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Rue de la Montagne-Sainte-Geneviève

La rue de la Montagne-Sainte-Geneviève est une voie du 5e arrondissement de Paris situé sur la montagne Sainte-Geneviève.

5e arrt
Rue de la Montagne-Sainte-Geneviève
Voir la photo.
La rue en 2022.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Sorbonne
Saint-Victor
Début 2, rue Monge et 47 bis, boulevard Saint-Germain
Fin 18, rue Saint-Étienne-du-Mont et 2, place Sainte-Geneviève
Morphologie
Longueur 345 m
Largeur 23 m
Historique
Création XIIIe siècle
Ancien nom rue Sainte-Geneviève
rue Sainte-Geneviève la Grant
rue Sainte-Geneviève du Mont
rue du Mont
rue des Boucheries
rue de la Montagne
Géocodification
Ville de Paris 6374
DGI 6448
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Montagne-Sainte-Geneviève
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue de la Montagne-Sainte-Geneviève
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Situation et accès

Le haut de la rue, à proximité de la place Sainte-Geneviève.

La rue de la Montagne-Sainte-Geneviève commence aujourd'hui au 2, rue Monge et 47 bis, boulevard Saint-Germain et se termine au 18, rue Saint-Étienne-du-Mont et 2, place Sainte-Geneviève. Elle présente une forte déclivité.

Le quartier est desservi par la ligne (M) (10) aux stations Maubert - Mutualité et Cardinal Lemoine et par les lignes de bus RATP 47 63 86.

La rue de la Montagne-Sainte-Geneviève est une rue très touristique, avec de nombreux bars et restaurants particulièrement dans sa partie supérieure.

Origine du nom

Cette voie gravit la montagne Sainte-Geneviève, du nom de l'abbaye.

Historique

À son origine, la rue constituait une partie de l'ancienne voie gallo-romaine reliant Lutèce à Fontainebleau. Par la suite, elle correspondait au chemin que sainte Geneviève empruntait régulièrement pour aller prier au monastère des Saints-Apôtres, qui avait été fondé en 502 par Clovis et son épouse Clotilde et qui est devenu plus tard l’abbaye Sainte-Geneviève.

La rue telle qu'elle est de nos jours existe depuis le XIIIe siècle[1]. Elle a porté les noms de :

  • « rue Sainte-Geneviève » (1266-1276) ;
  • « rue Sainte-Geneviève la Grant » ;
  • « rue Sainte-Geneviève du Mont » ;
  • « rue du Mont » ;
  • « rue des Boucheries » ;
  • « rue de la Montagne » (de 1793 à 1815).

Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « rue Sainte-Genevieve-la-grant ».

Elle est citée sous le nom de « Grand rue des Boucheries », pour une partie, et de « Grand de la Montagne Sainte Geneviefve », pour une partie, dans un manuscrit de 1636.

  • Quelques vues historiques
  • La partie basse de la rue en 1913.
    La partie basse de la rue en 1913.
  • La partie haute de la rue en 1924 (photographie d'Eugène Atget).
    La partie haute de la rue en 1924 (photographie d'Eugène Atget).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 19 : dans le bâtiment de l'ancien collège de la Marche est créé en 1797, sous la Révolution, une institution nationale des colonies destinée aux enfants noirs. Les enfants de plusieurs personnalités (Toussaint Louverture, Jean-Baptiste Belley) y étudièrent[2].
  • No 28 : maison reconstruite sous Louis XV[3].
  • No 34 : le Dojo de la Montagne Sainte-Geneviève, un des plus anciens clubs d’arts martiaux d’Europe, fondé en 1953 par le maître Henry Plée. Derrière le vantail du XVIIIe siècle se trouve une cour pavée, longeant l'ancien séminaire des Trente-Trois. Datant de 1657, ce collège du Quartier latin accueillait trente-trois indigents ayant fait vÅ“u d'entrer dans les ordres. Leur nombre fait évidemment référence à l'âge de Jésus au moment de sa crucifixion. Au fond de la cour, un passage était aménagé, à l'entresol, pour communiquer avec l'impasse des BÅ“ufs.
  • No 34.
    No 34.
  • No 40.
    No 40.
  • Rue au niveau de l'ancienne École polytechnique (hiver 2010).
    Rue au niveau de l'ancienne École polytechnique (hiver 2010).
  • Fontaine Sainte-Geneviève.
    Fontaine Sainte-Geneviève.
  • No 47 : le poète Raymond Datheil vécut à cette adresse ; une plaque lui rend hommage.
  • Nos 47, 51 et 60 : ces immeubles ont été inscrits aux monuments historiques, le no 47 en 1964[6], le no 51 en 1984[7] et le no 60 en 1955[8].
  • No 66 : petite maison du XVIIe siècle, ancien presbytère[3].
  • Plaque au no 2.
    Plaque au no 2.
  • Plaque au no 47.
    Plaque au no 47.

Dans la culture

Au cinéma

Dans la littérature

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 138.
  2. Guillaume Mazeau, « Parcours Révolution : "Les traces de la Révolution se cachent dans les plis de Paris" », paris.fr, 13 juillet 2021.
  3. Protections patrimoniales, 5e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 121 à 152.
  4. Alain Blottière, Le Tombeau de Tommy, éditions Gallimard, 2009 (ISBN 978-2070729951), p. 32.
  5. Louis-Sébastien Mercier, Tableau de Paris, Paris, Mercure de France, , Tome II, page 1864.
  6. Notice no PA00088456, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. Notice no PA00088457, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Notice no PA00088458, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. L'Interdiction, Bibliothèque de la Pléiade, 1976, t. III (ISBN 2070108589), p. 443.

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