Rue de l'Union (Nantes)
La rue de l'Union est une voie qui débouche sur le château des ducs de Bretagne, dans le centre-ville de Nantes, en France.
Rue de l'Union | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 57″ nord, 1° 33′ 03″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Rue des États | |||
Fin | Rue de Strasbourg | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Anciens noms | Rue des Bonnes-SĹ“urs | |||
Monuments | Château des ducs de Bretagne | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
La rue de l'Union, qui relie la rue des États, devant le château, à la rue de Strasbourg. Elle est bitumée, ouverte à la circulation automobile, et ne rencontre aucune autre voie.
Origine du nom
Selon Édouard Pied, le nom de la rue pourrait rappeler le traité d'union de la Bretagne à la France, ou encore de la Ligue, également appelée « Sainte-Union »[1].
Historique
Le couvent des Jacobins est installé en 1228, à l'origine dans les bâtiments de l'« ancienne monnaie », à l'est de la place du Bouffay. Le couvent et son église sont détruits par un incendie en 1410. Une nouvelle église est achevée en 1413, et est dotée d'une façade à l'est qui n'est achevée qu'en 1688.
Après avoir été appelée « rue des Bonnes-Sœurs », elle prend le nom de « rue de l'Union », et longe par l'église sur l'intégralité de son côté sud[2].
Le , la poudrière située dans la « tour des Espagnols » du château des ducs explose. La rue de l'Union, est l'une des voies touchées, six maisons y sont endommagées[3].
Le couvent est démantelé au cours du XIXe siècle. Lors de la Révolution, les religieux sont expulsés. L'église, utilisée à d'autres fins puis désaffectée, est coupée en deux pour permettre le percement de la rue de Strasbourg en 1868[4], qui sépare également la rue de l'Union en deux ; seule la partie est conservera ce nom, l'extrémité ouest étant rattachée à la rue de l'Emery.
Le bâtiment situé à l'angle nord formé avec la rue de Strasbourg est inauguré en mai 1869. Il abrite alors la Caisse d'épargne, dont les bureaux étaient précédemment installés rue du Moulin[1], dans un immeuble dressé au niveau de l'actuel « parking Decré/Bouffay », au sud de l'actuel site de l'École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole[5].
Références
- Pied 1906, p. 304-305.
- de Berranger 1975, p. 147.
- Jean-Charles Renoul, Explosion de la poudrière au château de Nantes, Nantes, Mme veuve Mellinet, (BNF 31199344, lire en ligne).
- de Berranger 1975, p. 148.
- Plan de Nantes, Louis Amouroux, 1849, archives municipales de Nantes, cote 1Fi32.
Voir aussi
Bibliographie
- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 304-305.