Rue des États (Nantes)
La rue des États est une voie située le long du château des ducs de Bretagne, dans le centre-ville de Nantes, en France.
Rue des États | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 57″ nord, 1° 33′ 02″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Allée du Port-Maillard | |||
Fin | Rue du Château | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Anciens noms | Rue Simonneau | |||
Monuments | Château des ducs de Bretagne | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Description
La rue des États, qui relie l'allée du Port-Maillard sur le cours Franklin-Roosevelt à la rue du Château sur la place Marc-Elder, est pavée et piétonnisée. Elle longe, côté est, les douves sèches du flanc ouest du château, et, côté ouest, est rejointe, à peu près en son milieu, par la rue de l'Union.
DĂ©nomination
À la suite de la tenue des États de Bretagne en 1651 dans la grande salle du couvent des Jacobins qu'elle longeait, la voie a été appelée « rue des États ». Durant la Révolution, elle a momentanément été baptisée « rue Simonneau »[1].
Historique
L'enceinte gallo-romaine de Nantes passait par le château, au niveau de l'actuelle tour des Jacobins, et longeait la Loire, traversant l'emplacement de l'actuelle rue des États au niveau du sud de la rue de l'Union.
Le couvent des Jacobins est installé en 1228, à l'origine dans les bâtiments de l'« ancienne monnaie », à l'est de la place du Bouffay. Le couvent et son église sont détruits par un incendie en 1410. Une nouvelle église est achevée en 1413, et est dotée d'une façade à l'est qui n'est achevée qu'en 1688. C'est cette façade qui donne sur l'espace occupé par l'actuelle rue des États[2]. Le couvent est pour sa part prolongé vers l'est, au même niveau que la façade de l'église, en 1761-1762[3] - [4].
En 1759, les Jacobins doivent détruire des bâtiments situés en bordure de la contrescarpe du château, donc au niveau de l'actuelle rue des États, en échange de terrains situés au niveau du Port-Maillard[5].
À la fin du XVIIIe siècle, les habitants se plaignent de l'incommodité de la rue, qui présente des recoins propices aux mauvaises rencontres et est trop étroite[1].
Le , la poudrière située dans la « tour des Espagnols » du château des ducs explose. La rue des États, qui porte alors le nom de « rue Simonneau », est l'une des voies touchées. Une femme, dénommée Marie Dufour, meurt dans la rue, où cinq maisons sont endommagées[6].
En 1904, les vestiges de la façade de l'église des Jacobins, désaffectée depuis la Révolution et coupée en deux, en 1864[5], lors du percement de la rue de Strasbourg (sur une partie achevée en 1868), sont détruits[3].
Références
- Pied 1906, p. 113-114.
- de Berranger 1975, p. 147.
- de Berranger 1975, p. 148.
- Le chantier des Jacobins Ă Nantes
- Iconographie de Nantes, 1978, p. 19.
- Jean-Charles Renoul, Explosion de la poudrière au château de Nantes, Nantes, Mme veuve Mellinet, (BNF 31199344, lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Collectif, Iconographie de Nantes, Nantes, musée Dobrée, , 224 p. (BNF 34612558p).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 113-114.