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Rue Croulebarbe

La rue Croulebarbe (ou rue de Croulebarbe[1]) est une voie du 13e arrondissement de Paris située dans le quartier Croulebarbe.

13e arrt
Rue Croulebarbe
Voir la photo.
Vue générale.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 13e
Quartier Croulebarbe
DĂ©but 44, avenue des Gobelins
Fin 57, rue Corvisart
Morphologie
Longueur 555 m
Largeur 10 m
Historique
Création XVIIe siècle
Ancien nom Rue du Moulin-de-Croulebarbe
GĂ©ocodification
Ville de Paris 2461
DGI 2469
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Croulebarbe
GĂ©olocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 13e arrondissement de Paris)
Rue Croulebarbe
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Situation et accès

La rue Croulebarbe est desservie par la ligne (M) (7) à la station Les Gobelins et par la ligne (M) (6) à la station Corvisart, ainsi que par les lignes de bus RATP 27 47 57 67 91 au niveau du carrefour des Gobelins et du boulevard Auguste-Blanqui.

Origine du nom

La rue tient son nom de la famille Croulebarbe, et de son fondateur Jean de Croulebarbe[2], qui possédait au début du XIIIe siècle, des vignes et des moulins à cet endroit sur la Bièvre et qui donna par la suite son nom au quartier. En ancien français, « crouler » signifie « brandir », « secouer »[3]. Des moulins servant à actionner diverses mécaniques sont attestés jusqu'en 1840[4].

Historique

Plusieurs titres de 1214 font mention du « moulin de Croulebarbe » sur la rivière de Bièvre et d'autres, en 1243, parlent des « vignes de Croulebarbe ». Ce moulin, qui existait encore en 1840, servait alors à faire mouvoir des mécaniques.

Elle est dès l'origine nommée « rue du Moulin-de-Croulebarbe[2] » et située à proximité de la barrière de Croulebarbe.

C'est dans cette voie, le , qu'est assassinée Aimée Millot par Honoré Ulbach.

Une dĂ©cision ministĂ©rielle du , et une ordonnance royale du fixent la largeur de cette voie publique Ă  10 m.

  • La rue et la Bièvre en 1900, photo d'Eugène Atget.
    La rue et la Bièvre en 1900, photo d'Eugène Atget.
  • Les plaques de la voirie parisienne, en haut la plus ancienne, en bas la plus rĂ©cente, montrant les appellations diffĂ©rentes.
    Les plaques de la voirie parisienne, en haut la plus ancienne, en bas la plus récente, montrant les appellations différentes[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. L'appellation différentielle de « rue de Croulebarde » est utilisée récemment par le cadastre ainsi que sur certaines des plaques apposées dans la rue. L'ambiguïté pourrait provenir du nom de Jean de Croulebarbe et d'éventuelles variations dans son utilisation avec ou sans particule.
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re Ă©d. 1960), 1 476 p., 2 vol. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 403.
  3. Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe siècle au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902, [(fr) lire en ligne]
  4. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Éditions Maisonneuve & Larose, 1855, p. 169.
  5. Notice no PA00132990, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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