Rue Beaurepaire (Nantes)
La rue Beaurepaire est une voie du centre-ville de Nantes, en France.
Rue Beaurepaire | ||||
Marches des fiertés, Rue Beaurepaire | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 01″ nord, 1° 33′ 27″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
DĂ©but | Rue du Pont-Sauvetout | |||
Fin | Allée d'Orléans | |||
Morphologie | ||||
Type | Escalier | |||
Forme | Rectiligne | |||
Histoire | ||||
Création | 1780 | |||
Anciens noms | Rue de Murailles Rue des Petits-Murs |
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Monuments | Porte Sauvetout | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Description
La rue Beaurepaire, qui relie la rue du Pont-Sauvetout à l'allée d'Orléans, est une artère pavée se terminant par un escalier public de trois volées et qui n'est donc pas ouverte à la circulation automobile.
En transitant par cette artère, elle présente l'avantage aux usagers des transports en commun de pouvoir effectuer des correspondances entre la ligne 3 du tramway à la station Bretagne dans la partie haute de la rue, et la ligne 2 de tramway et plusieurs lignes de bus (dont des lignes Chronobus) à la station Place du Cirque dans la partie basse de la rue.
DĂ©nomination
La voie a porté les noms de « rue de Murailles », puis « rue des Petits-Murs »[1], avant de reprendre sa dénomination initiale le [2].
Historique
La rue aurait été percée vers 1780, et longeait la partie de l'enceinte qui traversait l'Erdre pour rejoindre la porte Sauvetout, intégrant alors, dans un projet plus vaste, la rue du Cheval-Blanc et la place des Petits-Murs situées sur la rive gauche de la rivière. La construction de l'escalier, destiné à joindre le quartier bas et le quartier haut, n'a débuté qu'en 1839[1].
L'aménagement de l'« îlot Boucherie » en 2003-2006, situé sur le côté sud de l'artère permit de mettre en valeur ces vestiges des fortifications médiévales, notamment les fondations de la « tour de l'Erdre » située à l'extrémité ouest de la rue et qui fut intégrée dans les sous-sols de l'immeuble qui fut construit à cet endroit[3]. De même, l'« îlot d'Orléans » en cours d'aménagement au nord de la rue, a également permis de dégager les abords de la « tour Haut-le-Pas » jusqu'ici intégrée dans la cour des immeubles des nos 4 et 6 de la rue de Pont-Sauvetout. Ainsi, le visiteur pourra admirer les vestiges de ce patrimoine grâce à un passage qui sera aménagé depuis le haut de la rue Beaurepaire[4].
En , à l'occasion de la marche des fiertés organisée chaque année par le mouvement LGBT, les marches de l'escalier sont peintes aux couleurs du drapeau arc-en-ciel, emblème du mouvement. L'opération est financée par la ville de Nantes qui souhaite par ailleurs voir l'œuvre pérennisée au-delà de l'été. Quelques jours après, l'escalier est vandalisé en pleine nuit par des inconnus qui le barbouillèrent de peinture blanche. Cet acte de vandalisme provoqua un vif émoi au sein de la ville. La maire de Nantes, Johanna Rolland, qui voit dans cet acte l'expression manifeste d'homophobie et d’intolérance, annonce que la ville va déposer plainte[5]. Le , les marches sont repeintes aux couleurs du drapeau LGBT. La Ville de Nantes et l’association LGBT Nosig s’engagent alors à maintenir celui-ci en bon état, en le repeignant tous les ans et chaque fois qui en sera nécessaire[6]. La demande de pérennisation de la peinture, faite par la municipalité auprès de l’architecte des bâtiments de France, est toujours en cours d'instruction.
Références
- Pied 1906, p. 213-214.
- « Beaurepaire (rue) », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Présentation de l'immeuble de l'« îlot Boucherie »
- Présentation de l'immeuble de l'« îlot d'oréans »
- « Nantes: Les marches colorées de la place du Cirque vandalisées », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Nantes: Vandalisées, les marches aux couleurs de l'arc-en-ciel bientôt repeintes », sur www.20minutes.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 230 p., p. 213-214.