Roland Hureaux
Roland Hureaux est un essayiste et haut fonctionnaire français né le à Bayonne[1].
Secrétaire général Institut de géopolitique des populations (d) | |
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Sous-préfet de l'arrondissement d'Étampes | |
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inconnu inconnu | |
Secrétaire général de la préfecture du Lot | |
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Sous-préfet de l'arrondissement de Château-Salins | |
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Directeur de cabinet Préfet de l'Indre (d) | |
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École normale supérieure de Saint-Cloud (à partir de ) Institut d'études politiques de Paris (jusqu'en ) École nationale d'administration (- |
Activités |
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Institut de géopolitique des populations (d) |
Site web |
Il a une activité politique dans les groupes souverainistes et gaullistes.
Biographie
Études
Roland Hureaux intègre l’École normale supérieure de Saint-Cloud[1] en 1967. Il obtient l'agrégation d’histoire en 1971[1], et est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (section Service public) en 1972[2].
Parcours administratif
Il est élève de l’École nationale d’administration (ENA), promotion Michel-de-l’Hospital (1977-1979)[1].
Il occupe divers postes préfectoraux à Châteauroux, Château-Salins et Étampes avant de faire partie de la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (ancien nom de la DATAR) où il est conseiller technique de 1989 à 1992.
Il est envoyé par le Quai d’Orsay comme premier conseiller près l'ambassade de France en Tanzanie de 1984 à 1987. De 1995 à 1997, il est consultant pour les affaires africaines au Conseil d’analyse et de prévision du Quai d’Orsay.
Il est nommé au cabinet de Philippe Séguin pendant sa présidence de l’Assemblée nationale, puis à celui du Premier ministre Édouard Balladur (1994-1995).
Il est auditeur de la 47e session de l'Institut des hautes études de la défense nationale (1994-1995).
Il rédige plusieurs rapports parlementaires (réforme de l’État, fondations politiques, politique régionale européenne) avant de passer dix ans à la Cour des comptes, à la 2e chambre.
En 2015, il est admis Ă la retraite[3].
Activité politique
En 1993, il est investi par le RPR aux élections législatives dans la première circonscription du Lot et obtient 14,9 % des voix au premier tour. Mais il est peu après exclu de ce parti, et adhère alors au Rassemblement pour la France (RPF) de Charles Pasqua de 1998 à 1999.
Il est trois fois candidat à la tête d’une liste indépendante à la mairie de Cahors, en 1995[4], 2003[5] et 2008. Trois fois il s'incline et échoue.
De 2000 à 2004, il est secrétaire général de l'Institut de géopolitique des populations.
En 2001, sous les couleurs du RPF[6], il obtient 17,2 % des voix au premier tour. Il est durant deux ans premier adjoint au maire chargé des finances. Il exerce en , à titre intérimaire, la fonction de maire, et il est battu par Marc Lecuru lors de l'élection du nouveau maire[7].
En 2002, il soutient la campagne de Jean-Pierre Chevènement et adhère au Pôle républicain. Il crée en 2009 le collectif « Souveraineté » qui s’attache à fédérer les efforts de différents mouvements souverainistes républicains de droite et de gauche.
En , il obtient 12,8 % des voix aux élections cantonales dans le canton de Cahors-Sud[8]. Sa suppléante est son épouse, Ghyslaine Jacques-Hureaux[9]. En , il obtient 7,1 % des voix aux élections sénatoriales dans le Lot.
Le , il est déclaré inéligible pour un an par le tribunal administratif de Toulouse, n'ayant pas présenté ses comptes de campagne pour les élections cantonales dans les délais[10]. Cette décision est annulée par le Conseil d’État en [11].
En 2012, 2013 et 2014, il participe aux manifestations contre le mariage homosexuel[12].
Président fondateur de l’association « Touche pas à ma commune »[13], il annonce en son intention de se présenter à l’élection présidentielle[14] « pour défendre la commune », mais ne poursuit pas cette démarche. En avril, il cosigne un appel en faveur d'une sortie « paisible » de l'euro[15].
En , il se présente à l'élection à la mairie de Cahors avec le soutien de l'UMP et de l'UDI[16] ; sa liste obtient 15% des voix et est nettement battue par la liste PS conduite par Jean-Marc Vayssouze-Faure qui recueille 55% des voix[17]. Roland Hureaux devient tout de même conseiller municipal.
En , par jugement du Conseil d'État, il est déclaré inéligible pour un an pour non-conformité de son compte de campagne de 2014 et démissionnaire d'office du conseil municipal de Cahors[18].
Lors des élections législatives de 2017, Roland Hureaux est candidat divers droite dans la 2e circonscription du Lot[19]. Il y obtient 3,5 % des voix.
En 2018, il lance Mouvance France.
Il se représente aux élections municipales de 2020 à Cahors, et obtient 2% des suffrages et perd son siège au conseil muncipal de la ville[20].
En 2022, son livre L'homme qui n'aimait pas la France est une charge contre le quinquennat du Président Emmanuel Macron[21].
MĂ©dias
Il dirige en 1975-1976 la revue chrétienne Résurrection[22]. Il est membre des comités de rédaction de Commentaire[23] et Communio[24].
D' à , Roland Hureaux dirige sur Radio Courtoisie une émission à son nom[25]. Il est remplacé par Arnaud Danjou et le Libre journal de la jeune droite.
DĂ©coration
Ouvrages
- Un avenir pour le monde rural, Boulogne-Billancourt, Pouvoirs Locaux, , 163 p. (ISBN 2909872017, OCLC 27957931, BNF 35696424, présentation en ligne)
- Pour en finir avec la droite, Paris, Gallimard, , 203 p. (ISBN 2-07-075312-3, OCLC 40388890, BNF 36999121, présentation en ligne)
- Les hauteurs béantes de l'Europe : la dérive idéologique de la construction européenne, Paris, François-Xavier de Guibert, coll. « Combats pour la liberté de l'esprit », , 297 p. (ISBN 2-86839-569-4, 2755402016 et 978-2-7554-0201-8, EAN 9782755402018, OCLC 494423023, BNF 38806533, présentation en ligne)[26]
- Le temps des derniers hommes : le devenir de la population dans les sociétés modernes, Paris, Hachette littératures, , 298 p. (ISBN 2-01-235549-8, EAN 9782012355491, OCLC 319857135, BNF 37216829, SUDOC 053977831)
- Les nouveaux féodaux : le contresens de la décentralisation, Paris, Gallimard, , 246 p. (ISBN 2-07-073490-0, EAN 9782070734900, OCLC 417653533, BNF 39153098, SUDOC 07725256X, présentation en ligne)[27]
- Jésus et Marie-Madeleine, Paris, Perrin, , 170 p. (ISBN 2-262-02368-9, 2-286-00152-9 et 2-262-02449-9, EAN 9782262023683, OCLC 419769669, BNF 39970045, SUDOC 088498735, présentation en ligne)
- L'actualité du gaullisme : cinq études sur les idées et l'action du général de Gaulle, Paris, François-Xavier de Guibert, coll. « Combats pour la liberté de l'esprit », , 213 p. (ISBN 2-7554-0143-5, EAN 9782755401431, OCLC 470653851, BNF 39970045, SUDOC 115005390)
- L'antipolitique : peut-on avoir une classe politique encore plus nulle ?, Toulouse, Privat, coll. « Arguments », , 230 p. (ISBN 978-2-7089-4431-2, EAN 9782708944312, OCLC 145397364, BNF 40974781, SUDOC 113015615)[28]
- La grande démolition : la France cassée par les réformes, Paris, Buchet-Chastel, , 354 p. (ISBN 978-2-283-02543-7 et 2283025435, EAN 9782283025437, OCLC 774496650, BNF 42587466, SUDOC 158219732)
- Gnose et gnostiques : des origines à nos jours, Paris, Desclée de Brouwer, , 266 p. (ISBN 978-2-220-07643-0 et 2220076431, EAN 9782220076430, OCLC 930301189, BNF 44443582, SUDOC 18971848X, présentation en ligne)
- D'une crise à l'autre : euro, mondialisation, France, Allemagne, Perspectives Libres, , 470 p. (ISBN 9791090742338, présentation en ligne)
- La France et l'OTAN en Syrie : le grand fourvoiement, Paris, Bernard Giovanangeli, coll. « Orbis géopolitique », , 237 p. (ISBN 978-2-7587-0211-5 et 2758702118, EAN 9782758702115, OCLC 1099531884, BNF 45676286, SUDOC 234704179)
- Les Gilets jaunes ont raison, et bien plus qu'ils ne croient, Paris, L'Harmattan, coll. « Questions contemporaines », , 116 p. (ISBN 978-2-343-17920-9 et 2343179204, EAN 9782343179209, OCLC 1130875794, BNF 45808886, SUDOC 240667239)
- Jésus de Nazareth, roi des Juifs, Paris, Desclée de Brouwer, , 576 p. (ISBN 978-2220092034)
- Sous la dir. de Pierre-Yves Rougeyron[29], Pourquoi combattre ?, Éditions Perspectives Libres, Paris, Janvier 2019, (ISBN 979-10-90742-482).
- L'homme qui n'aimait pas la France, Paris, Les Editions de Paris, , 120 p. (ISBN 978-2846213318)
Il a coordonné les ouvrages collectifs :
Notes et références
- Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 43e édition pour 2012 éditée en 2011, 2307 p., 31 cm (ISBN 978-2-85784-052-7).
- « Sciences Po Alumni », sur sciences-po.asso.fr (consulté le ).
- https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030426889.
- Roland Hureaux candidat à droite, La dépêche, 25 avril 2000
- Marc Lecuru repousse les avances de Roland Hureaux, Le dépêche, 15 janvier 2003
- « La liste surprise de Roland Hureaux », La Dépêche du Midi, 3 mars 2001
- « Ça sent la poudre ! », Le Point,‎ (ISSN 0242-6005, lire en ligne)
- RĂ©sultats canton Cahors-sud, Le Monde
- Jean-Michel Fabre, « Cahors-sud : Hureaux entre en résistance », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Michel Fabre, « Cahors. Roland Hureaux épinglé par le tribunal administratif », La Dépêche du Midi, 10 novembre 2011
- Décision du Conseil d’État n°354110, ArianeWeb, 11 avril 2012
- « La Manif pour Tous (LMPT) », sur france-politique.fr (consulté le ).
- Touche pas Ă ma commune, site de l'association
- Laurent Benayoun, « Cahors : Roland Hureaux veut être président de la république », La Dépêche du Midi, 2 mars 2012
- Emmanuel Lévy, « Un appel franco-allemand d'économistes pour une sortie paisible de l'euro », sur marianne.net, .
- Laurent Benayoun « Cahors. Roland Hureaux a bouclé sa liste » sur La Dépêche du Midi, 28 février 2014
- RĂ©sultats des Ă©lections municipales 2014 : Cahors sur L'Express, 23 mars 2014
- Marc Louison, « Cahors : Roland Hureaux est inéligible pendant un an » sur La Vie quercynoise, 28 juillet 2015
- Thibaut Souperbie, « Législatives : 21 candidats et des surprises… » sur medialot.fr, 19 mai 2017
- « Résultats municipales 2020 à Cahors », sur Le Monde.fr (consulté le )
- https://www.edistat.com/search.php?words=9782846213318
- Collaborations de Roland Hureaux avec la revue RĂ©surrection
- Articles de Roland Hureaux dans la revue Commentaire
- Membres actifs de l'Association Communio
- « Libre Journal de Roland Hureaux du 10 novembre 2016 : « Le Proche-Orient ; Les élections américaines » », sur Radio Courtoisie, (consulté le ).
- Éric L'Helgouac'h, « L'Union européenne : un totalitarisme "soft" ? », sur Nonfiction, (consulté le )
- « Le pont aux ânes de la décentralisation », Le Point,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Jean Sévillia, « L'antipolitique de Roland Hureaux », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Notice de Pourquoi Combattre ? avec auteurs, Cercle Aristote, (consulté le ), sur cerclearistote.fr
- Panoramiques, n°36, 4e trimestre 1998
- Panoramiques, n°54, 3e trimestre 2001