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Roger Katan

Roger G. Katan est un architecte, urbaniste et sculpteur franco-américain né le à Berguent (aujourd’hui Aïn Bni Mathar), dans le Maroc Oriental. Au début des années soixante aux États-Unis, il est l’un des initiateurs et praticiens de l’advocacy planning, qui prône la démocratie participative dans le domaine de l’aménagement urbain. Artiste cinétique, il fréquente et expose avec les figures montantes du post-modernisme. À partir de 1975, il s’investit dans l’action humanitaire et continue d’encourager la participation et l’autogestion des populations défavorisées. Sa pratique privilégie les méthodes de culture et de construction traditionnels et durables. Installé depuis 1999 à Sauve, dans le Gard, il s’est remis à la sculpture luminocinétique[2] et travaille sur ses publications.

Roger G. Katan
L'architecte Roger Katan (droite) et le neurologue Giovanni Castelnovo (gauche), dans le Gard (France) vers 2013.
Naissance
Nationalité
Activités
Architecte, urbaniste et sculpteur
Autres activités
Vit et travaille Ă  Sauve, dans le Gard, France
Formation
Maître
Lawrence B. Anderson (en), Louis Kahn
Mouvement
Distinction
Lauréat de la bourse Grunsfeld pour le MIT en 1960, 1er prix du concours pour l'aménagement des quais de Boston en 1961
Ĺ’uvres principales

Building Together, New Village Press (en)[1], 2014 Bâtir ensemble, CILF, 1988

De quoi se mĂŞlent les urbanistes?, Actes Sud, 1979

Biographie

Formé à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Roger Katan obtient une bourse pour un master au Massuchusetts Institute of Technology (MIT) de Boston (1960-1961) puis travaille pendant deux ans dans l'atelier de Louis Kahn à Philadelphie. De 1964 à 1975, il s’installe à New York, dans Spanish Harlem, et enseigne l’architecture et la planification urbaine participative au Pratt Institute et au City College of New York. Il participe alors au mouvement des droits civiques, à la lutte des étudiants pour une plus grande responsabilité sociale, et dès 1964 à la création de l’advocacy planning, prônant la participation des habitants et mettant son talent d’architecte au service des populations les plus démunies. Parallèlement, grâce à ses publications, il aide à propager le mouvement participatif à travers de multiples conférences dans plusieurs universités à travers les États-Unis, dont Yale, Harvard, MIT, Berkeley, Columbia, etc., ainsi qu’en Europe. Il y est notamment invité par les mouvements étudiants aspirant à des changements de société. Il obtient la nationalité américaine en 1968.

Parallèlement, entre 1963 et 1975, Roger Katan évolue à New York dans le monde de l’art. Il fréquente et expose avec la génération montante du post-modernisme. Il côtoie notamment Allan Kaprow, Roy Lichtenstein ou Robert Smithson[3]. Le début des années soixante voit l’émergence du Pop Art et la renaissance du mouvement cinétique, initié en Europe dans les années 1930. Dans son atelier, en recyclant des rebuts de la société de consommation comme les cartons à œufs et d’autres types d’emballages, il commence à élaborer des structures évoquant des cités abstraites. Il « éternise » ces matériaux en les imprégnant de résine, leur permet ainsi de capter et de renvoyer la lumière. Ces sculptures prennent en miniature l’apparence de villes et de villages imaginaires, dont certains font écho à l’enfance marocaine de l’artiste.

À partir de 1975, et jusqu’en 1999, il s’investit comme consultant dans des missions humanitaires, essentiellement en Afrique et en Amérique latine, pour le compte des Nations unies, de l’Union Européenne ou de la Coopération Française. Fidèle à ses principes d’advocate planner, il privilégie toujours l’intérêt des populations et l’autogestion. Il met en œuvre des programmes de relogement, de microcrédit, d’enseignement, etc. En agriculture comme en construction, il encourage l’emploi de méthodes et matériaux locaux traditionnels et durables.

Il travaille en Afrique de l’Ouest pour le Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement (PNUD). Entre 1976 et 1978, il aide Ă  la crĂ©ation d’un microcrĂ©dit Ă  Ouagadougou, au Burkina Faso, devenu aujourd’hui le RĂ©seau National des Caisses Populaires du Burkina. Il intervient dans le cadre d'un dĂ©placement de populations au Mali en 1978 et Ă  la crĂ©ation en 1979 d’un Centre de technologies appropriĂ©es (normalisation du bâtiment) Ă  Bamako. Après 1980, son travail se concentre en AmĂ©rique centrale et en AmĂ©rique du Sud, Ă  travers des contrats de courte durĂ©e avec l’Union EuropĂ©enne, les Nations unies et diverses ONG, aidant des individus Ă  retrouver leurs traditions Ă  travers de petits projets productifs autogĂ©rĂ©s. Photographies et plans d'une maison modèle construite en terre pour un dĂ©placement de populations au Mali ont Ă©tĂ© exposĂ©s en 1981 Ă  Paris, au Centre Pompidou, dans le cadre de l’exposition organisĂ©e par Jean Dethier sur les « Architectures de terre »[4]. En 1980, il conseille en Colombie la CoopĂ©ration Hollandaise Ă  conceptualiser un nouveau type d’éducation en milieu rural et en 1984, il construit la première École Nouvelle rurale (Escuela Nueva) pour le gouvernement colombien. Aujourd’hui, il en existe plus de 15 000 en milieu rural, et ce modèle a Ă©tĂ© exportĂ© Ă  travers toute l’AmĂ©rique latine.

Il publie deux livres en français. De quoi se mêlent les urbanistes?, paru chez Actes Sud en 1979 puis traduit en Italien. Le second, Bâtir ensemble, paru en 1988, énonce une méthodologie pour une pratique participative. Ce livre a obtenu une dotation de la Fondation Graham (en) à Chicago en 2010 pour sa traduction avec une mise à jour. Building Together est sorti aux États-Unis en 2014, chez New Village Press (en)[1], augmenté de deux chapitres par Ronald Shiffman[5], fondateur en 1963 du Pratt Center for Community Development (en) et l’un des pionniers de l’Advocacy planning.

Depuis 1999, il vit à Sauve, dans le Gard, où il a participé, avec sa femme actuelle Julie, céramiste, et Aline Crumb (en), créatrice de BD, à monter une galerie d’art gérée par ces deux artistes, la Galerie VP. Il y a exposé ses premières œuvres cinétiques ainsi que de nouvelles[2], profitant des avancées techniques, notamment dans les domaines de la plasturgie, de la LED ou du sans-fil[6].

Formation

Roger Katan fait ses études primaires à Berguent, village marocain frontalier de l’Algérie qui compte alors environ 800 habitants.

  • 1943-1949: Études secondaires aux lycĂ©es de Meknès et d’Oujda. Remporte Ă  17 ans le concours organisĂ© pour le nouveau logo du lycĂ©e d’Oujda et dĂ©cide d’étudier l’architecture.
  • 1951-1953: École supĂ©rieure des beaux-arts d'Alger en classe prĂ©paratoire.
  • 1954-1957: École nationale supĂ©rieure des beaux-arts de Paris. Obtient son diplĂ´me d'architecte DPLG. Voyage Ă  travers France, travaille chez des architectes pour financer ses Ă©tudes et dĂ©couvre chaque annĂ©e deux ou trois pays d’Europe.
  • 1957-1960: Service militaire Ă  Paris, pendant la guerre d’AlgĂ©rie. Fin 1960, il est laurĂ©at de la Grunsfeld Fellowship, une bourse pour Ă©tudier un semestre au Massachusetts Institute of Technology (MIT), Ă  Boston, et voyager aux États-Unis.
  • 1961-1962: Obtient un Master en architecture et amĂ©nagement urbain (Architecture & Urban Design) du MIT de Boston sous la direction de Imre Halasz[7] et de Lawrence B. Anderson (en). Il voyage durant un semestre aux États-Unis, notamment pour visiter les Ĺ“uvres de Frank Lloyd Wright.

Architecte et advocate planner (États-Unis, 1960-1976)

Dore Ashton Ă©crit au sujet de Roger Katan dans son guide culturel de New York:

Roger Katan, proposition pour les quais de Boston (maquette), 1961. Premier prix du concours, ce travail a été exposé au Faneuil Hall.
« Les urbanistes citoyens [advocacy planners] comme Roger Katan son convaincus qu'un architecte ne peut jouer son rôle que s'il est préparé à se lancer dans des tâches jadis considérées comme extérieures à son domaine de compétence. Katan se situe aux antipodes de cette distance aristocratique affichée notamment par Richardson, dont les clients, toujours riches, buvaient les paroles. La clientèle de Katan est la communauté dans son ensemble, essentiellement les plus pauvres des ghettos de Harlem, avec qui il partage le travail d'urbaniste. [...] En les aidant à s'organiser et à formuler leurs besoins de façon cohérente, Katan réussit à élaborer des plans pertinents. Il souligne la nécessité d'apprendre les finesses de la bureaucratie municipale et de comprendre les enjeux politiques qui régissent la vie quotidienne. Petit à petit, au fil des années—il vit depuis environ sept ans à East Harlem, Katan a monté de nombreux projets de réhabilitation et de reconstruction dans son quartier[8]. »
  • 1955-1960 : Travaille pour plusieurs cabinets d'architecture en France et en AlgĂ©rie, notamment sur les projets suivants:
    • HĂ´pital et mairie de Saint-LĂ´, dans la Manche,
    • Collège St Joseph, en Dordogne,
    • Concours de logements Ă  Paris,
    • Etude pour 2 barrages sur le Rhin,
    • Base aĂ©rienne de l'ArmĂ©e de l'air Ă  Niamey, au Niger (logements, restaurant, amphithéâtre et hĂ´pital),
    • Remporte un concours pour 3000 logements avec Ă©quipements collectifs et services de santĂ© pour les bases amĂ©ricaines en France,
    • Etude pour 100 logements Ă  loyer modĂ©rĂ© Ă  Bir Mourad RaĂŻs (anciennement Birmandreis), dans la banlieue d'Alger,
    • Un magasin d'optique Ă  Toulouse,
    • Une blanchisserie Ă  Paris,
    • Villa Lehalle, au Paradou, Alger (1959),
    • Villa Huet, Ă  Toulon,
    • Projet de rĂ©sidence pour 2 familles Ă  Toulouse[9].
  • 1961: Premier prix du concours pour l'amĂ©nagement des quais de Boston durant son Master au MIT. Son travail est exposĂ© au Faneuil Hall. InspirĂ© par Honfleur, oĂą chaque maison possède une vue sur le port. Dans ce projet comprenant 2000 logements, les terrasses Ă  degrĂ©s plantĂ©es de verdure offrait Ă  chaque famille une vue sur le port. Chacune pouvait choisir sa surface et l'amĂ©nager selon ses moyens.
  • 1961-1964 : Chez Louis Kahn Ă  Philadelphie. RecommandĂ© par Lawrence B. Anderson (en) du MIT, il travaille 2 ans Ă  Philadelphie, chez Louis Kahn Architecte, et enseigne l’architecture une fois par semaine Ă  New York, Ă  l’Institut Pratt. Il assiste Louis Kahn lors de ses cours hebdomadaires auprès de doctorants de l'UniversitĂ© de Pennsylvanie. Participation ou responsabilitĂ© des projets suivants:
    • Salk Institute for Biological Studies, La Jolla, Californie,
    • Plan directeur pour Center City, Ă  Philadelphie, et Dacca, au Bangladesh,
    • Palais prĂ©sidentiel d'Islamabad, au Pakistan,
    • Science Research Building, University of Virginia,
    • Center for Performing Arts, Ft. Wayne, Indiana[9].
  • 1964-1976 : Directeur de Environmental Ressource Associates (356 East 116th Street, East Harlem, New York, NY), l'un des premiers bureaux d'Ă©tudes solidaires (Community Design Center). Roger Katan s’installe dans ce quartier, pour aider Ă  la conception d’un Centre de Loisirs et d’un projet pour retraitĂ©s. Il met alors son talent d’architecte au service des populations les plus dĂ©munies. Il participe au mouvement des droits civiques, Ă  la lutte des Ă©tudiants pour une plus grande responsabilitĂ© sociale, prĂ´nant la participation active des habitants.
  • 1964-1968 : Brooklyn Bridge et East Harlem Triangle Gateways. Proposition Ă  la ville de New York d’un système de “portes d’accès” des ponts et tunnels Ă  l’entrĂ©e de l’ile de Manhattan. Analyse du mouvement des voitures pour mieux canaliser la circulation et offrir aux piĂ©tons de nouveaux espaces de loisir. Étude particulière du Pont de Brooklyn et des 3 Ponts d’East Harlem Triangle. Publication de 2 plaquettes de 32 et 38 pages financĂ©es par la Fondation Kaplan.
  • RĂ©novation du Milbank : Étude d’un contre-plan des habitants Ă  celui de la ville de New York. Publication d’une plaquette de 20 pages prĂ©sentĂ©e Ă  la ville.
  • RĂ©novation de la 116e Rue : Étude du quartier financĂ©e par la ville de New York. (Publication d’une plaquette de 40 pages et prĂ©sentĂ©e Ă  la Mairie de New York.
  • East Harlem Summer Festival: FinancĂ© par le Conseil des Arts de la Ville de New York et cĂ©lĂ©brĂ© chaque Ă©tĂ©, le but du projet Ă©tait d’utiliser les loisirs pour activer la participation des habitants afin d’amĂ©liorer leur cadre de vie.
  • Centre Multiservices Ă  East Harlem : Après la programmation avec un groupe de reprĂ©sentants de diverses associations, contrat avec la ville de New York pour la crĂ©ation d’équipements de santĂ©, d’éducation et de Loisirs avec bureaux pour la coordination des services sociaux de East Harlem.
  • Corsi House : Ă€ la demande d’une association de quartier et financĂ© par la ville de New York, Ă©tude d’un Centre de Loisirs et d’un projet pour retraitĂ©s de 150 logements sur la 116e Rue Ă  East Harlem.
  • RĂ©novation de l’hĂ´pital psychiatrique de Wards Island (4000 lits): ArrĂŞt d’un plan de l’extension de 1000 lits par l’État de New York. Contre-proposition avec les Ă©lus de la communautĂ© pour la dĂ©centralisation des services psychiatriques avec la construction alternative de petits centres Ă  Harlem et East Harlem.

Enseignement de l’architecture et de l’urbanisme (New York, 1964-1975)

Roger Katan Ă  New York en 1967
Roger Katan Ă  New York vers 1967
  • 1964-1974 : enseigne l’architecture Ă  l’Institut Pratt et au City College of New York. Roger Katan encadre des Ă©tudiants de dernière annĂ©e volontaires, qui se voient proposer un contact direct avec les populations concernĂ©es et travaillent comme assistants techniques auprès d’associations d’habitants depuis son bureau Ă  East Harlem.
  • 1968-1969 : professeur invitĂ© au Vassar College de Poughkeepsie, New York. Ouverture des Ă©tudiants en Science Politique aux problèmes urbains des États-Unis afin qu’ils s’impliquent auprès des dĂ©cisionnaires dans la rĂ©novation de leur ville[10].
  • 1970-1971 : professeur invitĂ© au Hunter College (City University of New York). Katan fait participer les Ă©tudiants, dirigĂ©s par un groupe reprĂ©sentatif de cette communautĂ©, Ă  une enquĂŞte socio-Ă©conomique et physique de tout East Harlem et de Wards Island.

Contrat du Ministère du logement (France, 1976-1979)

  • 1976-1979 : entre ses missions au Burkina, il travaille depuis Aix-en-Provence pour le Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie sur une analyse et une mĂ©thodologie sur la participation des habitants Ă  leur cadre de vie basĂ©e sur sa propre expĂ©rience aux États-Unis. Cette Ă©tude engendrera deux livres: De quoi se mĂŞlent les urbanistes? (1979) et Bâtir ensemble (1988). Pour la Direction de la Construction, au Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie, chargĂ© d’enquĂŞter sur la Consultation Nationale sur l’Habitat en France.

Consultant en Afrique et en Amérique Latine (1976-1998)

  • 1976-1978 : Burkina Faso, Afrique de l’Ouest, avec le PNUD (Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement). Katan effectue 3 missions de 4 mois Ă  Ouagadougou pour la crĂ©ation d’une Caisse Populaire de crĂ©dit et d’épargne. Initialement conçue comme un outil d’autogestion du quartier de Cissin (20 000 habitants) la Caisse est devenue aujourd’hui le RĂ©seau National des Caisses Populaires du Burkina.
  • 1977 : Mission au BĂ©nin, Afrique de l’Ouest, avec le PNUD, du 2 au 23 nov.
  • 1979-1980 : Mali, Afrique de l’Ouest, 2 missions pour le PNUD, de Ă  .
  • Mission de 12 mois pour la coordination d’un dĂ©placement de populations de 15 villages dĂ» Ă  la construction du barrage hydroĂ©lectrique de SĂ©linguĂ©.
  • Faisant suite Ă  ce travail, il est envoyĂ© au Mali pour une autre mission de 4 mois pour la crĂ©ation du Centre de Technologie AdaptĂ©e dans le domaine de l’habitat. Le but du Centre Ă©tait de changer les normes de construction d’inspiration françaises et d’instaurer des normes de construction maliennes. La maison et l’antenne du PNUD, construites en terre au Mali, Ă  SĂ©linguĂ©, pour coordonner le dĂ©placement de populations a fait partie sous forme de plans et de photographies de l’exposition internationale sur les « Architectures de Terre » au Centre Pompidou Ă  Paris en 1981. Katan a donnĂ© une confĂ©rence Ă  cette occasion[4].
  • 1980-1999 : AmĂ©rique Latine. Depuis la Colombie, effectue des missions courtes du Mexique au Chili pour des organismes Internationaux.
  • 1981 : Organise un sĂ©minaire international Ă  Bogota, en Colombie, sur les problèmes des bidonvilles dans le Tiers-Monde.
  • Mission de trois mois pour la CoopĂ©ration Technique Hollandaise. Analyse les raisons de la croissance des villages de trois rĂ©gions du ChocĂł (Colombie, CĂ´te Pacifique). La raison principale Ă©tant l’existence d’écoles inappropriĂ©es parce qu’urbaines. Katan y retourne en 1984, invitĂ© par le ministère de l'Ă©ducation, l’UNESCO et la CVC, pour concevoir une Ă©cole pilote pour la CĂ´te Pacifique, avec un programme de dĂ©veloppement rural intĂ©grĂ© dans le cadre de la ruralisation des Ă©coles.
  • 1982 : aide Ă  organiser, pour le compte du Ministère des Relations ExtĂ©rieures, le SĂ©minaire Franco-Colombien sur l’habitat social Ă  Bogota du 11 au .
  • 1982 : pour l’Agence de CoopĂ©ration et AmĂ©nagement du au , dĂ©veloppe trois projets de coopĂ©ration avec la Colombie.
  • 1982 : construction d’une maison privĂ©e faite de matĂ©riaux locaux (adobe et paille), dans les Andes, Ă  une heure de Bogota[4].
  • 1983 : du 5 au , reprĂ©sente la France au sein d’une mission d’identification des projets, dans le Secteur Urbain de la Banque mondiale Ă  Bogota.
  • 1983-1984 : Katan effectue diverses missions pour le Ministère des Relations ExtĂ©rieures et de la CoopĂ©ration Technique Ă  travers l’Agence de CoopĂ©ration et AmĂ©nagement et le Programme interministĂ©riel de coopĂ©ration REXCOOP pour apporter une assistance technique Ă  l’ICT (Instituto de CrĂ©dito Territorial) au montage d’un projet de 3 600 maisons en bois en auto-construction Ă  Tumaco, sur la CĂ´te Pacifique. SubsĂ©quemment, chargĂ© de l’organisation de la participation des bĂ©nĂ©ficiaires de la première phase (250 maisons) au niveau de la conception, de la construction et de la gestion du projet. En fĂ©vrier-mars, il dĂ©marre avec ces mĂŞmes habitants, pour la CoopĂ©ration Française 3 coopĂ©ratives pour l’épargne, le transport et les produits de consommation.
  • 1984 : Contrat avec la BCH (Banco Central Hipotecario). Évaluation de l’impact social des projets d’habitat populaire Ă  Cali et Carthagène, avec dĂ©fini leurs besoins sur le type de formation professionnelle nĂ©cessaire pour la gestion de projets urbains similaires.
  • 1985-1986 : Avec le maire et la municipalitĂ© de Tumaco, montage pour un cofinancement de trois projets: une coopĂ©rative autogĂ©rĂ©e d’habitat pour 200 familles en milieu semi-rural, une coopĂ©rative hĂ´telière intĂ©grĂ©e Ă  Bocagrande, près de Tumaco, sur la base d’énergies douces et de crĂ©ation d’emplois: Ă©levage des bovins, digesteurs biogaz, jardin potager, Ă©olienne, cabanons et restaurant coopĂ©ratif) et une coopĂ©rative multiactive de la syndicale des cultivateurs de palme africaine.
  • 1986 : Montage du projet d’auto-construction de la coopĂ©rative hĂ´telière Ă  Tumaco-Bocagrande. Dessin conceptuel participatif et coordination de la construction grâce Ă  l’aide de la Fondation interamĂ©ricaine, basĂ©e Ă  Washington.
Roger Katan, hameau de cabanons Ă©cologiques Ă  Bocana-Buenaventura, sur la cĂ´te pacifique en Colombie, 1991-1993.
  • 1987-1989: Élaboration des plans et supervision de la construction du Centre international de recherches psychoclinique (600 M2). MatĂ©riaux traditionnels amĂ©liorĂ©s (bois, adobe et bambou) Ă  Cali (Colombie). FinancĂ© par la Fondation Danielle Mitterrand. Construction d’une maison expĂ©rimentale Ă  la Bocana (Buenaventura) et de 2 autres maisons privĂ©es en matĂ©riaux traditionnels amĂ©liorĂ©s Ă  Cali (Colombie)[4].
  • 1989-1993 : Ă€ Cali, de Ă  , conseiller de diverses associations pour le dĂ©veloppement, en particulier le CECAN et son Ă©cole technique Ă  Cali, pour le montage et fonctionnement d’ateliers (mĂ©tal-mĂ©canique, mĂ©canique-auto, menuiseries, charpentes, etc.) destinĂ©s Ă  la formation des jeunes de 16 Ă  24 ans issus des quartiers dĂ©favorisĂ©s de Cali. Montage d’un projet de formation dans le domaine de la construction et de la production de matĂ©riaux de construction avec la mĂŞme organisation.
  • 1989-1993 : Bocana-Buenaventura, sur la CĂ´te Pacifique, montage d’une petite entreprise d’élĂ©ments de cĂ©ramique pour la construction: tuiles, briques, carrelages, etc. Après seulement 6 mois, ce petit projet avec 2 employĂ©s a pu produire 32000 briques et 20000 tuiles cuites dans un four spĂ©cial alimentĂ© au bois de rĂ©cupĂ©ration (rejetĂ© par la mer). Construction de 2 bungalows en duplex en 1991-1992 et de 2 autres en avec ces mĂŞmes matĂ©riaux[4].
  • : Ă€ Popayán, pour la CEE, mission d’évaluation du projet urbain d’auto-construction de 600 maisons (après le sĂ©isme de 1987 Ă  Popayán).
  • : Projet CĂ´te Pacifique pour la CEE, mission d’évaluation du programme “Petits Projets Productifs” et de ses nĂ©cessitĂ©s en assistance technique.
  • ÉtĂ© 1992 : Mission projet CĂ´te Pacifique pour la CEE. Dans le cadre des “Petits Projets Productifs” du projet CĂ´te Pacifique de l’Union EuropĂ©enne, stage de formation de 12 personnes pour le montage de 5 briqueteries et tuileries artisanales.

Publications

Publications personnelles

  • 1960 : Projet de coopĂ©rative mĂ©dicale près de Bourg-la-Reine, Seine, France. École nationale des beaux-arts, Paris (mĂ©moire). Voir traduction rĂ©alisĂ©e pour le MIT[11].
  • 1962 : « Le Fondamentalisme dans l’œuvre de Louis Kahn », L'Architecture d'aujourd'hui, -, p. 1-40, avec Elleda Katan. Explore la philosophie de Louis Kahn en urbanisme et son concept du mouvement dans la ville.
  • 1966 : « Minimum Standards vs. Minimum Decency », Architectural Record, , p. 168-69. Corsi House: centre de loisirs communautaire et immeuble de 150 logements pour le troisième âge.
  • 1966 : « The Changing Job to be Done », Architectural Record, juillet, p. 235. Corsi House et le combat administratif avec la ville de New York.
  • 1966 : « Architecture and the Kinetic Movement: The work of Roger Katan », Art Voices, Ă©tĂ©, p. 74-81.
  • 1966 : « A Kinetic Museum », Architectural Record, dĂ©cembre, p. 36, en collaboration avec l’artiste nĂ©o-zĂ©landais Len Lye.
  • 1967 : « Prefabrication: Mechanization and Self Expression », Arts Magazine (en), sep.-oct. 1967, p. 22.
  • 1967 : « New Perspectives in Urban Planning », forum radiophonique avec Roger Katan, Robert Hadley et Marshall England, WEVD (New York), , 20h00[12].
  • 1967 : « Lower Manhattan Plan for Urban Renewal », forum radiophonique avec Roger Katan, Judson Hand, Raymond Rubinow et Frank Arricale (City Relocation Commissioner), WEVD (New York), , 20h00[13].
  • 1967 : Pueblos for El Barrio: On the Rejuvenation of an Old Public Housing Site, and Its Integration with the Adjoining Urban Fabric, New York: United Residents of Milbank-Frawley Circle - East Harlem Association, . Brochure de 20 pages tirĂ©e Ă  500 ex., financĂ©e par la Fondation Kaplan. Contre-proposition au plan officiel pour East Harlem.
  • 1968 : « Critical Appraisal and Exhortation—from Two Laymen », avec le Pr. Reed Whittemore, dans Oliver Cope (Ă©d.), Man, Mind, and Medicine; The Doctor’s Education: A Chairman’s View of the Swampscott Study on Behavioral Science in Medicine, 23 October-4 November 1966. Philadelphie et Toronto: J. B. Lippincott, 1968, p. 135-138.
  • 1968 : Casper Citron Show (Ă©mission de radio). « L'architecte Roger Katan Ă©voque le dĂ©sintĂ©rĂŞt pour la participation locale dans le rĂ©amĂ©nagement urbain. » WLOA-FM (Pittsburgh, PA), , 23h15[14].
  • 1968 : « Compact Urban Gateway », The Architectural Forum, avril, p. 72-73. Contre-proposition critique au Lower Manhattan Plan proposĂ© par la commission d'amĂ©nagement urbain de New York.
  • 1968 : « Vox Populi: Many Voices from a Single Community », The Architectural Forum, mai, p. 58-63. Projet de rĂ©novation du Milbank-Frawley Circle Ă  New York City.
Progressive Architecture, July 1968. Couverture du magazine. Roselights for Whiteville (1966-67), par l'architecte Roger Katan, est une sculpture lumino-cinétique s'intègrant à une série de "mégaformes" pour un paysage urbain abstrait. Photo: Jon Naar.
  • 1968 : Roselights for Whiteville (1966-67), sculpture luminocinĂ©tique de Roger Katan en couverture de Progressive Architecture, juillet. NumĂ©ro consacrĂ© aux mĂ©gastructures.
  • 1968 : « Washington's Light-Hearted Park Places », Progressive Architecture, aoĂ»t, p. 144-145.
  • 1968 : « ARCH: Black Advocates », Progressive Architecture, septembre, p. 107-111, Ă  propos des projets de East Harlem.
  • 1969 : Triboro Bridge Gateway, New York: Nabal Press, fĂ©vrier. Brochure de 36 pages financĂ©e par ARCH. Proposition du plan d’amĂ©nagement d’un quartier reliant les 3 Ponts du East Harlem Triangle.
  • 1969 : Brooklyn Bridge Gateway, New York: Nabal Press, mai. Brochure de 40 pages, tirĂ©e Ă  500 ex. et financĂ©e par la Fondation Kaplan sur le plan d’amĂ©nagement d’un quartier de New York et sur la simplification des nĹ“uds routiers pour libĂ©rer des espaces piĂ©tons.
  • 1969 : 116th Street Renewal Plan, New York, juin. Brochure de 38 pages, tirĂ©e Ă  500 ex., financĂ©e par la Fondation Kaplan sur la rĂ©novation de la 116e rue dans East Harlem.
  • 1969 : Coney Island 1970, New York. 58 pages sur une Ă©tude sociale Ă©conomique et physique d’un quartier de New York.
  • 1969 : Manhattan State Hospital Evaluation, Phase I (124 pages) et Phase II (84 pages), New York. Rapport sur la dĂ©centralisation d’un hĂ´pital psychiatrique et d’un plan d’amĂ©nagement progressif pour le futur de Wards Island.
  • 1969 : East Harlem Summer Festival, New York. Rapport de 20 pages financĂ© par la Fondation Kaplan et la Graham Foundation sur le premier Festival d’étĂ© Ă  East Harlem. Objectif: utiliser les loisirs pour stimuler la participation des habitants Ă  l’amĂ©lioration de leur quartier.
  • 1970 : Interview radiophonique de Doris Freedman (en), directrice des programmes culturels au service des affaires culturelles de la ville de New York. Voir "Radio: Today's Leading Events," The New York Times, Arts & Leisure, 12 jul.
  • 1971 : « RĂ©novation de la 116e rue », une interview de Roger Katan par Denis Goldschmidt, L' Architecture d'aujourd'hui no 157, aoĂ»t, p. 82-83.
  • 1972 : From World Fairs to Fair Cities 1976, New York. Brochure de 16 pages financĂ©e par la Fondation Kaplan dĂ©crivant la forme que devrait prendre la cĂ©lĂ©bration du bicentenaire des États-Unis.
  • 1972 : « Planning with People: Advocacy in East Harlem », Forum, vol. XXIII, no 4 (Amsterdam, Pays-Bas), juin. NumĂ©ro spĂ©cial de 40 pages prĂ©parĂ© par Roger Katan sur son travail d’advocacy planning Ă  East Harlem, prĂ©facĂ© par Françoise Choay.
  • 1976 : Rapport de mission sur la crĂ©ation d'une caisse populaire d'Ă©pargne et de crĂ©dit localisĂ©e Ă  Cissin (Ouagadougou), 1re mission de 4 mois. Ouagadougou, PNUD. Projet pour amĂ©liorer les conditions de vie et l'habitat de la population Ă  faible revenu en Haute-Volta.
  • 1977 : Rapport de mission sur la crĂ©ation d'une caisse populaire d'Ă©pargne et de crĂ©dit localisĂ©e Ă  Cissin (Ouagadougou), 2e mission du au , Ouagadougou, PNUD.
  • 1977 : Bâtir la ville avec les usagers, Aix-en-Provence, AmĂ©nagement MĂ©diterranĂ©e Documentation (AMEDOC). Rapport en 4 volumes pour la Direction de la Construction au ministère de l’Environnement et du Cadre de vie (560 pages)[15].
  • 1978 : Rapport de mission sur la crĂ©ation d'une caisse populaire d'Ă©pargne et de crĂ©dit localisĂ©e Ă  Cissin (Ouagadougou), 3e mission du au , Ouagadougou, PNUD.
  • 1979 : De quoi se mĂŞlent les urbanistes? Le Paradou: Actes Sud (108 pages).
  • 1980 : « The Creation of the People's Bank in the Cissin District of Ouagadougou », African Environment, Environment Training Programme, International African Institute, p. 501-508.
  • 1980 : « La crĂ©ation de la caisse populaire du quartier Cissin Ă  Ouagadougou », Enfance-jeunesse dans les environnements soudano-sahĂ©liens, Marie HĂ©lène Mottin-Sylla (Ă©d.), Dakar: ENDA, 1980, p. 511-518.
  • 1982 : Che fanno gli urbanisti? Traduction italienne de Maria et Raffaele Licinio, Bari: Edizioni Dedalo (96 pages).
  • 1982 : « Vers une architecture appropriĂ©e », Techniques et architecture no 345 (École nationale supĂ©rieure d'architecture de Grenoble), -, p. 67-73. Une expĂ©rience d'auto-construction en Colombie.
  • 1984 : Projet Tumaco. Rapports de missions Ă  Tumaco, sur la cĂ´te pacifique colombienne (1- et 11- / novembre - / -), Paris: Agence CoopĂ©ration et AmĂ©nagement (ACA) (164 pages)[16].
  • 1988 : Bâtir ensemble, Paris: Conseil international de la langue française avec la collaboration de l'Institut International d’Architecture MĂ©diterranĂ©enn (264 pages).
  • 2014 : Building Together: Case Studies in Participatory Planning and Community Building, New York: New Village Press (en), 2014. Nouvelle Ă©dition anglaise actualisĂ©e et augmentĂ©e de Bâtir ensemble augmentĂ© de deux chapitres par Ronald Shiffman et prĂ©facĂ© par Dore Ashton et Kenneth Reardon.
  • 2016 : « Participative Mindscapes », Arts, Vol.5, no 1, (MDPI Open Access Journal).

Publications sur son travail

  • 1959 : Journal de la SADG, oct. Projet d’un centre international. La SociĂ©tĂ© des architectes diplĂ´mĂ©s par le gouvernement (SADG) s’est rebaptisĂ©e SociĂ©tĂ© française des architectes (SFA) en 1979.
  • 1963 : Le Monde, mars, p. 4. Article concernant la publication avec Elleda Katan sur le travail de Louis Kahn aux États-Unis.
  • 1965 : Brian O’Doherty (ed.), Art ’65: Lesser Known and Unknown Painters / Young American Sculpture - East to West / American Express Pavilion, New York World’s Fair, New York: Star Press, p. 114.
  • 1966 : Charlotte Willard, « In the Galleries: Searcher for Truth », New York Post, , p. 14.
  • 1967 : Dan Graham, « Models and Monuments: The Plague of Architecture », Arts Magazine (en), (A Minimal Future?), p. 33.
  • 1967 : « N.Y. Fair Features Art Show », Herald American (Syracuse, NY), .
  • 1967 : « Competitive Art Exhibition at State Fair; Total of $2,350 in Prizes Will Be Awarded », The Kingston Daily Freeman (New York), , p. 12.
  • 1967 : « Competitive Art Exhibit Due at Fair », Watertown Daily Times (Watertown, NY), 1er juin.
  • 1967 : « Coup de poing dans Manhattan », L'Express no 835, juin p. 9. Sur son concept des portes urbaines dans Manhattan.
  • 1967 : L’Architecture d’aujourd’hui, juin-juillet, p. 62-63. Sur une coopĂ©rative mĂ©dicale et deux rĂ©sidences Ă  Toulouse.
  • 1967 : « Le concept de portes pour les centres urbains », L’Architecture d’aujourd’hui, juin-juillet, p. 87. Le cas de New York.
  • 1967 : Primera plana, no 210 Ă  222 (Buenos Aires, Argentine), p. 66.
  • 1967 : « Modern Living: The Big Play in Paper, from Giraffes to Gazebos », Life Magazine, , p. 84-85 (photographie d'une sculpture p. 84).
  • 1968 : El diario, La Prensa de NY, janvier (espagnol). La rĂ©novation d’un quartier d’East Harlem. Projets de Roger Katan.
  • 1968 : Il confronto, mars-avr., p. 38-41 (italien). Les directions futures de l’éducation en l’Architecture. Le concept de Roger Katan.
  • 1968 : Dorothy Kalins Wise, « Dialogue with a Neighborhood », New York Magazine, , p. 28-33[17].
  • 1969 : « Students, the AIA and Dissent: A Preview of Chicago '69? », Inland Architect, vol.13, janvier, p. 28.
  • 1969 : El diario, La Prensa de NY, mars, p. 18 (espagnol). Les activitĂ©s communautaires.
  • 1969 : « Jefferson Street Alternative to Be Discussed », Poughkeepsie Journal (New York), , p. 38.
  • 1970 : Avant-Garde Magazine, juin, p. 34. RĂ©sumĂ© d’un article dĂ©crivant la forme que devrait prendre la cĂ©lĂ©bration du bicentenaire des États-Unis dans ce numĂ©ro du magazine qui lui est consacrĂ©.
  • 1970 : « Plan Innovative Housing Unit for Elderly in East Harlem », Sunday News (New York), , p. M12.
  • 1970 : Lotus p. 79-83 et 360-362 (italien). Revue annuelle internationale d’architecture et d’urbanisme – couvrant divers projets d’East Harlem, particulièrement le « Brooklyn Bridge Gateway », Ă©tude type des accès au pont de Brooklyn. RĂ©duction de l’espace perdu par les nĹ“uds routiers de plusieurs hectares d’accès au pont, en replaçant les voies mal distribuĂ©es par un système des voies superposĂ©es occupant moins d’un demi hectare, et contenant des services multifonctionnels (garage public, bureaux, recrĂ©ation, commerces et terrasses). Étude financĂ©e par la Fondation privĂ©e Kaplan (New York).
  • 1971 : « Planner, Architect to Lecture at AU », Wellsville Daily Reporter (New York), , p. 8.
  • 1971 : « The Harlem of their Dream », Manhattan East, aoĂ»t, p. 1 et 8. Ă€ propos du East Harlem Summer Festival.
  • 1971 : L’Architecture d’aujourd’hui, sep., p. 82-85. Interview et 3 projets pour East Harlem dans le cadre de l’advocacy planning.
  • 1971 : L’Architecture d’aujourd’hui, nov., p. 32 et 37-38. 2 projets pour East Harlem.
  • 1972 : Dore Ashton, New York: Architecture, Sculpture, Painting (dans la sĂ©rie World Cultural Guides), Londres: Thames and Hudson, p. 202-203 et 206.
  • 1973 : « Operare dall'esterno... "il planning with people" », Parametro, no 18, juillet, p. 22-25.
  • 1975 : Michael Hitzig, « At Intermedia: "Theater of Light" », Sunday Journal-News (New York), , p. 1E.
  • 1975 : Michael Hitzig, « Light Fantastic », Sunday Journal-News (New York), , p. 1S et 6S.
  • 1976 : David Spengler, « The Ladies of Stone », The Record (Bergen County, NJ), , p. B15.
  • 1980 : Pierre Simonitsch, « Malis Aufbruch ins Industriezeitalter » (L'entrĂ©e du Mali dans l'ère industrielle), Tages Anzeiger (Zurich), 13 fĂ©v, et Frankfurter Rundschau, 20 fĂ©v.
  • 1980 : Pierre-Yves PĂ©choux, « Mutation d'un urbaniste : Roger Katan, De quoi se mĂŞlent les urbanistes ? » [compte rendu], Revue gĂ©ographique des PyrĂ©nĂ©es et du Sud-Ouest, Vol. 51, no 1, Bordeaux, 1980, pp. 85-86.
Comparaison de plans: à droite le village des ingénieurs et techniciens du barrage et à gauche un village traditionnel à la même échelle. Roger Katan: projet pour la réinstallation des populations déplacées par le barrage de Sélingué au Mali, 1979-1980.
  • 1980 : « Utilisation de matĂ©riaux traditionnels: La maison de SĂ©linguĂ© », Habitat News vol. 2, no 2, United Nations Centre for Human Settlements, p. 34.
  • 1981 : Jean Dethier (Ă©d.), Des architectures de terre, ou, L'avenir d'une tradition millĂ©naire (catalogue d'exposition, - ), Paris: Centre Georges Pompidou, Centre de crĂ©ation industrielle, p. 173-174.
  • 1981 : Suomen Kuvahleti (Finlande), . Compte rendu de la confĂ©rence internationale sur le design et portraits de 3 designers: K. Vajas (Inde), Yuri Solovjev (Institut soviĂ©tique du design) et Roger Katan (France/USA).
  • 1982 : Afrique-Asie (no 256-270), p. 51-52.
  • 1982 : Richard Plunz, Habiter New York: la forme institutionnalisĂ©e de l'habitat new-yorkais, 1850-1950, Bruxelles: Pierre Mardaga Éditeur, p. 230.
  • 1983 : L'Express, partie 1 (no 1643 Ă  1654), p. 82-83.
  • 1983 : Yves Montenay, Le Socialisme contre le Tiers-Monde, Paris: Albin Michel, p. 154
  • 1983 : Dan Bernfeld, Un nouvel enjeu, la participation: aspects du mouvement participatif en Afrique, en Asie, aux États-Unis d'AmĂ©rique et en Europe, Paris: Unesco, p. 63-64.
  • 1984 : Alfred Mondjanagni, La Participation populaire au dĂ©veloppement en Afrique noire / People's Participation in Development in Black Africa (bilingue), Paris: Éditions Karthala, p. 13/19.
  • 1986 : Kaisa Broner, New York face Ă  son patrimoine, Bruxelles: Pierre Mardaga Éditeur, p. 37.
  • 1994 : Serge Theunynck, Économie de l'habitat et de la construction au Sahel, vol. 2, Paris: L’Harmattan, p. 454-55.
  • 1995 : Robert A.M. Stern, Thomas Mellins & David Fishman, New York 1960: Architecture and Urbanism between the Second World War and the Bicentennial, New York: The Monacelli Press, p. 866, 869, 876 et 889-891.
  • 2001 : Yvette Marin, Les Utopies de la ville (Les Cahiers du CREHU, no 10), Besançon: Presses universitaires franc-comtoises, p. 434.
  • 2005 : Jean-Louis Violeau, Les Architectes et mai 68, Paris: Éditions Recherches, p. 220 et 226.
  • 2009 : The Book of Genesis Illustrated by Robert Crumb, New York: W.W. Norton & Co., 2009, n.p. Dans son introduction, Robert Crumb fait rĂ©fĂ©rence aux connaissances de son ami Roger Katan sur les pratiques vestimentaires et architecturales traditionnelles au Proche-Orient.
  • 2012 : François Charcellay, « Roger Katan retrouve Ă  Sauve le soleil de son Maroc natal Â», Midi libre, , p. 3.
  • 2012 : Laure Ducos, « De New York Ă  Alès, Roger Katan reste allumĂ© Â», Midi libre, 14 oct.
  • 2014 : Julia Wesely, "Building Together", Environment & Urbanization (Londres, GB).
  • 2014 : Edith Lefranc, « Exposition Ă  Alès: dĂ©couvrez les 23 talents de la Galerie 15 Â», Midi Libre, 11 dĂ©c.
  • 2015 : Smitha Gopalakrishnan, "Book Review", The Cyberhood (Buffalo, NY), jan.-fĂ©v.
  • 2015 : Sam Hall Kaplan, "Affordable Housing: the Hype and the Hope", Planetizen (Los Angeles, CA), 17 fĂ©v.
  • 2015 : Sam Roberts, "Building New York's Future and its Past", The New York Times, 22 fĂ©v. 2015, p. MB3 (New York ed.).
  • 2015 : Roberta Brandes Gratz, "Real Collaboration" (recension de Building Together), The Architect's Newspaper, no 3, 8 avr. 2015.
  • 2016 : AndrĂ© Derudder, « Roger Katan et les CynĂ©tiques exposĂ©s Ă  Sauve », Midi Libre, 8 juin.
  • 2016 : AndrĂ© Derudder, « Sauve : TJ Owen et Roger Katan exposent Ă  la galerie Vidourle Prix », Midi Libre, 4 dĂ©c.
  • 2016 : Manish Chalana & Jeffrey Hou (eds.), Messy Urbanism: Understanding the “Other” Cities of Asia, Honk Kong University Press, p. 6.

Conférences

  • Entre 1964 et 1974 : InvitĂ© par des universitĂ©s amĂ©ricaines et des associations d’étudiants Ă  donner de nombreuses confĂ©rences sous l’égide du United States Department of Housing and Urban Development (HUD), dĂ©partement du Logement et du DĂ©veloppement urbain du gouvernement fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain, et du National Park Service.
  • Participe Ă  un sĂ©minaire organisĂ© par le Ministère de la santĂ© (Ă©tat de New York).
  • SĂ©minaire organisĂ© par la Carnegie Fondation sur l’étude du comportement (behavioral science).
  • 1966 : ConfĂ©rencier principal (NIAE) au Congrès de l’Institut national d’études architecturales Ă  New York sur les avantages d’un programme d’échanges entre Ă©tudiants en fin d’annĂ©e et groupes de quartier[18].
  • 1967 : Convention Nationale des Architectes (AIA) Ă  New York, le . ConfĂ©rencier principal, avec une bourse du National Institute for Architectural Education (NIAE), pour prĂ©senter des propositions sur le futur de la formation des architectes.
  • Entre 1967 et 1978 : nombreuses confĂ©rences et sĂ©minaires sur l’advocacy planning donnĂ©es dans diverses universitĂ©s amĂ©ricaines, Ann Arbor (Michigan), Berkeley (Californie), Harvard et MIT (Massachusetts), UniversitĂ©s de Pennsylvanie (Philadelphie), Yale (Connecticut), Princeton (New Jersey), UniversitĂ©s du Nebraska, North Dakota, Syracuse (New York), Carnegie Mellon (Pennsylvanie), Rensselaer Polytechnic Intitute (New York), Alfred University (New York), etc., et europĂ©ennes Ă  Delft et Amsterdam (Hollande), Vincennes, Aix-en-Provence et Ă  l’École Nationale des Beaux-Arts Ă  Paris.
  • Depuis 1979 : participe occasionnellement Ă  des colloques et donne des confĂ©rences, notamment:
  • 1981 : « International Design Conference », Helsinki (Finlande) en aoĂ»t. Son intervention remarquĂ©e lui a vaut d'ĂŞtre repris dans la presse finlandaise.
  • 1992 : « Case Studies from Developing Communities », avec Michael Cohen, confĂ©rence organisĂ©e par la Municipal Art Society de New York, le .

Art cinétique

De 1963 à 1975, les œuvres de Roger Katan ont fait l’objet de nombreuses expositions, notamment au Finch College (en) Museum of Art (New York) et bien d’autres musées et galeries, ou à l’occasion de manifestations artistiques.

Wayne Anderson, historien et critique d’art du MIT, parle ainsi de son travail:

« À travers ses nouvelles expériences luminocinétiques, Roger Katan déploie son architecture vers des formes qui se projettent sur leur environnement […]. Selon une suite logique du rêve à la réalité, ses études d’objets omniprésents, répétitifs et manufacturés qu’il transforme en structures colorées, révélées par des lumières multicolores, tentent de produire des effets de formes et de couleurs à la mesure de la complexité naturelle avec laquelle nos sens réagissent. Chez Katan, l’art trouve idéalement sa place dans l’architecture, notamment l’architecture de la nuit. »[19].
Roger Katan, sculpture lumino-cinétique, techniques mixtes, 2009-2013.

Depuis 1999, Roger Katan s’est remis à chercher de nouvelles formes d’expression cinétique grâce aux progrès des diodes électroluminescentes (ou LED) et à l’éventail de choix des matières plastiques créées par de nouvelles industries. Il recherche avec elles une finition parfaite tout en découvrant des trésors parmi leurs déchets. Son atelier est un laboratoire d’expérimentation d’objets et de déchets accumulés, assemblés, compressés, combinant des matières plastiques transparentes de couleurs et d’épaisseurs diverses, chauffées, modelées à la chaleur d’un four ou d’une bougie suivant l’épaisseur. La forme obtenue résulte d’une négociation entre la force de la matière et celle de l’artiste qui la façonne selon l’inspiration du moment. Traversés par la lumière et les couleurs, les éléments solides des compositions s’interpénètrent. Ces œuvres sont inspirées par la récente découverte des particules élémentaires du temps zéro des premiers instants de l’univers—une collision de l’infiniment petit avec l’infiniment grand… Les variations d’intensité lumineuse mettent en évidence et transforment la matière. Couleurs et formes se fondent, alternativement associées et dissociées, et l’œil de chaque spectateur crée le reste. Comme en architecture, où il a toujours promu la participation des usagers à leur cadre bâti, Katan incite les spectateurs de ses œuvres cinétiques à découvrir et pénétrer dans de nouveaux espaces. Munis d’une télécommande, ils plongent au gré des rythmes dans un univers de variations et de fondus multicolores, un imaginaire qui peut évoquer le début de la création du monde, la magie des fonds des mers du sud, la fascinante immatérialité des aurores boréales ou l’infini sidéral[20].

Sélection d’expositions

Notes et références

  1. « newvillagepress.net/book/?GCOI… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  2. Voir Roger Katan: Kinetics, http://rogerkatan.4ormat.com/ (site Web).
  3. « R. Smithson, A. Kaprow & R. Katan: What is a Museum? », 19 oct. 1966 dans Robert Smithson and Nancy Holt papers, 1905-1987, Archives of American Art, Smithsonian Institution, Washington, DC, http://www.aaa.si.edu/collections/robert-smithson-and-nancy-holt-papers-7105/more
  4. Voir Roger Katan: Handmade Houses, http://rogerkatan.wordpress.com/ (site Web).
  5. (en) « People Archive », sur Pratt Institute (consulté le ).
  6. François Charcellay, « Roger Katan retrouve à Sauve le soleil de son Maroc natal », Midi libre, 18 août 2012, p. 3.
  7. « Retired MIT professor Imre Halasz, renowned architect and urban planner, dies at 77 », sur MIT News / Massachusetts Institute of Technology (consulté le ).
  8. Dore Ashton, New York: Architecture, Sculpture, Painting (World Cultural Guides), Londres: Thames and Hudson, 1972, p. 202.
  9. (en) « Exhibition records of the Contemporary Wing of the Finch College Museum of Art, 1943-1975: New York State Fair, "Art Today" , Box 5, Folder 1 », sur Archives of American Art, Smithsonian Institution, .
  10. Voir les articles parus dans le Vassar Miscellany News (rechercher avec Katan): http://newspaperarchives.vassar.edu/
  11. A Medical Cooperative Located in the Vicinity of Bourg-la-Reine, Seine, France, MIT, juin 1961: http://dspace.mit.edu/handle/1721.1/75614
  12. "AM Radio Highlights," Daily News (NY), 26 octobre 1967, p. 83: https://www.newspapers.com/
  13. "AM Radio Highlights," Daily News (NY), 28 décembre 1967, p. 73: https://www.newspapers.com/
  14. "Radio Highlights," The Pittsburgh Press (Pittsburgh, PA), 31 janvier 1968, p. 74: https://www.newspapers.com/
  15. Centre de ressources documentaires Aménagement, Logement, Nature (CRDALN): http://portail.documentation.developpement-durable.gouv.fr/crdaln/document.xsp?id=Cdu-0125024
  16. Centre de ressources documentaires Aménagement, Logement, Nature (CRDALN): http://portail.documentation.developpement-durable.gouv.fr/crdaln/document.xsp?id=Cdu-0218622
  17. Lire l'article sur Google Books.
  18. Roger Katan, De quoi se mĂŞlent les urbanistes ?, Le Paradou: Actes Sud, 1979, p. 29.
  19. Brian O’Doherty et Wayne Anderson (éds.), Art ’65; Lesser Known and Unknown Painters / Young American Sculpture - East to West, New York, Star Press / American Express Pavilion, New York World’s Fair, 1965, p. 114.
  20. Laure Ducos, « De New York à Alès, Roger Katan reste allumé », Midi libre, 14 octobre 2012.
  21. Voir l'affiche de Milton Glaser: https://www.flickr.com/photos/mgdsca/4799314881/
  22. "Voir Exhibition records of the Contemporary Wing of the Finch College Museum of Art, 1943-1975, Archives of American Art, Smithsonian Institution, Washington, DC, Box 5, Folder 1: https://www.aaa.si.edu/collections/exhibition-records-contemporary-wing-finch-college-museum-art-8114/series-3/box-5-folder-1

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