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Marisol Escobar

Marisol Escobar, plus connue sous le nom de Marisol, née Maria Sol Escobar le , à Paris et morte le à New York (État de New York[1]), est une artiste et sculptrice vénézuélo-américaine, liée au pop art.

Marisol Escobar
Marisol Escobar en 1963.
Naissance
Décès
(Ă  85 ans)
Manhattan
Nom de naissance
Maria Sol Escobar
Pseudonyme
Escobar, Marisol, MarĂ­a Sol Escobar
Nationalités
Activités
Formation
Lieux de travail
Mouvement
Distinction

Jeunesse et formation

Maria Sol Escobar est née le dans le 16e arrondissement de Paris[2], de parents vénézuéliens[3]. Son père Gustavo Hernandez Escobar, et sa mère Josefina, sont issues d'une famille aisée dont la richesse provient des rentes des secteurs de l'immobilier et du pétrole[3]. Leurs affaires les amènent à voyager au Venezuela, en Europe et aux États-Unis ; au cours de ces déplacements ils initient leur fille à la fréquentation des musées. À cette époque, Maria Sol choisit alors le prénom Marisol, un surnom espagnol répandu[3]. Puis, dans les années 1960, elle abandonne son nom de famille Escobar afin de s'écarter d'une identité et d'une tradition patrilinéaire, et choisit d'être appelée simplement « Marisol »[4].

Elle a onze ans lorsque sa mère Josefina Escobar se suicide en 1941[3]. Son père l'envoie en internat à Long Island à New York, pendant un an. Profondément affectée par la disparition de sa mère, Marisol décide de ne plus parler. Si toutefois elle répond aux questions posées à l'école ou à d'autres exigences, elle ne parle pas régulièrement avant l'âge de 20 ans[3]. Elle commence le dessin très tôt. Elle se met également à la broderie. Elle est profondément marquée par la religion[5].

La famille s'installe Ă  Los Angeles en 1946. Marisol suit ses Ă©tudes Ă  Marymount School for Girls, puis Westlake School for Girls en 1948[3]. Elle prend des cours du soir en 1946 Ă  l'Otis Art Institute et Ă  l'Institut d'art Jepson Ă  Los Angeles. Elle suit les cours d'Howard Warshaw et Rico Lebrun[3].

En 1949, elle rejoint l'École des Beaux-Arts de Paris[6]. Elle retourne ensuite à New York et s'inscrit à l'Art Students League of New York, et à la New School for Social Research. C'est une étudiante de l'artiste Hans Hofmann.

Pratique artistique

Marisol baigne dans la culture pop-art des années 1960. Elle en fait partie, ce qui lui vaut reconnaissance et popularité. Elle concentre son travail sur les portraits tridimensionnels, en s'inspirant « des photographies trouvées ou glanées et de ses propres souvenirs »[7].

Dans la période de l'après-guerre, un retour aux valeurs traditionnelles s'observe dans les rôles sociaux, les races et les genres notamment dans la sphère publique[8]. Les œuvres sculpturales de Marisol se jouent des rôles sociaux prescrits et des contraintes imposées aux femmes par la représentation de la complexités de la féminité comme une vérité sensible[9]. La pratique de Marisol est une combinaison dynamique d'art populaire, de dadaisme et de surréalisme, ce qui montre une analyse psychologique approfondie de la vie contemporaine[10]. En affichant les aspects essentiels de la féminité dans un assemblage improvisé, Marisol Escobar commente la construction sociale de « la femme » en tant qu'entité instable[11].

Par l'utilisation de matériaux bruts et un assemblage de plâtres, de bois, de dessins, de photographies, de peintures et de vêtements contemporains Marisol symbolise le rejet de l'idée d'une existence uniforme de l'« essence féminine »[11].

Cette « essence féminine » est une identité construite à partir de représentations[11]; elle est le plus souvent déterminée par le spectateur masculin, qui voit la femme uniquement dans un rôle de mère, séductrice ou épouse[11]. En utilisant une technique féministe, Marisol perturbe les valeurs patriarcales de la société par des imitations[12]. Elle imite et exagère les comportements du public[11]. En parodiant les femmes, la mode et la télévision, elle tente de provoquer des changements sociaux[11].

Jouer avec la mimesis pour une action féministe

Marisol représente le rôle de la féminité dans son groupe de sculptures Women and Dog, qu'elle produit entre 1963 et 1964. Cette œuvre est une réponse critique et satirique sur les normes de la féminité construite en assumant délibérément le rôle de « féminité » afin de changer son caractère oppressif. Trois femmes, une petite fille et un chien sont présentés comme des objets exposés, savourant leur statut social avec confiance sous le regard du public. Les femmes sont représentées dans des attitudes maniérées et « civilisées », en se surveillant elles-mêmes ainsi que celles qui les entourent[11]. Deux femmes ont plusieurs visages, elles examinent la scène et suivent la trajectoire du spectateur[11]. Leur personnage rigide est incarné par une construction en bois[11].

La pratique sculpturale de Marisol marque une distance entre elle et son sujet, tout en introduisant sa propre présence à travers des autoportraits dans chaque sculpture[12]. Contrairement à la majorité des artistes pop, Marisol Escobar se met en scène et participe du regard critique qu'elle a produit[12]. Elle utilise son corps comme référence pour une gamme de dessins, de peintures, de photographies et de modèles[11]. Cette stratégie est employée comme une autocritique, mais cela correspond également à Marisol en tant que femme qui est confrontée à des préjugés de la société[10]. Comme Luce Irigaray l'a noté dans son livre Ce sexe qui n'est pas un, « jouer avec la mimesis est donc, pour une femme, essayer de retrouver le lieu de son exploitation par le discours, sans se laisser en rien réduire à celui-ci. Cela signifie se soumettre à des idées sur soi-même, qui sont élaborées dans la logique masculine, mais pour rendre visible, par un effet de reproduction ironique, ce qui est supposé rester invisible »[13].

Comme beaucoup d'artistes du pop-art, Marisol a recadré, agrandi, réduit et reproduit son sujet inspiré de la vie contemporaine afin de mettre l'accent sur les discontinuités[14]. Mettant le focus sur des aspects spécifiques d'une image ou des idées en dehors de leur contexte d'origine rend le message clair et met au jour le sens profond de ces messages[15]. Grâce à son approche mimétique, la notion de « femme » est divisée en signifiants individuels puis réassemblée pour représenter visuellement les différences. En produisant ces symboles à travers des matériaux contradictoires, elle dissocie la « femme » en tant qu'entité évidente et sa représentation d'une construction faite d'une série de parties symboliques[11].

Marisol déconstruit à nouveau l'idée de la « vraie féminité » dans son groupe sculptural, le Parti réalisé entre 1965 et 1966. Ce groupe présente un grand nombre de figures ornées d'objets trouvés et à la dernière mode. Bien que les robes, les chaussures, les gants et les bijoux semblent être authentiques de prime abord, ce sont des imitations peu coûteuses de biens de consommation prétendument précieux. Les costumes des personnages sont ornés d'objets divers, de peintures et de photographies publicitaires qui suggèrent un sentiment de vérité fabriquée. Cela dissocie l'idée que la féminité est authentique, de l'idée que la féminité est un concept résultant d'une accumulation d'idées fictives[11].

Grâce à l'imitation théâtral et satirique de Marisol, les signifiants communs de «féminité» sont expliqués comme une logique patriarcale établie par la répétition de la représentation dans les médias. En s'incorporant elle-même dans l’œuvre comme la face «féminine» sous observation, Marisol propose un sujet «féminin» capable de prendre le contrôle de sa propre représentation[11].

Marisol imite la construction imaginaire de ce que signifie être une femme, et aussi le rôle de « l'artiste ». Elle accomplit cela en combinant les caractéristiques de l'action painting et du pop-art[11]. Marisol utilise l'expression du geste spontané de l'action painting avec les intentions artistiques d'accumulation du pop art. Les sculptures de Marisol mettent en doute l'authenticité du soi construit, ce qui suggère que des parties de représentation ont été conçues. L'art est utilisé non pas comme une plate-forme d'expression personnelle, mais comme une opportunité de s'exposer soi-même dans une création imaginaire. En juxtaposant différents signifiants de la féminité, Marisol explique comment la «féminité» est produite culturellement. Mais, en incorporant l'empreinte de ses propres mains et des marques caractéristiques dans ses œuvres, Marisol ajoute les symboles de l'identité de l'artiste célébrée tout au long de l'histoire de l'art. Cette approche a déstabilisé l'idée de la vertu de l'artiste comme une construction rhétorique de la logique masculine. Par conséquent, « Réduire la distance entre le rôle de la femme et celui de l'artiste, en traitant des signes de la masculinité artistique n'est pas moins subordonné au produit de la représentation, que les signes de la féminité ». Marisol montre que la valeur d'un artiste comme une construction imaginaire doit être promulguée par la répétition des parties représentatives[11].

La pratique mimétique de Marisol comprend la reproduction de célébrités comme Andy Warhol, John Wayne ou Charles de Gaulle, à travers une série de portraits à partir d'images trouvées[16]. Les sculptures sont construites à partir de photographies existantes, qui sont interprétées par l'artiste et plus tard transformées dans un autre format et un nouveau matériau[16]. En imitant une image originale, l'histoire du sujet est conservée au sein de l’œuvre. Cette approche de l'utilisation de l'information préfabriquée, permet au produit de conserver son sens comme un artefact culturel[14].

De plus, cette façon de créer ajoute un décalage qui caractérise le pop art entre l'artiste et le sujet, car la ressemblance est faite seulement avec la photo et non le sujet[14]. L'imitation sculpturale du Président Charles de Gaulle en 1967 est un exemple, en tant que leader de la France connue pour son style de leadership autocratique[16]. Marisol Escobar a délibérément choisi une image de Charles de Gaulle comme un homme âgé[16]. Manipuler ses traits de caractères, ses manières et ses attributs essentiels permettent de subvertir efficacement sa position de pouvoir et de montrer sa vulnérabilité[17]. Les traits de De Gaulle ont été soulignés pour créer une caricature, en exagérant sa mâchoire, en augmentant la distance entre ses yeux, en rétrécissant sa bouche et en mettant sa cravate de travers[17]. Son uniforme, sa main et son port statique rendent la sculpture asymétrique pour suggérer la préoccupation du public pour un gouvernement juste[17]. Le public est informé des défauts du sujet, ce qui suggère à la fois une similitude et une tension entre le sujet, le public et Marisol elle-même[10].

La pratique artistique de Marisol a souvent été ignorée par l'histoire de l'art, tant par les critiques d'art que par les féministes[18]. Pour les féministes, son travail a souvent été perçu comme une reproduction des tropes et des discours sur la féminité d'un point de vue non critique. Cela reproduisait les modes de valorisation qu'elles espéraient dépasser[19]. Les critiques du Pop Art ont considéré sa «féminité» dans un cadre conceptuel pour distinguer la différence entre son sentimentalisme et l'objectivité de ses partenaires masculins[20]. Marisol Escobar a été l'objet de commentaires sociaux satiriques à cause de son genre et de sa race ce qui était le contexte auquel elle était confronté[20]. Au lieu d'omettre sa subjectivité, elle a utilisé sa «féminité» comme mode de déconstruction et de redéfinition des idées de «femme» et d'«artiste», en s'appropriant le contrôle de sa propre représentation[21].

Pop art

C'est dans les années 1960 que Marisol est influencée par des artistes du pop art comme Andy Warhol et Roy Lichtenstein. Elle apparaît dans deux films de Warhol, The Kiss en 1963 et 13 Most Beautiful Girls, en 1964[22].

L'une de ses œuvres les plus connues de cette période est The Party, une installation de taille réelle des personnages au Musée d'art de Tolèdo. Toutes les figures, représentant les diverses formes de l'élite sociale, ont le visage de Marisol[4].

Pour le critique Albert Boime, la prédisposition au Pop Art de Marisol trouve son origine, en partie dans sa première formation artistique, avec Howard Warshaw au Jepson Art Institute et Yasuo Kaiyoshi[23]. Celui-ci suggère une forte influence à la fois de l'École Ashcan et de la bande dessinée en général[24]. Albert Boime note également l'influence des comic books sur les artistes du pop art et Marisol elle-même, sans oublier que les origines de la bande dessinée sont étroitement liées à l'école Ashcan, en expliquant que « les pionniers de l'école Ashcan ont les mêmes racines que premiers dessinateurs de cartoon[25], et que presque tous ont commencé leur carrière en tant que caricaturistes ». Il écrit que les comic strips et les comic Books, ainsi que les dessins animés, ont eu une influence particulière sur toute une génération d'artistes nés vers 1930, y compris Claes Oldenburg, Mel Ramos, Andy Warhol, Tom Wesselmann, James Rosenquist et bien sûr Roy Lichtenstein, le plus âgé de ce groupe et tous sont en lien s à un degré divers avec le pop art[26].

Marisol a traversé de nombreux mouvements. « Pas Pop, pas Op, c'est Marisol ! » est le titre de l'article écrit par Grace Glueck et publié dans le New York Times en 1965. Le silence était une partie intégrante du travail et de la vie de Marisol. Elle disait qu'elle ne parlait pas plus qu'elle n'en avait besoin, et, dans son travail, elle a été décrite comme ayant dû accorder le silence avec «la forme et le poids». Elle a parlé peu de sa carrière et a déclaré : « J'ai toujours été très chanceuse. Les gens aiment ce que je fais[7]. ».

En 1966-1967, elle réalise une sculpture de l'éditeur de revues de célébrités Hugh Hefner. Elle le représente avec deux pipes, l'une peinte dans la main, et l'autre une vraie dans la bouche qui se projette agressivement au devant de la pièce[27]. La sculpture a fait la couverture du Time le [28]. Elle fait partie maintenant de la collection du Smithsonian Institution[29]. La commissaire Wendy Wick Reaves a déclaré qu'Escobar «utilisait toujours l'humour et l'esprit pour nous déranger, en traitant de nos attentes ; qu'est-ce qu'un sculpteur qu'est-ce qu'un portrait et en jouer avec». Alors, quand on lui demande pourquoi il y a deux pipes , elle répond: «Eh bien, Hugh Hefner a tout en trop»[30].

La diversité et les caractéristiques de ses œuvres la distingue de toutes les écoles de pensée. Elle a souvent inclus des portraits de personnages publics, des membres de sa famille et d'amis dans sa sculpture. Dans une exposition, The Kennedys Marisol remet en cause l'image de la plus grande famille avec un groupe sculpté. En 1982-1984, elle se représente observant La Cène de Léonard de Vinci, œuvre sculpturale de taille réelle[31]. Elle a également travaillé à partir du tableau La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne de Léonard de Vinci[7] .

Notoriété et reconnaissance

En 1972, elle est incluse dans Some Living American Women Artists, un collage féministe de Mary Beth Edelson[32].

Dans le pop art, le rôle d'une «femme» est systématiquement mère ou séductrice et rarement présenté en tant que femme[33]. Cette représentation, dans le pop art, est principalement déterminée par des artistes masculins, qui représentaient généralement des femmes en tant qu'objets sexuels[9]. Judy Chicago a expliqué à Holly Williams dans son entretien pour le quotidien britannique The Independent en 2015, qu'il y avait très peu de reconnaissance pour les femmes et les artistes de couleur[9]. Les artistes comme Marisol n'ont jamais reçu l'attention qu'ils méritaient[9]. Elle est l'une des nombreuses artistes méconnues en raison des canons modernistes existants, qui l'ont placée hors du noyau du pop art en l'opposant à ses homologues masculins établis[34]. Dans un monde patriarcal, les femmes cantonne leur identité de genre dans la crainte de voir leur travail réduit à une «sensibilité féminine»[35]. Marisol est l'une des rares à affirmer son identité de genre[36]. Les critiques ont séparé Marisol des autres artistes du pop art, car elle offrait une satire sentimentale plutôt qu'une attitude impitoyable[35]. Comme pour beaucoup d'artistes à cette époque, la sensibilité féminine affirmée est la raison pour laquelle Marisol a été souvent marginalisée[37].

Les critiques d'art, comme Lucy Lippard, ont commencé à reconnaître Marisol en tant qu'artiste du pop art en 1965[34]. À l'époque déjà, sa sculpture est associée au pop art[38]. Pourtant, Lucy Lippard a principalement parlé de la façon dont le travail de Marisol se différencie des intentions des figures du pop art telles qu'Andy Warhol, Frank Stella, Roy Lichtenstein et Donald Judd[34]. Elle définit un artiste du pop art comme un spectateur impartial de la culture de masse qui représente la modernité par parodie, humour ou par un commentaire social[34]. Par une attitude objective, elle affirme qu'un artiste peut maintenir une position de détachement "masculin" des sujets décrits[34]. En tant que femme artiste et de couleur, les critiques ont distingué Marisol du pop art en tant que «primitif sage» en raison des qualités folkloriques et enfantines dans ses sculptures[34].

Contrairement aux artistes de l'époque, la sculpture de Marisol est une critique satirique de la vie contemporaine dans laquelle les représentations de la féminité de la classe moyenne supérieure fait partie[39]. Simultanément, en incluant sa propre présence à travers photographies ou moulages, l'artiste illustre une autocritique en lien avec les circonstances humaines des personnes vivant le «rêve américain»[40]. Marisol a représenté la vulnérabilité humaine qui était commune à tous les sujets au sein d'une critique féministe et différenciée par rapport au point de vue masculin de ses associés du pop art[40]. Au lieu d'omettre sa subjectivité en tant que femme de couleur, Marisol a redéfini l'identité féminine en proposant des représentations qui se moquaient des stéréotypes actuels[9].

L'art de Marisol a été considéré et délaissé comme un jouet féminin, par manque d'objectivité et par l'attitude inexplicable des artistes du pop art masculins[21]. Leur supériorité masculine a été célébrée par opposition à la possibilité d'une perspective « féminine » articulée[9]. Comme Whiting l'a précisé dans son article sur les figures féminines de Marisol, « sans pop féminin, il n'y aurait pas eu de pop masculin en opposition ; sans la périphérie douce, il n'y aurait pas eu de noyau dur »[21].

Statue du Père Damien (en) devant le Capitole de l'État d'Hawaï à Honolulu

Elle tombe dans l'oubli dans les années 1980[41].

Marisol meurt d'une pneumonie le à New York, à l'âge de 85 ans[42].

En , l'ensemble des œuvres de Marisol (100 sculptures, 150 œuvres sur papier, des photographies, les archives et la bibliothèque de l'artiste) sont données au Albright-Knox Art Gallery à Buffalo, ville de l'état de New York[43].

Prix et distinctions

Expositions et rétrospectives

En 1961, les œuvres de Marisol sont exposées pour The Art of Assemblage au Museum of Modern Art, à New York[46].

En 1968, elle participe Ă  la documenta IV, Ă  Cassel en Allemagne.

En 2010, ses œuvres sont présentées dans deux expositions[46] :

En 2004, le travail de Marisol est présenté au MoMA at El Museo, une exposition d'artistes latino-américains tenue au Museum of Modern Art, à New York[47].

En 2014, une rétrospective majeure a lieu au Memphis Brooks Museum of Art à Memphis, dans le Tennessee[22].

En 2014, la première exposition personnelle a lieu à New York City, au Museo del Barrio[48].

Citation de l'artiste

« Je veux toujours être libre dans ma vie et dans mon art. C'est aussi important pour moi que la vérité. »[49]

Voir aussi

Notes et références

  1. (es) « Falleció la escultora venezolana Marisol Escobar a sus 86 años de edad », sur noticias24.com, 1er mai 2016.
  2. Archives en ligne de Paris, 16e arrondissement, tables décennales des naissances 1923-1932, cote V11E 541, vue 17/21
  3. (en) Marina Pacini, Marisol : Sculptures and Works on Paper, New Haven, CT, Yale University Press, , 191 p. (ISBN 978-0-300-20379-0), « Marisol: A Biographical Sketch », p. 12
  4. (en) Escobar, Marisol, The Hutchinson Encyclopedia, 22 septembre 2003.
  5. (en) Jean Westmacott, Marisol Escobar, Pop Art, New York, W. W. Norton & Company, 1989, pp. 20, 23 et 24.
  6. (en) William Grimes, « Marisol, an Artist Known for Blithely Shattering Boundaries, Dies at 85 », The New York Times, (consulté le ).
  7. Gardner, Paul. "Who is Marisol?" ARTnews 88 May 1989, p. 12-15.
  8. Potts, Alex. "The Image Valued 'As Found' And The Reconfiguring Of Mimesis In Post-War Art." Pg. 778
  9. Williams, Holly. "Name One Female Pop Artist..... Go." The Independent (2015)
  10. Diehl, Carol. "Eye Of The Heart." Art In America 96.3 (2008): 159
  11. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” Pages 73-95
  12. Dreishpoon, Douglas. “Marisol Portrait Sculpture.” Pg. 94
  13. Irigaray, Luce. This Sex Which Is Not One. 76
  14. Potts, Alex. "The Image Valued 'As Found' And The Reconfiguring Of Mimesis In Post-War Art." Pg. 787
  15. Potts, Alex. "The Image Valued 'As Found' And The Reconfiguring Of Mimesis In Post-War Art." Pg. 788
  16. De Lamater, Peg. “Marisol's Public and Private De Gaulle.” Pg. 91
  17. De Lamater, Peg. “Marisol's Public and Private De Gaulle.” Pg.91
  18. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” Pg. 84
  19. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” Pg. 87
  20. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” Pg. 75
  21. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” Pg. 76
  22. (en) Sebastian Smee, « Revisiting Marisol, years after her heyday », Boston Globe, Boston Globe Media Partners LLC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. (en) Albert Boime, « The Postwar Redefinition of Self: Marisol's Yearbook Illustrations for the Class of '49 », American Art, vol. 7 no 2,‎ , p. 11 (JSTOR 3109119)
  24. (en) Albert Boime, « The Postwar Redefinition of Self: Marisol's Yearbook Illustrations for the Class of '49 », American Art, vol. 7, no 2,‎ , p. 6–21 (JSTOR 3109119)
  25. (en) Albert Boime, « The Postwar Redefinition of Self: Marisol's Yearbook Illustrations for the Class of '49 », American Art, vol. 7 no 2,‎ , p. 12 (JSTOR 3109119)
  26. (en) Albert Boime, « The Postwar Redefinition of Self: Marisol's Yearbook Illustrations for the Class of '49 », American Art, vol. 7, no 2,‎ , p. 9 (JSTOR 3109119)
  27. (en) Marisol Escobar, « Hugh Hefner », Washington Post,‎ (lire en ligne)
  28. (en) « Hugh Hefner », sur Time, Time, Inc (consulté le )
  29. (en) « Hugh Hefner », sur Face Value: Portraiture in the Age of Abstraction, Smithsonian Institution (consulté le )
  30. (en) Susan Stamberg, « As Portraits Became Passé, These Artists Redefined 'Face Value' », sur NPR, National Public Radio, (consulté le )
  31. (en) « Self–Portrait Looking at The Last Supper »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur The Metropolitan Museum of Art, The Metropolitan Museum of Art (consulté le )
  32. (en) « Notice de l'œuvre Some Living American Women Artists », sur Center for the Study of Political Graphics (consulté le ).
  33. Williams, Holly. "Name One Female Pop Artist..... Go." The Independent (2015).
  34. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” RACAR: Revue d'Art Canadienne / Canadian Art Review, vol. 18, no. 1/2, 1991, pg. 75
  35. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” RACAR: Revue d'Art Canadienne / Canadian Art Review, vol. 18, no. 1/2, 1991, pg. 76
  36. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” RACAR: Revue d'Art Canadienne / Canadian Art Review, vol. 18, no. 1/2, 1991, pg. 77
  37. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” RACAR: Revue d'Art Canadienne / Canadian Art Review, vol. 18, no. 1/2, 1991, pg. 79
  38. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” RACAR: Revue d'Art Canadienne / Canadian Art Review, vol. 18, no. 1/2, 1991, pg. 74
  39. Whiting, Cécile. “Figuring Marisol's Femininities.” RACAR: Revue d'Art Canadienne / Canadian Art Review, vol. 18, no. 1/2, 1991, pg. 73
  40. Diehl, Carol. "Eye Of The Heart." Art In America 96.3 (2008): 181
  41. (en-GB) Jason Farago, « Marisol: the forgotten star of pop art », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  42. (en-US) Rain Embuscado, « Beloved Artist Marisol Escobar Dies at 85 - artnet News », sur artnet News, (consulté le )
  43. (en) Graham Bowley, « Marisol Estate Is Given to the Albright-Knox Art Gallery », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  44. (en) « Current Members » [archive du ], sur American Academy of Arts and Letters, American Academy of Arts and Letters (consulté le )
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  46. (en-US) William Grimes, « Marisol, an Artist Known for Blithely Shattering Boundaries, Dies at 85 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  47. (en) Claudio Iván Remeseira, Hispanic New York a sourcebook, New York, Columbia University Press, (ISBN 978-0-231-14818-4, lire en ligne)
  48. (en) « Marisol: Sculptures and Works on Paper | El Museo del Barrio », sur www.elmuseo.org (consulté le )
  49. (en) « Marisol », sur Grounds For Sculpture (consulté le )

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