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Rocquancourt

Rocquancourt est une ancienne commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Calvados en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 1 036 habitants[Note 1] (les Rocquancourtois). Le , elle devient commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Castine-en-Plaine.

Rocquancourt
Rocquancourt
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité Caen la Mer
Statut Commune déléguée
Code postal 14540
Code commune 14538
DĂ©mographie
Gentilé Rocquancourtois
Population 1 036 hab. (2020)
DensitĂ© 377 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 05′ 43″ nord, 0° 19′ 16″ ouest
Altitude Min. 68 m
Max. 92 m
Superficie 2,75 km2
Élections
Départementales Évrecy
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Castine-en-Plaine
Localisation
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Rocquancourt
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Rocquancourt

    GĂ©ographie

    Rocquancourt est une commune situĂ©e Ă  10 km au sud de Caen. C'est une commune pĂ©ri-urbaine qui se situe dans le canton de BourguĂ©bus.

    La commune est traversée du nord au sud par la RN 158 qui relie Caen à Falaise. Le village est traversé par la route départemental D 41.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Rokencort en 1217[3].

    Histoire

    Des travaux rĂ©cents pour le franchissement de la RN 158 ont mis au jour des vestiges rĂ©vĂ©lant l'existence d'une ferme gauloise remontant Ă  2 000 ans environ.

    En 1225, l'église de Rocquancourt est donnée à Acarin, le premier doyen du chapitre du Saint-Sépulcre par Pétronille de Mondeville. Les sols manquant de fertilité, c'est ainsi qu'au milieu du XVIIIe siècle, un tiers des terres de la paroisse sont laissées à l'abandon. L'année doit être pluvieuse pour réussir une récolte.

    Par contre, le sous-sol est riche en minerai de fer. De ce fait, au début du XXe siècle, une course de vitesse s'engage entre les différentes compagnies minières pour l'obtention des concessions sur la commune. En 1923, le puits Urbain Le Verrier à Lorguichon est ouvert par la mine de May-sur-Orne ; il sera fermé en 1962. Le site sera repris par GDE, une entreprise de recyclage de déchets industriels, en 1968.

    La commune a beaucoup souffert lors des combats de la bataille de Normandie et a été détruite à plus de 95 %. Elle a été libérée le , lors de l'opération Totalize par les Canadiens du South Saskatchewan Regiment de la 2e division d'infanterie. Une stèle sur la place du village commémore cet événement.

    Le , elle fusionne avec Hubert-Folie et Tilly-la-Campagne pour former la commune nouvelle du Castine-en-Plaine dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [4].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1850 Pierre Deloges
    1852 Adolph Collet
    1869 Leonce De Parfouru
    1876 1881 Louis Gosse
    1881 1892 Armand Paris
    1892 mars 1892 Gustave Chretien
    1902 M. Dujardin
    1902 1908 M. Romain
    1908 1919 René Ozanne
    1919 1922 M. Lesueur
    1922 décédé en 1925 Georges Touchet
    1925 décédé novembre 1925 Eugène Tison
    1925 1944 démission Jules Guesdon
    1944 1945 Michel Tesson
    1945 décédé en 1971 Maurice Rousseau
    1971 1995 Georges Lepeltier PS
    1995 mars 2008 Italo Porta
    mars 2008 mars 2014 Sylviane Vastel Attachée d'administration
    mars 2014[5] décembre 2018 Denis Viel Professeur université de Caen
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[5].

    DĂ©mographie

    En 2020, la commune comptait 1 036 habitants. Depuis 2004, les enquĂŞtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Rocquancourt[6]) et les chiffres de population municipale lĂ©gale des autres annĂ©es sont des estimations[Note 2].

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    216175175200202203203253190
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    223243225203219247252247238
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    252218235232321276270105328
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    440506503530519581684815869
    2018 - - - - - - - -
    976--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[8].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Lieux et monuments

    Malgré les bombardements de la Libération, il reste encore des vestiges d'une histoire vivace, notamment l'église Saint-Martin du XIIe siècle dont la tour avait déjà été remplacée en 1900 par un clocher en pierre[9].

    Existence d'un château avant sa destruction en 1944 ; des travaux du franchissement de la N 158 ont mis au jour des vestiges rĂ©vĂ©lant l'existence d'une ferme gauloise qui datait de 2 000 ans.

    La dernière dentellière exerça son activité jusqu'au début des années 1980[10].

    • L'Ă©glise Saint-Martin.
      L'Ă©glise Saint-Martin.
    • Stèle commĂ©morant la libĂ©ration du bourg par les troupes canadiennes le 8 aoĂ»t 1944.
      Stèle commémorant la libération du bourg par les troupes canadiennes le 8 août 1944.

    Activité et manifestations

    Sports

    Le Football Club de Rocquancourt fait Ă©voluer une Ă©quipe de football en division de district[11].

    Personnalités liées à la commune

    Georges Lepeltier, maire de Rocquancourt de 1971 à 1995 et conseiller général du canton de Bourguébus de 1979 à 1985. Résistant-prisonnier de guerre, il est l'un des responsables du Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD) dirigé par François Mitterrand (président de l'Association départementale du mouvement pour le Calvados, il devient dès novembre 1946 président de la Fédération nationale des prisonniers de guerre). À ce titre, il rejoint les instances dirigeantes de l'UDSR au congrès de Marseille de 1953 et devient membre du comité directeur de ce même parti. Il suit François Mitterrand dans la reconstruction partisane d'une gauche non communiste durant les années 1960 et 1970. Il adhère ainsi au Parti socialiste et est président de la FDSER (Fédération départementale des élus socialistes et républicains) du Calvados. Il perd son mandat de conseiller général du canton de Bourguébus en 1985 face à René Garrec[12] - [13] - [14] - [15] - [16]. Il est enterré au cimetière communal.

    Sources

    • Le patrimoine des communes du Calvados, vol. 1, Paris, Flohic Éditions, , 1715 p. (ISBN 2-84234-111-2), p. 296-297
    • Archives municipales

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant Ă  l'annĂ©e 2006, première population lĂ©gale publiĂ©e calculĂ©e conformĂ©ment aux concepts dĂ©finis dans le dĂ©cret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les annĂ©es correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee.

    Références

    • Altitudes, coordonnĂ©es, superficie : IGN[17].
    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    3. Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 905 - (ISBN 2600001336).
    4. Laurent Fiscus, « Arrêté préfectoral du 19 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Castine-en-Plaine », Recueil des actes administratifs spécial n°14-2018-100,‎ , p. 9-12 (lire en ligne)
    5. « Rocquancourt (14540) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    6. Date du prochain recensement à Rocquancourt, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
    9. N° 5, Autrefois Rocquancourt, Bulletin municipal de Rocquancourt 2003
    10. N° 4, Bulletin de CDC Plaine Sud de Caen, janvier 2003
    11. « Site officiel de la Fédération française de football – FC Rocquancourt » (consulté le )
    12. Louis Mermaz, Il faut que je vous dise, Paris, Odile Jacob,
    13. Eric Duhamel, L'UDSR, ou, La genèse de François Mitterrand, Paris, CNRS Éditions,
    14. Eric Duhamel, « Pleven et Mitterrand », Vingtième Siècle - Revue d'Histoire,‎ janvier - mars 1995 (volume n°45), pp. 67-75
    15. Pierre Bugeaud, Militant prisonnier de guerre. Une bataille pour l'histoire, Paris, Nouvelles éditions du Pavillon, rééd. L'Harmattan, 1990 et 1991 pour la réédition, 307 p.
    16. Christophe Lewin, Le retour des prisonniers de guerre français. Naissance et développement de la FNPG 1944-1952, Paris, Publications de la Sorbonne, , P. 326 pour la notice biographique détaillant les fonctions
    17. « Rocquancourt sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)

    Voir aussi

    Liens externes

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