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Robert II de Beu

Robert II, vicomte de Beu et comte de Squillache, est le fils de Robert Ier de Dreux, 1er vicomte de Beu, et de Dame Isabeau de Villebéon dame de Bagneux, la Fosse et Bagneaux[1], la Chapelle-Gauthier alias La Chapelle-en-Brie, dite la Chambellane, une descendante du chambellan Gauthier, fille d'Adam II de Villebéon.

Robert II de Beu
Titre 2e vicomte de Beu
comte de Squillache
Biographie
Dynastie Maison capétienne de Dreux
Nom de naissance Robert de Dreux
Naissance
Décès
Père Robert Ier de Dreux, vicomte de Beu
Mère Dame Isabeau de Villebéon de Bagneux
Dame de la Chapelle-Gauthier-en-Brie
Dame de la Fosse
et Dame de Bagneaux
dite la Chambellane
Conjoint 1 - Yolande de VendĂ´me, fille de Jean V, comte de VendĂ´me
2 - Marguerite de Beaumont
Enfants Robert III de Beu

Blason de Robert II de Beu

Il est le 2e seigneur du nom de la branche cadette des "seigneurs de Beu" qui s'éteindra à la fin du XVIe siècle (cf. la Liste des vicomtes de Beu)

Blason

« échiqueté d'or et d'azur à la bordure engrelée de gueules » (cf. Armorial des Capétiens)

Origine du nom

Beu, le nom ancien de Bû (Eure-et-Loir) semble venir de l'abréviation des désignations latines Beucum ou Beutum sous lesquelles le village est cité au Moyen Âge.

Histoire

Il épouse en premières noces (1286), Yolande de Vendôme, fille de Jean V, comte de Vendôme ? ; et en secondes noces (1306), Marguerite, fille de Pierre II ou IV de Beaumont-le-Bois, comtesse de Chamerlan[2].

Il aura, de son premier mariage, trois enfants :

  • Marie de Dreux (v. 1288-1351) qui Ă©pouse BarthĂ©lemy Ier de Montbazon (postĂ©ritĂ©)
  • Robert III de Dreux (v. 1290-ap. 1347), qui Ă©pouse en premières noces (1315) BĂ©atrix de Courlandon (postĂ©ritĂ©) ; en deuxièmes noces (1325) Isabeau de Saqueville ; et en troisièmes noces (ap. 26.08.1346) Agnès de Thianges, dame de ValĂ©ry, fille de Gilles de Thianges (famille nivernaise) (postĂ©ritĂ©)
  • Jean Ier de Dreux, seigneur de Beaussart (v. 1290) qui Ă©pouse Marguerite de La Roche, hĂ©ritière de Châteauneuf et fille d'Étienne de La Roche (souche de la branche de Dreux-Beaussart, Ă©teinte en 1590).

Sources

Références

  1. Deux fiefs portant le nom de Bagneux ou Bagneaux sont mentionnés dans les possessions des Villebéon au XIIIe siècle : 1° Bagneux-la-Fosse en Tonnerrois (Aube ; mais par quelle origine ? Bagneux était alors associé à la seigneurie de Ricey-le-Bas, partagée entre plusieurs familles) : cette terre passera aux Dreux-Beu par le mariage d'Isabelle de Villebéon avec Robert Ier de Dreux vers 1260/1262 (parents de notre Robert II), puis aux Hellenvilliers par le mariage de Roger Ier de Hellenvilliers, fils de Claudin de Hellenvilliers d'Avrilly, avec Marguerite de Dreux-Bû dame de Bagneux-la-Fosse et de La Chapelle-Gauthier (v. 1350-1400 ; fille de Robert III et petite-fille de notre Robert II de Dreux-Beu ; mère de Roger II de Hellenvilliers et grand-mère de Jehan de Hellenvilliers), avant d'être achetée ou spoliée - vers 1420 ? - par le chancelier Rolin (vers 1376-1462), puis de passer à Marie, † 1519, fille de Charles Ier de Chaumont d'Amboise et à sa descendance Créquy. On peut aussi remarquer qu'en 1381, 1389, Ricey est en partie aux mains d'Isabelle de Châtillon et de son mari Othon du Rœulx sire de Trazegnies et Silly (6) : or Isabelle, fille de Gaucher VII de Châtillon-Porcien, est une arrière-petite-fille du connétable Gaucher V et de sa première femme Isabeau de Dreux-Beu, fille de Robert Ier et sœur de notre Robert II ; Isabelle de Dreux pourrait avoir reçu de sa mère Isabeau de Villebéon, dame de Bagneux-la-Fosse, des droits sur Ricey. 2° Bagneaux : est-ce la terre de ce nom qu'on trouve à Aubepierre-Ozouer-le-Repos, un peu au nord de La Chapelle-Gauthier et de Tournenfuye et La Celle-sous-Moret, que possédaient aussi les Villebéon. 3° Les Villebéon s'étaient alliés vers 1150 aux Nemours, qui avaient eu des droits partiels sur Bagneaux-sur-Loing, mais il ne semble pas que ce Bagneaux soit ici en jeu ? Par coïncidence, il existe plusieurs (La) Fosse en Seine-et-Marne, par exemple à Bourron au nord de Nemours ; par ailleurs Grandpuits, proche d'Aubepierre, signifie... la grande Fosse !
  2. Le père de Marguerite de Beaumont, Pierre, † 1273, fils cadet du maréchal Adam II ou IV de Beaumont-Gâtinais, est dit comte de Chamerlan en Sicile. Sa famille eut des charges en Italie, notamment au royaume de Naples et Sicile, accompagnant Charles d'Anjou : ainsi, ses frères Guillaume, Dreu et Geoffroy de Beaumont furent respectivement amiral, maréchal et chancelier de Sicile. Il fut lui-même comte de Montescaglioso et d'Alba et Grand-chambrier/chambellan de Sicile. Par ailleurs, des Beaumont furent chambriers/chambellans de France. Chamerlan est-il réellement une terre, ou bien une déformation de chambellan/chambrier ?
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