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Risques naturels dans l'Union européenne

Les risques naturels font l'objet, dans l'Union européenne, de mesures de prévention des risques, notamment de la part de la Direction générale de l'environnement. C'est dans le cadre de son volet « protection civile et accidents environnementaux » qu'elle participe aux financements des programmes de protection des risques.

Parmi les risques naturels concernant l'Union se trouvent notamment les inondations, les tempêtes, les aléas climatiques (vagues de froid et de sécheresses), les feux et incendies ainsi que les volcans et séismes.

Espaces concernés par des risques naturels

Inondations : plaine nord-européenne

Les inondations comptent parmi les risques naturels les plus importants de l'Union. Celles-ci sont principalement fluviales et concerne notamment les régions de la plaines nord-européennes. Les Pays-Bas sont aussi concernés du fait que l’État se trouve dans une dépression, accentuée par la poldérisation. Les inondations causent, parmi les risques naturels, le plus grand nombre de victimes[1].

Sécheresse : région méditerranéenne

Les vagues de sécheresse sont aussi fréquentes et entraînent non seulement des pénuries d'eau mais aussi d'importants incendies.

Séismes : les régions méditerranéennes

Viennent ensuite les risques sismiques, qui concernent principalement la région méditerranéenne de l'Union[2] - [3]. La Grèce est le premier pays concernés puisque la totalité de son territoire est considéré comme étant à haut risque. L'Italie est elle aussi concernée avec des risques élevés le long de la chaîne des Apennins, de Florence au nord de la Sicile, et les montagnes au nord de l'Adriatique. Le sud de la chaîne des Carpates, en Roumanie, est aussi concernés par de forts risques sismiques[2] - [3]. Il existe aussi des régions à risque modéré. Celles-ci sont notamment le sud-est de l'Andalousie et le sud de Valence, la côte portugaise, les Pyrénées, la chaîne des Alpes et le Jura, la vallée du Rhin et le sud de la Belgique, la totalité des territoires allant de l'Autriche à la Bulgarie en passant par la Hongrie, la Slovaquie, et la Roumanie[2] - [3]. Enfin, il existe de faibles risques sur toute la côte ouest de la Grande-Bretagne, la région du lac Vänern et l'ensemble du territoire européen (en dehors des régions précisées ci-dessus) au sud de la ligne Amsterdam-Varsovie[2] - [3].

Volcanisme

Il y a, sur le territoire de l'actuel Union europĂ©enne, plusieurs volcans qui ont Ă©tĂ© actifs ces 10 000 dernières annĂ©es et qui menacent les habitants de certaines rĂ©gions (et qui par suite peuvent provoquer des problèmes socio-Ă©conomiques)[4]. Parmi les États membres les plus concernĂ©s se trouvent l'Italie, le Portugal, l'Espagne et la Grèce[4].

Italie

L'Etna et Catane au premier plan.

L'Italie, qui figure en première place de cette liste, possède un certain nombre de volcans toujours actifs. Ainsi, le VĂ©suve est l'un des volcans dont le danger est le plus Ă©levĂ© du fait de la prĂ©sence de la ville de Naples, dont la population s'Ă©lève Ă  plus de 950 000 habitants[5], sur ses abords. En cas d'Ă©ruption, une grande partie de la population devrait ĂŞtre Ă©vacuĂ©e tant Ă  Naples que dans ses environs, une autre partie serait soumise aux diverses retombĂ©es volcaniques. Sa dernière Ă©ruption date de 1944, et depuis son cratère est obstruĂ© par un bouchon de lave ce qui peut crĂ©er une importante Ă©ruption explosive[4]. La zone des Champs PhlĂ©grĂ©ens est, elle aussi, Ă  très haut risque en cas de reprise de l’activitĂ©[4]. On y trouve notamment les villes de Pouzzoles et de Cumes. Plus de 500 000 personnes vivent Ă  l'intĂ©rieur mĂŞme de la caldeira[6], et près de 1,5 million de personnes vivent Ă  l'intĂ©rieur ou Ă  proximitĂ©[7] - [4]. L'Etna, en Sicile, connait aussi de frĂ©quentes Ă©ruption effusives mais peut parfois connaitre de petites Ă©ruptions explosives lesquelles peuvent causer d'importants dĂ©gâts (communications, infrastructures, Ă©conomie, etc.)[4]. Au nord de la Sicile, les Ă®les Éoliennes pourraient connaĂ®tre d'importants problèmes en cas de reprise de l'activitĂ© de Vulcano[4]. Le Stromboli, en activitĂ© permanente, prĂ©sente moins de risque, bien qu'il peut entrer dans des phases d'activitĂ©s plus violentes[4].

Portugal

Au Portugal, l’archipel des Açores est composĂ© de 9 Ă®les volcaniques[4]. C'est sur l'Ă®le de SĂŁo Miguel, d'une superficie de 746,8 km2, que se trouve la capitale administrative et Ă©conomique de l'archipel : Ponta Delgada. La ville, habitĂ©e par environ 65 000 personnes, se trouve Ă  15 km de la caldeira du Sete Cidades, Ă  16 km de l'Agua de Pau, et Ă  une trentaine de kilomètres du Furnas[4]. Ces trois stratovolcans, dont les dernières Ă©ruptions datent seulement de quelques siècles, peuvent causer d'importants dĂ©gâts Ă  l'instar de l'Ă©ruption de la Soufrière Ă  Montserrat[4]. Ă€ environ km au nord de la capitale de l'archipel, se trouve aussi la rĂ©gion des Pics ou se trouvent 270 volcans monogĂ©niques.

Espagne

En Espagne, aux Canaries, sur l'Ă®le de Tenerife, se trouve le Teide (entre 3 715-3 718 mètres d'altitude). Ce volcan, dont la dernière Ă©ruption a eu lieu du au , reprĂ©sente un danger pour l'ensemble des personnes vivant ou transitant (touristes) par l'Ă®le. Une petite Ă©ruption aurait des consĂ©quences importantes pour le tourisme, au cĹ“ur de l'Ă©conomie de l'Ă®le[4].

Grèce

Enfin, en Grèce, certaines îles présentent un volcanisme sous la forme de fumerolles. Le Santorin, qui a notamment détruit une partie de l'île homonyme lors de l'éruption minoenne, a connu sa dernière phase d'activité en 1950. Si une éruption devait se déclarer, suivant le type d'évènement éruptif, de sérieux problèmes pourraient apparaître, et les populations présentes (habitants et touristes présents dans l'île) ne seraient plus en sécurité[4].

Autres États membres

Il existe trois autres zones volcaniques dans l'Union[4]. En France, les volcans du Massif central, la chaĂ®ne des Puys ont connu leurs phases d'activitĂ© Ă  partir de l'Holocène jusqu'Ă  il y a environ 5 000 ans. Parmi les rĂ©gions ultrapĂ©riphĂ©riques du territoire français concernĂ©s par le volcanisme se trouve la Guadeloupe, la Martinique et La RĂ©union. En Guadeloupe se trouve le volcan de la Soufrière, un volcan gris – c'est-Ă -dire explosif – dont la dernière Ă©ruption a durĂ© du au . En Martinique se trouve la montagne PelĂ©e, lui aussi un volcan gris, dont la dernière Ă©ruption prit fin en 1932. Ce volcan est particulièrement connu pour son Ă©ruption de 1902 qui dĂ©truisit entièrement la ville de Saint-Pierre faisant 29 000 morts[8] et ne laissant que 2 ou 3 survivants. Ă€ La RĂ©union se trouve le Piton de la Fournaise, un volcan rouge, qui compte parmi les plus actifs du monde. Couvrant environ 40 % de la superficie de l'Ă®le, il est sous surveillance depuis la fin des annĂ©es 1970, après l'Ă©ruption de Piton Sainte-Rose de 1977. En Allemagne occidentale, la zone volcanique de l’Eifel a Ă©tĂ© active du dĂ©but du PlĂ©istocène au dĂ©but de l’Holocène. En Espagne, le Santa Margarida, datant du quaternaire, a Ă©tĂ© actif d'il y a environ 11 500 Ă  environ 1 100 ans.

Sources

Références

Bibliographie

Compléments

Articles connexes

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