Accueil🇫🇷Chercher

Reynold Arnould

Reynold Arnould est un peintre français, né au Havre le et mort à Paris le .

Reynold Arnould
Portrait de Reynold Arnould par Jacques-Émile Blanche.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Reynald Henri Arnould
Nationalité
Activités
Formation
Maître
Lieu de travail
Distinction
Prix de Rome ()
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 203-207, 5 pièces, -)[1]

Biographie

Enfant prodige, il fait sa première exposition à Rouen à l'âge de neuf ans. En 1933, Jacques Émile Blanche réalise son portrait (conservé au musée des beaux-arts de Rouen). Il étudie à l'école des beaux-arts de Rouen[2] puis de Paris. En 1938, il gagne le second prix de Rome, et à l'âge de 20 ans (en 1939), il gagne le prix de Rome avec une peinture intitulée La Paix. En 1942, il peint ses amis à Saurat pendant son séjour en camp de jeunesse. Il côtoie à Paris Jean Lecanuet qu'il avait connu au lycée Corneille. Il devient directeur d'une école d'art à Dallas au Texas en 1949.

Il expose Forces et Rythmes de l’industrie au musée des Arts décoratifs à Paris en 1959.

En 1961, il inaugure la première Maison de la Culture dans sa ville natale et en 1964, il transforme une partie de l'aile nord du Grand Palais, à la demande d'André Malraux alors ministre des Affaires culturelles, en Galeries nationales destinées à recevoir de grandes expositions temporaires. Il est conservateur des musées du Havre (dont le futur musée André-Malraux) entre 1952 et 1965.

Reynold Arnould a exposé au Salon de Mai, au Salon des Tuileries, au Salon d'automne, à la Galerie de France et dans les villes les plus importantes du milieu de l'art (New York, Londres, Dublin…).

Ĺ’uvre

Son style est tout d'abord cubiste, utilisant des couleurs profondes, puis s'oriente dans les années 1950 vers une plus grande abstraction. Outre son sujet de prédilection (des portraits de femmes dans des intérieurs modernes), il a aussi peint des scènes allégoriques et des natures mortes et est connu en tant que muraliste.

Un film de Martine Lancelot, produit par Karin et Berthold Müller (Galerie Gimpel & Müller), sur un texte de Jean Lescure lui est consacré en 2001.

Son atelier a été vendu à Drouot le et le .

Deux expositions lui sont consacrées au musée des beaux-arts de Rouen et au musée d'art moderne André-Malraux du Havre en 2019.

Liste de ses Ĺ“uvres

(liste non exhaustive)

  • Étude pour le portrait de Teriade
  • Nature morte aux poires
  • Le bouquet
  • Les amis de jeunesse
  • Paysage de Pont-Aven
  • La mariĂ©e (Mme Pozzo di Borgo)
  • Portrait de Guillaume Gillet en acadĂ©micien
  • Étude pour le portrait d'AndrĂ© Malraux
  • Portraits d'Henri et Isabel GoĂĽin
  • L'Ă©glise d'Offranville
  • Les barques
  • Le dĂ©jeuner Ă  Dinan
  • Maison de jardin
  • Rotative
  • Fusion
  • Chapeau de paille de Jacques-Émile Blanche Ă  Offranville
  • Les ifs du manoir de J.E.Blanche Ă  Offranville
  • Portrait de Reynold Arnould
  • Vague
  • Peintures de la chapelle de France, Ă  Lavelanet (Ariège)[3]
  • Fresques murales de la citĂ© scolaire de Caucriauville au Havre (avec Christian SauvĂ©)

Illustrations

  • Katherine Mansfield, Sur la baie, nouvelles, 16 monotypes, Paris, Stock, 1946.
  • Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray, 12 eaux-fortes, Paris, Stock, 1946.

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ARNOULD Reynolds (consulté le )
  2. « Les distributions de prix. École régionale des Beaux-Arts », Journal de Rouen, 12 juillet 1936, p. 6.
  3. Bertrand Ducourau, « La "chapelle de France" à Lavelanet, un décor sous le régime de Vichy », Histoire de l'Art, no 47,‎ , p. 127-131 (ISSN 0992-2059).

Annexes

Bibliographie

  • Michel Conil-Lacoste, « Ă€ travers les galeries » (sur Reynold Arnould), Le Monde, .
  • Les chapiteaux romans - Histories de la nef de l'Ă©glise abbatiale Sainte-Honorine au Havre-Graville , MusĂ©e du Havre, 1956
  • Michel Fare et Franck Elgar, Reynold Arnould : forces et rythmes de l'industrie, Paris, MusĂ©e des arts dĂ©coratifs, 1959
  • Hommage Ă  Reynold Arnould, 1919-1980, Galeries nationales du Grand Palais, juin-, Paris, Ministère de la culture, RĂ©union des musĂ©es nationaux, 1982 (ISBN 2-7118-0234-5)
  • GwenaĂ«le Rot, François Vatin, Reynold Arnould une poĂ©tique de l’industrie, Nanterre, Presses universitaires de Nanterre, 2019, 420 p.
  • Serge Reneau, Reynold Arnould : Un artiste-conservateur dans le siècle, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, , 600 p. (ISBN 979-10-240-1470-8)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.