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René Pottier (cyclisme)

RenĂ© Pottier, nĂ© le Ă  Moret-sur-Loing[1] et mort le Ă  Levallois-Perret[2], est un coureur cycliste français. Il gagne le Tour de France 1906, au cours duquel il remporte cinq Ă©tapes. DotĂ© d'exceptionnelles qualitĂ©s d'endurance, il brille particulièrement sur les Ă©preuves derrière tandem. Il s'impose notamment sur le Bol d'or, une Ă©preuve sur piste de 24 heures, et termine Ă  deux reprises sur le podium de Paris-Roubaix. Premier coureur Ă  franchir le col du ballon d'Alsace Ă  l'occasion du Tour de France 1905, il est considĂ©rĂ© comme le premier « roi de la montagne » du Tour Ă  la suite de cet exploit. Sa carrière professionnelle ne dure que deux ans : il se suicide par pendaison dans les locaux du service de course de son Ă©quipe, Peugeot, quelques mois seulement après sa victoire dans le Tour de France, sans laisser d'explication. La thèse d'un chagrin d'amour est alors largement soutenue par la presse, ainsi que par son frère AndrĂ©, lui aussi coureur cycliste.

René Pottier
Informations
Nom de naissance
René Édouard Pottier
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nationalité
Équipes amateurs
Équipes professionnelles
1904Pro individuel
1905Peugeot - Wolber
1906Peugeot
Principales victoires
1 grand tour
Tour de France 1906
5 Ă©tapes dans les grands tours
Tour de France (5 Ă©tapes)
Vue de la sépulture.

Biographie

Jeunes années

René Pottier est originaire Moret-sur-Loing en Seine-et-Marne[3]. Son père, Léon Pottier, est né à Saints, près de Coulommiers. Au début des années 1870, il exerce la profession de meunier au moulin d'Esmans, où il rencontre Anna Guillerot, originaire de Villeneuve-la-Guyard dans l'Yonne[4]. Le couple a deux garçons, Léon et Charles, nés respectivement en 1872 et 1875, puis s'installe au moulin de Moret-sur-Loing. Une première fille, Berthe, naît en 1876, puis un troisième garçon, Albert, mort peu après sa naissance. René Pottier naît le 5 juin 1879 au no 3 de la rue Montrichard à Moret-sur-Loing, où la famille vient d'emménager faute de place au logement du moulin[5]. Un autre frère, André, naît en 1882, ainsi qu'une deuxième sœur, prénommée Marguerite, l'année suivante[6].

La famille Pottier est plutôt fortunée, notamment grâce à des placements dans la construction du canal de Suez et de celui de Panama. Chaque enfant de la famille possède une bicyclette, un signe d'aisance pour l'époque. Au début des années 1880, Léon Pottier achète la propriété du moulin de Hulay, à Grez-sur-Loing[6]. Les quatre frères Pottier se passionnent pour les courses cyclistes et participent régulièrement à des épreuves locales, bien que les deux aînés délaissent peu à peu la pratique sportive pour se consacrer à leur métier.

René Pottier effectue son service militaire de trois ans au peloton cycliste du 76e régiment d'infanterie de Coulommiers[3], où il rencontre son ami Marcel Cadolle, qui deviendra lui aussi coureur professionnel[7]. En 1903, il s'installe à Paris et intègre avec son frère André le Vélo Club de Levallois[8].

Premiers succès chez les amateurs (1903-1904)

Chez les amateurs, RenĂ© Pottier obtient très vite de bons rĂ©sultats. Il remporte l’édition amateurs de Bordeaux-Paris, disputĂ© en trois Ă©tapes[9], ainsi que la course Paris-Caen. Le 20 septembre 1903, il se classe 2e du championnat de France amateurs[10]. Le 19 octobre, il s'attaque au record de l'heure. Sur la piste du vĂ©lodrome Buffalo Ă  Neuilly-sur-Seine, il parcourt la distance de 40,080 km, ce qui constitue alors la deuxième performance mondiale après celle de l'AmĂ©ricain Willie Hamilton[11]. Il bat Ă  cette occasion le record de France jusqu'alors dĂ©tenu par Marcel Cadolle avec une distance de 38,692 km[12].

L'annĂ©e 1904 confirme les bonnes dispositions de RenĂ© Pottier. Il remporte la course Paris-Provins-Paris devant Georges Passerieu et brille Ă©galement sur la piste. Il Ă©tablit le record du monde du kilomètre dĂ©part arrĂŞtĂ© avec entraĂ®neur avec un temps de 1 min 8 s 2. Il bat Ă©galement le record mondial des 20 kilomètres dĂ©part arrĂŞtĂ© avec entraĂ®neur en 29 min 53 s 2[13]. Ă€ la fin de l'annĂ©e, il est dĂ©clarĂ© professionnel. En octobre, dans sa deuxième tentative sur le record de l'heure, il amĂ©liore sa performance, parcourant cette fois la distance de 40,340 km, sans toutefois parvenir Ă  dĂ©passer la distance Ă©tablie par Willie Hamilton[11].

Le « premier roi de la montagne » (1905)

Portrait en noir et blanc d'un cycliste assis sur sa bicyclette.
Louis Trousselier devance René Pottier sur Paris-Roubaix et gagne le Tour de France.

RenĂ© Pottier se distingue particulièrement sur la piste. Il est notamment invaincu sur les Ă©preuves derrière tandem qu'il dispute au vĂ©lodrome d'Hiver de l'automne 1904 au printemps 1905[14]. Le 23 avril 1905, il participe Ă  son premier Paris-Roubaix. Le dĂ©part est donnĂ© Ă  Chatou par le double vainqueur de l'Ă©preuve, Lucien Lesna. Ă€ Amiens, trois coureurs sont en tĂŞte : Henri Cornet, RenĂ© Pottier et Louis Trousselier. Ce dernier fait la diffĂ©rence avant Arras et s'impose finalement au vĂ©lodrome de Roubaix. RenĂ© Pottier se classe deuxième avec 7 minutes de retard[15]. Le 21 mai, il est parmi les 36 coureurs au dĂ©part de Bordeaux-Paris, la plus longue classique de la saison avec un parcours de 592 kilomètres. Il fait figure de favori de l'Ă©preuve avec ses coĂ©quipiers Hippolyte Aucouturier et Louis Trousselier. Peu après la mi-course, au passage de Tours, les trois hommes sont en tĂŞte. Ils possèdent alors une avance de 22 minutes sur Henri Cornet et près d'une heure sur Paul Chauvet. Ă€ Blois, les trois coureurs de tĂŞte sont encore groupĂ©s, avant que Louis Trousselier ne lâche prise avant OrlĂ©ans. Il abandonne dĂ©finitivement au contrĂ´le d'Angerville. Ă€ l'arrivĂ©e, jugĂ©e Ă  Ville-d'Avray, Hippolyte Aucouturier devance RenĂ© Pottier d'une longueur[16].

Photographie en noir et blanc d'un cycliste assis sur la selle de son vélo, en pull et pantalon, sur un vélodrome.
René Pottier lors du bol d'or en .

Après ses deuxièmes places sur Paris-Roubaix et Bordeaux-Paris, René Pottier dispute en juillet la troisième édition du Tour de France. Celle-ci est marquée par plusieurs changements par rapport à la précédente : les étapes de nuit sont supprimées et le classement général est désormais établi par points et non au temps[Note 1]. René Pottier s'élance avec le dossard no 12 au sein de l'équipe Peugeot[17]. Il se distingue lors de la deuxième étape entre Nancy et Besançon, qui emprunte pour la première fois le col du Ballon d'Alsace. Quatre coureurs sont en tête dans les premiers mètres de l'ascension, mais Louis Trousselier, Hippolyte Aucouturier et Henri Cornet lâchent tour à tour, laissant René Pottier franchir seul le col, ce qui lui vaut d'être considéré comme le premier « roi de la montagne du Tour de France[18] ». Rattrapé ensuite par Hippolyte Aucouturier, il arrive à Besançon avec dix minutes de retard sur ce dernier[19]. Grâce à sa troisième place lors de la première étape, il prend la première place du classement général[20] - [19]. René Pottier souffre cependant d'un tendon depuis une chute lors de la première étape et abandonne la course au départ de la troisième étape[21]. Son abandon prématuré n'enlève rien aux qualités dont il a fait preuve, ce qui fait dire à Henri Desgrange, directeur du Tour de France : « Son ascension du Ballon d'Alsace est l'une des plus passionnantes choses que j'ai vues[18]. » Le coureur Lucien Petit-Breton salue lui aussi la performance de René Pottier :

« Il était bien plus beau à voir sur sa machine, Pottier, plus léger, plus harmonieux dans le mouvement de la pédalée. Pas une seconde son allure n'a faibli dans le dernier kilomètre, le plus dur. C'était très beau, et même émouvant. On en oubliait d'avoir redouté que tous les coureurs ne soient contraints de terminer la montée à pied[22]. »

En fin de saison, RenĂ© Pottier dispute des Ă©preuves sur piste et dĂ©montre une nouvelle fois sa supĂ©rioritĂ© dans les courses derrière tandem. Il s'impose une première fois sur une Ă©preuve de 50 kilomètres, parcourant la distance en 1 h 3 et relĂ©guant ses deux concurrents Lucien Petit-Breton et Louis Trousselier Ă  trois tours. Dans un autre match de 50 kilomètres, cette fois opposĂ© Ă  Marcel Cadolle et l'AmĂ©ricain Robert Walthour Senior, il gagne en 1 h 1 min 14 s et devance Cadolle d'un tour et Walthour de cinq tours[23].

Vainqueur du Tour de France (1906)

Photographie en noir et blanc de deux cyclistes tenant un bouquet de fleurs dans leurs mains, des hommes soutenant leur vélo.
René Pottier et Georges Passerieu lors de leur tour d'honneur à l'arrivée du Tour de France 1906.

Le 15 avril 1906, René Pottier participe à la première grande course de la saison, Paris-Roubaix. À Doullens, un peloton de sept coureurs est en tête de la course, aux prises avec un vent violent : Louis Trousselier, Hippolyte Aucouturier, René Pottier, Georges Passerieu, César Garin, Marcel Cadolle et Henri Cornet. Une sélection s'opère dans une côte à la sortie de cette ville et ces deux derniers s'échappent définitivement. René Pottier se classe 3e à 5 min 15 s du vainqueur Henri Cornet[24] - [25].

Le 4 juillet, il est au dĂ©part du Tour de France 1906 au vĂ©lodrome Buffalo de Neuilly. La distance que les coureurs doivent parcourir est sensiblement augmentĂ©e, passant de 2 994 Ă  4 545 kilomètres et le nombre d'Ă©tapes passe de 11 Ă  13 par rapport Ă  l'Ă©dition prĂ©cĂ©dente[26]. Victor Breyer, journaliste de La Vie au grand air, place RenĂ© Pottier parmi les favoris de l'Ă©preuve au mĂŞme titre que Louis Trousselier, le vainqueur sortant, et Marcel Cadolle, vainqueur de la classique Bordeaux-Paris[27]. Alors qu'Émile Georget remporte la première Ă©tape, RenĂ© Pottier prend la tĂŞte du classement gĂ©nĂ©ral dès la suivante grâce Ă  sa victoire Ă  Nancy et ce malgrĂ© plusieurs crevaisons[28]. RelĂ©guĂ© un moment Ă  une demi-heure des hommes de tĂŞte, il rattrape son retard puis distance Lucien Petit-Breton dans une cĂ´te Ă  un kilomètre de l'arrivĂ©e[29]. Dans la troisième Ă©tape, il signe un exploit retentissant au Ballon d'Alsace. Comme l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, il franchit le sommet en tĂŞte, puis s'impose Ă  Dijon après avoir passĂ© 200 kilomètres seul en tĂŞte, relĂ©guant son premier poursuivant, Georges Passerieu, Ă  48 minutes[18]. Il gagne ensuite Ă  Grenoble et Ă  Nice, après ĂŞtre passĂ© en tĂŞte Ă  Laffrey et au col Bayard, et remporte la dernière Ă©tape Ă  Paris. Il sort vainqueur de ce Tour de France qu'il domine outrageusement, avec un total de 31 points contre 39 Ă  Georges Passerieu[28]. Peugeot, qui l'emploie, Ă©crase la course en occupant les quatre premières places du classement gĂ©nĂ©ral et en remportant onze des treize Ă©tapes, dont cinq pour RenĂ© Pottier et quatre pour Louis Trousselier, vainqueur du Tour de France l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente[30]. La presse, unanime, fĂ©licite le vainqueur du Tour, Ă  l'image de Victor Breyer, qui dĂ©clare : « Le vainqueur, RenĂ© Pottier, a Ă©tĂ© vraiment surprenant dans l'ensemble et surtout lors des premières Ă©tapes, oĂą il nous donna une impression qui ne s'effacera pas de sitĂ´t. Les performances du ballon d'Alsace et de Laffrey alors que, sans l'aide d'aucun entraĂ®neur, il lâchait rĂ©gulièrement tout le peloton et couvrant ensuite plus de 200 kilomètres sans ĂŞtre rejoint, restent dans notre souvenir comme des choses inoubliables[31]. » Grâce Ă  sa victoire au classement gĂ©nĂ©ral et Ă  ses diffĂ©rents succès d'Ă©tapes, le montant total des gains de RenĂ© Pottier sur ce Tour de France s'Ă©lève Ă  8 050 francs, auxquels il faut ajouter les primes offertes par ses Ă©quipementiers[32].

Le 10 septembre 1906, RenĂ© Pottier participe au Bol d'or, une Ă©preuve de 24 heures courue sur la piste du vĂ©lodrome Buffalo et dont c'est la douzième Ă©dition[33]. Après la chute de Louis Trousselier, deux autres favoris abandonnent Ă  la dixième heure de course, Henri Cornet et Lucien Petit-Breton. Marcel Cadolle, dernier rival de RenĂ© Pottier abandonne quant Ă  lui Ă  la dix-huitième heure de course[11]. RenĂ© Pottier parcourt 925,2 km et remporte lĂ  sa dernière victoire[34].

Mort tragique

Photographie d'un caveau portant l'inscription « Familles Pottier et Guillerot ».
La tombe de René Pottier au cimetière de Grez-sur-Loing.

Le , René Pottier est retrouvé mort au service de course de Peugeot, sans avoir laissé aucune explication[35] - [30]. Son mécanicien le retrouve pendu au crochet auquel il attachait habituellement son vélo[36]. Son frère André, également coureur cycliste explique ce suicide par un chagrin d'amour, bien qu'aucune preuve de ce qu'il avance ne fût jamais apportée. Au lendemain de sa mort, la plupart des quotidiens reprennent cette explication tandis que d'autres avancent la thèse de l'épuisement nerveux du champion. René Pottier est inhumé dans le caveau de sa famille au cimetière de Grez-sur-Loing, la commune de son enfance[37].

Vie privée

René Pottier épouse Marie Zélie Herbert, une couturière de Levallois-Perret le 2 mars 1905. Née de père inconnu, elle est issue d'un milieu modeste, contrairement à son mari. Le couple s'installe dans un immeuble au no 7 de la rue Hoche de Levallois-Perret. Ils ont une fille, prénommée Renée, qui naît le 25 juin 1907, cinq mois après le décès de son père[38].

Style et caractéristiques

Portrait en noir et blanc d'un homme portant une casquette blanche.
René Pottier sur le Tour de France 1906.

Le journaliste sportif Robert Dieudonné présente René Pottier comme « un prodige de volonté et d'endurance »[39]. Jacques Augendre, spécialiste du cyclisme, considère que René Pottier est « le premier roi de la montagne dans l'histoire du Tour de France » et le présente comme un coureur complet, « excellent pistard, spécialiste des courses derrière tandem[18]. » Serge Laget, journaliste et documentaliste à L'Équipe, regrette quant à lui la disparition précoce du coureur, affirmant qu'il était « parti pour être un des athlètes les plus extraordinaires de l'Histoire[11]. » Ses contemporains le présentent comme un homme discret, à l'image d'un chroniqueur de La Vie au grand air sur le Tour de France 1906 qui déclare : « Toujours régulier, toujours sérieux, il gagnait sans manifester sa joie, silencieux, sévère et entêté[11]. » Son manque de jovialité amènent les autres coureurs à le surnommer « L'homme qui ne riait jamais »[37]. Lucien Petit-Breton, son adversaire dans le Tour 1906, reconnaît la supériorité de René Pottier, l'un des meilleurs coureurs de sa génération : « Pottier était tellement supérieur qu'il nous a mis à la raison dès la deuxième étape. Ce garçon-là me glace, me flanque le trace, m'anéantit. Avec Pottier, neuf fois sur dix, je pars battu d'avance[18]. »

Hommages et postérité

Quelques semaines après le dĂ©cès de RenĂ© Pottier, Henri Desgrange, directeur du Tour de France, fait Ă©lever une stèle en sa mĂ©moire au col du Ballon d'Alsace, qu'il est le premier cycliste Ă  franchir dans l'histoire de l'Ă©preuve[40]. Celle-ci porte l'inscription suivante : « Dans le Tour de France, course annuelle de 5 000 kilomètres organisĂ© par L'Auto, RenĂ© Pottier (1879-1907) arriva premier en cet endroit en 1905-1906 après avoir soutenu dans l'escalade du Ballon d'Alsace une vitesse moyenne de 20 km/h et dĂ©passĂ© tous ses adversaires[30]. » De mĂŞme, une plaque est apposĂ©e sur la maison oĂą il vĂ©cut rue Hoche Ă  Levallois-Perret, Ă  l'initiative de son ancien club, le VĂ©lo Club de Levallois[18]. Une piste cyclable porte son nom Ă  Strasbourg, dans le quartier de la Robertsau[41]. En 2006, sa ville natale de Moret-sur-Loing cĂ©lèbre le centenaire de sa victoire sur le Tour de France avec une sĂ©rie de manifestations qui s'Ă©talent de mai Ă  septembre. Ă€ cette occasion, un livre retraçant la vie de RenĂ© Pottier est publiĂ© Ă  l'initiative de la communautĂ© de communes Moret Seine et Loing[3].

Palmarès

Palmarès année par année

RĂ©sultats sur le Tour de France

  • 1905 : abandon (3e Ă©tape), leader pendant 1 jour
  • 1906 : Vainqueur du classement gĂ©nĂ©ral, leader pendant 12 jours et des 2e, 3e, 4e, 5e et 13e Ă©tapes

Notes et références

Notes

  1. Le vainqueur de l'étape reçoit un point, le deuxième deux points, le troisième trois points, ainsi de suite. Chaque coureur ne compte qu'un point de plus que celui qui le précède, quel que soit l'écart de temps entre les deux. Au classement général, le premier est donc le coureur qui possède le plus petit capital de points.

Références

  1. Archives départementales de Seine-et-Marne, commune de Moret-sur-Loing, acte de naissance no 47, année 1879 (sans mention marginale de décès) (pages 158/364)
  2. Archives des Hauts-de-Seine, commune de Levallois-Perret, acte de décès no 89, année 1907 (page 24/338)
  3. Pascal Villebeuf, « Il y a 100 ans, l'enfant de Moret remportait la Grande Boucle », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  4. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 7-8.
  5. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 9.
  6. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 10.
  7. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 15.
  8. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 12-13.
  9. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 19.
  10. « Championnat National Route Amateurs France 1903 », sur siteducyclisme.net (consulté le ).
  11. Christophe Penot, « René Pottier, un cœur énorme... », sur lncpro.fr, La France cycliste, Ligue nationale de cyclisme (consulté le ).
  12. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 20.
  13. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 22.
  14. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 26.
  15. « Paris-Roubaix 1905 », L'Ouest-Éclair, no 2069,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  16. « Bordeaux-Paris 1905 », L'Ouest-Éclair, no 2096,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  17. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 27.
  18. Jacques Augendre, Petites histoires secrètes du Tour..., Paris, Solar, , 420 p. (ISBN 978-2-263-06987-1), p. 325-326.
  19. The Story of the Tour de France, p. 15.
  20. « Tour de France 1905 - 2e étape », sur memoire-du-cyclisme.net (consulté le ).
  21. Chany 2004, p. 85-90.
  22. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 29.
  23. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 31.
  24. « Course de Paris-Roubaix », L'Ouest-Éclair, no 3326,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  25. « Paris-Roubaix Cornet bat Marcel Cadolle d'une demi-roue », L'Écho de Paris, no 7978,‎ , p. 1-2 (lire en ligne).
  26. Pierre Lagrue, « 1906 - 4e Tour de France » Inscription nécessaire, Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  27. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 34.
  28. The Story of the Tour de France, p. 17-18.
  29. Chany 2004, p. 95.
  30. Christian-Louis Eclimont, Le Tour de France en 100 Histoires Extraordinaires, Paris, First, , 380 p. (ISBN 978-2-7540-5044-9), p. 18-20.
  31. Victor Breyer, « Impressions d'arrivée », La Vie au grand air, no 411,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  32. Jean Lafitte, « Le Tour de France cycliste », L'Écho de Paris, no 8083,‎ , p. 1-2 (lire en ligne).
  33. Chany 2004, p. 98-103.
  34. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 47.
  35. « Le suicide d'un champion cycliste », Revue illustrée,‎ , p. 138-139 (lire en ligne).
  36. (en) « Cycling's longstanding, predictable and troubling relationship with depression », sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  37. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 55-56.
  38. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 13-14.
  39. Le VĂ©lo et ses Champions, p. 48.
  40. Chany 2004, p. 103-104.
  41. Maurice Moszberger (dir.), Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 4432 (ISBN 9782845741393).

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Thierry Cazeneuve, 1903-1939 L'invention du Tour, L'Équipe, coll. « La Grande histoire du Tour de France » (no 1), , 62 p. (ISBN 978-2-8152-0293-0)
  • Pierre Chany, La fabuleuse histoire du Tour de France : livre officiel du centenaire, Genève/Paris, Minerva, , 959 p. (ISBN 2-8307-0766-4). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • CommunautĂ© de communes de Moret Seine et Loing, Service Animation et promotion du territoire, RenĂ© Pottier, cycliste morĂ©tain (1879-1907), t. 1, Lys Ă©ditions Amatteis, coll. « Le vĂ©lo et ses champions : au cĹ“ur de Moret Seine et Loing », , 59 p. (ISBN 978-2-86849-241-8). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Bill McGann et Carol McGann, The Story of the Tour de France, vol. 1 : How a Newspaper Promotion Became the Greatest Sporting Event in the World, Dog Ear Publishing, , 304 p. (ISBN 978-1-59858-180-5, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

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