René Leduc (homme politique)
René Leduc ( - ) est un homme politique français. Il est connu pour avoir été député de la Cinquième République et maire Meudon dans le département des Hauts-de-Seine de 1947 à 1971.
René Leduc | |
Plaque de rue rendant hommage à René Leduc dans la ville allemande de Celle (Basse-Saxe). | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (8 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Circonscription | IVe de Seine-et-Oise |
Législature | Ire et IIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR |
Successeur | scission de la Seine-et-Oise |
Maire de Meudon | |
– | |
Prédécesseur | Lucien Feuchot |
Successeur | Gilbert Gauer |
Biographie | |
Nom de naissance | René Alexandre Charles Leduc |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 18e |
Date de décès | |
Lieu de décès | Meudon (Hauts-de-Seine) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UNR puis UD-Ve - UDR |
Vie[1]
René Leduc a suivi sa scolarité à Meudon, après le brevet des collèges, rentre à l'école Pigier à Paris puis exerce la fonction de directeur commercial des établissements INDIC (sous-traitance automobile).
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la campagne de France, démobilisé avec le grade de lieutenant-colonel.
Résistance
Après sa démobilisation, il entre immédiatement dans la Résistance et avec Mederic, Ripoche et Coquoin ils sont les fondateurs du réseau CDLL (Ceux de la libération). Il prend le pseudo Henri et il s'occupe de la partie évasion et sabotage du réseau, organise le passage et l'évasion de nombreux soldats et aviateurs alliés vers l'Espagne, à partir du maquis qu'il créé à Sare (Pays basque). Il participe également à la création du maquis de la Creuse.
Arrestation et déportation
Arrêté, à Paris, avenue des Champs-Élysées en par la Gestapo, il est questionné et torturé à la prison du Cherche-Midi à Paris, puis déporté en Allemagne où il est successivement emprisonné à Bergen-Belsen, au camp de concentration de Flossenbürg et Auschwitz, d'où est libéré en 1945. Rapatrié à Paris par la Croix-Rouge à l'hôtel Lutetia, il reprend après de longs soins la vie civile, et devient directeur commercial de la S.A.M (société d'application mécanique).
Carrière politique
En 1947, il se présente à la demande de Jacques Chaban-Delmas à la mairie de Meudon et est élu comme maire. Il reste maire de Meudon jusqu'en 1971. Il est élu député de la première et deuxième législature de la Cinquième République de à date à laquelle, pour raisons de santé liées à sa déportation, il impose son successeur Claude Labbé. Enfin, il cesse ses activités laissant la mairie de Meudon à son premier adjoint Gilbert Gauer.
Durant son mandat de maire de Meudon, il crée la ville nouvelle de Meudon-la-Forêt, doublant la population de Meudon, laissant Meudon pourvue de tous les équipements scolaires (écoles, crèches, collège, lycée), sportifs (stades, tennis, gymnases) et culturel (centre culturel).
Européen convaincu, il est un des premiers maires de France à jumeler sa ville de Meudon avec la ville de Celle en Allemagne[2], ce qui représentait pour lui un symbole de paix. Président de l'union internationale des Maires et membre directeur de la conférence européenne des pouvoirs locaux avec Alain Poher (président du Sénat et maire d'Ablon-sur-Seine), il a été un des instigateurs de la Communauté européenne.
À sa mort il est enterré au cimetière des Longs Réages à Meudon.
Honneurs
- Grand officier de la Légion d'honneur à titre militaire
- Médaille de la Résistance
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille militaire
- Medal of Honor (USA),
- King's Medal for Courage in the Cause of Freedom (Royaume-Uni)
- Croix de la Vaillance polonaise (Krzyż Walecznych)
Il a donné son nom à un stade de Meudon situé au 2 avenue des Fossés (Val-Fleury) : le stade René Leduc, qu'il avait inauguré en 1954 en tant que stade Marbeau[3].
Références
- « Les personnalités du convoi des Tatoués :: Florentine et Jean Sueur », sur florentinejeansueur.webnode.fr (consulté le )
- Voir, la documentation à Commons (sous les liens externes)
- « Catalogue expo "Il va y avoir du sport" p.12 »