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René Bauden

Biographie

Avant-guerre

René Bauden voit le jour le à Watten, dans le Nord, d'un père comptable[1]. Avant la guerre, il est employé aux Postes[1].

Seconde guerre mondiale

Alors qu'il effectue son service militaire au sein de l'Armée de l'air, la guerre éclate et René Bauden est envoyé au Liban en [2]. De là, il rejoint la Syrie et intègre les cours d'un peloton de sous-officiers[3]. Devenu sergent mécanicien, il est en poste à Damas quand est signé l'armistice du 22 juin 1940[1]. Désireux de continuer la lutte, il déserte le en compagnie d'un groupe de français qui rejoint la Transjordanie afin d'y retrouver les troupes britanniques[1]. Passé dans la Royal Air Force le 1er juillet, il est affecté à Aden et fait partie du French Bomber Flight no 1 sous les ordres du capitaine Jacques Dodelier[2]. Après avoir suivi une formation de radio-mitrailleur, il participe à la campagne d'Érythrée[1].

Le , René Bauden rejoint les forces aériennes françaises libres et se trouve aux ordres du lieutenant-colonel de Marmier au sein du Groupe Réservé de Bombardement no 1 en septembre le Groupe de bombardement Lorraine[3]. Déployé en Libye, il prend part à une quarantaine de missions de bombardement et s'illustre dans son rôle de mitrailleur, notamment lorsqu'il abat un Messerschmitt Bf 109 qui attaquait son bombardier piloté par Yves Ezanno[1]. En 1944, le groupe de bombardement est déplacé en Angleterre et René Bauden passe dans l'équipage d'Arnaud Langer qui comprend comme observateur Pierre Mendès-France, qui sera plus tard remplacé par Romain Gary[2]. Participant, sur le front de l'ouest, à près d'une cinquantaine de missions au-dessus de la France et de l'Allemagne, il se distingue et est promu adjudant[1]. En , il est muté au Groupe de transport 1/5 opérant sur Douglas C-47 Skytrain et termine la guerre avec le grade de sous-lieutenant, totalisant une centaine de missions[3].

Après-guerre

En , René Bauden retrouve la vie civile et récupère son travail aux Postes jusqu'en 1978, date à laquelle il prend sa retraite avec le rang de contrôleur divisionnaire[1]. Il meurt le à Thonon-les-Bains et est inhumé à Anthy-sur-Léman[1].

DĂ©corations



Hommages

Une résidence a été baptisée en son honneur dans sa ville natale de Watten[4].

Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
  4. « Site de la ville de Watten », sur www.watten.fr,

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Henry Lafont, Aviateurs de la libertĂ© : MĂ©morial des Forces AĂ©riennes Françaises Libres, Vincennes, SHAA, , 320 p. (ISBN 2-904521-46-1).
  • Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du Sud 1940-1942 : Aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Paris, Editions du Gerfaut, , 286 p. (ISBN 2-914622-92-9, lire en ligne).
  • MĂ©morial des Compagnons - 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
  • « Les Forces AĂ©riennes Françaises Libres. Juin 1940 : naissance des FAFL au Moyen-Orient », Icare (revue), no 128,‎ .
  • Yves Morieult, « Les French Flight des escadrilles françaises au sein de la RAF », AĂ©ro Journal, no 33,‎ .
  • Dominique Breffort, « Les Forces AĂ©riennes Françaises Libres et la reconstitution de l'armĂ©e de l'air (1940-1945) », Wing Masters, no HS n°3,‎ .

Liens externes

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