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Relations entre la Hongrie et l'Union européenne

Histoire

En 1968, la Hongrie reçoit de l'URSS l'autorisation de s'ouvrir à l'économie de marché[1], ce qui la rapproche du bloc occidental pendant la Guerre Froide.

La Hongrie rejoint l'Union Européenne le .

Relations contemporaines

Liens Ă©conomiques

Le commerce à l'intérieur de l'UE représente 81 % des exportations de la Hongrie et 78 % de ses importations[2]. Elle dispose de 12 sièges au Comité économique et social européen[2].

La Hongrie est le premier bénéficiaire du budget de l'UE en pourcentage du Revenu national brut[3]. En 2017, elle a versé 800 millions d'euros au titre de sa contribution au budget commun, et a reçu 4 milliards d'euros de la part de l'UE[2]. 6,3 % du PIB de la Hongrie est généré par l'investissement européen (un chiffre substantiel à l'échelle de l'UE)[3], et l'UE cofinance 95 % des investissements du secteur public hongrois[3].

La Hongrie met à la disposition des États membres de l'UE une main d'œuvre peu coûteuse, ce qui en fait un pays au cœur du système manufacturier européen. Le coût horaire moyen en Hongrie s'élève à 10 € alors que la moyenne européenne de 25 €[1].

En 2008, le pays a bénéficié d'un plan d'aide de l'UE pour faire face à la crise économique.

Les relations économiques sont devenues plus conflictuelles sous Viktor Orban. En 2011, la Hongrie sollicite un plan d'aide que l'UE ne lui accorde pas en raison d'un débat sur l'indépendance de la banque centrale hongroise[1].

En 2022, la Hongrie s’oppose au prélèvement de 15 % sur les bénéfices des grandes multinationales[4].

Toujours en 2022, Victor Orban bloque l'embargo européen sur le pétrole russe[5].

Relations politiques

La Hongrie dispose, depuis le Traité de Lisbonne, de 21 députés au Parlement européen, et se situe dans la médiane de l'Union Européenne.

La Hongrie appartient au groupe de Visegrad, chargé de la défense des intérêts des pays d'Europe centrale au sein de l'UE.

L'Union Européenne se dit préoccupée de la dérive autoritaire et xénophobe en Hongrie. La Cour de Justice de l'UE ainsi que le Parlement européen ont sollicité Viktor Orban afin qu'il justifie sa politique[1]. La Hongrie a refusé les quotas de migrants de la Commission européenne lors de la crise migratoire déclenchée en 2015.

En 2018 vu la situation de l’État de droit en Hongrie, le Parlement européen demande à l'Union de la sanctionner en lançant la procédure dite de l'article 7[6].

Le 30 novembre 2022, la Commission européenne recommande le gel de fonds, estimés à plus de 13 milliards d'euros, afin d'amener la Hongrie à mener des réformes en matière de justice et de lutte anticorruption[7].

Diplomatie

La ville de Bruxelles accueille une représentation permanente de la Hongrie, qui y défend ses intérêts.

Sources

Références

  1. « Hongrie », sur Toute l'Europe.eu (consulté le ).
  2. (en) Anonymous, « Hongrie - Union Européenne - European Commission », sur Union Européenne, (consulté le ).
  3. (en) « Hungary - EU Budget in my country - European Commission », sur ec.europa.eu (consulté le ).
  4. « Taxe sur les multinationales : la Hongrie bloque l’adoption d’un impôt minimal par l’Union européenne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Orban, l'homme qui défie l'unité des Vingt-sept face à Poutine », sur Les Echos, (consulté le )
  6. Par Le Parisien avec AFP Le 12 septembre 2018 à 16h59, « Le Parlement européen active une procédure de sanction contre la Hongrie », sur leparisien.fr, (consulté le )
  7. « La Hongrie n’a pas suffisamment progressé dans ses réformes et doit respecter ses engagements afin de recevoir les fonds européens « reprise et résilience » », sur https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_22_7273 (consulté le )

Bibliographie

Compléments

Articles connexes

Liens externes

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