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Relations entre la Corée du Sud et le Japon

Cet article traite des relations entre la Corée du Sud et le Japon aprÚs la partition de la péninsule en 1953.

Relations entre la Corée du Sud et le Japon
Drapeau de la Corée du Sud
Drapeau du Japon
Corée du Sud et Japon
Corée du Sud Japon

Relations militaires et Ă©conomiques

L'article 9 de la constitution japonaise interdit au Japon d'entretenir toute force militaire en vertu de sa volontĂ© de renoncer Ă  jamais Ă  la guerre ; cependant, le Japon entretient une force de dĂ©fense appelĂ©e forces japonaises d'autodĂ©fense, ainsi que des relations de sĂ©curitĂ© avec certains pays dont les États-Unis et ses alliĂ©s au sein de l'OTAN. C'est pour cela qu'il soutient le plan d'intervention amĂ©ricain en CorĂ©e lors de la guerre de CorĂ©e (1950-1953), en rĂ©ponse Ă  l'invasion communiste du pays et ce, en fournissant un appui logistique naval[1]. Les relations diplomatiques sont alors rompues.

Le Japon a reconnu la CorĂ©e du Sud comme le gouvernement lĂ©gitime de la pĂ©ninsule corĂ©enne tout entiĂšre en 1965 ; le traitĂ© de normalisation des relations entre le Japon et la CorĂ©e du Sud du permit Ă©galement de dĂ©velopper les relations Ă©conomiques entre les deux pays et l'implantation d'entreprises japonaises en CorĂ©e du Sud. L’accord signĂ© sous l’impulsion du prĂ©sident Park Chung-hee avec les encouragements des États-Unis, malgrĂ© d’importantes manifestations d’opposition en CorĂ©e du Sud, a entraĂźnĂ© le versement d’une aide Ă©conomique pendant dix ans (1965-1975) du Japon Ă  la CorĂ©e du Sud, dont la majeure partie sous forme de dons[2].

L'aide japonaise associĂ©e Ă  l'aide amĂ©ricaine permet de lancer un plan Marshall industriel, des firmes d'État sont constituĂ©es dans tous les secteurs stratĂ©giques : aciĂ©rie (POSCO), Ă©lectricitĂ© (KEPCO), tĂ©lĂ©communications (Korea Telecom), rĂ©seaux ferrĂ©s et routier (Korea Railroad et Korea Expressway (en)), banque, eau et agriculture[3].

Un systĂšme d'Ă©change de devises entre les autoritĂ©s des deux pays est crĂ©Ă© en 2001 pour aider la CorĂ©e du Sud Ă  ne pas connaĂźtre de nouveau les problĂšmes rencontrĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 1990 lors de la crise financiĂšre asiatique[4]. Ainsi, jusqu'Ă  70 milliards de dollars en dollars, wons sud-corĂ©ens ou yens japonais peuvent ĂȘtre Ă©changĂ©s entre la banque de CorĂ©e, et la banque du Japon (BoJ) et le ministĂšre nippon des finances[4].

En , la Corée du Sud suspend la signature d'accords de coopération militaire avec le Japon, les premiers depuis la fin de l'occupation japonaise[5]. En septembre, à la suite d'un différend sur les rochers Liancourt, elle annule un programme d'échanges militaires[6].

Le , le Japon porte plainte Ă  l’OMC contre l’embargo sud-corĂ©en sur des centaines de ses fruits de mer. Comme plusieurs autres pays, la CorĂ©e du Sud avait mis en place un embargo sur une cinquantaine de produits de la mer venant des huit prĂ©fectures les plus proches de l'accident nuclĂ©aire de Fukushima en 2011, mais si la plupart des autres pays ont depuis levĂ© ces restrictions, aprĂšs avoir constatĂ© que la totalitĂ© des produits commercialisĂ©s dans la rĂ©gion Ă©taient sains, la CorĂ©e du Sud a durci ses contrĂŽles[7].

Échanges culturels

AprÚs la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Corée du Sud a interdit l'importation de produits culturels japonais tels que la musique, les films, les mangas et la littérature. Cette interdiction a été partiellement levée par l'administration de Kim Dae-jung en 1998. En , l'interdiction sur les importations de CD et DVD japonais a finalement été levée en Corée du Sud.

En 1996, la FIFA a annoncé que les deux pays organiseraient conjointement la Coupe du monde 2002, occasionnant un réchauffement des relations, notamment au niveau de la classe politique et des dirigeants des deux pays. L'année 2005 a été désignée comme année de l'amitié entre le Japon et la Corée du Sud, mais divers incidents ont mis à mal leurs relations [8].

Ces derniĂšres annĂ©es, la culture pop sud-corĂ©enne (K-pop) a connu une popularitĂ© importante au Japon, un phĂ©nomĂšne appelĂ© vague corĂ©enne (韓攁) au Japon ; la chanteuse pop BoA est l'une des chanteuses les plus populaires au Japon, avec six albums consĂ©cutifs en tĂȘte du palmarĂšs Billboard[9].

ProblÚmes récurrents

Parmi les conflits territoriaux persistant entre la CorĂ©e du Sud et le Japon, on peut citer le cas des Rochers Liancourt : un petit groupe d'Ăźlots situĂ© en mer du Japon, possession sud-corĂ©enne (Dokdo 독도 en corĂ©en) mais dont la souverainetĂ© est contestĂ©e par le Japon (Takeshima ç«č泶 en japonais) ; en jeu, des territoires de pĂȘche et un Ă©largissement de la ZEE. Le nom de la mer sĂ©parant les deux pays est Ă©galement source de tensions, elle est appelĂ©e mer de l'Est en CorĂ©e et mer du Japon au Japon. En 1954, 1962 et 2012, la CorĂ©e du Sud rejette les propositions du Japon de rĂ©gler la question des Rochers devant la Cour internationale de justice (CIJ)[4] - [10].

Le , pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but des revendications japonaises et Ă  cinq jours de l'anniversaire de la capitulation du Japon, le prĂ©sident sud-corĂ©en Lee Myung-Bak se rend sur les Rochers, provoquant de vives rĂ©actions japonaises : l'ambassadeur sud-corĂ©en Ă  Tokyo est convoquĂ© par le gouvernement japonais, l'ambassadeur japonais Ă  SĂ©oul est rappelĂ©, et le ministre japonais des Affaires Ă©trangĂšres Kƍichirƍ Genba dĂ©clare que ce dĂ©placement aurait « un grand impact sur les relations » entre les deux pays[5]. Par la suite, le gouvernement japonais annonce la rĂ©vision de l'accord d'Ă©change de devises avec la CorĂ©e du Sud crĂ©Ă© en 2001, et le ministre japonais des finances Jun Azumi annule un dĂ©placement Ă  SĂ©oul[4].

Toutefois, l’ensemble des contentieux historiques liĂ©s Ă  l’occupation japonaise restent prĂ©sents dans les relations entre CorĂ©ens et Japonais, ces tensions ayant des consĂ©quences sur les relations diplomatiques. Ainsi, des initiatives ont Ă©tĂ© prises pour que le gouvernement japonais reconnaisse l’esclavage sexuel des femmes de rĂ©confort pendant la Seconde Guerre mondiale[11]. Mais le Japon estime que l'accord de 1965 rĂšgle tous les contentieux datant de cette Ă©poque et rejette les propositions de la CorĂ©e du Sud pour des discussions bilatĂ©rales Ă  ce sujet[3]. Le Japon et la CorĂ©e du Sud concluent cependant un accord historique le : le premier ministre japonais, Shinzo Abe, exprime aux victimes ses « excuses et son repentir, du plus profond de son cƓur » et le Japon accepte de verser un milliard de yens (7,5 millions d’euros) de dĂ©dommagement aux femmes de rĂ©confort[12].

À partir de 2008, les travailleurs sud-corĂ©ens rĂ©duits Ă  l'Ă©tat de quasi-esclavage pendant l'occupation japonaise dĂ©cident de s'en prendre aux entreprises corĂ©ennes ayant perçu l'argent des rĂ©parations japonaises de 1965, estimant qu'une part leur revient[3]. POSCO est ainsi jugĂ©e en 2009 et 2010, mais gagne ses procĂšs[3]. NĂ©anmoins, au printemps 2012, la sociĂ©tĂ© dĂ©cide de verser dix milliards de wons sud-corĂ©ens (prĂšs de sept millions d'euros) aux victimes via un fonds d'État[3]. Le gouvernement prĂ©voit de verser 12,5 milliards de wons sud-corĂ©ens supplĂ©mentaires, et les autres grandes entreprises corĂ©ennes concernĂ©es seront sollicitĂ©es[3]. 227 000 personnes se seraient manifestĂ©es comme anciens travailleurs forcĂ©s ou comme ayants droit[3]. Inversement, en 2012, la Cour suprĂȘme sud-corĂ©enne a condamnĂ© les groupes japonais Mitsubishi Heavy Industries et Nippon Steel Ă  indemniser neuf travailleurs forcĂ©s[3].

En , le président sud-coréen Lee Myung-Bak annonce que l'empereur du Japon, Akihito, ne pourrait venir en Corée du Sud que s'il s'excusait pour les atrocités commises par les forces d'occupation japonaises, bien qu'il ait déjà exprimé « ses profonds regrets » pour les souffrances du peuple coréen pendant la colonisation en 1990[5].

Le rĂ©visionnisme au Japon, s’agissant notamment de la prĂ©sentation de l’occupation japonaise dans les manuels d’histoire japonais, est trĂšs fortement ressenti par l’opinion sud-corĂ©enne. Enfin, les visites du Premier ministre japonais Jun'ichirƍ Koizumi au sanctuaire de Yasukuni, sur les tombes des gĂ©nĂ©raux japonais de la Seconde Guerre mondiale, a fait peser des risques d’annulation des sommets bilatĂ©raux entre les deux États, Ă  l’automne 2005[13].

Le , Tokyo a annoncĂ© le rappel de son ambassadeur en CorĂ©e du Sud pour protester contre l'installation en dĂ©cembre, devant un consulat, de la Statue de la Paix Ă  la mĂ©moire des esclaves sexuelles de l'armĂ©e impĂ©riale nippone, dites « femmes de rĂ©confort Â».

Le , la Cour suprĂȘme de CorĂ©e du sud ordonne Ă  Nippon Steel & Sumitomo Metal de dĂ©dommager des travailleurs forcĂ©s corĂ©ens de la Seconde Guerre mondiale que l'entreprise avait Ă  l'Ă©poque rĂ©quisitionnĂ©s[14]. Mitsubishi Motors est Ă©galement condamnĂ©e Ă  verser des dĂ©dommagements Ă  des CorĂ©ens victimes de travail forcĂ© dans ses usines, mais elle refuse d’obtempĂ©rer[15].

Le gouvernement japonais inflige à partir de des sanctions économiques à l'industrie sud-coréenne des semi-conducteurs. Ces sanctions sont analysées comme des représailles aux décisions de la justice sud-coréenne contre des entreprises japonaises[16].

Le 6 mars 2023, la CorĂ©e du Sud annonce un plan pour indemniser les victimes du travail forcĂ© au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce nouveau plan prĂ©voit de confier Ă  une fondation locale le soin d'accepter les dons des grandes entreprises sud-corĂ©ennes qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de rĂ©parations accordĂ©es par le Japon en 1965, pour indemniser les victimes. Le gouvernement sud-corĂ©en annonce le mĂȘme jour mettre fin Ă  sa plainte auprĂšs de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les restrictions d'exportations de certains produits japonais de juillet 2019, et dĂ©marrer des consultations avec le Japon pour normaliser leur relation Ă©conomique. Le gouvernement japonais s'est fĂ©licitĂ© de ces dĂ©cisions vues comme des mesures visant Ă  rapprocher diplomatiquement les deux pays[17].

Ce nouveau plan a suscité de vives protestations de la part de groupes de victimes sud-coréennes, qui souhaitent une compensation financiÚre et des excuses directement de la part des entreprises japonaises concernées[17] - [18].

Améliorations des relations diplomatiques

Lors de la réunion du G20 de Toronto en 2010, le Premier ministre japonais Naoto Kan a appelé à un partenariat orienté vers l'avenir avec la Corée[19] ; affirmant qu'il n'hésiterait pas à réfléchir sur les fautes du passé du Japon. Il a par ailleurs indiqué qu'il allait poursuivre les efforts de construction d'amitié avec Séoul mis en place par Yukio Hatoyama, tout en traitant durement avec les provocations militaire de Pyongyang[20]. et en prenant ses responsabilités vis-à-vis du passé colonial de son pays[21].

Comme cette année marque le 100e anniversaire de la colonisation japonaise de la Corée en 1910 par le traité d'annexion de la Corée, la Corée et le Japon sont décidés à commencer un nouveau siÚcle d'amitié[20]. Le Japon, par son Premier ministre, s'est ainsi excusé d'avoir occupé la péninsule coréenne et privé le peuple coréen de sa culture et de son identité durant 35 ans[22]. Ainsi de nombreux objets culturels longtemps réclamés par la Corée du Sud ont été rendus par le Japon en 2010[23] et les deux dirigeants, Lee Myung-bak et Naoto Kan, se sont accordés pour résoudre les problÚmes bilatéraux et régionaux en convenant de réfléchir et de mettre en place certaines mesures communes sur la sécurité financiÚre et la recherche d'une croissance mondiale plus équilibrée lors de la réunion du G20 à Séoul[23].

AprĂšs le sĂ©isme du 11 mars 2011 au Japon, la CorĂ©e du Sud est le premier pays Ă  envoyer une Ă©quipe de secouristes ; elle envoie Ă©galement de l'eau, de la nourriture et diverses fournitures[24]. En trois semaines, les donations sud-corĂ©ennes se seraient Ă©levĂ©es Ă  46 millions de dollars[25].

En , le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda, lors d'une visite officielle en Corée du Sud, restitue cinq ouvrages des archives royales coréennes de la dynastie Joseon ou Uigwe, à la suite d'un accord signé en par son prédécesseur Naoto Kan[26].

De 2011 Ă  2023, les visites bilatĂ©rales rĂ©guliĂšres entre le Premier ministre japonais et le PrĂ©sident sud-corĂ©en (« navette diplomatique ») sont interrompues. Elles reprennent avec le sommet Japon-CorĂ©e du Sud du 16 mars 2023. Ce sommet est permis par la volontĂ© du prĂ©sident sud-corĂ©en Yoon Suk Yeol, Ă©lu en mai 2022, de renouer les liens avec le Japon, malgrĂ© une forte opposition de l'opinion publique sud-corĂ©enne. DĂ©but mars 2023, Yoon avait annoncĂ© un plan pour rĂ©soudre la question du dĂ©dommagement des CorĂ©ens forcĂ©s Ă  travailler pour des entreprises japonaises pendant la pĂ©riode coloniale (1905-1945), en compensant les victimes avec l’aide d’un fonds affiliĂ© Ă  l’État, approvisionnĂ© notamment par des donations d’entreprises sud-corĂ©ennes[27].

Guerre commerciale (depuis 2019)

Depuis le , existe une dispute commerciale entre les deux pays Ă  la suite de la dĂ©cision du gouvernement japonais de resserrer ses exportations vers la CorĂ©e du Sud. D'aprĂšs la politologue japonaise Kan Kimura : « Les autoritĂ©s japonaises croyaient que la mesure de restriction commerciale ferait reculer SĂ©oul sur le dossier du travail forcĂ©. C’était une dĂ©monstration de force pour confirmer la supĂ©rioritĂ© du Japon »[28].

Références

  1. Relations nippo-coréennes.
  2. « CorĂ©e du Sud, le miracle dĂ©masquĂ© » par Éric Toussaint.
  3. Park Chan-Kyong, « Corée: Posco va indemniser les travailleurs forcés de l'occupation japonaise », AFP sur Google News, le 3 juin 2012
  4. Tokyo veut porter son différend insulaire avec Séoul devant la CIJ, Le Monde, le 17 août 2012
  5. Le président sud-coréen sur des ßles contestées, fureur du Japon, AFP sur Google News, le 10 août 2012
  6. Iles disputées: Séoul et Tokyo suspendent un programme d'échanges militaires, AFP sur Google News, le 3 septembre 2012
  7. Yann Rousseau, « Cette nuit en Asie : quand Tokyo accuse SĂ©oul de bouder ses sushis Â», Les Echos, le 22 mai 2015
  8. 2005, l'année de l'amitié entre le Japon et la Corée du Sud.
  9. Échanges culturels nippo-corĂ©ens.
  10. La Corée du Sud refuse l'offre du Japon de régler leurs litiges devant la CIJ, AFP sur Romandie, le 30 août 2012
  11. Conseil coréen des "femmes de réconfort", Multitudes, le 31 juillet 2004
  12. Le Japon et la Corée du Sud trouvent un accord sur les « femmes de réconfort »
  13. DĂ©pĂȘche de l’agence KBS
  14. Cory Evans, « Une trÚs grave menace pour les relations Japon-Corée du Sud », sur Nippon.com, (consulté le ).
  15. « Travail forcĂ©: la justice sud-corĂ©enne ordonne la saisie d’actifs de Mitsubishi », sur RFI, (consultĂ© le )
  16. « Le Japon sanctionne l’industrie sud-corĂ©enne de semi-conducteurs », sur RFI, (consultĂ© le )
  17. AFP, « La Corée du Sud annonce un plan pour indemniser les victimes du travail forcé au Japon », sur Le Figaro, (consulté le ).
  18. AFP, « Corée du Sud : des victimes de travail forcé au Japon fustigent le plan d'indemnisation de Séoul », sur Le Figaro, (consulté le ).
  19. « I hope the year 2010 will be a remarkable year for relations between Korea and Japan »
  20. (en) Réchauffement des relations diplomatiques nippo-coréennes. sur le Korean Times
  21. « I will face up to history to build a brighter future for both countries »
  22. (en) Efforts de réconciliation japonais envers la Corée du Sud. sur le Wall Street Journal.
  23. (en) Efforts de réconciliation japonais envers la Corée du Sud sur le Japan Today
  24. (en) Kim So-hyun, « Claim on Dokdo remains thorn in Japan ties », Korea Times, le 29 mars 2011
  25. (en) Cheol Hee Park, « Post-Earthquake Japan-Korea Ties », The Diplomat, le 18 avril 2011
  26. Le Japon rend des archives royales à la Corée du Sud, RFI, le 18 octobre 2011
  27. Jun'ya Nishino, « Percée dans les relations nippo-coréennes : les deux pays seront-ils capables de saisir cette opportunité ? », sur Nippon.com, (consulté le ).
  28. « Au Japon, la recrudescence du racisme anti-coréen », sur Libération.fr, (consulté le )

Articles connexes

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