Statue de la Paix
La Statue de la Paix (corĂ©en : ííì ìë ì, Pyeonghwaui sonyeosang), aussi souvent appelĂ©e Sonyeosang (« Statue de Fille[1] ») en corĂ©en ou Statue de Femme de rĂ©confort (æ °ćźć©Šć, Ianfu-zĆ) au Japon[2], est un symbole des victimes de l'esclavage sexuel, connues sous le noms de « femmes de rĂ©confort », par l'Empire du Japon durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est Ă©rigĂ©e pour demander des excuses et comme mĂ©morial.
ííì ìë ì
Pyeonghwaui sonyeosang
Type | |
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Architecte |
Unseong Kim Seogyeong Kim |
Construction |
Pays | |
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Division administrative | |
Commune |
Coordonnées |
37° 34âČ 30âł N, 126° 58âČ 49âł E |
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Histoire
La manifestation du mercredi est organisĂ©e depuis 1992, et presque 20 ans plus tard, l'idĂ©e de la Statue de la Paix est proposĂ©e par le Conseil corĂ©en pour les femmes enrĂŽlĂ©es dans l'esclavage sexuel militaire par le Japon[3]. Plus prĂ©cisĂ©ment, le conseil propose qu'une pierre commĂ©morative soit Ă©rigĂ©e devant l'ambassade du Japon en CorĂ©e du Sud pour commĂ©morer la douleur des femmes de confort victimes de l'esclavage sexuel par l'armĂ©e impĂ©riale japonaise. Cette proposition est rĂ©alisĂ©e le , lorsque la statue en bronze est installĂ©e devant l'ambassade[4]. Yeongjong Kim, maire de l'arrondissement de Jongno-gu, fournit des idĂ©es de conception et des Ćuvres d'art ayant la forme d'une fille au lieu d'une pierre commĂ©morative. La Statue de la paix est construite par le couple Unseong Kim et Seogyeong Kim. Elle reprĂ©sente une jeune fille habillĂ©e d'un chima jeogori (en) (une forme modifiĂ©e du hanbok de la fin du 19e et du dĂ©but du 20e siĂšcle), avec de petites mains et des cheveux courts, assise et regardant l'ambassade du Japon dans le centre de SĂ©oul[4].
Le Japon a exigé à plusieurs reprises que la statue soit enlevée, mais Séoul et surtout les victimes ont constamment rejeté ces demandes, car le gouvernement japonais n'a jamais officiellement admis la participation directe de l'armée en ce qui concerne le problÚme des femmes de réconfort[5].
Autres statues inspirées par la statue de la Paix
La question des femmes de confort et de la Statue de la paix a inspirĂ© d'autres statues de ce genre Ă SĂ©oul et dans les villes du monde entier oĂč existe une communautĂ© corĂ©enne[5] - [6].
En , des reprĂ©sentants de l'arrondissement de Palisades Park dans le New Jersey rejettent les demandes de deux dĂ©lĂ©gations diplomatiques du Japon de retirer un petit monument d'un parc public, une plaque en laiton sur un bloc de pierre, installĂ©e en 2010 Ă la mĂ©moire des femmes de rĂ©confort, des dizaines de milliers de femmes et de filles, dont de nombreuses CorĂ©ennes, qui ont Ă©tĂ© enrĂŽlĂ©es dans un systĂšme d'esclavage sexuel de par l'armĂ©e japonaise durant la Seconde Guerre mondiale[7] - [8]. Quelques jours plus tard, une dĂ©lĂ©gation sud-corĂ©enne approuve la dĂ©cision de l'arrondissement[9]. Cependant, dans une autre ville proche, divers groupes amĂ©ricano-corĂ©ens amĂ©ricains ne peuvent parvenir Ă un consensus sur la conception et le libellĂ© d'un tel monument au dĂ©but du mois d'[10] - [11]. En , un mĂ©morial similaire est annoncĂ© Ă proximitĂ© de Hackensack, pour ĂȘtre installĂ© derriĂšre la Cour du comtĂ© de Bergen (en), aux cĂŽtĂ©s de monuments commĂ©moratifs de l'Holocaust, de la Grande Famine en Irlande, et du GĂ©nocide armĂ©nien[12], et est dĂ©voilĂ© en [13] - [14]. Une excuse et une compensation monĂ©taire d'environ 8 millions $ par le Japon Ă la CorĂ©e du Sud en pour ces transgressions n'ont pas eu beaucoup d'effets dans le comtĂ© de Bergen, oĂč le premier monument amĂ©ricain de respect aux femmes de rĂ©confort a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©[15].
Incident diplomatique avec le Japon
En , le Japon dĂ©clare qu'il ne paierait pas un milliard de yens Ă titre de compensation, Ă moins que la statue ne soit retirĂ©e de son emplacement devant l'ambassade de Japon Ă SĂ©oul[16]. Un accord est trouvĂ© en 2015. Par la suite, une deuxiĂšme statue est Ă©rigĂ©e Ă Busan. Le Japon rappelle alors deux diplomates de CorĂ©e du Sud et arrĂȘte des nĂ©gociations de haut niveau[17].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Statue of Peace » (voir la liste des auteurs).
- (en) « NCCK Special Declaration Rejects "Comfort Women" Agreement », Kukmin Daily,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Press Conference by Foreign Minister Fumio Kishida », sur Ministry of Foreign Affairs of Japan, (consulté le )
- (en) « Weekly âComfort Womenâ Protest at Japan Embassy in Seoul in its 24th Year | Journalism Without Walls Korea 2016 », sur www.journalismwithoutwalls.com (consultĂ© le )
- (en) Choe, Sang-hun, « Statue Deepens Dispute Over Wartime Sexual Slavery », The New York Times,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) CHOE, SANG-HUN, « Statues Placed in South Korea Honor âComfort Womenâ Enslaved for Japan's Troops », New York Times,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Park, Jae-hyuk, « Japanese fight to block 'comfort woman' statue in Sydney », Korea Times,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Kirk Semple, « In New Jersey, Memorial for âComfort Womenâ Deepens Old Animosity », The New York Times, (consultĂ© le )
- (en) S.P. Sullivan, « Sexual slavery issue, discussed internationally, pivots around one little monument in N.J. », New Jersey On-Line LLC, (consulté le )
- (en) Monsy Alvarado, « Palisades Park monument to 'comfort women' stirs support, anger », © 2012 North Jersey Media Group, (consulté le )
- (en) Dan Ivers, « Critics cause Fort Lee to reconsider monument honoring Korean WWII prostitutes », New Jersey On-Line LLC, (consulté le )
- (en) Linh Tat, « Controversy puts planned 'comfort women' memorial in Fort Lee on hold », North Jersey Media Group, (consulté le )
- (en) Rebecca D. O'Brien, « New Jersey's Korean community awakens politically », © 2012 North Jersey Media Group Inc. All rights reserved, (consulté le )
- (en) S.P. Sullivan, « Bergen County marks International Women's Day with Korean 'comfort women' memorial », © 2013 New Jersey On-Line LLC. All rights reserved, (consulté le )
- (en) Monsy Alvarado, « Memorial dedicated to women forced into sexual slavery during WWII », 2013 North Jersey Media Group, Inc. All rights reserved, (consulté le )
- (en) Matthew McGrath, « Mixed reaction to Japan apology on 'comfort women' », North Jersey Media Group, (consulté le )
- (en) MIke Firn, « 'Comfort women' statue threatens to derail Japan-South Korea accord », Daily Telegraph, (consulté le )
- (en) Sol Han et James Griffiths, « Why this statue of a young girl caused a diplomatic incident », CNN, (consulté le )