Raymond Leroy
Raymond Leroy, né le à Paris et mort pour la France[1] le à Takrouna, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il choisit de se rallier à la France libre et participe aux combats en Libye puis en Tunisie où il est tué en montant à l'assaut d'une position ennemie.
Raymond Leroy | ||
Raymond Leroy | ||
Naissance | Paris |
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Décès | Takrouna (Tunisie) Mort au combat |
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Origine | France | |
Allégeance | République française France libre |
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Arme | État-Major | |
Grade | Capitaine | |
Années de service | 1940 – 1943 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
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Biographie
Jeunesse et engagement
Fils d'un fonctionnaire du ministère de l'agriculture, Raymond Leroy naît le trois novembre 1908 dans le 16e arrondissement de Paris[2]. Lors de son service militaire, il entre à l'école de cavalerie de Saumur et suit les cours d'élève officier de réserve[3]. Il part ensuite pour le Canada où il devient importateur commercial[4].
Seconde Guerre mondiale
Capitaine de réserve, il se trouve toujours en Amérique du Nord lorsque débute la Seconde Guerre mondiale[3]. Mobilisé, il est affecté à la mission militaire française à New-York[4]. Le 18 juin 1940, il prend connaissance de l'appel du général de Gaulle et décide de se rallier à la France libre[4]. Parvenu jusqu'à Londres, il s'engage dans les forces françaises libres et est envoyé à Brazzaville en octobre 1940[5]. Affecté au cabinet du général de Larminat, Haut-commissaire de l'Afrique française libre, il en devient l'interprète, le conseiller et l'aide de camp[5]. Désireux de combattre, il est ponctuellement détaché à la 1re Brigade française Libre Indépendante (1re BFL) du général Kœnig avec laquelle il participe à la guerre du désert en Libye[4]. Il contribue notamment à l'installation des troupes françaises sur la position de Bir Hakeim mais se trouve à l'hôpital pour une infection lorsqu'éclate la bataille[5]. En juillet 1942, alors qu'il accompagne le général de Larminat en Égypte, les deux hommes sont victimes d'un grave accident de voiture[4].
Une fois rétabli, il participe à la campagne de Tunisie avec la 1re division française libre[4]. Le 11 mai 1943, alors qu'il est détaché au bataillon de marche no 5, Raymond Leroy mène une compagnie à l'assaut de la crête des Djebilats, près de Takrouna[5]. Lors de l'attaque, il est tué par un éclat de grenade sous les yeux du général de Larminat qui observe les combats à la jumelle[5]. D'abord inhumé sur place, il rapatrié en 1949 et réinhumé au cimetière de Passy[4] - [6].
DĂ©corations
Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération À titre posthume, par décret du 6 avril 1945 |
Croix de guerre 1939-1945 Avec une palme | ||||||
Références
- « Raymond Leroy », sur Mémoire des Hommes
- « Acte de naissance de Raymond Leroy - 16N 100_A - n°1257 », sur Archives de Paris
- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
- « Sépultures des Compagnons de la Libération », sur LandruCimetières
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
- François Broche, L'épopée de la France libre : 1940-1946, Paris, Pygmalion, (ISBN 2-85704-633-2).
- Olivier Wieviorka, Histoire de la Résistance : 1940-1945, Paris, Éditions Perrin, , 575 p. (ISBN 978-2-262-02799-5 et 2-262-02799-4, OCLC 827450568).
- MĂ©morial des Compagnons 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .