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Radu Varia

Radu Varia, nĂ© le Ă  Iași en Roumanie, est un critique d'art et historien de l'art roumain, spĂ©cialiste de Constantin BrĂąncuși et d'Horia Damian.

Radu Varia
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Directeur de thĂšse
Distinction

Biographie

Radu Varia est le fils du gĂ©nĂ©ral Mihai Varia, hĂ©ros de la Seconde Guerre mondiale, et de Ofelia Varia, nĂ©e Verusi. Il a commencĂ© son parcours scolaire Ă  l’École Française de Bucarest, pour continuer au collĂšge national I. L. Caragiale, puis a fait des Ă©tudes de langue et de littĂ©rature Ă  l’universitĂ© Alexandru Ioan Cuza d'Iași et Ă  l’universitĂ© de Bucarest, oĂč il a obtenu son diplĂŽme en 1964.

Il soutient ultĂ©rieurement sa thĂšse de doctorat en histoire de l’art et de la civilisation Ă  l’universitĂ© de Paris / École des hautes Ă©tudes sous le patronage de Jean Cassou (fondateur du musĂ©e d'art moderne de la Ville de Paris et laurĂ©at du prix Cervantes de littĂ©rature).

DĂšs son adolescence il bĂ©nĂ©ficie de l’attention et des conseils de Tudor Vianu qui sera plus tard un de ses professeurs Ă  l’universitĂ© de Bucarest. À 18 ans il rencontre les Ă©crivains Mihail Sadoveanu et Tudor Arghezi.

Radu Varia publie en 1961 dans IaƟul Literar [La Iași littĂ©raire] sa premiĂšre analyse artistique, sur un dessin inĂ©dit de Nicolae Tonitza. Peu aprĂšs, dans les pages de l’hebdomadaire Contemporanul de Bucarest, dirigĂ© par George IvaƟcu, il s’affirme comme un fervent alliĂ© de la jeune gĂ©nĂ©ration de peintres et sculpteurs qui, mĂȘme s’ils ne constituaient pas une vraie avant-garde, reprĂ©sentaient quand mĂȘme un mouvement peu conformiste. À partir de 1966, Radu Varia organisera d’ailleurs leurs premiĂšres expositions en Occident.

En 1967, Giulio Carlo Argan l’invite comme assistant Ă  l’UniversitĂ© de Rome. En 1968 il rencontre Ă  Bucarest Richard Demarco, promoteur d’une nouvelle conscience europĂ©enne, avec qui il va collaborer le long des annĂ©es. La Galerie Demarco consacre alors des importantes expositions aux artistes des pays qui ont souffert le plus Ă  cause de la guerre et du communisme, dont la Roumanie.

À Paris, Radu Varia fait la connaissance d'Eugùne Ionesco en 1966, celle d'Emil Cioran en 1967 et, à Chicago en 1971, il sera l’hîte de Mircea Eliade.

En 1967, il est invitĂ© officiellement Ă  la Biennale de Paris, de mĂȘme qu’en 1971, annĂ©e oĂč participent 53 pays : il sera Ă©lu Ă  l’unanimitĂ© prĂ©sident du jury international. Au mĂȘme moment il dĂ©cide de s’installer dĂ©finitivement dans la capitale française. Membre de la Commission internationale de la Biennale de Paris jusqu’en 1977, il est nommĂ© en 1973 directeur de la Biennale de SĂŁo Paulo, et en 1993 sera commissaire de la Roumanie Ă  la Biennale de Venise. Il restaure et amĂ©nage avec des fonds propres le pavillon roumain afin de prĂ©senter l’Ɠuvre du grand artiste Horia Damian, Ă©tabli Ă  Paris depuis 1946.

Une bonne partie de l’activitĂ© de Radu Varia ces derniĂšres dĂ©cennies est consacrĂ©e Ă  ce peintre, sculpteur et architecte. Les textes de Radu Varia sur la spiritualitĂ© dans l’art : L’Infini rĂ©el ; Le Projet de San Francisco ; MĂ©taphysique et monumentalitĂ© ; Modernisme, postmodernisme, modernitĂ© ; Entrer dans l’Invisible ou bien Damian, un grand solitaire du XXe siĂšcle sont publiĂ©s comme prĂ©faces aux expositions Damian qu’il organise au musĂ©e d'art moderne de la ville de Paris (1972), Ă  la Biennale de SĂŁo Paulo (1973), au musĂ©e Ludwig Ă  Aix-la-Chapelle (1974), au MusĂ©e Dali Ă  Figueras (1974), au musĂ©e d’art moderne de Rio de Janeiro (1975), au musĂ©e Solomon R. Guggenheim Ă  New York (1976), au Centre Georges-Pompidou Ă  Paris (1980), au Grand Palais Ă  Paris (1983), Ă  la documenta 9 Ă  Cassel (1992), Ă  la Biennale de Venise (1993), chez Karsten Greve Ă  Paris (2002), au palais MogoƟoaia en Roumanie (2009).

Au dĂ©but des annĂ©es 1970, alors que son activitĂ© se poursuit Ă  Paris et Ă  New York, il participe activement aux cĂŽtĂ©s de Salvador Dali Ă  la crĂ©ation Ă  Figueras[1], en Espagne, du musĂ©e qui portera le nom du grand peintre, et dont l’inauguration a lieu en 1974. Salvador Dali, Ă  qui Radu Varia restera liĂ© jusqu’à sa mort en 1989, lui dĂ©die un poĂšme extraordinaire intitulĂ© Oui ! Ă  la Roumanie. Pour Radu Varia, publiĂ© depuis 1972 dans plusieurs Ă©ditions des Ă©crits de l’artiste, Ă  Barcelone, Caracas, Mexico et Paris. Le poĂšme finit par ces mots : « Et puisque le sang de la Patrie est Ă©ternel et immortel, et pour ĂȘtre comme lui (comme l’Empereur Trajan) et toujours le premier du genre humain, je me proclame Salvador Dali, catholique, apostolique, romain et roumain. »

Proche de certains des plus importants artistes europĂ©ens et amĂ©ricains des derniĂšres dĂ©cennies, Radu Varia organise d’importantes expositions internationales, dont, en 1973, au musĂ©e d'art moderne de la ville de Paris, la premiĂšre exposition de peinture anglaise contemporaine jamais prĂ©sentĂ©e Ă  Paris, La Peinture anglaise aujourd’hui, avec la participation d’artistes comme David Hockney, Richard Hamilton, Tom Philips, Bridget Riley ou Howard Hodgkin. À la mĂȘme Ă©poque Radu Varia est invitĂ© par Marshall MacLuhan Ă  confĂ©rencier dans le cadre de son sĂ©minaire Ă  l’UniversitĂ© de Toronto. Toujours Ă  Toronto, il participe en 1978 au Premier CongrĂšs mondial de la civilisation celtique, dont le rĂ©sultat est le volume intitulĂ© The Celtic Consciousness[2]. Il est Ă©galement invitĂ© Ă  parler Ă  l’Institut d'architecture et d'urbanisme de New York par le cĂ©lĂšbre critique Thomas B. Hess, fondateur d'Art News et futur directeur du dĂ©partement d’art moderne du Metropolitan Museum of Art.

Le volume de Radu Varia intitulĂ© Brancusi[3], unanimement considĂ©rĂ© comme l’ouvrage fondamental sur la crĂ©ation de l’artiste, a Ă©tĂ© publiĂ© Ă  New York en 1986. Élu « livre de l’annĂ©e » par les libraires amĂ©ricains, par les bibliothĂ©caires amĂ©ricains et par les principaux journaux des États-Unis, cet ouvrage sera ultĂ©rieurement publiĂ© Ă  Paris[4], 1989 et Ă  Tokyo[5], 1993.

ƒuvre de rĂ©fĂ©rence, le volume Brancusi de Radu Varia a radicalement changĂ© la pensĂ©e sur la crĂ©ation du sculpteur. « Merci pour ce livre, admirable en tout point, qui m’a converti à
 Brancusi » Ă©crivait Emil Cioran Ă  l’auteur en 1986. « Vous nous rĂ©vĂ©lez enfin l’esprit profond qu’il Ă©tait et la dĂ©mesure d’un orgueil qui l’apparente aux plus grands. » Et le professeur George Emil Palade, prix Nobel, en recommandant Radu Varia au prix mondial LĂ©onardo da Vinci[6], pour lequel celui-ci allait rĂ©unir onze prestigieuses nominations, Ă©crivait Ă  son tour : « Radu Varia est l’auteur de l’Ɠuvre la plus complĂšte sur Brancusi, considĂ©rĂ©e comme un chef-d’Ɠuvre. » « Varia est dans son Ă©lĂ©ment en abordant les grands thĂšmes, et les pages consacrĂ©es Ă  l’ensemble monumental de TĂąrgu Jiu sont les plus Ă©clairantes » apprĂ©cie la New York Review of Books. « Le livre de Monsieur Varia est une somme » allait Ă©crire Ă  son tour François Nourissier, prĂ©sident de l'AcadĂ©mie Goncourt.

Les Ă©vĂ©nements de le trouvent Ă  Milan. Il retourne au pays tout dĂ©but , dans l’idĂ©e de contribuer autant que possible au renouveau qu’il espĂšre pour la Roumanie.

MalgrĂ© l’invasion de la capitale roumaine par les mineurs qui projetait dans le monde une image dĂ©sastreuse de la Roumanie, par des efforts immenses Radu Varia parvient Ă  prĂ©senter Ă  New York, fin 1990, l’exposition Brancusi. Six chefs-d’Ɠuvre des musĂ©es roumains, qui fait l’objet d’un important article du New York Times en hommage aux petites expositions de haute signification.

En 1991 Radu Varia reçoit le prix pour l’histoire de l’art de l’AcadĂ©mie roumaine.

La mĂȘme annĂ©e il crĂ©e Ă  New York et Ă  Bucarest les Fondations Internationales Constantin Brancusi, dont la vocation est de mobiliser toutes les compĂ©tences nationales et internationales, ainsi que les fonds nĂ©cessaires pour la restauration de l’ensemble monumental Brancusi de TĂąrgu Jiu.

En 1992 il soutient Ă  l’AcadĂ©mie sa premiĂšre confĂ©rence, sur Brancusi[7].

En 1993, il prĂ©sente Ă  l’AcadĂ©mie roumaine sa seconde confĂ©rence, consacrĂ©e justement Ă  la restauration de l’Ensemble.

À New York, il parvient Ă  Ă©veiller l’intĂ©rĂȘt pour le projet du Fonds mondial des monuments, qui en 1996 acceptera pour la premiĂšre fois de participer Ă  la restauration d’une Ɠuvre d’art moderne. De mĂȘme, Ă  Washington, il Ă©tablit un premier lien avec la Banque mondiale, qui sera de nature Ă  favoriser l’obtention de fonds pour la restauration, sur la base du projet des Fondations.

The New York Times et Art Watch UK, de Londres, publient d'amples articles, solidement documentĂ©s, sur le projet de restauration initiĂ© par Radu Varia. Ces articles dĂ©montrent l’importance de la recherche entreprise par les ingĂ©nieurs et les spĂ©cialistes roumains, en collaboration avec ceux du Getty Conservation Institute de Los Angeles et du Swedish Corrosion Institute de Stockholm.

Dr Vladimir Kucera, directeur de la recherche scientifique au Swedish Corrosion Institute et prĂ©sident de la Commission europĂ©enne des Nations unies pour la corrosion et l’environnement, dans sa recommandation d’attribution au Dr Radu Varia du prix mondial LĂ©onardo da Vinci, Ă©crit en 1998 : « Dans un monde oĂč la spĂ©cialisation devient de plus en plus Ă©troite, il est encourageant de savoir qu’il existe des personnalitĂ©s avec une vision globale. La participation au processus de recherche en vue de la restauration de la Colonne sans Fin m’a donnĂ© l’occasion de rencontrer le Dr Radu Varia. J’ai Ă©tĂ© impressionnĂ© par sa capacitĂ© extraordinaire de dominer non seulement le domaine de l’histoire de l’art, oĂč il est un spĂ©cialiste mondialement reconnu, mais aussi les nombreuses et difficiles questions scientifiques et techniques liĂ©es Ă  la sauvegarde et Ă  la prĂ©servation de ce monument unique... Dr Radu Varia personnifie pour moi la synthĂšse entre l’art et la science. »

Une ample exposition consacrĂ©e Ă  la recherche scientifique et aux conclusions de celle-ci, ainsi que le Projet gĂ©nĂ©ral d’amĂ©nagement, de restauration et de mise en valeur de l’Ensemble a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e par Radu Varia et les Fondations Internationales Constantin Brancusi en 2001 Ă  Bucarest et dans plusieurs autres villes roumaines.

Dans l’idĂ©e de dĂ©fendre l’unicitĂ© des Ɠuvres de Brancusi, Radu Varia a publiĂ© en 1992 (et republiĂ© en 2001) un texte, contresignĂ© par 42 auteurs de livres sur Brancusi, directeurs de musĂ©es possĂ©dant des Ɠuvres du sculpteur, historiens d’art et artistes de grande notoriĂ©tĂ©. Ce texte est considĂ©rĂ© comme le document fondamental dĂ©finissant la qualitĂ© d’Ɠuvre originale de l’artiste, de copie, ou de faux.

En 2005, Radu Varia a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  confĂ©rencier Ă  l’UniversitĂ© Waseda de Tokyo sur les PrĂ©misses philosophiques et les dĂ©terminations mathĂ©matiques de l’Ɠuvre de Brancusi.

En 2009, Ă  l’invitation du PrĂ©sident de la Banque centrale europĂ©enne et du gouverneur de la Banque nationale de Roumanie il soutient au Weltkulturen Museum[8] de Francfort-sur-le-Main une confĂ©rence intitulĂ©e Brancusi photographe et prĂ©sente une sĂ©rie de tirages originaux des photos de l’artiste. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung dĂ©die Ă  l’évĂ©nement une page entiĂšre.

En 2011, Radu Varia prĂ©sente Ă  l’AcadĂ©mie roumaine sa troisiĂšme confĂ©rence : Salvador Dali, l’Empereur Trajan et la Roumanie[9].

En 2011 Ă©galement, il est invitĂ© Ă  soutenir la confĂ©rence de l’annĂ©e Ă  la Royal Scottish Academy d’Édimbourg : The Sir William Gillies Annual Lecture, consacrĂ©e au thĂšme Brancusi, a Great Spiritual Experience (Brancusi, une grande expĂ©rience spirituelle)[10]. À cette occasion, il reçoit la mĂ©daille d’argent de l’AcadĂ©mie royale.

Il est Ă©lu Ă  l'unanimitĂ© en 2012 Membre d'Honneur de l'AcadĂ©mie Royale d'Écosse.

En 2015 il reçoit le Prix de l'Académie Internationale Mihai Eminescu pour l'ensemble de son oeuvre.

A l'Université de Shenzhen il présente en 2017 la premiÚre conférence jamais soutenue en Chine sur l'art du sculpteur Constantin Brancusi.

En 2018, il devient Docteur Honoris Causa de l'Académie des Arts de Chisinau et prononce à l'occasion l'allocution: « Brancusi, l'artiste qui a changé l'histoire de la sculpture universelle »[11].

En 2018 il est aussi Ă©lu, Ă  Paris, Membre de l’AcadĂ©mie EuropĂ©enne des Sciences, des Arts et des Lettres[12] et, de mĂȘme, Ă  Salzbourg Membre de l’Academia Scientiarum et Artium Europaea[13].

Par le vote unanime des conseillers municipaux, le , a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© au critique et historien d’art Radu Varia le titre de Citoyen d’Honneur de Iassy[14] - [15].

Il est marié à la soprano Mariana Nicolesco.

ƒuvres

Sur Constantin Brancusi :

  • Brancusi. Rizzoli, New York, 1986 (plusieurs Ă©ditions depuis)
  • Brancusi. Gallimard, Paris, 1989
  • Brancusi. New Art Seibu, Tokyo, 1993
  • Brancusi. A Stone, Being (Brancusi. Une pierre, ĂȘtre). Introduction Ă  l’exposition Six Masterpieces from the Romanian Museums (Six Chefs-d’Ɠuvre des musĂ©es roumains), Gagosian, New York, 1990
  • Brancusi dans son univers: Maurice III, sĂ©ducteur, photographe, sculpteur, dans Brancusi, photographies, Hopkins-Custot, Paris, 2003
  • Brancusi photographer of his own works (Brancusi photographie de ses propres Ɠuvres). ConfĂ©rence au Museum der Weltkulturen, Francfort, 2009
  • Brancusi: A Great Spiritual Experience (Brancusi: une grande expĂ©rience spirituelle). ConfĂ©rence Ă  la Royal Scottish Academy, Édimbourg, 2011
  • BrĂąncuƟi. Ansamblul Monumental de la TĂąrgu Jiu Ăźn perspectivă istorică (Brancusi. L’Ensemble monumental de TĂąrgu Jiu en perspective historique). FICB, Bucarest, 2001
  • BrĂąncuƟi. Originale, copii, falsuri (Brancusi. Originaux, copies, faux), document contresignĂ© par 42 autres historiens d’art, directeurs de musĂ©es, artistes de renom. FICB, Bucarest, 2001
  • BrĂąncuƟi fotograf (Brancusi photographe. FICB, Bucarest, 2001
  • BrĂąncuƟi Ăźn America (Brancusi en AmĂ©rique). FICB, Bucarest, 2001. Texte publiĂ© d’abord dans Revista RomĂąno-Americană, 2001

Sur Salvador DalĂ­ :

  • Salvador Dali, Împăratul Traian Ɵi RomĂąnia (Salvador Dali, l’Empereur Trajan et la Roumanie). ConfĂ©rence Ă  l’AcadĂ©mie Roumaine, Bucarest, 2011

Sur Horia Damian :

  • Damian. Introduction Ă  l’exposition Les Constructions de Damian, musĂ©e d’art moderne, Paris, 1972
  • Damian. Introduction au catalogue Galaxy, Stadt Aachen Neue Galerie, Aix-la-Chapelle, 1974
  • Damian and the Actual Infinite (Damian et l’infini rĂ©el). PrĂ©face Ă  l’exposition The Hill (La Colline), The Solomon R. Guggenheim Museum, New York, 1976
  • De l’instruction les formes premiĂšres, dans Les Symboles du lieu. L’habitation de l’homme. L'Herne, Paris, 1983
  • Metaphysics and monumentality (MĂ©taphysique et monumentalitĂ©). Introduction Ă  l’exposition Damian, documenta 9, Cassel. Rizzoli, 1992
  • Bisogna essere assolutamente moderni, lo diceva giĂ  Rimbaud (Il faut ĂȘtre absolument modernes, disait dĂ©jĂ  Rimbaud). Introduction au catalogue Damian. XLVe Biennale de Venise. Rizzoli, 1993
  • Entrer dans l’invisible. Introduction au catalogue de l’exposition Horia Damian. Karsten Greve, Paris, 2002
  • Horia Damian, un mare solitar al secolului 20. 1930-1946 (Damian, un grand solitaire du XXe siĂšcle). Volume publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition prĂ©sentĂ©e au palais Mogosoaia. FICB, Bucarest, 2009
  • Horia Damian - 96. Galeria Alexandra, Bucarest, 2018

Distinctions

  • Chevalier de la LĂ©gion d’honneur, 2000
  • Commandeur de l’Ordre de l’Étoile de la SolidaritĂ© Italienne, 2005
  • Commandeur de l’Ordre du MĂ©rite Culturel Roumain, 2011
  • Membre d'Honneur de l'AcadĂ©mie Royale d'Écosse, 2012
  • Doctor Honoris Causa de l'AcadĂ©mie des Arts de Chisinau, 2018
  • Membre de l’AcadĂ©mie EuropĂ©enne des Sciences, des Arts et des Lettres de Paris, 2018
  • Membre de l'Academia Scientiarum et Artium Europaea de Salzbourg, 2018
  • Citoyen d’Honneur de Iassy, 2020

Hommages

  • Prix mondial LĂ©onardo da Vinci 1998[6]

Miguel Angel Corzo[6], directeur, Getty Conservation Institute, Los Angeles :

« L’abnĂ©gation de monsieur Radu Varia pour sauver l’Ɠuvre de Brancusi est sans Ă©gal. Dr Varia est un leader dans le domaine de la prĂ©servation et la conservation de l’art moderne; sans ses efforts certaines des plus importantes Ɠuvres de Brancusi pourraient rester inconnues aux gĂ©nĂ©rations futures. »

Thomas Krens[6], Directeur, The Solomon R. Guggenheim Museum, New York :

« Dr. Varia se distingue par sa carriĂšre consacrĂ©e Ă  Constantin Brancusi, et ses analyses d’importance majeure des Ɠuvres de cet artiste rĂ©volutionnaire. Son initiative pour la restauration de la Colonne sans Fin est une importante contribution Ă  la prĂ©servation de l’hĂ©ritage brancusien. »

Nicholas Serota[6], directeur, The Tate Gallery, Londres :

« Le livre de Radu Varia sur Brancusi jouit d’une large reconnaissance internationale. Ces derniĂšres annĂ©es Dr. Varia a concentrĂ© ses efforts sur la restauration de l’Ensemble monumental de TĂąrgu Jiu, projet qui, sous sa direction, bĂ©nĂ©ficie des rĂ©sultats de la recherche scientifique d’Europe et d’AmĂ©rique. »

Mordechai Omer[6], Professeur Ă  l’universitĂ© de Tel Aviv, directeur du musĂ©e d'art de Tel Aviv :

« Dr Varia est un grand savant dont les recherches dans le domaine Brancusi sont saluĂ©es dans le monde entier. Son combat couronnĂ© de succĂšs pour la prĂ©servation et la restauration de l’Ensemble Brancusi est d’une incomparable valeur, car il est extrĂȘmement important que cette grande Ɠuvre soit prĂ©servĂ©e pour les gĂ©nĂ©rations Ă  venir. »

Dr.Vladimir Kucera[6], directeur de la Recherche Scientifique, Sweedish Corrosion Institute, Stockholm, prĂ©sident du ComitĂ© europĂ©en des Nations unies pour l’étude des effets polluants sur les matĂ©riaux, inclusivement sur les monuments historiques et culturels :

« Dans un monde caractĂ©risĂ© de plus en plus par les spĂ©cialisations Ă©troites, il est encourageant de rencontrer des personnes avec des vues globales. La participation au splendide Projet de restauration de la Colonne sans Fin de Brancusi m’a offert la possibilitĂ© de rencontrer Dr. Radu Varia. En ma qualitĂ© de spĂ©cialiste, de PrĂ©sident du ComitĂ© EuropĂ©en des Nations Unies pour l’étude des effets polluants sur les matĂ©riaux, inclusivement les monuments historiques et culturels, j’ai Ă©tĂ© profondĂ©ment impressionnĂ© par sa capacitĂ© extraordinaire de comprendre non seulement les aspects liĂ©s Ă  l’histoire de l’art, domaine dans lequel il est un spĂ©cialiste mondialement reconnu, mais aussi les nombreux aspects scientifiques et techniques liĂ©s Ă  la sauvegarde et Ă  la prĂ©servation de ce monument unique. Le Projet initiĂ© et dirigĂ© par le Dr. Radu Varia contribue ainsi, avec la restauration de la Colonne, Ă  de nouvelles dĂ©couvertes scientifiques d’importance gĂ©nĂ©rale pour la prĂ©servation des objets d’art. Dr. Radu Varia personnifie pour moi la synthĂšse entre l’art et la science. »

Virgiliu Niculae Constantinescu[16], Professeur Ă  l’UniversitĂ© Politehnica, Bucarest, PrĂ©sident de l’AcadĂ©mie Roumaine :

« Dr Varia a reçu en 1991 le prix de l’AcadĂ©mie roumaine dans le domaine de l’histoire de l’art et il est Ă  l’origine du plus important projet de restauration de l’Ensemble Monumental Brancusi. Personnellement j’ai eu le plaisir de le prĂ©senter Ă  certains des plus importants hommes de science et ingĂ©nieurs de mon universitĂ© et de Roumanie. Ceci s’est avĂ©rĂ© ĂȘtre pour eux un nouveau terrain de recherche, et pour Dr. Varia la garantie, de multiples points de vue, de la justesse des solutions imposĂ©es par la restauration. »

Roxana Theodorescu[17], Directrice du MusĂ©e National d’Art de Roumanie :

« Le livre de Radu Varia sur Brancusi est reconnu comme fondamental et universellement acclamé, et la restauration en cours à Tùrgu Jiu est une des plus importantes opérations du genre au monde. »

George Emil Palade[6], professeur Ă  l’universitĂ© de Californie, San Diego :

« Dr Varia a publiĂ© le plus complet livre sur Brancusi, saluĂ© comme un chef-d’Ɠuvre. Ces derniĂšres annĂ©es Dr Varia s’est impliquĂ© dans la restauration de l’Ensemble Monumental crĂ©Ă© par Brancusi Ă  TĂąrgu Jiu, ensemble nĂ©gligĂ© depuis bon nombre d’annĂ©es. »

Christo et Jeanne-Claude[6] :

« Radu Varia a surpris le monde entier avec sa patience et son dĂ©vouement dans le combat pour la restauration de l’Ɠuvre d’un des plus grands artistes de tous les temps. Le monde a besoin de beaucoup d’hommes comme lui. »

David Hockney[6] :

« Je voudrais ajouter ma voix Ă  celles qui recommandent Dr. Radu Varia pour le prix mondial LĂ©onard de Vinci. Je connais Dr Varia depuis 30 ans et je sais son grand enthousiasme pour toutes les formes d’art et surtout pour Brancusi. Il mĂ©rite le plus grand prix qui soit. »

Revue de presse

Au sujet de Brancusi, Rizzoli, New York, 1986

The New York Times Book Review :

« Ce volume a une unité qui correspond parfaitement à Brancusi, un des grands perfectionnistes de tous les temps. »

The Philadelphia Inquirer :

« Le plus somptueux livre de l’annĂ©e. »

The New York Review of Books :

« Varia est dans son Ă©lĂ©ment en abordant les grands thĂšmes, et les pages sur l’Ensemble Monumental de TĂąrgu Jiu sont des plus Ă©claircissantes. »

The Boston Globe :

« Sous la direction de l’auteur, une Ă©quipe de photographes a parcouru le monde pour prĂ©senter en totalitĂ© l’Ɠuvre du grand sculpteur. Le texte comprend des documents inconnus jusqu’à prĂ©sent sur le Temple de MĂ©ditation d’Indore et sur le monument de TĂąrgu Jiu, consacrant une attention particuliĂšre Ă  la vision transcendante du sacrĂ© chef Brancusi. »

Hearst Publications (500 journaux et magazines) :

« Un livre glorieux. »

Library Journal (publication de la Société des bibliothécaires américains :

« Un splendide hommage à un des plus influents sculpteurs du siÚcle : une profonde analyse du processus sculptural. »

Diversion (Publication des libraires américains) :

« Un livre extraordinaire. »

Sites (Revue d’Architecture et Urbanisme) :

« Comme Ă©tude et analyse de l’Ɠuvre de Brancusi, rien ne peut ĂȘtre comparĂ© Ă  ce livre, et la coordination de la photographie par Varia, particuliĂšrement Ă  TĂąrgu Jiu, impose admiration et remerciements. Avec l’information que contient cette prose de haut niveau, avec les planches, les notes exceptionnelles et la bibliographie, ces photographies justifient un volume qui s’élĂšve Ă  la hauteur d’une vraie exposition Brancusi. »

The Wall Street Journal :

« Le texte met en lumiÚre les préoccupations spirituelles de Brancusi, son univers mystique, son inventivité formelle. »

The New York Times :

« Voilà, enfin, un texte lucide et convaincant. »

Donald G. McNeil, Jr. « Brancusi’s Column Rises to the Heights of Pique » (La Colonne de Brancusi s’élĂšve vers les sommets)[18].

Sur Brancusi, Gallimard, 1989 :

Le Figaro Magazine :

« Le livre de monsieur Varia est une somme. » (François Nourissier, prĂ©sident de l’AcadĂ©mie Goncourt)

Maison et Jardin :

« Un livre exemplaire ». (Pierre-Jean RĂ©my, de l’AcadĂ©mie française)

Le MĂ©ridional :

« Il est rare qu’un livre d’art consacre une partie aussi importante au domaine spirituel dans la prĂ©sentation d’un artiste et de ses Ɠuvres. Au fond, la publication de ce livre si remarquable aurait Ă©tĂ© impensable il y a dix ou quinze ans. DĂ©fiant les analyses matĂ©rialistes, courantes en matiĂšre d’histoire de l’art, Radu Varia n’hĂ©site pas Ă  nous montrer par quoi et comment les sculptures de Brancusi reprĂ©sentent une vraie initiation. Ainsi qu’il convient de mĂ©diter sur chacune de ces sculptures, il convient aussi de lire trĂšs attentivement le texte admirable de Radu Varia. Chaque mot cache et dĂ©voile, Ă  la fois, une rĂ©alitĂ©, ainsi qu’il est naturel pour un texte d’une haute Ă©lĂ©vation. » (Le poĂšte Henri Bonnier)

Le Quotidien de Paris :

« VoilĂ  un livre total. On ne peut sans doute faire mieux en l’honneur de Brancusi et de son art. » (Pierre Daix, ami et biographe de Picasso)

L’Express :

« Ce livre aussi passionnĂ© qu’informĂ© est l’un des rares Ă  rendre justice au premier sculpteur qui se soit Ă©mancipĂ© de la tradition grĂ©co-renaissante. En vĂ©ritĂ©, la tĂąche que s’était assignĂ©e Brancusi frise l’impossible; dire ce qui n’est qu’esprit Ă  travers ce qui n’est que matiĂšre. Varia dĂ©code la vie mystique de l’artiste, en dĂ©gage les sources Ă©sotĂ©riques et archaĂŻques et, par-dessus tout, retrace avec bonheur l’itinĂ©raire qui mĂšne le jeune apprenti de sa Roumanie natale Ă  Paris, ou il dĂ©couvre l’art moderne. En le dĂ©livrant des apparences anecdotiques, celui-ci lui ouvre l’accĂšs aux archĂ©types universels. Un ouvrage indispensable. » (Pierre Schneider, biographe et analyste de Matisse)

Le Magazine littéraire :

« Si un beau livre doit avoir pour ambition d’allier la densitĂ© d’un texte Ă  l’intensitĂ© des images, celui-ci est des quelques, rares, qui sont exemplaires. » (Pascal Bonnafoux)
Commentaires des auteurs roumains

Emil Cioran :

« Cher Radu Varia, merci pour ce livre, admirable en tout point, qui m’a converti à
 Brancusi. Je dis bien converti, car les deux ou trois visites que je lui avais faites m’avaient laissĂ© un peu perplexe. Je ne parle pas de son Ɠuvre, mais du personnage dont je ne connaissais que des paroles usĂ©es et des anecdotes inutilement originales. Vous nous rĂ©vĂ©lez enfin l’esprit profond qu’il Ă©tait et la dĂ©mesure d’un orgueil qui l’apparente aux plus grands. Je regrette maintenant de ne l’avoir pas frĂ©quentĂ©. L’idĂ©e que tout ce qui est valaque est insignifiant et vouĂ© Ă  l’échec m’a jouĂ© plus d’un tour. Ma seule excuse est que, plus ou moins, nous sommes tous affectĂ©s d’une dĂ©ception innĂ©e. Merci encore de ma conversion. La mulĆŁi ani! »[19].

Anton Dumitriu :

« Un livre magnifique, une réalisation unique. »[20]

Barbu Brezianu :

« Tu as réussi, quoi que puisse dire un jaloux comme Sidney Geist, à élever un vrai monument à Brancusi. »[21]

Notes

  1. Liste des invitĂ©s de marque Ă  l’inauguration du Teatro Museo Dali rĂ©digĂ©e par Salvador Dali. Manuscrit. Archives Catherine et Peter Moore, Cadaques. Copie: Archives Radu Varia, Bucarest
  2. The Celtic Counsciousness. Volume Ă©ditĂ© par Robert O’Driscoll, publiĂ© par George Braziller, New York, 1985
  3. Brancusi. Rizzoli International Publications, New York, 1986
  4. Brancusi. Gallimard, Paris, 1989
  5. Brancusi. New Art Seibu, Tokyo, 1993
  6. Recommandations adressĂ©es au Conseil mondial de la culture, Chapultepec, Mexique. Copie : Archives FundaĆŁia InternaĆŁională Constantin BrĂąncuƟi, Bucarest
  7. Academica, publication de l’AcadĂ©mie roumaine, Bucarest, 5 mai 1992
  8. Der Bildhauer als Fotograf. Kulturtage der EuropÀischen Zentralbank, Francfort
  9. Magazin Istoric, août 2011, Observator Cultural, 21-27 juillet 2011, Curentul, 18 juillet 2011, VIP, 10 juillet 2011, Azi, 28 juin 2011, Literatorul, juin 2011, Cultura (cinq numéros successifs), 4 août - 1 septembre 2011
  10. Cronica RomĂąnă, 30 novembre 2011, GĂąndul, 7 dĂ©cembre 2011, Bucharest Herald, 30 novembre 2011, Art Line, 29 novembre 2011, ZiariƟti online, 24 novembre 2011
  11. Chișinău, Ăźn Sala istorică a Sfatului Țării. Mariana Nicolesco și Radu Varia primesc titlul de Doctor Honoris Causa” (A Chisinau, dans la Salle historique du Conseil de la Nation. Mariana Nicolesco et Radu Varia reçoivent le titre de docteur honoris causa) Mirela Egeea, Secundatv, 4 juin 2018
  12. ”Cultura romĂąnească Ăźn lume. Mariana Nicolesco și Radu Varia, Membri ai Academiei Europene de Științe, Arte și Litere din Paris” (La culture roumaine dans le monde. Mariana Nicolesco et Radu Varia Membres de l'AcadĂ©mie EuropĂ©enne des Sciences, des Arts et des Lettres Ă  Paris), "Evenimentul zilei", Iulian Vlădescu, 26 noiembrie 2018
  13. ”Istoricul de artă Radu Varia, primit cu bucurie de Academia Scientiarum et Artium Europaea” (L'historien d'art Radu Varia reçu à l'Academia Scientiarum et Artium Europaea), jurnalul.ro, Magdalena Popa Buluc, 08 Martie 2019
  14. Recommandations adressĂ©es au Conseil Mondial de la Culture, Chapultepec, Mexique. Copie: Archives FundaĆŁia InternaĆŁională Constantin BrĂąncuƟi, Bucarest
  15. Recommandations adressĂ©es au Conseil Mondial de la Culture, Chapultepec, Mexique. Copie : Archives FundaĆŁia InternaĆŁională Constantin BrĂąncuƟi, Bucarest
  16. The New York Times, 16 avril 2001
  17. Lettre Ă  l’auteur, Paris, 27 dĂ©cembre 1986. Archives FundaĆŁia InternaĆŁională Constantin BrĂąncuƟi, Bucarest
  18. Lettre Ă  l’auteur, Bucarest, 29 aoĂ»t, 1990. Archives FundaĆŁia InternaĆŁională Constantin BrĂąncuƟi, Bucarest
  19. Lettre Ă  l’auteur, Bucarest, 25 fĂ©vrier 1987. Archives FundaĆŁia InternaĆŁională Constantin BrĂąncuƟi, Bucarest

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