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Puyloubier

Puyloubier (Peyloubié en provençal) est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Puyloubier
Puyloubier
Blason de Puyloubier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Bouches-du-RhĂ´ne
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Frédéric Guinieri
2020-2026
Code postal 13114
Code commune 13079
DĂ©mographie
Gentilé Puyloubiérens
Population
municipale
1 785 hab. (2020 en diminution de 1,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 44 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 31′ 33″ nord, 5° 40′ 40″ est
Altitude 400 m
Min. 239 m
Max. 1 007 m
Superficie 40,85 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Trets
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
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Puyloubier
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Puyloubier
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Puyloubier
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Puyloubier
Liens
Site web https://puyloubier.com/

    Ses habitants sont appelés les Puyloubiérens.

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune de Puyloubier est situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© est du dĂ©partement des Bouches-du-RhĂ´ne, Ă  50 km de Marseille et Ă  20 km d’Aix-en-Provence. C'est une commune essentiellement rurale. Elle fait partie du canton de Trets et de la MĂ©tropole d'Aix-Marseille-Provence (pays d'Aix). Elle couvre une superficie de 4 085 ha. BordĂ©e au sud par la route dĂ©partementale 7n (ancienne route nationale 7), elle est desservie par quatre routes dĂ©partementales (RD 57b, RD 17, RD 12 et RD 57d). Elle est intĂ©grĂ©e au Grand Site Sainte-Victoire, la surface couverte Ă©tant de 2 300 ha. Elle est aussi dans un pĂ©rimètre Natura 2000 pour 1 400 ha. Enfin, elle se trouve dans le site classĂ© de Sainte-Victoire.

    Le territoire de la commune se divise en trois unités géographiques :

    La montagne Sainte-Victoire : ce relief emblĂ©matique du Pays d’Aix, qui culmine Ă  1 011 m au Pic des Mouches, dresse une barrière calcaire impressionnante orientĂ©e est-ouest. Ce site d'une beautĂ© très apprĂ©ciĂ©e, rendu cĂ©lèbre dans le monde entier par les toiles du maĂ®tre Paul CĂ©zanne, est Ă©videmment un lieu prĂ©servĂ©.

    Le piémont : Le village est localisé sur le piémont de la chaîne (altitude moyenne 400 m). L’endroit est depuis longtemps reconnu comme apte à l’habitat. D’abord oppidum celtoligure, puis, plus tard, village défensif dominant un pays cultivé et aménagé mais presque vide d'hommes, Podium Luperium (la colline des loups). Aujourd’hui, le village se détache toujours nettement du massif de Sainte-Victoire et est visible de loin. Son orientation sud est remarquable. Il bénéficie d’un environnement exceptionnel qui a pu être préservé.

    La plaine : d'une altitude variable (entre 250 et 350 m), cette plaine se prĂ©sente sous l'aspect d'un vaste plan inclinĂ© avec quelques buttes qui se dĂ©tachent surtout Ă  l'ouest (les BrĂ©guières). La plaine a une forte vocation agricole. On y trouve essentiellement de la vigne. Ce vignoble, avec une surface de plus de 1 000 ha, est le plus vaste du dĂ©partement des Bouches-du-RhĂ´ne (AOC CĂ´tes de Provence Sainte-Victoire).

    Climat

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :

    Mois J F M A M J J A S O N D année
    Températures maximales (°C) 11,2 12,6 15,3 17,7 22,2 26,1 29,5 29,2 25,3 20,3 14,7 12,0 19,7
    Températures moyennes (°C) 7,1 8,3 10,7 13,1 17,4 21,1 24,1 24,0 20,4 16,0 10,8 8,1 15.1
    Températures minimales (°C) 3,0 3,9 6,0 8,5 12,6 16,0 18,7 18,7 15,5 11,6 6,8 4,1 10,5
    Précipitations (hauteur en mm) 54 44 40 58 41 25 13 31 61 85 51 52 554,5
    Source: Météo France / Station de Marignane

    Urbanisme

    Typologie

    Puyloubier est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (32,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,8 %), forêts (14,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,8 %), terres arables (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones urbanisées (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    L’histoire de la commune est intimement liée à celle de la montagne Sainte-Victoire. Son nom lui-même trouve son origine dans la montagne : Puyloubier, Podium Luperium, la colline des loups.

    Selon le CNRS, près de 200 sites ou indices de sites préhistoriques, toutes périodes chronologiques confondues, sont dénombrés sur le versant méridional de Sainte-Victoire, dont une centaine sur le seul piémont de Puyloubier.

    Préhistoire

    C’est au cours du Néolithique, au troisième millénaire avant notre ère, que le massif de Sainte-Victoire connaît sa première phase de développement et, sur le piémont de Puyloubier, un certain nombre de gisements de plein air a été reconnu. Des fragments de céramique non tournée, des outils en silex et des haches polies témoignent d’une occupation relativement dense des zones basses de la montagne.

    Au cours de l’âge du Bronze (1850-700 avant notre ère), le piémont de Puyloubier continue à être fréquenté alors qu’une certaine déprise de l’essor démographique est constatée en Basse Provence.

    On trouve aussi des traces de peuplement protohistorique que ce soit du Ier âge du Fer (700-450 avant notre ère) ou du IIe âge du Fer (450-100 avant notre ère).

    En 102 avant notre ère, lors de leur arrivée en Provence, les Barbares se divisèrent en deux masses : l’une, formée des Cimbres, se rendit vers l’Italie septentrionale, l’autre, composée des Teutons et des Ambrons, se dirigea vers Aix. Selon Tite-Live, on sait que le consul Marius extermina ses ennemis en deux combats livrés aux environs de la ville d’Aix : « Duobus praeliis circa Aquas Sextias eos hostes delevit » .

    Un large consensus prévaut pour situer la deuxième bataille dans la plaine située entre Puyloubier, Pourrières et Trets, à proximité de la Voie Aurélienne. Marius avait en effet prévu de rejoindre ses ennemis en ces lieux où il pensait suppléer à l’infériorité du nombre de ses soldats par la supériorité des positions et la promptitude de l’attaque. Une de ses colonnes devait déboucher du camp fortifié du Pain de Munition, situé sur les collines entre Puyloubier et Pourrières, l’autre depuis le plateau du Cengle, situé sur les communes de Saint-Antonin et de Puyloubier. Un monument commémorant la bataille a été érigé sur la commune de Pourrières.

    L’époque gallo-romaine laisse en témoignage un réseau de villae qui s’est développé sur le piémont, au pied des collines ou sur les replats, près des terres cultivables : le Général, l’Avocat, Richeaume, Saint-Pancrace, le Jasmin, Parret, la Meïronette ou Cancelade.

    Moyen Ă‚ge

    Le nom du village connaît diverses formes : Puium Lubericum (1020), Podium Lubarium (1040), Podium Luparium (1044), Mons Luparius, Peiloubier…

    Jean de Sabran (?-av.1384), capitaine d'Aix (1367), châtelain d'Aix (1370), viguier de Marseille (1381), fut seigneur d'Ansouis et grand chambellan de Jeanne I de Naples[8]. Il était le troisième fils de Guillaume de Sabran, baron d'Ansouis et comte d'Ariano. Jean épousa avant 1351, Isoarde de Roquefeuil, dame de Puyloubier, de Belcodène et de Mimet, fille d'Isnard de Puyloubier, seigneur de Puyloubier et de Roquefeuil[9]. Il eut de longs problèmes avec son frère Guillaume au sujet de l'héritage paternel, si bien que la reine Jeanne dut intervenir. Le 9 mars 1351, il prêta hommage pour Puyloubier à la reine Jeanne[10].

    Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, le fief de Puyloubier est confisqué à Jacques de Roquefeuille, qui soutenait Charles III de Naples contre Louis Ier d'Anjou. Il est donné à Isoarde de Roquefeuille le 27 juin 1386[11].

    Ce nom qui associe la montagne et les loups n’est pas usurpé : la commune versa encore, en 1832, une prime pour la capture de deux louveteaux.

    HĂ©raldique

    Armes de Puyloubier

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    « D'or, à un bois de sinople, mouvant du flanc senestre, et un loup de sable sortant de ce bois. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1792 Abbé Fréret ... ...
    1792 1795 François Rey ... ...
    1795 1796 Jean-Louis Cavasse ... ...
    1796 1798 André Mouret ... ...
    1798 1801 Etienne Roubin ... ...
    1801 1816 Jean-Pierre Frégier ... ...
    1816 1816 Joseph-Clément Lachaud ... ...
    1816 1826 Joseph Armand ... ...
    1826 1837 Joseph Audric ... ...
    1837 1838 Joseph Margalet ... ...
    1838 1838 Jean-Pierre Jauffret ... ...
    1838 1840 Jean-Pancrace Frégier ... ...
    1840 1845 Bruno Decormis ... ...
    1845 1846 Joseph Pelotier ... ...
    1846 1848 Toussaint Chanteduc ... ...
    1848 1860 Camille Audibert ... ...
    1860 1878 Laurent Peyron ... ...
    1878 1882 François Décomis ... ...
    1882 1889 Frédéric Coulon ... ...
    1889 1892 Pierre Margalet ... ...
    1892 1900 François Coulon ... ...
    1900 1908 Marius Honnorat ... ...
    1908 1918 Pierre Fraisse ... ...
    1919 1923 Augustin Fabre ... ...
    1923 1924 Albert Richaud ... ...
    1925 1944 Jean Casanova ... Journaliste
    1945 1953 Jean Casanova ... Journaliste
    1953 1962 Henri Froidfond ... Journaliste
    1962 1989 René Rigaud SE Artisan
    1989 1995 André Guinieri SE Cadre Éducation Nationale
    1995 En cours Frédéric Guinieri SE Ingénieur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2020, la commune comptait 1 785 habitants[Note 3], en diminution de 1,76 % par rapport Ă  2014 (Bouches-du-RhĂ´ne : +2,09 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0249707808841 036947900905922
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    873973995924828668566541547
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    603539530475527544567557527
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6306927981 1211 3171 4751 6711 8451 780
    2020 - - - - - - - -
    1 785--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Foire Ă  la Brocante et vide-grenier en juin.
    • Petit Festival Culturel en juillet et aoĂ»t.
    • FĂŞte de la Saint-Éloi dĂ©but septembre.
    • MarchĂ© de NoĂ«l fin novembre.
    • Les "Rendez-vous culturels de Puyloubier": Chaque dernier vendredi (cinĂ© club) et samedi (spectacle) des mois de septembre Ă  mai (dĂ©cembre exceptĂ©), entrĂ©e libre.

    Personnalités liées à la commune

    • Servin de Puyloubier, ermite et martyr, massacrĂ© par les Wisigoths.
    • Jacques Rigaud, dessinateur et graveur, nĂ© Ă  Puyloubier le 1er mai 1680, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Paris le 10 aoĂ»t 1754.
    • Jean-Baptiste Rigaud, dessinateur et graveur, nĂ© Ă  Puyloubier le 17 avril 1720, neveu de Jacques Rigaud.
    • Rosalie Margalet, mère du poète Victor GĂ©lu, couturière, nĂ©e Ă  Puyloubier le 3 avril 1770, dĂ©cĂ©dĂ©e le 7 mars 1854.
    • Jean Planque, artiste peintre et collection d'art suisse, y a sĂ©journĂ© entre 1948 et 1951.
    • Francis MĂ©ano, footballeur international, nĂ© Ă  Puyloubier le 22 mai 1931, dĂ©cĂ©dĂ© tragiquement dans un accident de voiture près de Reims le 26 juin 1953.
    • Pierre Paul Jeanpierre, colonel de la LĂ©gion Ă©trangère, tuĂ© au combat en 1958 près de Guelma (AlgĂ©rie) repose au carrĂ© des lĂ©gionnaires dans le cimetière de Puyloubier.
    • Yvonne Gamy, actrice, nĂ©e Ă  Marseille le 10 juin 1904, dĂ©cĂ©dĂ©e dans la mĂŞme ville le 10 fĂ©vrier 1997, y a longtemps habitĂ©.

    Économie

    La commune fait partie de la zone d'appellation CĂ´tes de Provence Sainte-Victoire.

    Culture et patrimoine

    Monuments laĂŻques

    Le centre ancien

    Le centre historique du village a progressivement été réhabilité : rénovation des réseaux d'eau et d'assainissement, suppression des réseaux aériens électriques et téléphoniques, pavage des rues, reconstruction des murets, mise en place de ferronneries d'art, rénovation des façades ou encore mise en lumière de certains édifices. En 2009, dans le cadre des Rubans du Patrimoine, la commune a reçu un prix départemental pour cette réhabilitation. Ce concours est co-organisé par l'Association des maires de France, la Fédération française du Bâtiment et la Fondation du Patrimoine.

    Les remparts

    Les remparts font partie de ce qu'il reste du château médiéval. L'ensemble a toujours appartenu à des propriétaires privés. En octobre 2011, la commune est devenue propriétaire de ces remparts pour l’euro symbolique et leur reconstruction a pu être engagée. Le glacis, partie basse inclinée qui avait fait l’objet de pillages de pierres après la Révolution servant de carrière pour d'autres constructions, a été reconstitué. Les parties éboulées ont aussi été remontées. Lorsque l’église Sainte-Marie a été vidée des gravats provenant de sa démolition, les pierres avaient été triées et mises de côté. Elles ont servi à la reconstruction d’une partie du glacis. Après plusieurs tranches de travaux, la partie ouest des remparts est aujourd’hui reconstruite sur une longueur de 80 mètres et sur une hauteur moyenne de 7 mètres. L’ensemble est mis en lumière avec un éclairage à base de leds. En 2015, dans le cadre des Rubans du Patrimoine, la commune a reçu un prix départemental pour cette restauration. Ce concours est co-organisé par l'Association des maires de France, la Fédération française du Bâtiment et la Fondation du Patrimoine.

    La Légion étrangère

    LĂ©gionnaires devant le monument aux morts.

    Depuis 1954, la Légion étrangère a installé sur la commune une maison de retraite pour ses légionnaires. L'institution des invalides de la Légion étrangère occupe le vaste domaine du capitaine Danjou, à l’est du village, sous les derniers contreforts de Sainte-Victoire. Cet établissement accueille les anciens légionnaires valides et invalides blessés, malades ou inadaptés. La première fonction de cette structure unique en son genre est de prodiguer soins, traitements et repos à ses pensionnaires auxquels sont aussi proposées diverses activités réparties sur les 220 hectares du domaine.

    • Viticulture : 40 hectares de vigne dont la rĂ©colte est vinifiĂ©e par la cave des vignerons du village et la commercialisation effectuĂ©e depuis le caveau de l'Institution, essentiellement Ă  destination des diverses bases de la LĂ©gion dans le monde.
    • CĂ©ramique : l'atelier produit diverses pièces de vaisselle et des Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs. Parallèlement sont rĂ©alisĂ©s des travaux de sĂ©rigraphie.
    • Reliure : l'atelier effectue des travaux sur tout ouvrage ou collection de pĂ©riodiques et restaure les ouvrages anciens.

    Dans une boutique, on peut trouver les diverses productions de l'Institution. On peut aussi découvrir une présentation permanente des différents uniformes de la Légion étrangère ainsi que plusieurs objets authentiques attachés à l’histoire de ce corps dans le musée de l'Uniforme. En 2004 et 2014, la commémoration des 50e et 60e anniversaires de l'installation de la Légion étrangère à Puyloubier ont fait l'objet de cérémonies officielles dans le village et au domaine du capitaine Danjou.

    Monuments religieux

    L'Ă©glise Saint-Pons.
    • L'Ă©glise Saint-Pons

    Cette église, construite au XIXe siècle, a fait l’objet d’importants travaux : reprise en sous-œuvre des fondations, réfection des enduits extérieurs, restauration des vitraux, rénovation de la toiture, réhabilitation du parvis, mise en lumière de l'ensemble des façades, rénovation des sols du chœur, amélioration de l'éclairage intérieur, rénovation du presbytère et de son jardin, peintures intérieures, tableaux et harmonium.

    Cette chapelle consacrĂ©e au XIe siècle a Ă©tĂ© entièrement rĂ©novĂ©e : reconstruction des dix contreforts latĂ©raux et d'une voĂ»te intĂ©rieure, rĂ©fection des façades et des enduits intĂ©rieurs, rĂ©alisation d'une « calade Â» autour de l'Ă©difice, amĂ©lioration des abords.

    • La chapelle Saint-Roch

    Cette chapelle, du XIIIe siècle, a été restaurée dans les années 1980 par des bénévoles. Elle a aussi fait l’objet de travaux d’amélioration : réfection des murs de clôture, mise en place de ferronneries de style, mise en lumière complète, rénovation de la toiture du chœur et du calvaire.

    Cette chapelle date du XIe siècle. Elle a été construite à partir d’une grotte naturelle dans le versant sud de la montagne Sainte-Victoire classée dans le cadre des Opérations Grands Sites. Elle a été détruite en 1993 à la suite de l'éboulement d’un rocher qui s’est décroché de la falaise surplombant l’édifice. Sa reconstruction a pu être effectuée, à l’occasion de son millénaire, après avoir réalisé les purges et les ancrages préconisés par une étude technique. La chapelle a de nouveau été bénie, le 4 juin 2001, par l’archevêque d’Aix-en-Provence, dans le cadre d’une manifestation qui a attiré un public considérable.

    En 2002, un timbre-poste a été émis pour commémorer le millénaire de cette chapelle.

    En 2003, pour la reconstruction de la chapelle Saint-Ser mais aussi pour les restaurations de l'église Saint-Pons et la chapelle Saint-Pancrace, la commune a été primée dans le cadre du Concours national des Municipalités organisé par la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France, présidée à l'origine par le poète Sully Prudhomme, qui s’est donné pour but de défendre les édifices et sites qui contribuent à l'identité de notre pays.

    La même année, pour ces mêmes travaux, la commune a reçu le prix national des Rubans du Patrimoine dédié aux communes de moins de 3 500 habitants. Ce concours est co-organisé par l’Association des maires de France, la Fédération française du bâtiment et la Fondation du Patrimoine. C'était la deuxième fois seulement qu’une commune des Bouches-du-Rhône recevait un prix national de ce concours.

    Elle est l'église historique du village. Construite au Moyen Âge, elle était une ancienne dépendance du château féodal. Il est attesté que certains seigneurs du village y sont enterrés. Dès le XVIIe siècle, cette église va s'avérer trop petite. Un rapport, rédigé en 1868, précise que l'église est « une construction sans importance, sans ornements, sans architecture, sans régularité, qui ne se recommande sous aucun rapport ». Elle sera finalement remplacée par la nouvelle église Saint-Pons consacrée en 1874. Lorsque cette église fut abandonnée, elle servit tour à tour de lieu de détention, de cinéma, de stockage de matériaux. La toiture de la nef fut ensuite démolie. Les gravats des démolitions sont laissés sur place et remplissent l'église. Puis le clocher est détruit. Dans les années 1960, une construction va même être édifiée sur le terrain mitoyen, en surplomb de l'édifice, et l'emprise de l'église pleine de ses décombres va servir de jardin à cette maison.

    En 2005, la municipalité a entrepris la restauration progressive de ces vestiges. C'est d'abord les murs extérieurs qui ont été dégagés de la végétation qui les avait envahis et rejointoyés. L'escalier latéral est reconstruit. L'église est ensuite vidée de ses gravats jusqu'aux sols d'origine. Les pierres sont triées et soigneusement mises de côté. Les murs intérieurs sont à leur tour rejointoyés. En 2011, un dallage en pierre est posé sur les sols afin de protéger le bâtiment des infiltrations d’eau. Une grille a été mise à l'entrée. Les abords ont aussi été sommairement aménagés. Un muret en pierre a été reconstruit et un garde-corps a été installé. La mise en lumière a été réalisée avec un éclairage à base de leds.

    En 2015, la faisabilité d’une reconstruction du clocher et d’une couverture de la nef est étudiée. Dans un premier temps, grâce à des photos et cartes postales anciennes, le clocher est reconstruit à l’identique en 2016. Auparavant, il a fallu reconstruire la voûte en cul de four au dessus de l’abside. La croix avec la girouette ainsi que le cadran de l’horloge, qui avaient été conservés depuis la démolition du clocher, sont posés sur le nouveau clocher. En 2018, la couverture de la nef est réalisée avec une structure contemporaine, charpente métallique couverte d’un zinc thermolaqué brun. Tout d’abord, il a fallu remonter certaines parties de murs en pierre et reconstruire le mur pignon ouest de la façade principale. La façade sud dispose d’un grand châssis vitré, protégé de l’extérieur par des panneaux perforés d’un motif simple. L’entrée principale est elle-aussi constituée d’un grand châssis vitré, doublé dans sa partie haute par les mêmes panneaux.

    En 2019, la commune a reçu un prix départemental des Rubans du Patrimoine pour cette reconstruction. Ce concours est co-organisé par l’Association des maires de France, la Fédération française du bâtiment et la Fondation du Patrimoine.

    Patrimoine naturel

    La commune fait partie du Grand Site de Sainte-Victoire.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. AD du 13, 1 mi 33, parch
    9. Gérin-Ricard, Actes, tableau généalogique
    10. GĂ©rin-Ricard, Actes, p. 217
    11. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix Â», Provence historique, FĂ©dĂ©ration historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix Â», 1990, cartes p. 421.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

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