Accueil🇫🇷Chercher

Propagande en Corée du Nord

La propagande en CorĂ©e du Nord est historiquement basĂ©e autour du culte de la personnalitĂ© de la dynastie Kim et est centrĂ©e autour du concept idĂ©ologique du juche et de la promotion du Parti du travail de CorĂ©e[1]. Elle est omniprĂ©sente dans le pays, oĂą de nombreux portraits des dirigeants sont affichĂ©s partout[2]. Elle est principalement contrĂ´lĂ©e par le « DĂ©partement de Propagande et Agitation du Parti du travail de CorĂ©e Â».

Affiche de propagande nord-coréenne.

Thèmes

Culte de la personnalité

Au cours des premières décennies d'existence de la Corée du Nord, la propagande nord-coréenne est cruciale pour la formation et la promotion du culte de la personnalité de Kim Il-sung, le fondateur de l'État totalitaire[3]. L'Union soviétique commence à le représenter dans la sienne (en) comme un combattant de la résistance aussitôt après l'avoir mis au pouvoir[4]. Cela dépasse rapidement ses modèles de l'Europe de l'Est[5]. Au lieu de représenter sa résidence réelle dans un village soviétique pendant la guerre avec les Japonais, il est prétendu qu'il menait une guérilla à partir d'une base secrète[6].

Une fois les relations avec l'Union soviĂ©tique interrompues, son rĂ´le est expurgĂ©, comme celui de tous les autres nationalistes, jusqu'Ă  ce qu'il soit revendiquĂ© comme le fondateur du Parti communiste en CorĂ©e du Nord[7]. Il est rarement montrĂ© en action pendant la guerre de CorĂ©e, qui, si elle est prĂ©sentĂ©e comme une victoire glorieuse, a nĂ©anmoins dĂ©truit le pays et fait environ 3 millions de morts. Ă€ la place, les soldats sont reprĂ©sentĂ©s comme s'inspirant de son exemple[8]. Par la suite, de nombreuses histoires sont racontĂ©es lors de ses « Conseils sur place Â» sur diffĂ©rents sites, dont beaucoup sont ouvertement prĂ©sentĂ©es comme fictives[9].

Cela est complété par une propagande autour de son fils, Kim Jong-il[10]. La « pénurie de nourriture » pousse Kim à faire des anecdotes dans lesquelles il insiste sur le fait qu'il mangerait la même pauvre ration de nourriture que les autres Nord-Coréens[11].

Les actions de propagande autour du « Jeune général » Kim Jong-un commencent après son ascension au pouvoir à la suite de la mort de son père en [12].

Relations étrangères

Peintures affichées sur les murs du musée des atrocités de guerre américaines qui décrivent les atrocités supposément commises par des soldats américains pendant la guerre de Corée.

Les premières actions de propagande, dans les années 1940, présentent une relation positive avec l'Union soviétique, représentant souvent les Russes en figures paternelles de Coréens enfantins[13]. Dès que les relations deviennent moins cordiales, ses images sont expurgées des archives historiques[7]. L'effondrement de l'URSS, sans coups de feu, est souvent représentée avec un mépris intense dans les sources qui ne sont pas accessibles aux Russes[14].

Les Américains sont représentés de manière particulièrement négative[15]. Ils sont présentés comme une race intrinsèquement mauvaise, avec qui l'hostilité est la seule relation possible[16]. La guerre de Corée est utilisée comme source d'exemples d'atrocités, moins pour les bombardements que pour les massacres[17].

Le Japon est souvent représenté comme un pays avide et dangereux, tant à l'époque coloniale que par la suite. La propagande nord-coréenne met souvent en évidence le danger de la remilitarisation japonaise[18]. Dans le même temps, l'intensité de la propagande antijaponaise subit des fluctuations répétées, en fonction de l'amélioration ou de la détérioration des relations entre la Corée du Nord et le Japon. Pendant les périodes où la Corée du Nord est en meilleurs termes avec le Japon qu'avec la Corée du Sud, la propagande nord-coréenne ignore globalement le contentieux sur les rochers Liancourt. Cependant, si Pyongyang se sent menacé par le rapprochement entre le Japon et la Corée du Sud ou cherche à coopérer avec Séoul contre Tokyo, les médias nord-coréens rappellent rapidement le sujet, dans le but de causer des frictions dans les relations nippo-sud-coréennes[19].

Les nations amicales sont représentées presque exclusivement comme des États tributaires[20]. Le journaliste britannique Christopher Hitchens souligne dans l'essai Une nation de nains racistes que la propagande a un point de vue manifestement raciste et nationaliste[21] :

« Les femmes nord-coréennes qui reviennent enceintes de Chine - le principal allié et protecteur du régime - sont obligées de se soumettre à des avortements. Les affiches murales et les bannières représentent tous les Japonais comme des barbares qui ne sont égalés que par les Américains caricaturés en monstres à la tête vide[21]. »

Corée du Sud

Affiche de propagande nord-coréenne promouvant la réunification de la Corée.

La Corée du Sud est représentée à l'origine comme un pays pauvre, où les soldats américains tirent sur des enfants coréens, mais, dans les années 1990, trop d'informations atteignent la Corée du Nord pour empêcher que les Nord-Coréens n'apprennent que la Corée du Sud dispose d'un niveau de vie plus élevé et la propagande finit par l'admettre[22]. La ligne adoptée est que cela n'empêche pas les Sud-Coréens d'aspirer à l'unification et à la purification[23].

Fierté ethnique

La propagande nord-coréenne fait souvent référence aux Coréens comme la plus pure des races (en), avec un lien mystique avec la beauté naturelle du paysage[24]. La couleur blanche est souvent utilisée comme symbole de cette pureté, comme dans une peinture de la « guerre de libération de la patrie » (ou guerre de Corée) qui représente les partisans féminins lavant et étendant des blouses blanches, bien que cela les aurait rendus très visibles sur le champ de bataille[25].

Contrairement aux représentations staliniennes des personnes se renforçant par elles-mêmes, se cultivant intellectuellement, et grandissant pour devenir aptes à achever le communisme, l'image habituelle dans la littérature nord-coréenne (en) est une vertu spontanée qui se révolte contre l'intellectualisme mais fait naturellement ce qui est juste[26].

Les histoires commencent souvent par des personnages coréens légèrement imparfaits et qui sont facilement réformés en raison de leur nature intrinsèquement pure. Ce processus entraîne des problèmes tels que le manque de conflit et donc la négligence[27].

La Corée du Sud est souvent représentée comme un lieu de dangereuse contamination raciale[23].

« L'armĂ©e d'abord Â»

Propagande pour le Songun (« l'armĂ©e d'abord Â»).

Durant le règne de Kim Jong-il, un des thèmes majeurs de la propagande est la nécessité pour Kim de développer l'Armée populaire de Corée en premier lieu (en Corée du Nord, cette politique s'appelle Songun), ce qui force ainsi les autres Coréens à se passer de son attention. Cette vie militaire est présentée comme quelque chose que les Coréens adoptent spontanément, tout en désobéissant souvent aux ordres pour des motifs symboliques élevés[28].

Dévouement à l'État

La romance est souvent représentée dans des histoires comme étant déclenchée uniquement par un comportement citoyen modèle de la personne, comme quand une belle fille n'est pas attrayante jusqu'à ce qu'un homme apprend qu'elle s'est portée volontaire pour travailler dans une ferme de pommes de terre[29].

PĂ©nurie de nourriture

La famine en Corée du Nord est admise dans la propagande uniquement sous le terme de « pénurie alimentaire » et attribuée au mauvais temps et à l'échec de la mise en œuvre des enseignements de Kim, mais incontestablement meilleure que les situations à l'extérieur de la Corée du Nord[30].

Le gouvernement insiste sur l'utilisation de « substituts alimentaires » non nutritifs et même dangereux tels que la sciure de bois[31].

Pratiques

Chaque annĂ©e, une maison d'Ă©dition publique publie plusieurs bandes-dessinĂ©es (appelĂ©es geurim-chaek (그림책)), dont beaucoup passent en contrebande Ă  travers la frontière avec la Chine et, parfois, se retrouvent dans les bibliothèques universitaires aux États-Unis. Les livres sont conçus pour inculquer la philosophie du Juche de Kim Il-sung (le « père Â» de la CorĂ©e du Nord) - l'autosuffisance radicale de l'État. Les personnages comportent surtout des capitalistes intrigants amĂ©ricains et japonais qui provoquent des dilemmes avec des personnages naĂŻfs de CorĂ©e du Nord.

Affiches

Les affiches représentent les actions correctes de la vie quotidienne, jusqu'au port des vêtements appropriés[15]. Les affiches de propagande nord-coréenne sont très semblables aux messages représentés par d'autres pays communistes. Elles se concentrent sur la puissance militaire, la société utopique, la dévotion à l'État et la personnalité du dirigeant[32]. Elles sont également utilisées pour représenter le contraire de ce qui se passe réellement dans le pays vers le monde extérieur. Kim Jong-il est crédité de l'utilisation de l'art de la propagande et des affiches visant à rendre l'image de la famille Kim inséparable de l'État[33].

Les cinq grand thèmes de ses affiches sont : la construction du pays, la menace impérialiste, la loyauté et dévotion, la défense de la révolution, la solidarité garante de la victoire[34].

Art

Affiche de propagande dans une Ă©cole primaire Ă  la ferme Chongsan-ri.

Les beaux-arts se concentrent souvent sur des thèmes militaristes[35].

La Jeune Bouquetière, un opéra révolutionnaire coréen supposément écrit par Kim Il-sung lui-même, est adapté au cinéma et devient l'un des films les plus populaires en Corée du Nord[36]. L'histoire raconte les souffrances de son héroïne durant l'ère coloniale jusqu'à ce que son frère partisan se venge de son propriétaire oppressant, auquel cas elle s'engage à soutenir la révolution[37].

Musique

Les dirigeants suprêmes du pays ont des hymnes dédiés qui servent de tonalité de personnalité et sont diffusés de façon répétitive par les médias d'État :

Cinéma

La Corée du Nord ne produit que des films de propagande.

Le gouvernement de la CorĂ©e du Nord dirige Ă©galement une industrie cinĂ©matographique. Les films nord-corĂ©ens reprĂ©sentent la gloire de la vie nord-corĂ©enne et les atrocitĂ©s de l'impĂ©rialisme occidental, avec pour objectif de montrer des modèles Ă  suivre Ă  l'Ă©cran[38]. L'industrie cinĂ©matographique est contrĂ´lĂ©e par l'universitĂ© des arts cinĂ©matiques et dramatiques de Pyongyang[39]. Kim Jong-Il est autoproclamĂ© comme un gĂ©nie du cinĂ©ma[39]. En 1973, il Ă©crit De l'art cinĂ©matographique, un traitĂ© sur la thĂ©orie du film et le cinĂ©ma[40]. Il possĂ©dait plus de 20 000 DVD dans sa collection personnelle. Kim pensait que le cinĂ©ma Ă©tait le plus important des arts. Sur le plan national, ces films reçoivent des accueil somptueux. Les critiques internationaux les citent comme des films de propagande, en raison de leurs reprĂ©sentations irrĂ©alistes de la CorĂ©e du Nord[41]. RĂ©cemment, il y a une augmentation des films d'animation. Ceux-ci portent des messages politiques et militaires destinĂ©s aux jeunes de CorĂ©e du Nord[38].

Tracts

Le gouvernement nord-coréen est connu pour lancer des tracts de propagande vers les soldats sud-coréens à travers la zone coréenne démilitarisée. Transportés par ballons, ces tracts critiquent le gouvernement sud-coréen et font l'éloge de la Corée du Nord[42].

RĂ©seaux sociaux

La CorĂ©e du Nord fait sa première entrĂ©e sur le marchĂ© des rĂ©seaux sociaux en 2010. Le pays lance son propre site internet[43], sa page Facebook[43], sa chaĂ®ne YouTube[44] - [45] - [46], son compte Twitter[45], et sa page Flickr[47]. L'image de profil de tous les comptes des rĂ©seaux sociaux, selon l'agence centrale de presse nord-corĂ©enne, est le monument Ă  la Charte des Trois-Points pour la RĂ©unification nationale, une arche de 30 m de haut situĂ©e Ă  Pyongyang qui « reflète la forte volontĂ© des 70 millions de CorĂ©ens Ă  rĂ©aliser la rĂ©unification du pays avec leurs efforts concertĂ©s[43] ».

  • Uriminzokkiri : un site internet qui fournit des informations et des nouvelles en langue corĂ©enne de l'agence centrale de presse de CorĂ©e du Nord. Le site offre une traduction en corĂ©en, en russe et en anglais. « Uriminzokkiri » signifie « Nous parmi les nations[48] ». Le site comprend des articles intitulĂ©s « Les mĂ©dias d'entreprise pro-amĂ©ricains/japonais de CorĂ©e du Sud : Campagnes de dĂ©monstration sans fin contre la RĂ©publique populaire dĂ©mocratique de CorĂ©e », « Le projet pour le nouveau siècle amĂ©ricain : l'ordre du Nouveau monde et les CRIMES continus des États-Unis » et « Kim Jong-un envoie des instruments de musique au palais des enfants ». Le site Web contient Ă©galement une page pour tv.urminzokirri. Cette page contient des vidĂ©os montrant des informations critiquant les mouvements impĂ©rialistes, montrant la bravoure du peuple corĂ©en et la puissance de son armĂ©e[49].
  • Facebook : Le compte Facebook nord-corĂ©en apparaĂ®t une semaine après que le gouvernement sud-corĂ©en ait bloquĂ© le compte Twitter de la CorĂ©e du Nord[43]. Le nom de Facebook est nommĂ© Uriminzok (« Notre race »)[43]. La page reprĂ©sente « les intentions des CorĂ©ens du Nord et du Sud et des compatriotes Ă  l'Ă©tranger, qui souhaitent la paix, la prospĂ©ritĂ© et l'unification de notre patrie ». Il y a plus de 50 publications sur le mur d'Uriminzokkiri, comprenant des liens vers des rapports critiquant la CorĂ©e du Sud et les États-Unis de « bellicistes », des photos de paysages pittoresques de CorĂ©e du Nord et une vidĂ©o YouTube d'une cĂ©rĂ©monie de danse en hommage Ă  Kim Jong-il, « gardien de la Patrie et crĂ©ateur de bonheur[50] ».
  • YouTube : La chaĂ®ne intitulĂ©e Uriminzokkiri est ouverte en [44]. Plus de 11 000 vidĂ©os y sont mises en ligne, y compris des vidĂ©os qui condamnent et se moquent de la CorĂ©e du Sud et des États-Unis pour avoir accusĂ© la CorĂ©e du Nord du naufrage d'un navire de guerre sud-corĂ©en en . Le compte a publiĂ© des vidĂ©os montrant la secrĂ©taire d'État des États-Unis Hillary Clinton comme une « maniaque en jupe[51] ». Le compte compte plus de 3 000 abonnĂ©s et plus de 3,3 millions de vues depuis le [44]. DĂ©but 2015, les chiffres atteignent plus de 11 000 abonnĂ©s et plus de 11 millions de vues[52]. Le , un vidĂ©o de propagande reprĂ©sentant New York en flammes est bloquĂ©e puis retirĂ©e après qu'Activision ait protestĂ© contre l'utilisation d'images protĂ©gĂ©es par le droit d'auteur du jeu-vidĂ©o Call of Duty: Modern Warfare 3[53]. Il compte actuellement environ 12 000 abonnĂ©s et 12 600 000 vues.
  • Twitter : Le compte Twitter officiel du gouvernement est Ă©galement nommĂ© Uriminzok (« Notre race »). Il atteint 8 500 abonnĂ©s dans sa première semaine[43]. Le , le compte avait près de 11 000 abonnĂ©s et avait envoyĂ© près de 5 000 tweets[54]. DĂ©but 2015, le compte avait envoyĂ© près de 13 000 messages et avait près de 20 000 abonnĂ©s[55]. En , le compte en corĂ©en est piratĂ© et des messages en une appellent les citoyens nord-corĂ©ens Ă  commencer un soulèvement[56]. En , le compte Twitter du pays est de nouveau piratĂ© par le groupe de militants en ligne Anonymous[57].
  • Flickr : Le compte Flickr est lancĂ© en et est dĂ©sactivĂ© en , mais il est maintenant actif depuis 2017 (sous le nom uriminzok). Le site comprend de nombreuses photos de Kim Jong-un recevant des applaudissements de l'armĂ©e, des enfants en train de manger, Ă  l'Ă©cole et s'amusant, de l'agriculture en plein essor, et la vie d'une ville moderne[58]. Le compte Uriminzokkiri Flickr est piratĂ© par les Anonymous en , dans le cadre de l'attaque du groupe sur les comptes des mĂ©dias sociaux de la CorĂ©e du Nord[59].

Village de propagande

Kijong-dong est un village situĂ© dans la moitiĂ© nord de la zone corĂ©enne dĂ©militarisĂ©e et est connu en CorĂ©e du Nord sous le nom de « Village de la paix Â».

La position officielle du gouvernement nord-corĂ©en est que le village comprend une ferme collective de 200 familles, accompagnĂ©e d'une garderie, une Ă©cole maternelle, des Ă©coles primaires et secondaires et un hĂ´pital. Cependant, l'observation depuis le Sud suggère que la ville est en fait un village Potemkine inhabitĂ© et construit Ă  très bas prix dans les annĂ©es 1950 dans un effort de propagande pour encourager les dĂ©fections de la CorĂ©e du Sud et loger les soldats du Nord occupant le vaste rĂ©seau de positions d'artillerie, de fortifications et de bunkers souterrains en bordure de la zone frontalière[60].

Voir aussi

Notes et références

  1. Dr. Andrew Scobell, North Korea's Strategic Intentions, Strategic Studies Institute, United States Army War College, (lire en ligne).
  2. (en) Illya Szilak, « Meeting, Everywhere, The Rulers Of North Korea », The Huffington Post, .
  3. (en) « North Korea profile », BBC News Asia, BBC, .
  4. Becker 2005, p. 51.
  5. Myers 2010, p. 37.
  6. Myers 2010, p. 36–7.
  7. Becker 2005, p. 53.
  8. Myers 2010, p. 101–2.
  9. Myers 2010, p. 103.
  10. "(en) Mike Chinoy, « North Korea's propaganda machine », International CNN: Asia, Panmunjom, South Korea, CNN,‎ (lire en ligne).
  11. Becker 2005, p. 40.
  12. Myers 2010, p. 65.
  13. Myers 2010, p. 35.
  14. Myers 2010, p. 130.
  15. Myers 2010, p. 135.
  16. Myers 2010, p. 136–7.
  17. Myers 2010, p. 131.
  18. (en) Balázs Szalontai, « Instrumental Nationalism? The Dokdo Problem Through the Lens of North Korean Propaganda and Diplomacy », Northeast Asian History Foundation, vol. 10, no 2,‎ , p. 105–162 (lire en ligne [archive du ]).
  19. Myers 2010, p. 129–30.
  20. (en) Christopher Hitchens, « A Nation of Racist Dwarfs: Kim Jong-il's regime is even weirder and more despicable than you thought », Fighting Words, Slate,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Myers 2010, p. 152.
  22. Myers 2010, p. 155.
  23. Myers 2010, p. 72.
  24. Myers 2010, p. 78.
  25. Myers 2010, p. 81.
  26. Myers 2010, p. 90–1.
  27. Myers 2010, p. 83–4.
  28. Myers 2010, p. 88.
  29. Myers 2010, p. 119.
  30. Becker 2005, p. 36–7.
  31. (en) Lawrence Lai, « North Korean Propaganda Posters », Picture This: ABC News, ABC News Internet Ventures,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  32. (en) Robert Johnson, « Check Out These Twisted North Korean Propaganda Posters », Business Insider, Business Insider Inc., .
  33. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 269
  34. (en) Amie Ferris-Rotman, « Exhibitions: Art or propaganda? North Korea exhibit in Moscow », Reuters, Moscow, Russia,‎ (lire en ligne).
  35. Myers 2010, p. 91.
  36. Myers 2010, p. 92.
  37. (en) Caroline Gluck, « North Korea's film industry boom », BBC News: Asie-Pacific, BBC,‎ (lire en ligne).
  38. « North Korea's cinema of dreams : 101 East gains rare insight into the beating heart of North Korea's film industry », 101 East, Al Jazeera English,‎ (lire en ligne).
  39. (en) Johannes Schönherr, North Korean Cinema : A History, Jefferson, N.C., McFarland, , 215 p. (ISBN 978-0-7864-6526-2, lire en ligne), p. 54.
  40. (en-US) « A Cinematic Revolution: North Korea’s Film Industry », sur AGI (Asian Global Impact) : Pan-Asian Business & Lifestyle Magazine, (consulté le )
  41. (en) AFP, « North Korea drops propaganda leaflets over border », The Telegraph,‎ (lire en ligne).
  42. (en) Laura Roberts, « North Korea joins Facebook: North Korea appears to have joined the social networking site Facebook after its Twitter account was blocked by South Korea under the country's security laws », The Telegraph, Telegraph Media Group,‎ (lire en ligne).
  43. (en) « uriminzokkiri », YouTube (consulté le ).
  44. (en) Sangwon Yoon, « North Korea says it has joined Twitter, YouTube », Associated Press, Seoul, South Korea,‎ (lire en ligne).
  45. (en) « YouTube blocks North Korean state television channel », BBC,‎ (lire en ligne).
  46. (en) Associated Press, Associated Press, « North Korea's Twitter, flickr accounts hacked amid rising tension », Fox News,‎ (lire en ligne).
  47. (en) « English », Uriminzokkiri (consulté le ).
  48. (ko) « Uriminzokkiri TV », Uriminzokkiri.
  49. (en) Associated Press, « North Korea Joins Facebook, After Opening Twitter and YouTube Accounts », Fox News, Seoul, South Korea,‎ (lire en ligne).
  50. (en) Choe Sang-Hun, « North Korea Takes to Twitter and YouTube », The New York Times (édition New York), Seoul, South Korea,‎ , A7 (lire en ligne).
  51. (en) « uriminzokkiri: About », YouTube (consulté le ).
  52. (en) « North Korea propaganda taken off YouTube after Activision complaint », BBC News,‎ (lire en ligne).
  53. (en) « uriminzokkiri (uriminzok) », Twitter (consulté le ).
  54. (en) « uriminzokkiri (@uriminzok) », Twitter (consulté le ).
  55. (en) « North Korea's Twitter account hacked to call for uprising: The North Korean government's official Twitter account appears to have been hacked, with the feed calling for an uprising to remove the leaders from power », The Telegraph,‎ (lire en ligne).
  56. (en) Salvador Rodriguez, « North Korea's Twitter, Flickr accounts hacked; Anonymous speaks up », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne).
  57. (en) « uriminzokkiri's photostream », Flickr (version du 20 décembre 2010 sur Internet Archive).
  58. (en) « Anonymous 'hacks' North Korea social network accounts », BBC News,‎ (lire en ligne).
  59. (en) Mark Tran, « Travelling into Korea's demilitarised zone: Run DMZ », Guardian Media Group,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
    « Kijong-dong was built specially in the north area of DMZ. Designed to show the superiority of the communist model, it has no residents except soldiers. »

Bibliographie

  • Jasper Becker, Rogue Regime : Kim Jong Il and the Looming Threat of North Korea, Oxford University Press, , 300 p. (ISBN 0-19-517044-X, lire en ligne)
  • (en) B. R. Myers, The cleanest race : how North Koreans see themselves and why it matters, Brooklyn (N. Y.), Melville House, , 200 p. (ISBN 978-1-933633-91-6)
  • Jane Portal, Art Under Control in North Korea, Reaktion Books, , 192 p. (ISBN 978-1-86189-236-2, lire en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.