Accueil🇫🇷Chercher

Projet Blum-Viollette

Projet de loi relatif à l'exercice des droits politiques par certaines catégories de sujets français en Algérie

Tribune de Maurice Viollette dans le journal Paris-Soir, .

Le projet de loi relatif Ă  l'exercice des droits politiques par certaines catĂ©gories de sujets français en AlgĂ©rien. 72_1-0">[1], dit le projet Blum-Viollette[2] (1936), est un projet de loi du Front populaire de LĂ©on Blum, sur les propositions de Maurice Viollette, ancien gouverneur gĂ©nĂ©ral d'AlgĂ©rie, visant Ă  ce que 20 000 Ă  25 000 musulmans puissent devenir citoyens français tout en gardant leur statut personnel liĂ© Ă  la religion. Le projet, dĂ©libĂ©rĂ© en Conseil des ministres le , est dĂ©posĂ© sur le bureau de la Chambre des dĂ©putĂ©s le suivant[3]. La commission du Suffrage universel l'examine en [3], mais celui-ci est dĂ©finitivement suspendu le [4].

Contenu et contexte

« Les maires d'Algérie, unanimes, adjurent le parlement de repousser le projet Viollette », article publié dans L'Écho d'Alger, .

Ce projet de loi devait permettre à une minorité de musulmans (moins de 25 000) d'Algérie française d'acquérir la citoyenneté française et de bénéficier du droit de vote. La loi ne devait pas s'appliquer aux musulmans d'Algérie française vivant en métropole car ils jouissaient déjà des mêmes droits et obligations que les autres citoyens français de l'hexagone.

Les Français d'Algérie accueillent ce projet de loi avec une grande hostilité. Ils dénoncent l'action du gouvernement en affirmant que si ce projet passait, le corps électoral français pourrait se retrouver en minorité dans certaines communes algériennes avec comme résultat l'élection d'un maire et d'un conseil municipal musulman qui mettraient selon eux en danger la souveraineté française dans ce pays[5].

Lors du congrès des maires d'Algérie qui se réunit à Alger le , les 300 maires d'Algérie se prononcèrent à l'unanimité contre ce projet de loi. Le maire d'Oran, l'abbé Gabriel Lambert, consacra un livre à ce projet en attaquant ce qu'il appelait les « anti-Français » qui soutenaient le projet Blum-Viollette.

La position des musulmans

Le docteur Mohammed Saleh Bendjelloul vient s'entretenir du projet Blum-Viollette à Paris. Photographie publiée dans le journal Paris-Soir, .

La loi a été bien accueillie par les musulmans d'Algérie sauf dans certains milieux nationalistes. Ferhat Abbas était plutôt favorable au projet, les oulémas ne prirent pas de position ouvertement hostile mais attendaient par opportunisme les jours de déception pour révéler leurs vrais sentiments, alors que le PPA y était clairement opposé, Messali Hadj y voyant un nouvel « instrument du colonialisme, appelé, selon les méthodes habituelles de la France, à diviser le peuple algérien, en séparant l'élite de la masse. »

Concernant le mouvement des oulémas, il est faux de dire qu'il n'y a pas eu de prise de position de sa part contre le projet colonial qui voulait donner la citoyenneté française à une partie d’Algériens dont le but visé était celui de museler l'élite politique active.

La maxime d’Abdelhamid Ben Badis (1889 - 1940), qui répond aux Algériens qui avaient été tentés par ce projet, est une preuve d'une position forte du mouvement anticolonial, dont voici le contenu :

« Le peuple algérien est musulman et fait partie du monde arabe.

Ceux qui ont dit qu’il a renié ses origines, ou qu’il est mort, mentent.

Ceux qui lui demandent de s’assimiler, demandent l’impossible... »[6]

Après la seconde Guerre mondiale

Après la seconde Guerre mondiale, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle reprendra les dispositions de ce projet de loi par l'ordonnance du . L'ordonnance modifie le statut pĂ©nal des musulmans en les soumettant aux mĂŞmes droits et aux mĂŞmes devoirs que les colons, en donnant en outre Ă  une Ă©lite algĂ©rienne (diplĂ´mĂ©s, fonctionnaires...) d'environ 65 000 personnes la citoyennetĂ© française, puis plus largement, aux hommes musulmans âgĂ©s de 21 ans et plus. Toutefois, seules les 65 000 personnes obtiendront un statut d'Ă©lecteur Ă©gal Ă  celui des Français non-musulmans. La proportion du musulmans dans assemblĂ©es Ă©lues passera alors Ă  deux cinquièmes du total.

L'ordonnance du 7 mars 1944 ne prévoit aucune disposition pour les Algériennes musulmanes qui n'obtiendront d'ailleurs le droit de vote qu'après 1958, par une ordonnance spécifique prise par le général de Gaulle en mai 1958.

Les dispositions prévues par le projet de loi Blum-Violette devaient être le plus sûr obstacle au nationalisme algérien et au panarabisme en établissant un écran de « francisation » entre la Tunisie et le Maroc.

Discours à l'Assemblée

ANNEXE No 1596

(2e session extraordinaire. – Séance du .)

PROJET DE LOI relatif à l’exercice des droits politiques par certaines catégories de sujets française[s] en Algérie, présenté au nom de M. Albert Lebrun, Président de la République française, par M. Léon Blum, président du conseil, par M. Camille Chautemps, ministre d’État, par M. Maurice Viollette, ministre d’État, par M. Paul Faure, ministre d’État, et par M. Marx Dormoy, ministre de l’intérieur. (Renvoyé à la commission du suffrage universel.)

EXPOSÉ DES MOTIFS

Messieurs, le sĂ©natus-consulte du et les dĂ©crets impĂ©riaux du et du , pris en exĂ©cution de ce sĂ©natus-consulte, ont organisĂ© une procĂ©dure pour la naturalisation des indigènes musulmans qui leur procure, une fois naturalisĂ©s, le bĂ©nĂ©fice de l’ensemble de la lĂ©gislation applicable aux citoyens français et qui s’étend, dans la plupart des cas selon le droit commun, aux enfants Ă  naĂ®tre du naturalisĂ©. – La loi du , elle aussi, s[e] prĂ©occupe de faciliter la naturalisation des Français musulmans d’AlgĂ©rie en introduisant Ă  cet effet dans notre lĂ©gislation une procĂ©dure simplifiĂ©e dont le Gouvernement s’efforce d’assurer l’efficacitĂ© et Ă  laquelle il s’attache Ă  faire produire, selon le vĹ“u du lĂ©gislateur, tous les effets dont le code civil fait suivre la naturalisation. Mais l’expĂ©rience a dĂ©montrĂ© qu’il Ă©tait impossible de continuer Ă  traiter en sujets dĂ©pourvus des droits politiques essentiels, les indigènes français d’AlgĂ©rie qui se sont pleinement assimilĂ© la pensĂ©e française et qui, cependant, pour des raisons de famille ou des motifs religieux, ne peuvent abandonner leur statut personnel. Les indigènes algĂ©riens sont des Français. – Il serait injuste de refuser dĂ©sormais l’exercice des droits politiques Ă  ceux d’entre eux qui sont le plus Ă©voluĂ©s ou qui ont apportĂ© des garanties importantes de loyalisme. Il convient donc de rĂ©soudre le problème que pose la situation sans toucher Ă  leur statut personnel. – Il ne faut pas oublier, en effet, que l’ensemble des règles qui dĂ©terminent le statut personnel, est prĂ©cisĂ© dans le livre sacrĂ© des musulmans. Ce qui reste de ce statut revĂŞt donc un caractère religieux et ainsi sa rĂ©pudiation apparaĂ®t comme une sorte d’abjuration assez comparable Ă  celle qui rĂ©sulte pour les catholiques de l’acceptation du divorce par exemple. – Mais il paraĂ®t impossible d’appeler immĂ©diatement l’ensemble des indigènes Ă  l’exercice des droits politiques, l’immense majoritĂ© d’entre eux Ă©tant loin de dĂ©sirer encore faire usage de ces droits et ne se montrant, d’ailleurs, pas encore capable de le faire d’une manière normale et rĂ©flĂ©chie. – Pour se libĂ©rer de la pression administrative qui intervient trop souvent, les candidats seraient tentĂ©s de se jeter dans les outrances dĂ©magogiques les plus inquiĂ©tantes et certaines influences ne manqueraient pas de profiter de l’inexpĂ©rience de cette masse pour l’entraĂ®ner vers des propagandes redoutables. – La solution d’un corps Ă©lectoral unique apparaĂ®t donc comme la seule prudente et la seule admissible. – Au surplus, nous assurons cependant Ă  ceux des indigènes Ă  qui l’exercice des droits politiques n’est pas encore accordĂ©, une sorte de reprĂ©sentation au second degrĂ© puisque nous donnons le droit de vote Ă  tous les Ă©lus indigènes dĂ©lĂ©guĂ©s financiers, conseillers gĂ©nĂ©raux, conseillers municipaux et prĂ©sidents de djemaa. – En somme, le droit de suffrage intervient dans notre pensĂ©e comme une rĂ©compense, soit des services rendus soit de l’effort intellectuel rĂ©alisĂ©. – Il semble du reste qu’on puisse s’inspirer Ă  cet Ă©gard du prĂ©cĂ©dent diplomatique posĂ© lors de la reconnaissance de la Roumanie, alors que la France et les puissances signataires du traitĂ© de Berlin, exigeaient, comme condition de cette reconnaissance, que la Roumanie accordât Ă  certaines catĂ©gories de ses sujets israĂ©lites, le droit de suffrage. – Ainsi, bien entendu, il faudra penser d’abord Ă  tous les militaires ayant quittĂ© l’armĂ©e avec le grade d’officier et Ă  tous ceux qui n’ayant atteint, cependant, que le grade de sous-officier, auraient pourtant servi la France d’une manière particulièrement distinguĂ©e ou pendant un grand nombre d’annĂ©es. – Il faut ensuite accorder les droits politiques aux indigènes ayant acquis soit des diplĂ´mes d’État dĂ©livrĂ©s par des facultĂ©s et Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur, soit le baccalaurĂ©at de l’enseignement secondaire, soit le brevet supĂ©rieur ou Ă©lĂ©mentaire, ou encore le diplĂ´me de fin d’études secondaires, le diplĂ´me des MĂ©dersas, ou un diplĂ´me de sortie d’une Ă©cole d’enseignement professionnel, industriel, agricole ou commercial. – Mais nous ne pouvons mĂ©connaĂ®tre les industriels, les commerçants, les agriculteurs et les artisans indigènes qui, par leur travail, ont su crĂ©er des entreprises qui profitent Ă  la nation. Nous ne pouvons pas, pour les choisir, tenir compte du cens, comme nous avions exigĂ© que la Roumanie le fĂ®t pour les IsraĂ©lites. Il faut donc trouver un autre procĂ©dĂ© de discrimination et nous avons pensĂ© que dès lors, le plus simple Ă©tait de les faire dĂ©signer chaque annĂ©e par les chambres de commerce et d’agriculture. Pour les ouvriers, nous avons pensĂ© aux secrĂ©taires de syndicats après dix ans d’exercice de leur mandat et aux mĂ©daillĂ©s du travail. – Bien entendu, les dĂ©lĂ©guĂ©s financiers, conseillers gĂ©nĂ©raux ainsi que les grands fonctionnaires indigènes : bachaghas, aghas, caĂŻds, les fonctionnaires indigènes admis au concours, enfin les membres de la LĂ©gion d’honneur recevraient les mĂŞmes droits ainsi que certains autres Ă©lus indigènes. – S’il fallait calculer l’apport nouveau d’électeurs que comporterait un tel système, il faudrait envisager environ 2.000 inscriptions Ă©lectorales nouvelles par circonscription, sauf Ă  Alger, oĂą le nombre des Ă©lecteurs nouveaux pourrait atteindre 3.000. – Il faut enfin souligner qu’en donnant ces droits aux indigènes algĂ©riens, nous n’innovons pas. Nous ne faisons que nous conformer au contraire aux prĂ©cĂ©dents posĂ©s dans nos autres colonies : La loi du a placĂ© les SĂ©nĂ©galais originaires des communes de plein exercice du SĂ©nĂ©gal et leur descendance sous un rĂ©gime juridique qui leur confère une partie des attributions de la citoyennetĂ© : droit Ă©lectoral, notamment, tout en leur conservant leur statut de droit privĂ© et en stipulant comme contre-partie l’obligation militaire. – Dans nos vieilles colonies, le droit de suffrage appartient Ă  tous les indigènes. – Il en est de mĂŞme dans l’Inde. – Enfin, en Indochine, le dĂ©cret du , modifiĂ© et complĂ©tĂ© par les dĂ©crets des , , et facilite l’acquisition par les indigènes des droits civils et politiques des citoyens français et le dĂ©cret du va mĂŞme jusqu’à l’attribution de plein droit de la pleine citoyennetĂ© aux indigènes qui ont acquis certains diplĂ´mes. – Il est vraiment impossible, après tant de promesses solennelles faites par tant de Gouvernements et notamment lors du centenaire, que nous ne rĂ©alisions pas d’urgence cette Ĺ“uvre nĂ©cessaire d’assimilation qui importe au plus haut degrĂ© Ă  la santĂ© morale de l’AlgĂ©rie.

Projet de loi

Article 1er. – Sont admis Ă  l’exercice des droits politiques des citoyens français sans qu’il en rĂ©sulte aucune modification de leur statut ou de leurs droits civils, et ce Ă  titre dĂ©finitif, sauf application de la lĂ©gislation française sur la dĂ©chĂ©ance des droits politiques, les indigènes algĂ©riens français des trois dĂ©partements de l’AlgĂ©rie remplissant les conditions Ă©numĂ©rĂ©es aux paragraphes suivants :

1° Les indigènes algĂ©riens français, ayant quittĂ© l’armĂ©e avec le grade d’officier 

2° Les indigènes algĂ©riens français sous-officiers ayant quittĂ© l’armĂ©e avec le grade de sergent-chef ou un grade supĂ©rieur, après y avoir servi pendant quinze ans et en ĂŞtre sorti avec le certificat de bonne conduite 

3° Les indigènes algĂ©riens français ayant accompli leur service militaire et ayant obtenu tout ensemble la mĂ©daille militaire et la croix de guerre 

4° Les indigènes algĂ©riens français titulaires de l’un des diplĂ´mes suivants : diplĂ´me de l’enseignement supĂ©rieur, baccalaurĂ©at de l’enseignement secondaire, brevet supĂ©rieur, brevet Ă©lĂ©mentaire, diplĂ´me de fin d’études secondaires, diplĂ´me des MĂ©dersas, diplĂ´me de sortie d’une grande Ă©cole nationale ou d’une Ă©cole nationale d’enseignement professionnel, industriel, agricole ou commercial ainsi que les fonctionnaires recrutĂ©s au concours 

5° Les indigènes algériens français élus aux chambres de commerce et d’agriculture ou désignés par le conseil d’administration de la région économique et par les chambres d’agriculture d’Algérie dans les conditions prévues à l’article 2

6° Les indigènes algĂ©riens français, dĂ©lĂ©guĂ©s financiers, conseillers gĂ©nĂ©raux, conseillers municipaux des communes de plein exercice et prĂ©sidents de Djemaas ayant exercĂ© leurs fonctions pendant la durĂ©e d’un mandat ;

7° Les indigènes algĂ©riens français, bachaghas, aghas, caĂŻds ayant exercĂ© leurs fonctions pendant au moins quatre ans ;

8° Les indigènes algĂ©riens français, commandeurs de l’ordre national de la LĂ©gion d’honneur ou nommĂ©s dans cet ordre Ă  titre militaire 

9° Les ouvriers indigènes titulaires de la médaille du travail et les secrétaires de syndicats ouvriers régulièrement constitués, après dix ans d’exercice de leur fonction

Article 2. – Le conseil d’administration de la région économique d’Algérie désignera, à celle de ses sessions qui suivra la mise en application de la présente loi, deux cents commerçants, industriels ou artisans par département algérien qui seront, dès lors, investis des droits politiques accordés par l’article premier de la présente loi, par arrêté du gouverneur général.

Les trois chambres d’agriculture d’Algérie désigneront chacune dans les mêmes conditions et dans le même but, deux cents agriculteurs.

À leur première session de chacune des années qui suivront celle de la mise en application de la présente loi, le conseil d’administration de la région économique d’Algérie désignera, dans les mêmes conditions que précédemment, cinquante commerçants, industriels ou artisans par département algérien, et les trois chambres d’agriculture d’Algérie désigneront chacune, dans les mêmes conditions et dans le même but, cinquante agriculteurs.

Article 3. – Les condamnations prévues par la loi du en ses articles 15 et 16, ainsi que toute révocation intervenue à l’égard des titulaires des fonctions énumérées à l’article premier, nos 6 et 7, ainsi que la radiation des cadres de la Légion d’honneur et de la médaille militaire entraîneront de plein droit la radiation des listes électorale[s].

Article 4. – Tout indigène algérien français bénéficiaire des dispositions de la présente loi pourra se voir retirer le bénéfice des dispositions précédentes par application des dispositions de l’article 9, paragraphe 5 de la loi du .

Article 5. – Les dispositions de la présente loi n’ont aucun effet rétroactif et s’appliquent seulement aux indigènes algériens français qui remplissent actuellement ou rempliront à l’avenir les conditions qu’elles énumèrent.

Article 6. – La reprĂ©sentation de l’AlgĂ©rie Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s est assurĂ©e Ă  raison d’un dĂ©putĂ© par 20 000 Ă©lecteurs inscrits ou fraction de 20.000. – Le ministre de l’intĂ©rieur est chargĂ© de l’application de la prĂ©sente loi[7].

(Journal officiel de la République française – Chambre des députés, 16e législature, session extraordinaire de 1936 – Documents parlementaires, p. 1247-1248).

Notes et références

  1. n. 72-1" class="mw-reference-text">Weil 2005, n. 72.
  2. Martin 2006, p. 91.
  3. Mouton 1962, p. 117.
  4. Mouton 1962, p. 122.
  5. Charles-André Julien, L'Afrique du Nord en marche, p.113 et p.114
  6. la citation de Abdelhamid Ben Badis (1889 - 1940)
  7. Benjamin Stora, Histoire de l’Algérie coloniale (1830-1954), Paris, La Découverte, coll. « Repères » (no 102), , 124 p. (ISBN 2-7071-4466-5, lire en ligne), « Texte du projet de loi Blum-Viollette », p. 108.

Voir aussi

Bibliographie

  • [Bouveresse 2008] Jacques Bouveresse, Un parlement colonial ? : les dĂ©lĂ©gations financières algĂ©riennes, -, t. I : L'institution et les hommes (texte remaniĂ© de la thèse de doctorat d'État en histoire du droit soutenue Ă  l'universitĂ© Nancy-II en ), Mont-Saint-Aignan, Publications des universitĂ©s de Rouen et du Havre, , 1re Ă©d., 1 vol., 996, 24 cm (ISBN 978-2-87775-456-9, EAN 9782877754569, OCLC 800226211, BNF 41371460, SUDOC 149826974, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) William B. Cohen, « The Colonial Policy of the Popular Front », French Historical Studies, Duke University Press, t. 7, no 3,‎ , p. 368-393 (lire en ligne).
  • Julien Fromage, L'AlgĂ©rie vivra-t-elle ? ou le projet Blum-Viollette au temps du Front populaire, mĂ©moire de fin d'Ă©tudes, Institut d'Ă©tudes politiques de Lyon, UniversitĂ© Lyon Lumière III, , lire en ligne.
  • Francis Koerner, « L'extrĂŞme droite en Oranie (1936-1940) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, Armand Colin, t. XX,‎ , p. 568-594 (lire en ligne).
  • Ahmed Koulakssis, « Maurice Viollette, ministre du Front populaire », dans Françoise Gaspard (dir.), Maurice Viollette, 1870-1960 : de Dreux Ă  Alger, Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives mĂ©diterranĂ©ennes », , 207 p. (ISBN 2-7384-0963-6, prĂ©sentation en ligne), p. 113-134.
  • Philippe Machefer, « Autour du problème algĂ©rien en 1936-1938 : la doctrine algĂ©rienne du P.S.F. : le P.S.F. et le projet Blum-Viollette », Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, Presses universitaires de France, t. X,‎ , p. 147-156 (lire en ligne).
  • [Martin 2006] Jean Martin, « Blum-Viollette (projet) », dans Jean-François Sirinelli (dir.), Dictionnaire de l'histoire de France, Paris, Larousse, , 1 vol., 1176, 28 cm (ISBN 2-03-582634-9, EAN 9782035826343, OCLC 421619234, BNF 40925123, SUDOC 110397940, lire en ligne), p. 91-92 (lire en ligne).
  • Claire Marynower, « RĂ©former l'AlgĂ©rie ? Des militants socialistes en « situation coloniale » dans l'entre-deux-guerres », Histoire@Politique, no 13 « Le dossier : Les socialistes français face au rĂ©formisme »,‎ , p. 112-124 (lire en ligne).
  • Nedjib Sidi Moussa, « Les messalistes et la gauche française : alliances, ruptures et transactions dans l’entre-deux-guerres », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, Paris, Presses de Sciences Po, no 131 « Les gauches et les colonies »,‎ , p. 71-85 (prĂ©sentation en ligne).
  • [Mouton 1962] Marie-RenĂ©e Mouton, « L'AlgĂ©rie devant le Parlement français, de Ă  », Revue française de science politique, vol. 12e annĂ©e, no 1,‎ , p. 93-128 (DOI 10.3406/rfsp.1962.403366, lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Guy PervillĂ©, « La notion d’élite dans la politique indigène de la France en AlgĂ©rie », dans Sylvie Guillaume (dir.), Les Ă©lites fins de siècles (XIXe et XXe siècles) : actes de la journĂ©e d'Ă©tudes du 31 janvier 1992 / Ă©quipe de recherche en histoire politique contemporaine, UniversitĂ© Michel de Montaigne-Bordeaux III, Talence, Éditions de la Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, coll. « Publications de la MSHA » (no 168), , 224 p. (ISBN 2-85892-174-1, lire en ligne), p. 179-192.
  • Guy PervillĂ©, « La politique algĂ©rienne de la France, de 1830 Ă  1962 », Le genre humain, Paris, Éditions du Seuil,‎ , p. 27-37 (lire en ligne).
  • Jean-Louis Planche, « Le projet Blum-Viollette au temps du Front populaire et du Congrès musulman », dans Françoise Gaspard (dir.), Maurice Viollette, 1870-1960 : de Dreux Ă  Alger, Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives mĂ©diterranĂ©ennes », , 207 p. (ISBN 2-7384-0963-6, prĂ©sentation en ligne), p. 135-150.
  • Thomas-Adrian Schweitzer, « Le Parti communiste français, le Comintern et l'AlgĂ©rie dans les annĂ©es 1930 », Le Mouvement social, Paris, Les Éditions ouvrières, no 78 « Le mouvement ouvrier français et l'Afrique du Nord »,‎ , p. 115-136 (lire en ligne).
  • Benjamin Stora, « La gauche socialiste, rĂ©volutionnaire, et la question du Maghreb, au moment du Front populaire (1935-1938) », Revue française d'histoire d'outre-mer, t. LXX, nos 258-259,‎ 1er et 2e trimestres 1983, p. 57-79 (lire en ligne).
  • Benjamin Stora, « Des nationalistes algĂ©riens face au projet Blum-Viollette », dans Françoise Gaspard (dir.), Maurice Viollette, 1870-1960 : de Dreux Ă  Alger, Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives mĂ©diterranĂ©ennes », , 207 p. (ISBN 2-7384-0963-6, prĂ©sentation en ligne), p. 151-160.
  • (en) Martin Thomas, The French Empire between the wars : imperialism, politics and society, Manchester / New York, Manchester University Press, coll. « Studies in Imperialism », , XVII-408 p. (ISBN 0-7190-6518-6, prĂ©sentation en ligne), chap. 9 (« Reform frustrated : the Popular Front experiment and the French Empire »), p. 277-311.
  • [Weil 2005] Patrick Weil, « Le statut des musulmans en AlgĂ©rie coloniale : une nationalitĂ© française dĂ©naturĂ©e », dans Association française pour l'histoire de la justice (Ă©d.), La justice en AlgĂ©rie : - (actes du colloque coorganisĂ© par le service des archives du ministère de la Justice, la mission de recherche droit et justice, l'Association française pour l'histoire de la justice, le service d'information et de communication du ministère de la Justice, l'École nationale de la magistrature et la section droit et science politique de la Bibliothèque nationale de France, et tenu Ă  Paris les et ), Paris, La Documentation française, coll. « Histoire de la justice » (no 16), , 1re Ă©d., 1 vol., 366, 24 cm (ISBN 2-11-005693-2, EAN 9782110056931, OCLC 58799857, BNF 39947270, SUDOC 084694513, prĂ©sentation en ligne), part. II (« Le droit en application dans le système colonial Â»), chap. 5, p. 93-109 (DOI 10.3917/rhj.016.0093, rĂ©sumĂ©, lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.