Programme nucléaire du Royaume-Uni
Le Programme nucléaire du Royaume-Uni, l'un des premiers au monde historiquement, voit l'inauguration d'une première centrale nucléaire en 1956, et fournissait en 2021 14,8% de l'électricité produite au Royaume-Uni. Le parc nucléaire du royaume comprend, en 2023, 9 réacteurs nucléaires opérationnels répartis sur 4 sites. Le combustible nucléaire est retraité dans l'usine de Sellafield (anciennement Windscale). Fin 2010, le gouvernement a donné son feu vert pour le lancement de projets privés de nouvelles centrales nucléaires dont la construction du premier réacteur, l’EPR d’Hinkley Point C 1, débute officiellement en .
Historique
Le Royaume-Uni a été un pionnier dans l'utilisation de l'énergie nucléaire. La centrale de Calder Hall, inaugurée en 1956, est généralement considérée comme la première centrale nucléaire commerciale et, jusqu'en 1969, le parc nucléaire britannique était le plus important au monde[1]. À son maximum en 1997, l'énergie nucléaire contribuait à la production de 26 % de l'électricité du royaume. Depuis lors, du fait du vieillissement du parc, un certain nombre de réacteurs ont été mis à l'arrêt, et en 2009, la proportion d'électricité d'origine nucléaire était passée à environ 16 %. Tous les réacteurs Magnox sont arrêtés définitivement et les premiers réacteurs AGR mis en service ont plus de 40 années d’exploitation.
Le réacteur REP de Sizewell B, est le dernier réacteur à être mis en service; il a été couplé au réseau pour la première fois en .
EDF Energy exploite les huit centrales nucléaires électrogènes en service au Royaume-Uni, pour une capacité totale de près de 9 000 mégawatts.
Le Royaume-Uni établit dans les années 2000 un programme de construction de nouvelles centrales nucléaires, ayant notamment pour objectif de rendre son mix électrique plus économique, fiable et propre et de réduire considérablement ses émissions de CO2[2].
En , le gouvernement britannique a donné son feu vert pour permettre aux investisseurs privés de construire jusqu'à huit nouvelles centrales nucléaires. Toutefois, le gouvernement écossais, avec le soutien de son parlement, a déclaré qu'aucune de ces nouvelles centrales nucléaires ne pourra être construite en Écosse.
En , EON et RWE ont annoncé qu'ils se retiraient des projets nucléaires du Royaume-Uni. En , Hitachi rachète « Horizon Nuclear Power » la joint-venture créée par E.ON et RWE qui travaillait sur plusieurs projets de centrales nucléaires (site de la centrale nucléaire d'Oldbury et site de la centrale nucléaire de Wylfa). En Hitachi gèle le projet, faute d’accord commercial avec le gouvernement britannique.
En et en , EDF Energy a lancé la construction des deux réacteurs EPR d'Hinkley Point C 1[3] et C 2[4], et projette la construction de deux autres réacteurs EPR sur le site nucléaire de Sizewell.
Réglementation / Sûreté
Organismes réglementaires
Toutes les installations nucléaires du Royaume-Uni sont supervisées par l'Office for Nuclear Regulation (ONR) (« Autorité de sûreté britannique »). La mission de l'ONR est d'assurer la protection des personnes et de la société contre les dangers de l'industrie nucléaire[5]. Ce bureau est responsable de toute la réglementation du secteur nucléaire Royaume-Uni, il a été créé le , c'est une agence du Health and Safety Executive (HSE).
Au Royaume-Uni, le HSE est responsable de toutes les questions liées à la santé et à la sécurité. C'est un organisme de réglementation indépendant[6].
Le démantèlement des installations nucléaires britanniques est assuré par la Nuclear Decommissioning Authority (NDA), autre organisme de réglementation indépendant. La NDA supervise aussi la gestion des déchets nucléaires[7].
Processus de certification des nouveaux réacteurs nucléaires
Le GDA (Generic Design Assessment), est le processus de certification. C’est une démarche volontaire de l’entreprise qui souhaite faire valider le design du réacteur par l’autorité de sûreté britannique. Le GDA se déroule en quatre étapes :
- étape 1 : mise en place du processus (déroulement et attentes de l’autorité de sûreté) ;
- Ă©tape 2 : Ă©valuation technique globale de la conception ;
- étape 3 : évaluation de la sûreté et de la sécurité ;
- étape 4 : analyse des éléments et études justificatifs[8].
Centrales nucléaires en service
En 2021, la production d'électricité d'origine nucléaire s'élevait à 14,8% de l'électricité produite au Royaume-Uni.
Le 03 février 2023, le Royaume-Uni compte 9 réacteurs nucléaires opérationnels, répartis sur 4 sites (8 réacteurs AGR et un REP, tous exploités par EDF Energy) pour une capacité nette de 5 883 MWe, et 2 EPR en construction à Bridgwater (centrale nucléaire d'Hinkley Point). Par ailleurs 36 réacteurs sont à l'arrêt définitif[9].
Réacteurs arrêtés définitivement et en cours de démantèlement
La Nuclear Decommissioning Authority (NDA), créée en , supervise et gère le démantèlement des anciennes installations nucléaires du Royaume[10].
Incidents et accidents
Windscale - Accident de 1957
L'accident se produit dans l'un des réacteurs graphite gaz à uranium naturel du site. Lors d'une opération d'entretien du graphite, un incendie nucléaire se produit et dure plusieurs jours[11], pendant lesquels des produits de fission, essentiellement 740 téra-becquerels (740 mille milliards de becquerels) d'iode 131, sont rejetés à l'extérieur. Le nuage radioactif parcourt ensuite l'Angleterre, porté par les vents, puis touche le continent sans que la population ne soit avertie. L'accident de Windscale se classe au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES).
Après cet accident, Windscale est débaptisé et devient Sellafield.
Chapelcross (Dumfries et Galloway) - Fusion partielle du cœur en mai 1967
En 1967, le réacteur no 2 a connu une fusion partielle, lorsqu'un assemblage combustible a été partiellement bloqué en raison de la présence de débris de graphite. Le combustible a alors surchauffé et le revêtement s'est rompu, entrainant un dépôt de contamination dans le cœur. Le réacteur affecté a été redémarré en 1969 après nettoyage. Des fusions similaires se sont produites sur les réacteurs français de St Laurent A1 et A2, de conception comparable, en 1969 et 1980[12].
Sellafield (ex-Windscale) - Accident de 2005
Le , 83 000 litres de solution radioactive furent découverts dans une pièce en béton armé (conçue afin de recueillir les fuites) à l’usine de traitement de Thorp à la suite d'une fuite dans une canalisation. Malgré la quantité importante de matière radioactive découverte (22 tonnes de combustible nucléaire dont 160 kg de plutonium), l'enquête a estimé que la concentration était insuffisante pour déclencher un accident de criticité[13]. L'évènement a été classé au niveau 3 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES)[14] - [15].
Dungeness B
Le , lors des opérations de renouvellement du combustible de la centrale de Dungeness-B1, une mesure inadéquate (utilisation de materiau interdit) prise par l’équipe d’exploitation a affaibli la protection contre un potentiel accident de criticité. Il n'y a pas eu de rejet ni d'endommagement d'élément combustible[16]. Cet incident a été classé au niveau 2 de l'échelle INES[17].
Traitement des déchets
Les déchets nucléaires britanniques sont traités dans le complexe nucléaire de Sellafield situé sur la côte de la mer d'Irlande dans le comté de Cumbria au nord-ouest de l'Angleterre.
Opinion publique
En , plus de deux cents manifestants ont bloqué le site d'Hinkley Point C pour protester contre le projet d'EDF Energy de construire deux nouveaux réacteurs[18].
En , trois cents manifestants anti-nucléaires sont descendus dans les rues de Llangefnia, contre le projet de construction d'une nouvelle centrale nucléaire à Wylfa[19].
Après une chute de 12 % à la suite de Fukushima, les opinons favorables à l'énergie nucléaire sont rapidement remontées et en , un sondage YouGov a révélé que 63 % des sondés s'accordaient pour que l'énergie nucléaire fasse partie du mix énergétique du Royaume (61 % en 2010) ; l'opposition au nucléaire est tombée à 11 %[20].
En , un sondage YouGov publié dans le Sunday Times a constaté que le nucléaire était le choix le plus populaire pour répondre aux besoins énergétiques futurs de la Grande-Bretagne[21] - [22].
Nouveaux projets / rentabilité du nucléaire
Aspects technico-Ă©conomiques
La politique actuelle du gouvernement britannique impose que la construction de nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni soit pilotée et financée par le secteur privé[23]. Cela transfère la responsabilité de tels projets à l'investisseur-exploitant, tout en réduisant (sans l’éliminer) la participation du gouvernement ainsi que son implication à long terme (licence / autorisation d’exploitation, déconstruction et déchets nucléaires).
En , le gouvernement britannique indique qu'il prendra des mesures pour encourager les opérateurs privés à construire de nouvelles centrales nucléaires afin de répondre aux futurs besoins énergétiques tout en déclarant qu'il n'y aura pas de subventions pour l'énergie nucléaire. Le gouvernement espère que la première centrale sera opérationnelle avant 2020 afin de prendre la relève des centrales nucléaires actuelles vieillissantes[24].
En , selon le Times, Wulf Bernotat (PDG d’E.ON) déclare que le coût de chaque nouvelle centrale nucléaire au Royaume-Uni pourrait atteindre 6 milliards d’euros (4,8 milliards de livres sterling), soit beaucoup plus que l'estimation du gouvernement (2,8 milliards de livres). Le remplacement des dix centrales nucléaires britanniques pourrait donc atteindre 48 milliards de livres sans compter le coût de la déconstruction des réacteurs mis à l'arrêt ni celui du traitement des déchets nucléaires.
En 2010, le Daily Telegraph rapporte que des incitations supplémentaires sont nécessaires pour convaincre les entreprises privées de construire des centrales nucléaires au Royaume-Uni: garantie du prix du kWh « propre » (sans CO2), garantie d’évacuation de la production, etc.[25].
En , l’Institute for Public Policy Research (en), dans une étude commanditée par EDF suggérait que la construction de 18 GW de capacité de production d’électricité d’origine nucléaire au Royaume-Uni, avec plus de 10 nouveaux réacteurs, pourrait créer entre 16 250 et 21 250 emplois supplémentaires, et permettre au Royaume-Uni de se lancer sur le marché international de l'énergie nucléaire. L' Institute of Directors (en) a également publié un rapport affirmant que l'énergie nucléaire est un moyen « propre, bon marché et sûr » pour produire de l'électricité (avec 84 % de ses membres en faveur de la construction de nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni)[26].
Cependant selon le Times, le coût de construction de chaque réacteur EPR UK est passé à 7 milliards de livres (8.6 milliards d'euros), ce que les analystes de Citigroup considèrent comme commercialement non viable pour le secteur privé, le coût de production passant à 16.6p/kWh (0,204 euros/kWh)[27].
Projet de réacteurs ABWR
Le , E.ON et RWE power, qui ont formé la coentreprise Horizon Nuclear Power Horizon (en) dans le but d’investir dans la construction de centrales nucléaires au Royaume-Uni, annoncent qu'ils ne souhaitent plus développer de tels projets. Le , Hitachi acquiert Horizon Nuclear Power Horizon pour environ 700 millions de livres et annonce son intention de construire deux ou trois centrales de 1 350 MWe de type ABWR (réacteur à eau bouillante) à Oldbury et Wylfa. Cependant, auparavant, Hitachi devra faire valider et certifier ce type de réacteur ce qui pourrait prendre environ quatre ans[28] - [29].
L'Office for Nuclear Regulation (ONR, l'autorité de sûreté britannique) a approuvé mi- le design du réacteur à eau bouillante ABWR pour la centrale de Wylfa Newydd[30].
La décision finale d'investissement concernant les 2 nouveaux réacteurs de Wylfa (2,7GW), est prévue par Hitachi en 2019[31] pour une mise en exploitation envisagée dans les années 2020[32].
Projet de réacteurs EPR
En , British Energy est rachetée pour environ £ 12 milliards par EDF Energy (filiale d'Électricité de France). EDF Energy s’associe à Centrica (société mère de British Gas et opérateur majeur au Royaume-Uni en ce qui concerne les centrales gaz à cycle combiné et les énergies renouvelables) dans une répartition 80/20 pour la construction de nouvelles centrales nucléaires de type EPR au Royaume-Uni.
Le , Centrica se retire du projet EPR anglais[33].
Fin 2013, après près de cinq années d'études contradictoires avec les concepteurs, les régulateurs britanniques (Office for Nuclear Regulation et Environment Agency) ont certifié la conception de l'EPR par rapport à leurs préconisations relatives aux aspects de sûreté, sécurité et environnement[34]. Par ailleurs, depuis l’obtention du permis de construire l’EPR en Grande-Bretagne début 2013, tous les obstacles administratifs britanniques sont levés[35].
Le est officialisé l'accord commercial entre EDF et le gouvernement britannique sur le prix de vente du killowatt-heure nucléaire produit par le futur EPR. Le , la Commission européenne valide cet accord, le montant des coûts de construction de la Centrale d'Hinkley Point C (2 réacteurs EPR) est estimé à 31,2 milliard d'euros et la mise en service du premier réacteur est annoncée pour 2023[36].
Le , EDF, le gouvernement anglais et CGNPC signent le contrat de construction de deux réacteurs nucléaires à Hinkley Point. EDF supportera 66,5% de l'investissement et son partenaire chinois CGN 33,5%[37].
Les travaux débutent en 2016[38] avec un premier béton (fondations du bâtiment réacteur) prévu en 2019 (date officielle de début de construction prise en compte par l'AIEA)[39] - [40] - [41].
En , EDF annonce un surcoût de 1,5 milliard de livres ; la livraison est prévue pour fin 2025 au plus tôt[42].
En , le chantier mobilise déjà 3 000 personnes et devrait réunir plus de 5 000 personnes en période de pointe[43].
Le coulage des fondations du bâtiment réacteur qui marque le début officiel de la construction de la 1ère tranche, a lieu le [44] - [45]. La construction de la deuxième tranche a officiellement débuté le [46]. EDF et son partenaire chinois CGN ont annoncé le l'achèvement du radier (dalle de béton) sur lequel reposera le réacteur n°2 ; le calendrier fixé plus de quatre ans auparavant a été respecté[47].
En , EDF dépose une demande d’approbation du projet Sizewell C ; le processus devrait prendre au moins 18 mois avant que le gouvernement ne prenne la décision finale. La nouvelle centrale sera une quasi-réplique d’Hinkley Point C afin de profiter du retour d’expérience, réduisant coûts et risques pour le projet. Elle créera 25 000 opportunités d'emploi[48], 70% des investissements seront dépensés au Royaume-Uni.
En , le gouvernement britannique reprend les parts du chinois CGNPC et monte à 50% dans le projet Sizewell C[49]. Si la décision finale d'investissement est prise, EDF ne gardera qu'une participation minoritaire (d'un maximum de 20%)[50].
Projet de réacteurs AP1000
En , Toshiba remplace Iberdrola et prend 60 % dans le consortium NuGen dont GDF Suez garde 40 %. Toshiba est propriétaire du fabricant américain de réacteurs AP1000 Westinghouse, l’un des principaux concurrents d’Areva. Le réacteur AP1000 de Toshiba avait obtenu une certification provisoire mais incomplète fin 2011. Le projet Nugen vise à construire 3 réacteurs de type AP1000 au nord-ouest de l'Angleterre (West Cumbria), avec une première mise en service en 2024[51] - [52] - [53].
En , ENGIE (ex GDF Suez) vend sa participation Ă Toshiba.
Le Toshiba annonce l’abandon de son projet de construction de centrales nucléaires au Royaume-Uni et la liquidation de NuGen[54].
Projet de réacteur Hualong-1 ou HPR 1000
À la demande du gouvernement britannique, le processus de certification réglementaire d'un réacteur Hualong-1 est lancé en par le GNS (coentreprise CGNPC / EDF). L’échéancier visée pour les quatre phases de ce processus britannique de Generic Design Assessment (GDA) est d’environ cinq ans. En , l'Office for Nuclear Regulation (ONR, l'autorité de sûreté britannique) et l'Environment Agency (en) (EA, l’agence britannique pour la protection et l’amélioration de l’environnement) annoncent qu’ils passent à la deuxième phase, qui concerne l’évaluation technique du réacteur[55] - [56]. À la suite de la validation de la phase 2, la phase 3 (évaluation de la sûreté et de la sécurité) du processus débute en [57] - [58].
En février 2022, la conception du réacteur est validée par l’autorité de sûreté et l’agence environnementale britanniques[59] - [60].
Références
- « Nucléaire en Grande Bretagne : une perspective historique », sur energie-developpement.blogspot.fr (consulté le ).
- The Hinkley Point C case: is nuclear energy expensive?, Medium, 23 décembre 2019 : « These two reactors are the first part of a national plan, initiated in 2008, to build 16,000 MW of new nuclear power plants in England to support the UK energy transition to a clean, reliable and affordable energy system, with drastically lower CO2 emissions. »
- HINKLEY POINT C-1 Under Construction, Pris AIEA, 20 mars 2023
- HINKLEY POINT C-2 Under Construction, Pris AIEA, 20 mars 2023
- Office for Nuclear Regulation An agency of HSE Health and safety in the nuclear industry : « Office for Nuclear Regulation is responsible for all nuclear sector regulation across the UK. ONR was formed on 1 April 2011 as an agency of the Health and Safety Executive (HSE). ONR is now working towards becoming an independent statutory corporation. »
- About HSE : « HSE is the national independent watchdog for work-related health, safety and illness. We are an independent regulator and act in the public interest to reduce work-related death and serious injury across Great Britain’s workplaces. »
- About us, Nuclear Decommissioning Authority (NDA) :
« The Nuclear Decommissioning Authority (NDA) is a non-departmental public body created through the Energy Act 2004. We are a strategic authority that owns 19 sites and the associated civil nuclear liabilities and assets of the public sector, previously under the control of UKAEA and BNFL. »
- Hitachi-GE's UK reactor enters final assessment stageWNA Four-stage process, 2 novembre 2015 :
« GDA is the UK nuclear regulators' (ONR and Environment Agency) process for assessing new nuclear power plant designs proposed for construction in the UK. GDA Step 1 is the preparatory phase, and does not involve technical assessment work. It involves the setting up of formal agreements between the regulators and the Requesting Party, and discussions on the requirements for GDA. GDA Step 2 is an overview of the fundamental acceptability of the reactor design within the nuclear regulatory regime of Great Britain. It aims to identify design or safety shortfalls that could prevent the design from being acceptable for construction in Great Britain. It is focused on understanding the key assertions about the safety of the reactor. GDA Step 3 progresses the Step 2 work and moves into assessment of the reasoning (safety arguments) supporting the safety claims. For security, the focus is on the arrangements for developing the conceptual security plan. GDA Step 4 is the detailed assessment phase where regulators analyse the evidence provided to support the safety claims and arguments. At the end of Step 4, they determine whether sufficient evidence has been submitted by the RP to issue a Design Acceptance Confirmation (DAC) by ONR, and a Statement of Design Acceptability (SoDA) by the Environment Agency. »
- Statistiques Royaume-Uni pris aiea, 3 février 2023
- About us, Nuclear Decommissioning Authority (NDA).
- Mathias Goldstein, « Il y a 50 ans : l’incendie (nucléaire) de Windscale », sur http://www.hns-info.net, .
- Partial meltdown at Chapelcross, KARE (association antinucléaire), 1967 : « Following refuelling, a channel of fuel overheated and melted ».
- [PDF], Health and Safety Executive, 2005 : « In total, approximately 83 000 litres of dissolver product liquor, containing approximately 22 000 kilograms of nuclear fuel (mostly uranium incorporating around 160 kilograms of plutonium), had leaked onto the floor of the cell. (…) a criticality incident would not have been possible with the particular concentration of leaked liquor involved in this incident. »
- Les échelles de classement des incidents et accidents nucléaires et des événements en radioprotection « Niveau 3 :… 2005 : détection d’une fuite radioactive sur une tuyauterie dans l’installation de retraitement du combustible Thorp à Sellafield (Royaume-Uni). » [PDF], ASN.
- HM Nuclear Installations Inspectorate Quarterly statement of nuclear incidents at nuclear installations, Health & Safety Executive : « For the period 1 April 2005 to 30 June 2005 there was 1 incident at a nuclear licensed installation that met the reporting criteria. Sellafield, BNGSL (British Nuclear Group Sellafield Limited) evaluated this event as INES category 3, because of the significant release of radioactivity into the secondary containment. »
- Evénement Ines 2 lors du renouvellement du combustible à Dungeness-B1 - Nuclear Forum - 07 juillet 2009
- « During 2009 we had one nuclear safety event rated INES Level 2 (…). The INES Level 2 incident occurred at our Dungeness B power station (…)», EDF Energy.
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- UK popular support for nuclear power rises « 63 pct Britons support nuclear as part of energy mix » - 02 juillet 2012
- Nuclear tops YouGov poll for Britain's future energy needs - 11 février 2013 « Copie archivée » (version du 21 septembre 2013 sur Internet Archive)
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- More incentives needed for nuclear', says Energy Minister Charles Hendry, Daily Telegraph, 5 novembre.
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- Royaume-Uni : l'« Horizon » s'éclaircit pour les deux réacteurs d'Hitachi, 2 janvier 2018.
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- "Hitachi plans to make a final investment decision on the Wylfa Newydd project next year and to start operation of the first unit in the first half of the 2020s" - World Nuclear News - 22 octobre 2018
- "Centrica, allié d'EDF, quitte le programme nucléaire britannique. Le groupe d'énergie britannique explique son retrait par une augmentation des coûts et des retards dans le calendrier.", Le Monde, 2 février 2013
- UK regulators confirm acceptance of new nuclear reactor design - site de l'ONR du 13 décembre 2012
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- "après des années d’hésitation et d’annulation au dernier moment, le chantier a vraiment démarré. Sept jours sur sept, vingt heures par jour – de 6 h 30 du matin à 2 h 30 le lendemain – les ouvriers s’activent. Depuis un an, ils ont commencé les travaux d’une centrale nucléaire de type EPR à Hinkley Point, dans le Somerset", Le Monde Économie, 24/10/2017.
- ”Construction Start Date“= The date when first major placing of concrete for the base mat of the reactor building is made. For floating NPP the construction start date is the beginning of platform construction. From this date the reactor is considered to be under construction. " IAEA web site (www.iaea.org)
- EDF coule le premier béton de l’EPR d’Hinkley Point, l'Usine nouvelle, 1er avril 2017.
- (en)But the company insisted it was still aiming for a delivery date of the end of 2025, and said it was on track to pour the concrete for the first reactor in 2019, The Guardian, 3 juillet 2017.
- Véronique Le Billon, Anne Feitz et Vincent Collen, « Nucléaire : premier revers pour l’EPR anglais d’EDF », Les Échos,‎ (lire en ligne).
- Hinkley Point C : le plus grand chantier d’Europe est sur les rails, SFEN, 13 mars 2018.
- - #Hinkley Point C progress continues with the last major milestone of 2018 completed. In a job that took over 30 hours, teams poured concrete on the first part of reactor one's 4,500 tonne base, which provides the soild platform for reactor buildings. - Communiqué d’EDF Energy sur twitter - 11 décembre 2018
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- Centrale Nucléaire Sizewell C avec EDF : Londres prend 50 % du projet, le chinois CGN sort, sudouest, 29 novembre 2022
- EDF : Le gouvernement UK va investir 679 MÂŁ dans Sizewell C, BFM bourse, 29 novembre 2022
- GDF SUEZ : Grande-Bretagne /Nucléaire : Toshiba prend 60 % de NuGen, GDF Suez garde 40 % , Les Échos/Reuters : « Westinghouse pourra construire trois réacteurs avec sa technologie AP1000 sur le site de Moorside dans le nord de l'Angleterre, avec une capacité installée de 3.400 mégawatts. Le premier réacteur entrera en service en 2024, a précisé l'entreprise. ».
- GDF Suez s’écarte de l’équipe de France du nucléaire "L’attelage du consortium NuGen, pour construire des réacteurs nucléaires au Royaume-Uni, compte dans ses rangs GDF-Suez et Toshiba… Ce dernier est propriétaire du fabricant américain de réacteurs Westinghouse, l’un des principaux concurrents d’Areva." - L'Usine Nouvelle - 23 janvier 2014
- Le nucléaire britannique aiguise l’appétit des géants de l’énergie, Les Échos (consulté le 22 octobre 2013).
- Toshiba to Take Steps to Wind-up NuGeneration, Withdraw from Nuclear Power Plant Construction Project in UK, Toshiba Corporation, communiqué, 8 novembre 2018.
- « Regulators start technical assessment of UK HPR 1000 », sur World nuclear news (consulté le ).
- China General Nuclear Power Corporation (CGN) and EDF have created a joint venture company, called General Nuclear System Limited (GNS), to undertake the Generic Design Assessment (GDA) process for the UK HPR1000 nuclear reactor technology., sur ukhpr1000.co.uk
- China’s Hualong One clears stage two of UK GDA - Nuclear Engineering - 19 novembre 2018
- UK HPR1000, Generic Design Assessment (GDA) website - Nuclear System Limited (GNS), commenced the Generic Design Assessment (GDA) process for the UK HPR1000 in January 2017 (…) On 15 November 2018, the regulators concluded that the information submitted by GNS during Step 2 was sufficient to allow the start of Step 3 - site web General Nuclear System (CGN / EDF), UKHPR1000 (consulté le 16 mars 2019).
- Un réacteur nucléaire chinois obtient une approbation au Royaume-Uni, French China, 14 février 2022.
- HPR1000 passes U.K. design assessment, American nuclear society, 14 février 2022.