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Principe d'Ă©quivalence

On énumÚre en général trois principes d'équivalence : le principe « faible », celui d'Einstein et le principe « fort ».

Le premier est le constat de l'égalité entre la masse inertielle et la masse gravitationnelle. Albert Einstein présente le second comme une « interprétation » du premier en termes d'équivalence locale entre la gravitation et l'accélération (elles sont localement indistinguables) ; c'est un élément clé de la construction de la relativité générale. Le troisiÚme est une extension du second et est également vérifié par la relativité générale.

Les vérifications expérimentales et observationnelles de ces principes doivent permettre, par leur précision croissante, d'éliminer les théories de la gravitation non conformes à la réalité sur ces points précis.

Remarques terminologiques

Certains auteurs distinguent, au sein du principe d'Ă©quivalence faible, deux principes, Ă  savoir : d'une part, le « principe d'Ă©quivalence de GalilĂ©e » selon lequel la chute libre des corps est universelle ; et, d'autre part, le « principe d'Ă©quivalence de Newton » selon lequel la masse gravitationnelle est Ă©gale Ă  la masse inertiellechap. 3_1-0">[1].

Certains auteurs qualifient le principe d'Ă©quivalence d'Einstein de « principe d'Ă©quivalence fort » ; ils qualifient alors le principe d'Ă©quivalence fort de « principe d'Ă©quivalence ultra-fort »chap. 7_2-0">[2] - chap. 3_3-0">[3].

Le principe d'Ă©quivalence faible

Ce principe est un constat expérimental, jamais démenti et aux conséquences théoriques aussi bien que pratiques, élevé au rang de principe car inexpliqué (par un principe plus simple ou plus naturel). Le principe d'équivalence faible dit que la masse inertielle et la masse gravitationnelle sont égales quel que soit le corps (en fait il s'agit de leur proportionnalité, mais de cela on déduit qu'avec un bon choix d'unités de mesures, on obtient leur égalité).

La consĂ©quence de ce principe est que tous les corps soumis Ă  un mĂȘme champ de gravitation (et sans aucune autre influence extĂ©rieure, donc dans le vide) chutent simultanĂ©ment quand ils sont lĂąchĂ©s simultanĂ©ment, quelles que soient leurs compositions internes.

Ce constat de la simultanéité des chutes a été fait dÚs Galilée. Isaac Newton par sa loi universelle de la gravitation a montré que cela était équivalent à l'égalité entre masse inertielle et masse gravitationnelle, et a expérimenté cette égalité à l'aide de la comparaison des fréquences de balanciers constitués de matériaux différents.

Par la suite, de multiples expérimentateurs ont testé cette égalité, réduisant toujours plus l'écart possible entre ces deux masses.

Expérimentateur Année Méthode Résultat
Simon Stevin ~1586 Laisser tomber des boules de plomb de poids différents Pas de différence détectée
Galileo Galilei ~1610 Faire rouler des boules le long d'un plan incliné Pas de différence détectée
Isaac Newton ~1680 Mesure des pĂ©riodes de pendules pesants de masses et de matiĂšres diffĂ©rentes, mais de mĂȘme longueur Pas de diffĂ©rence dĂ©tectĂ©e
Friedrich Wilhelm Bessel 1832 MĂȘme mĂ©thode que Newton Pas de diffĂ©rence dĂ©tectĂ©e
LorĂĄnd Eötvös 1908 Balance Ă  torsion : mesure de la torsion d'un fil, auquel est suspendue une tige aux extrĂ©mitĂ©s de laquelle sont placĂ©es deux masses identiques, soumises Ă  la gravitĂ© et Ă  la rotation de la Terre sur elle-mĂȘme. La diffĂ©rence est plus petite que 1 pour 109
Roll, Krotkov et Dicke 1964 Balance à torsion, avec des masses en aluminium et en or La différence est plus petite que 1 pour 1011
David Scott 1971 Lùcher d'un marteau et d'une plume sur la Lune Pas de différence détectée. L'expérience est célÚbre car elle est filmée et est la premiÚre du genre sur la Lune : vidéo ci-dessus.
Branginsky et Panov 1971 Balance à torsion, avec des masses en aluminium et en platine La différence est plus petite que 1 pour 1012
Eöt-Wash 1987– Balance Ă  torsion, avec diffĂ©rentes matiĂšres. La diffĂ©rence est plus petite que 1 pour 1012
Satellite MICROSCOPE 2016-2018 accĂ©lĂ©romĂštre mis en orbite hĂ©liosynchrone La diffĂ©rence est plus petite que 1 pour 0,5 Ă— 1014 (rĂ©sultats partiels de [4])

La diffĂ©rence est plus petite que 1 pour 2,7 Ă— 1015 (rĂ©sultats dĂ©finitif de )

Le principe d'Ă©quivalence d'Albert Einstein

Le principe d'Ă©quivalence d'Einstein est ainsi dĂ©signĂ© en l'honneur d'Albert Einstein (1879-1955) qui l'a Ă©noncĂ©, pour la premiĂšre fois, en 1907n. historiquechap. 22,_§ 22.2.2_5-0">[5] - § 15_6-0">[6] et le qualifiera, en 1920, d'« idĂ©e la plus heureuse de [s]a vie »n. historiquechap. 22,_§ 22.2.2_5-1">[5] - § 37_7-0">[7].

Le principe d'équivalence d'Einstein affirme que le principe d'équivalence faible est valide et que, localement, les effets d'un champ gravitationnel sont identiques aux effets d'une accélération du référentiel de l'observateur, pour une expérience n'utilisant pas la gravitation.

Il est équivalent de considérer qu'en tout point de l'espace il existe un référentiel localement inertiel, le référentiel en chute libre dans le champ de gravitation (et en l'absence de tout autre champ extérieur, donc dans le vide), qu'aucune expérience non-gravitationnelle locale ne peut distinguer d'un référentiel non soumis à la gravitation. Dans le cadre de la relativité générale, cela implique que ce référentiel est (localement) un espace de Minkowski.

On ajoute en gĂ©nĂ©ral l'Ă©noncĂ©, trĂšs liĂ© au principe de relativitĂ©, que l'expĂ©rience est indĂ©pendante du lieu et du moment oĂč elle est faite.

Ce principe permet une extension du principe de relativité pour y inclure la gravitation, localement et sous la forme de référentiels accélérés. Grùce à lui, Einstein a fait le premier pas pour aller de la relativité restreinte à la relativité générale. C'est un des principes fondamentaux à l'origine de la théorie de la relativité générale.

Einstein le prĂ©sente comme une interprĂ©tation du principe d'Ă©quivalence, appelĂ© faible depuis, c'est-Ă -dire que le principe d'Ă©quivalence d'Albert Einstein donne une signification relativiste au principe d'Ă©quivalence faible, du point de vue de la relativitĂ© de la gravitation et de l'accĂ©lĂ©ration. Cette interprĂ©tation se conçoit Ă  l'aide de l'expĂ©rience par la pensĂ©e de l'ascenseur d'Einstein. Cette expĂ©rience de pensĂ©e n'utilise que des phĂ©nomĂšnes mĂ©caniques et ne peut donc ĂȘtre une justification du principe d'Ă©quivalence que pour eux.

DĂ©composition

On peut décomposer ce principe en deux étapes :

Seule la premiÚre étape est justifiée par l'expérience de pensée de l'ascenseur, l'inclusion de l'électromagnétisme est un postulat. En considérant la force faible et la force forte de la physique quantique, on peut réécrire ce principe de façon qu'il inclue les expériences au niveau quantique.

Ce principe est interprété comme un couplage universel entre le champ de gravitation et tous les autres champs « de forces » : aucun de ceux-ci ne permet d'introduire une distinction entre les effets de la gravitation et les propriétés de l'espace-temps[8].

Le principe d'Ă©quivalence d'Einstein regroupe trois conditions§ 1.1.3_9-0">[9] :

  • le principe d'Ă©quivalence faible — ou l'universalitĂ© de la chute libre[10] — selon lequel la trajectoire d'un corps test neutre est indĂ©pendante de sa structure interne et de sa composition ;
  • l'invariance de position locale selon laquelle le rĂ©sultat de toute expĂ©rience ne faisant pas intervenir la gravitation est indĂ©pendant du lieu et de l'instant — c'est-Ă -dire du point-Ă©vĂ©nement de l'espace-temps§ 1.1.3_9-1">[9] — oĂč l'expĂ©rience est effectuĂ©e[10] ;
  • l'invariance de Lorentz locale selon laquelle le rĂ©sultat de toute expĂ©rience ne faisant pas intervenir la gravitation est indĂ©pendant du mouvement du laboratoire pourvu qu'il soit en chute libre.

Le premier test de l'invariance de position locale est reliĂ© Ă  l'effet Einstein§ 1.6.1_11-0">[11]. Le meilleur test de l'invariance de Lorentz locale est celui obtenu par l'expĂ©rience de Hughes-Drever§ 1.6.1_12-0">[12].

Conjecture de Schiff

La conjecture de Schiff affirme que toute thĂ©orie de la gravitation « complĂšte et cohĂ©rente » et vĂ©rifiant le principe d'Ă©quivalence faible doit nĂ©cessairement vĂ©rifier le principe d'Ă©quivalence d'Einstein. L'Ă©ponyme de la conjecture est Leonard Schiffcol. 1_13-0">[13] (1915-1971) qui l'a publiĂ©e en 1960col. 2rĂ©f._1_14-0">[14] - [15].

Les théories métriques de la gravitation postulent l'équivalence d'Einstein[16].

En revanche, certaines théories non-métriques de la gravitation introduisent un couplage entre la gravitation et l'électromagnétisme, et ne respectent pas le principe d'équivalence d'Einstein (sur des expériences d'électromagnétisme), tout en étant compatibles avec le principe d'équivalence faible[17], et semblent donc invalider la conjecture de Schiff. Des prédictions expérimentales ont été effectuées par Carroll et Fields en 1991[18] à partir de théories non-métriques et testées en 1994[19] par observation de la rotation de la polarisation de la lumiÚre émise par des radio-galaxies lointaines. Ces observations n'ont pas mis en évidence une violation du principe d'équivalence d'Einstein.

Toutefois, la conjecture de Schiff n'est toujours pas considérée comme démontrée ni invalidée.

Tests expérimentaux

Le principe d'Einstein incluant le principe faible, toute expérience sur ce dernier en est aussi une sur celui d'Einstein.

  • Au dĂ©but du XXe siĂšcle, le principe d'Ă©quivalence est vĂ©rifiĂ© avec une prĂ©cision de 10−6 par des expĂ©riences de chute libre sur Terre[20]. La prĂ©cision est ensuite portĂ©e Ă  2 Ă— 10−13 par l'emploi de balances de torsion[20]. En avril 2016 commence une expĂ©rience de chute libre Ă  bord du satellite MICROSCOPE[21], pilotĂ©e par le CNES et dĂ©veloppĂ©e par l'ONERA[22] ; elle permet de porter l'incertitude relative Ă  2 Ă— 10−14 en 2018, puis 2,7 Ă— 10−15 en 2022[20].
  • La possible variation de l'Ă©lectromagnĂ©tisme suivant le champ de gravitation est testĂ©e par une recherche de la non-isotropie de la vitesse de la lumiĂšre : l'expĂ©rience de la NASA faite dans l'espace entre deux stations spatiales a montrĂ© qu'il y a isotropie.
  • La dĂ©pendance possible des lois de l'Ă©lectromagnĂ©tisme envers la vitesse relative du rĂ©fĂ©rentiel a Ă©tĂ© testĂ©e par une recherche de la non-isotropie des niveaux d'Ă©nergie dans des particules. Les expĂ©riences faites entre 1960 et 1990 montrent que l'isotropie est respectĂ©e, avec une prĂ©cision relative de 10−20[8].
  • Le dĂ©calage des longueurs d'onde vers le rouge dĂ» Ă  la gravitation est une consĂ©quence directe du principe d'Ă©quivalence d'Einstein. Les observations des phĂ©nomĂšnes spatiaux sont en concordance avec les prĂ©visions par le principe, avec une prĂ©cision relative de 10−5[8].

Le principe d'Ă©quivalence fort

Le principe d'Ă©quivalence fort gĂ©nĂ©ralise le principe d'Einstein en affirmant que, localement, les effets d'un champ gravitationnel sur toute expĂ©rience, mĂȘme portant sur la gravitation elle-mĂȘme (comme l'expĂ©rience de Cavendish par exemple), sont identiques aux effets d'une accĂ©lĂ©ration du rĂ©fĂ©rentiel de l'observateur.

Il est équivalent de considérer qu'en tout point de l'espace il existe un référentiel localement inertiel, le référentiel en chute libre dans le champ de gravitation (et en l'absence de tout autre champ extérieur), qu'aucune expérience (gravitationnelle ou non) ne peut distinguer d'un référentiel non soumis à la gravitation.

On ajoute en gĂ©nĂ©ral l'Ă©noncĂ©, trĂšs liĂ© au principe de relativitĂ©, que l'expĂ©rience est indĂ©pendante du lieu et du moment oĂč elle est faite.

Pour ce principe, la notion de local est plus étendue que dans le principe précédent : on peut ainsi considérer que le systÚme solaire dans son ensemble est une expérience gravitationnelle dans un référentiel à peu prÚs inertiel nettement plus grand.

Théories respectant ou pas le principe fort

La relativité générale respecte ce principe du fait que seule la métrique de l'espace-temps détermine le champ de gravitation.

La thĂ©orie de Brans et Dicke ne respecte pas ce principe car en plus de la mĂ©trique, un champ scalaire dĂ©termine la gravitation, et celui-ci ne peut ĂȘtre localement Ă©liminĂ© par un choix de rĂ©fĂ©rentiel : mĂȘme dans un rĂ©fĂ©rentiel en chute libre, une expĂ©rience gravitationnelle est influencĂ©e par ce champ scalaire.

Les thĂ©ories « Ă  prĂ©alable gĂ©omĂ©trique »[8] couplent la gravitation avec une donnĂ©e gĂ©omĂ©trique non-mĂ©trique, locale ou globale (telle qu'une coordonnĂ©e temporelle cosmologique, ce que rend possible l'hypothĂšse du Big Bang) : on conçoit qu'alors le champ de gravitation dĂ©pend du lieu ou du moment oĂč il est considĂ©rĂ©.

Il n'a pas Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© rigoureusement que si le principe est respectĂ© alors la gravitation ne dĂ©pend que de la mĂ©trique de l'espace. La relativitĂ© gĂ©nĂ©rale semble ĂȘtre la seule thĂ©orie mĂ©trique respectant le principe fort, mis Ă  part la thĂ©orie de Gunnar Nordström datant de 1913, qui respecte la version gravitationnelle du principe fort, mais pas certains aspects du principe d'Ă©quivalence d'Einstein, par exemple la dĂ©viation de la lumiĂšre par la gravitĂ©[23].

Effets du non-respect du principe fort

S'il y a non-respect du principe fort, alors la gravitation a des effets diffĂ©rents dans les diffĂ©rents rĂ©fĂ©rentiels qui sont inertiels pour le principe d'Einstein. MĂȘme le principe faible serait violĂ© dans les rĂ©fĂ©rentiels qui ne seraient pas inertiels par rapport Ă  l'Univers : ainsi le systĂšme solaire Ă©tant en chute libre dans un champ de gravitation (car seule la gravitation agit dessus), il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un rĂ©fĂ©rentiel inertiel (pour le principe d'Einstein) et les expĂ©riences gravitationnelles qui y sont faites dĂ©pendent alors du champ de gravitation dans lequel il est plongĂ©, en particulier cela doit pouvoir se dĂ©tecter sur les expĂ©riences testant le principe faible pour des corps massifs (de masse non nĂ©gligeable par rapport au champ gravitationnel environnant), et dans des mesures prĂ©cises des mouvements des planĂštes, voire par une Ă©volution (lente) de la constante gravitationnelle par rapport Ă  l'Ăąge de l'univers[24].

  • L'effet Nordtvedt, prĂ©dit par K. Nordtvedt en 1968[25], dans le cas oĂč le principe fort n'est pas respectĂ© par la thĂ©orie mĂ©trique utilisĂ©e, dit que , oĂč est la masse pesante (ou grave), est la masse inertielle, est l'Ă©nergie interne du corps (utilisĂ©e dans les interactions de ses composants) et est un coefficient dont l'expression dĂ©pend de la thĂ©orie mĂ©trique. En relativitĂ© gĂ©nĂ©rale, on a . Dans les tests du principe faible sur des corps de petite masse, on a ; il est donc attendu qu'alors cet effet soit indĂ©tectable. Dans le cas d'objets astronomiques tels que le Soleil ou la Lune, on a ou ; une dĂ©tection est alors envisageable[24].
  • La dĂ©pendance des rĂ©sultats expĂ©rimentaux de tests gravitationnels envers le rĂ©fĂ©rentiel en chute libre dans un champ de gravitation se manifesterait par des variations anisotropiques de la constante gravitationnelle dans l'approximation newtonienne et l'on doit alors observer des anomalies dans les mouvements des planĂštes du systĂšme solaire, voire de la Lune, des accĂ©lĂ©rations particuliĂšres dans les rotations des pulsars et quelques autres effets inattendus en mĂ©canique newtonienne, effets tellement fins que seules des observations trĂšs prĂ©cises et sur de longues pĂ©riodes peuvent les dĂ©tecter[24].
  • La plupart des thĂ©ories Ă  champ scalaire prĂ©disent une Ă©volution de la constante gravitationnelle en fonction de l'Ăąge de l'Univers, suivant la formule , oĂč est la constante de Hubble[24].

Tests du principe fort

Le réflecteur du Lunar Laser Ranging déposé au cours d'Apollo 11.

La mĂ©thode la plus prĂ©cise pour tester le principe fort est actuellement le Lunar Laser Ranging (LLR)[26] rĂ©alisĂ© par la NASA. L'expĂ©rience consiste Ă  utiliser un rĂ©flecteur posĂ© sur le sol lunaire (au cours d'Apollo 11 en 1969, suivi par d'autres rĂ©flecteurs dĂ©posĂ©s par Apollo 14 et Apollo 15) pour mesurer la distance Terre-Lune par des lasers[27] avec une prĂ©cision d'environ cm (Ă  comparer aux 384 400 km entre la Terre et la Lune), ainsi de petites variations peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©es. Actuellement, les donnĂ©es permettent de dire que et en annĂ©e-1, ce qui conforte l'idĂ©e que le principe fort est respectĂ©. De mĂȘme, les mesures concernant des consĂ©quences de variations spatiales et anisotropiques de la constante gravitationnelle se sont rĂ©vĂ©lĂ©es infĂ©rieures aux incertitudes de mesures[24].

Afin d'affiner les mesures, la NASA envisage la mise en place d'une expérience similaire, mais plus complÚte, dénommée Apache Point Observatory Lunar Laser-ranging Operation (APOLLO)[28].

Les observations de pulsars binaires n'ont pas donné des mesures plus précises[29] - [24].

Gravité quantique

Des recherches théoriques et expérimentales en gravité quantique amÚnent à envisager une révision du principe d'équivalence au niveau quantique car il semble que dans ce cadre « la chute des objets se fait par paliers dépendant de la masse »[30] - [31].

Notes et références

Notes

    Références

    1. chap. 3-1" class="mw-reference-text">Barrau et Grain 2016, chap. 3, p. 35.
    2. chap. 7-2" class="mw-reference-text">Hakim 2001, chap. 7, p. 155.
    3. chap. 3-3" class="mw-reference-text">Lasota 2010, chap. 3, p. 63.
    4. « Les premiers rĂ©sultats du satellite MICROSCOPE confirment la thĂ©orie d’Albert Einstein avec une prĂ©cision inĂ©galĂ©e » [PDF], sur CNRS, (consultĂ© le ).
    5. n. historiquechap. 22,_§ 22.2.2-5" class="mw-reference-text">Gourgoulhon 2010, chap. 22, § 22.2.2, p. 712, n. historique.
    6. § 15-6" class="mw-reference-text">Spagnou 2015, § 15.
    7. § 37-7" class="mw-reference-text">Spagnou 2015, § 37.
    8. (en) Article pédagogique de Max Camenzind de l'Université de Heidelberg.
    9. § 1.1.3-9" class="mw-reference-text">Peter et Uzan 2012, § 1.1.3, p. 29.
    10. Uzan et Lehoucq 2005, p. 46.
    11. § 1.6.1-11" class="mw-reference-text">Peter et Uzan 2012, § 1.6.1, p. 66.
    12. § 1.6.1-12" class="mw-reference-text">Peter et Uzan 2012, § 1.6.1, p. 65.
    13. col. 1-13" class="mw-reference-text">Coley 1982, p. 853, col. 1.
    14. col. 2rĂ©f._1-14" class="mw-reference-text">Coley 1982, rĂ©f. 1, p. 855, col. 2.
    15. Schiff 1960.
    16. Relativité et gravitation, par Philippe Tourrenc, Armand Colin éditeur, 1992, (ISBN 2 200 21209 7). Partie II, Chapitre 2.
    17. (en) A non metric theory of gravity W.T. Ni 1973
    18. (en) Phys. Rev. D 43, 3789 - 3793 (1991)
    19. A. Cimatti, S. di Serego Alighieri, G. B. Field, and R. A. E. Fosbury, Astrophys. J., 422, 562 (1994)
    20. Martin Koppe, « En attendant la chute du principe d’équivalence », sur CNRS, (consultĂ© le ).
    21. L'expérience MICROSCOPE sur le site du CNES, et quelques détails sur le site d'ONERA.
    22. « Mission », sur microscope.onera.fr (consulté le ).
    23. (en) « « The Confrontation between General Relativity and Experiment » by Clifford M. Will »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), partie traitant des thĂ©ories mĂ©triques et du principe fort.
    24. (en) « The Confrontation between General Relativity and Experiment » by Clifford M. Will « Copie archivée » (version du 16 avril 2016 sur Internet Archive), partie « Tests of the strong equivalence principle ».
    25. Nordtvedt, K., “Equivalence principle for massive bodies. I. Phenomenology”, Phys. Rev., 169, 1014–1016, (1968).
    26. (en) LLR décrit par la NASA.
    27. Le laser de la station de Grasse participant aux mesures du LLR.
    28. (en) APOLLO décrit sur un site.
    29. Stairs, I.H., Faulkner et al. Discovery of three wide-orbit binary pulsars: Implications for binary evolution and equivalence principles, Astrophys. J., 632, 1060–1068, (2005). (en) article en ligne.
    30. Les sauts quantifiés des neutrons, article sur le site du mensuel La Recherche, .
    31. États quantiques du neutron dans le champ de pesanteur

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article. Livres traitant des principes uniquement dans l'optique de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale

    • Albert Einstein, La thĂ©orie de la relativitĂ© restreinte et gĂ©nĂ©ralisĂ©e, Gaulthier-Villards, 1921, traduit par Mlle J.RouviĂšre et prĂ©facĂ© par M. Emile Borel.
    • Lev Landau et Evgueni Lifchits, Physique thĂ©orique, t. 2 : ThĂ©orie des champs [dĂ©tail des Ă©ditions]
    • Jean-Claude Boudenot, ÉlectromagnĂ©tisme et gravitation relativistes, Ellipse, 1989. (ISBN 2729889361)

    Livres traitant des principes dans une optique plus large que la relativité générale

    Sur la conjecture de Schiff

    Articles connexes

    Liens externes

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