Accueil🇫🇷Chercher

Prajwala


Prajwala est une organisation non gouvernementale basée à Hyderabad, en Inde, qui se consacre exclusivement à l'éradication de la prostitution forcée et du trafic sexuel. Fondée en 1996 par Sunitha Krishnan et le Frère Jose Vetticatil, l'organisation œuvre activement dans les domaines de la prévention, du sauvetage, de la réhabilitation, de la réintégration et du plaidoyer pour lutter contre la traite sous toutes ses formes et pour redonner leur dignité aux victimes d'exploitation sexuelle à des fins commerciales.

Prajwala
Situation
RĂ©gion Drapeau de l'Inde Inde
Création
Type Organisation non gouvernementale internationale
Organisme sans but lucratif
Domaine Réintégration dans la société des victimes de la traite d'êtres humains à des fins sexuelles.
Siège Hyderabad, Inde
Langue Anglais, malayalam, télougou
Organisation
Membres 200
Dirigeant Sunitha Krishnan, Jose Vetticatil

Site web Prajwalaindia.com

Actuellement, Prajwala gère dix-sept centres de transition pour les enfants de femmes prostituĂ©es[1], trois centres de conseil de situation de crise dans les postes de police, une unitĂ© de production-formation pour la rĂ©adaptation Ă©conomique et un centre d'hĂ©bergement thĂ©rapeutique pour femmes et enfants victimes de la traite sexuelle[2] dont la majoritĂ© sont sĂ©ropositives[3]. Sur ses 200 employĂ©s, 70 % sont eux-mĂŞmes des survivants[4]. Prajwala forme Ă©galement des partenariats avec les communautĂ©s locales, la sociĂ©tĂ© civile, des entreprises et des organismes gouvernementaux sur divers aspects de la prĂ©vention, de la protection et des poursuites en Inde et dans le monde[5].

Histoire

La philosophie de Prajwala évolue après l'évacuation forcée du plus vieux quartier chaud de la ville d'Hyderabad, Mehboob ki Mehindi, en 1996. En conséquence, des milliers de femmes victimes de la prostitution sont soudainement déracinées, sans abri et déplacées[6]. Sur la base du plaidoyer des femmes pour un avenir digne pour leurs enfants, un missionnaire catholique, Frère Jose Vetticatil, et une religieuse hindoue, Sunitha Krishnan, unissent leurs forces pour lancer une intervention visant à empêcher les mineurs d'entrer dans le commerce du sexe. Ce programme, appelé Prevention Through Education, consiste au départ en une petite école gérée dans une maison close laissée vacante[7].

Le processus d’interaction avec les femmes constitue une menace pour les trafiquants, les intermédiaires et les courtiers, ce qui entraîne une lutte de longue haleine pour l’équipe centrale de Prajwala. Les fondateurs sont confrontés à plusieurs reprises à des situations mettant leur vie en danger[8] qu'ils affrontent avec la conviction qu'une alternative viable est possible. L'énormité de la situation et l'ampleur de la tâche n'empêche pas Prajwala de faire un petit changement dans cette communauté. Au fur et à mesure, la portée de Prajwala s'élargie pour répondre aux multiples besoins des victimes et mettre en place un large éventail d'initiatives de lutte contre la traite, en faisant pleinement confiance à la participation des personnes au processus de transformation sociale[9].

L'approche

Au fil des annĂ©es, Prajwala met au point des interventions axĂ©es sur les besoins selon une approche stratĂ©gique Ă  plusieurs volets reposant sur cinq piliers : prĂ©vention, sauvetage, rĂ©habilitation, rĂ©intĂ©gration et plaidoyer[10].

La prévention

Prajwala utilise l'Ă©ducation fondĂ©e sur les valeurs comme principal outil pour empĂŞcher les enfants de femmes prostituĂ©es d'entrer dans le commerce de la chair[11]. Les centres de transition de l'organisation Ă  Hyderabad fonctionnent comme des Ă©coles relais qui non seulement favorisent le dĂ©veloppement global des enfants, mais les dotent Ă©galement des compĂ©tences psychosociales et scolaires nĂ©cessaires pour assurer leur avenir en brisant les cycles de la pauvretĂ© et de l'exclusion sociale. Les mères et les responsables locaux sont les principaux contributeurs et partenaires de ce programme. Jusqu'Ă  prĂ©sent, ces centres ont touchĂ© plus de 7 000 enfants et les ont empĂŞchĂ©s d'entrer dans la prostitution[12].

L'organisation renforce Ă©galement les capacitĂ©s des individus et des groupes grâce Ă  un lien actif avec les membres de la communautĂ©, la police et l'administration du district afin de crĂ©er une tolĂ©rance zĂ©ro pour l'exploitation sexuelle Ă  des fins commerciales[13]. En 2011, Prajwala lance une campagne de masse appelĂ©e Men Against Demand (MAD)[14] - [15] qui mobilise les hommes pour qu'ils s'opposent Ă  la recherche de rapports sexuels rĂ©munĂ©rĂ©s et les encourage Ă  lutter contre le trafic sexuel en abolissant sa demande[16]. Depuis sa crĂ©ation, le programme de prĂ©vention communautaire de Prajwala a sensibilisĂ© plus de 8 millions de personnes[17].

Porter secours

Au cours des premières années, Prajwala a des expériences négatives avec la police. L'équipe du programme de sauvetage et de restauration travaille donc de manière indépendante, sans coopération policière. Cependant, lorsqu'un membre de l'équipe - un ancien proxénète - est brutalement assassiné en 1999, Prajwala commence à collaborer avec les responsables politique pour mener des opérations de sauvetage conjointes[18].

Parfois, les hommes se font passer pour des clients, soit comme leurres lors d’un raid, soit pour recueillir des informations sur une maison close. Les survivantes travaillent en tant que conseillères, donnant des conseils immédiats aux filles secourues terrifiées. Aucun d'entre eux n'a d'armes et la menace de violence est constante. Mais Prajwala offre à ses employés quelque chose de précieux : la possibilité d’influencer profondément la vie des gens jour après jour[19].

Aujourd'hui, Prajwala collabore rĂ©gulièrement avec des unitĂ©s de lutte contre la traite des ĂŞtres humains (ATHU), des inspecteurs de la police criminelle de l'État et des cellules de protection des femmes Ă  travers l'Inde pour enquĂŞter sur les femmes et les sauver du trafic[20]. L'organisation apporte un soutien moral, financier, juridique et social aux victimes et veille Ă  ce que les auteurs soient traduits en justice[21]. Prajwala exploite Ă©galement trois centres de conseil de crise dans les commissariats de police aux points d’entrĂ©e et de sortie de Hyderabad afin d’identifier les mineurs dans les affaires de prostitution et d’interception des cas de trafic[22]. En 2014, l'organisation a sauvĂ© plus de 9 500 victimes[23] de l'exploitation sexuelle Ă  des fins commerciales[24].

RĂ©habilitation

Afin de répondre aux besoins multidimensionnels des victimes de la traite, Prajwala facilite les aspects psychologiques, économiques et civiques de la réadaptation des enfants et des adultes sauvés.

Prajwala construit un centre d'hĂ©bergement rĂ©sidentiel Ă  65 km de Hyderabad pour offrir un environnement sĂ»r et propice Ă  la guĂ©rison des jeunes femmes et des filles sauvĂ©es. Lorsqu'elles arrivent pour la première fois, les victimes tentent souvent de s'Ă©chapper ou de se suicider Ă  cause du trouble de stress post-traumatique extrĂŞme, du syndrome de Stockholm et de maladies potentiellement mortelles telles que le VIH / sida. C'est pourquoi le conseil de crise et le soutien psychosocial facilitent le processus de guĂ©rison[25]. Avec l'aide de travailleurs sociaux, de personnel mĂ©dical, de gardiens et d'enseignants, Prajwala propose Ă©galement des soins de santĂ©, une Ă©ducation, du yoga et de la mĂ©ditation, une alimentation nutritive, des programmes et activitĂ©s thĂ©rapeutiques, ainsi que des formations Ă  la vie active et Ă  des compĂ©tences professionnelles[26].

Dans le cadre de l'autonomisation économique, Prajwala aide les survivants à acquérir les compétences et les capacités nécessaires pour gagner leur vie de manière digne et prospérer de manière autonome. Dans l'unité de production et de formation à petite échelle, les survivants apprennent des métiers non conventionnels tels que la soudure, la reliure, la menuiserie, la publication assistée par ordinateur et la sérigraphie[27].

Prajwala s'attache à exploiter le potentiel et les forces innés de ces survivants dans des projets visant à leur réintégration dans la société en tant qu'égaux. Cela signifie capitaliser sur la force que les filles ont été obligées d'acquérir - leur intrépidité et leur manque d'inhibition[28].

La stratégie de réhabilitation économique implique une recherche intensive sur les besoins et les aptitudes, associée à une évaluation du marché afin de générer des opportunités économiques viables et durables[29]. Prajwala travaille en coopération avec le secteur des entreprises pour placer les survivants dans des emplois correspondant à leurs intérêts, tels que chauffeurs de taxi, opérateurs de caméras, ménagères, agents de sécurité, infirmières auxiliaires, maçons, etc[30] - [31]. Au fil des ans, des centaines de survivants sont formés dans l'unité de production-formation et obtiennent un emploi en dehors de l'organisation dans les secteurs des services, de l'hôtellerie et de la construction[32].

La phase finale de la rĂ©adaptation de Prajwala consiste Ă  acquĂ©rir une identitĂ© civique en fournissant des allocations de secours immĂ©diat, un logement, des soins de santĂ©, des papiers d’identitĂ© avec photo et une carte Ă©lectorale[33]. Au fil des ans, 521 survivants ont Ă©tĂ© logĂ©s dans le cadre du programme de logement, un programme social subventionnĂ© par le gouvernement[34]. En tant que conseillère du projet Nirbhaya au Kerala[35] Sunitha Krishnan fait Ă©galement appel avec succès au gouvernement pour qu'il accorde une indemnisation financière aux mineures victimes de viol[36] - [37].

Réintégration

Afin d'aider les victimes Ă  se rĂ©intĂ©grer avec succès dans la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, Prajwala les rĂ©unit avec leurs familles, organise leur mariage et soutient des modes de vie autonomes[38]. En 2007, Prajwala lance le mouvement de survivants Aparajita (qui signifie « ceux qui restent invaincus malgrĂ© tout »), qui est un rĂ©seau permettant aux survivants rĂ©intĂ©grĂ©s d'accĂ©der Ă  un soutien social[39]. En 2011, Prajwala organise une confĂ©rence nationale des survivants de deux jours au cours de laquelle 40 membres d'Aparajita prĂ©parent une charte sur le long cours Ă  suivre pour le sauvetage et la rĂ©habilitation des victimes de la traite, qui est prĂ©sentĂ©e Ă  la Cour suprĂŞme en tant que protocole de protection des victimes[40].

Plaidoyer

Prajwala travaille sans relâche pour amener le gouvernement indien à changer d'attitude en ce qui concerne les politiques favorables aux victimes ainsi que la sensibilisation à la traite à des fins sexuelles, par le biais de campagnes de sensibilisation politiques, juridiques et médiatiques.

Plaidoyer politique et juridique

En 2002, Prajwala mène une recherche-action et publie un document intitulé The Shattered Innocence[41] sur le trafic entre l'Andhra Pradesh et les autres États indiens, révélant la réalité et l'ampleur des faits ainsi que le profil démographique des communautés vulnérables[42]. Lors de la soumission de ce rapport au gouvernement, une consultation au niveau étatique sur la nécessité d'une approche multisectorielle pour traiter le problème apparaît[43].

En collaboration avec Prajwala, le Département de la protection des femmes et des enfants commencent à jouer un rôle proactif dans toutes les activités postérieures au sauvetage. À la suite des efforts de lobbying de Prajwala, un comité de coordination de haut niveau avec les secrétaires de tous les départements gouvernementaux concernés est formé. Les lignes directrices du projet de l'État en matière de lutte contre la traite des êtres humains est préparé par Prajwala. Après approbation du conseil des ministres, la politique est présentée sous le nom de GO Ms 1 le [44].

En 2013, Prajwala fait pression en faveur d'une politique de lutte contre la traite des êtres humains au Kerala, baptisée « Programme de fonds pour les femmes et les enfants », et Sunitha Krishnan devient la conseillère d'État chargée de cette politique novatrice[45]. Elle est également nommée membre de la Commission des femmes de l'Andhra Pradesh[46] et contribue au nouveau projet de loi indien sur le viol, qui est adopté par le Parlement en 2013[47] afin d'accroître les mesures punitives contre la violence et les agressions sexuelles[48].

En outre, Sunitha Krishnan organise des ateliers de sensibilisation à l'intention de milliers de hauts fonctionnaires de police, juges, procureurs et membres du Comité de la protection de l'enfance[49] afin de les doter de la compréhension et des compétences nécessaires pour traiter efficacement les affaires de traite des êtres humains et de défendre les intérêts des enfants devant tribunaux[50]. En conséquence, le personnel de police allant des surintendants à sous-inspecteurs sont formés à la manière de combattre ce type de crime[51] et de répondre aux besoins psychosociaux des victimes pendant et après le sauvetage[52].

Défense dans les médias

En collaboration avec le réalisateur de renommée internationale Rajesh Touchriver (en), Prajwala produit plusieurs films sur le trafic sexuel et les abus sexuels sur enfants afin d'éduquer et de sensibiliser les masses. Le documentaire 2005 Anamika — The Nameless[53] remporté le prix AC dans la catégorie "Meilleur prix étranger", le meilleur montage du Festival Cine de Grenade[54] et le prix du meilleur documentaire au Hyderabad International Film Festival[55]. Le film est depuis inclus dans les programmes de l'Académie nationale de la police et de l'Académie judiciaire nationale de l'Inde[56]. Le film choquant de Prajwala, The Sacred Face, brise également le silence sur les horreurs de l'inceste perpétrées par les hauts responsables à Hyderabad[57].

En 2009, Sunitha Krishnan prononce un discours lors d'une confĂ©rence officielle de TED India sur le travail de Prajwala, vu par 2,5 millions de personnes depuis[58]. Son apparition en juillet 2012 dans l’émission tĂ©lĂ©visĂ©e d’Aamir Khan, Satyamev Jayate, permet non seulement de lever des sommes Ă©normes, mais Ă©galement de rĂ©seauter avec des propriĂ©taires d’entreprises souhaitant proposer des emplois aux survivants[59]. En outre, Prajwala sensibilise plus de 3 000 sociĂ©tĂ©s par le biais des confĂ©rences INK[60] et The Indus Entrepreneurs (TiE), qui ont un impact profond sur les participants[61].

En , Prajwala lance son long métrage bilingue sur le trafic sexuel intitulé Ente en malayalam et Na Bangaru Talli en télougou. Le ministre en chef du Kerala, Shri Oommen Chandy, et le ministre des Affaires sociales, MK Muneer, assistent à la première diffusion d'Ente à Cochin[62], ainsi qu'à la première du film à Trivandrum. Na Bangaru Talli remporte 5 prix internationaux en 2013[63] notamment le prix du meilleur long métrage au Trinity International Film Festival aux États-Unis et le prix d'excellence de l'IFFCRM en Indonésie[64].

Prix

Prajwala reçoit plusieurs prix nationaux et internationaux pour son travail :

  • En , Prajwala remporte le prestigieux prix international AGFUND pour son travail de pionnier dans la lutte contre la traite des femmes et des enfants par le biais d'un partenariat communautaire[65].
  • Prajwala reçoit le prix national pour la protection de l'enfance du gouvernement de l’Inde en pour les services exceptionnels rendu pour prĂ©venir la traite d’enfants et pour ses efforts remarquables visant Ă  sauver et rĂ©habiliter les enfants victimes de la traite Ă  des fins sexuelles[66].

S'appuyant sur son travail inlassable en tant que militante anti-traite, la fondatrice de Prajwala, Sunitha Krishnan, reçoit de nombreuses distinctions et honneurs, notamment le Real Heroes Award de la Reliance Foundation et de CNN-IBN (2008)[67], le prix John Jay du Collège de justice pénale (2011)[68], le Vanitha de la femme de l'année (2011)[69], le Living Legends de la Human Symphony Foundation (2013)[70], le Prix national de la bravoure décerné par Godfrey Phillips en 2013[71], et le prix de la personnalité de l'année décerné par Limca Book of Records, 2014[72].

Références

  1. (en) « Sunitha Krishnan, episode no 1019 », PBS Religion and Ethics Newsweekly, (consulté le )
  2. (en) « Hyderabad: Gang-rape survivor makes a film on her trauma, runs home for those exploited », IBN Live (consulté le )
  3. (en) « Preaching through the Mass Media », Times of India,
  4. (en) « Translating Anger to Action to End Violence Against Women in India », sur Vital Voices,
  5. (en) « Innovative Activists Save Trafficking Victims in Jordan and India », sur United States Embassy – IIP Digital (consulté le )
  6. « Hyderabad activist enables sex workers start life afresh », Business Standard India,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « India's Sex Industry: She saves the innocent and pursues the guilty », Reader’s Digest Asia,
  8. (en) « Indian Activist Warns Teens About Sex Trafficking », New American Media,
  9. (en) « Prajwala », Smile Foundation,
  10. (en) « Léger Foundation Member Profile May-June 2012 », sur Canadian Council for International Co-operation,
  11. (en) « Gutsy Crusader: Fighting to free Women », sur The Hindu,
  12. (en) « Sunitha Krishnan », sur INK Talks,
  13. (en) « Inspiring Women: Sunitha Krishnan – Fighting The Scourge Of Human Trafficking », sur Kannadiga World (consulté le )
  14. (en) Staff Reporter, « Men do their bit to fight trafficking of women », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) « Sunitha Krishnan's Prajwala with new Mode of Resistance against Women Harassment », sur Friday Matinee Show –YouTube (consulté le )
  16. (en) « Bevco outlets witness 'MAD' campaign against trafficking », sur The New Indian Express,
  17. (en) Sonam Jain, « She sets the bonded free », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) « She battles on », The Deccan Herald,
  19. Goldberg, Michelle, « The Sex-Slave Rescuer », The Daily Beast,‎ (lire en ligne)
  20. (en) « State CID rescues 10 women from Mumbai brothel », The New Indian Express,
  21. (en) « Minor girls rescue effort begins in Kerala with launch of Nirbhaya », The Times of India,
  22. (en) Trafficking in Women and Children in India, Orient Blackswan, , 748 p. (ISBN 978-81-250-2845-1, lire en ligne)
  23. (en) Madhur Tankha, « Mother of gang-rape victim calls for unity in fighting crime », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  24. (en) « She's Every Woman », India Today,
  25. (en) « Laying bare the tentacles of trafficking », The Hindu,
  26. (en) « A Home Away From Home - Prajwala Therapeutic Community »,
  27. (en) « Woman of Steel », The Herald of India
  28. (en) « Compendium of Best Practices on Anti-Human Trafficking by Non-Governmental Organizations », sur United Nations Office on Drugs and Crime,
  29. (en) « 100 Best Practices in Combating Trafficking In Persons: The Role of Civil Society », sur The Protection Project,
  30. (en) « Nerves of Steel », The New Indian Express,
  31. (en) « Saint of the Streets », The Times of India,
  32. (en) Vital Voices : The Power of Women Leading Change Around the World, Vital Voices, John Wiley & Sons, , 304 p. (ISBN 978-1-118-24053-3, lire en ligne)
  33. (en) « Sunitha Krishnan: Prajwala », sur World of Children,
  34. (en) « Annual Report 2012-2013 », sur Prajwala,
  35. « Sunitha Krishnan appointed advisor for Kerala women's project », Business Standard India,‎ (lire en ligne)
  36. (en-US) Sathish Kapikad, « Kerala govt announces Rs. 3 lakh for Manipal rape victim », sur KANNADIGA WORLD (consulté le )
  37. (en) « Alarming rise in 'attacks' on girl students », Times of India,
  38. (en) « GlobalGiving: The 50 Brides of Prajwala. »,
  39. (en) « Aparajita: The Undefeated », Vital Voices,
  40. (en) Staff Reporter, « Survivors recount their ordeal », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  41. (en) Jose Vetticattil, The Shattered Innocence : A Field Study on Inter-state Trafficking for Commercial Exploitation from Andhra Pradesh, Prajwala, (lire en ligne)
  42. (en) Trafficking and the Law, Socio Legal Information Cent, , 516 p. (ISBN 978-81-89479-75-6, lire en ligne)
  43. (en) « Church Study Documents Plight of Trafficked Women of Andhra Pradesh », UCA News (consulté le )
  44. (en) « No Funds, Relief for Victims », Post Noon,
  45. (en) « Sunitha Krishnan: Advisor for Kerala women's Project », Kerala Women,
  46. (en) « Defunct Andhra Pradesh Women's Commission Reconstituted », NDTV,
  47. (en) « Why Even Rapists Deserve Due Process », Tehelka,
  48. (en) « Prajwala: December 2013 Monthly Newsletter », Karmayog,
  49. « Child-Friendly Courts Needed », The Hindu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. (en) « Delhi Police organized workshop on human trafficking », News Track India,
  51. (en) Staff Reporter, « Workshop to discuss how to combat human trafficking », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  52. (en) « Workshop on Combating Trafficking in Human Beings », Police Wala News,
  53. (en) « A Touching Depiction », The Hindu,
  54. « Short Film Festivals », sur www.mamut.net, (version du 27 avril 2012 sur Internet Archive)
  55. (en) « Anamika Wins Best Film Award in Non-Fiction Category », One India News, (consulté le )
  56. (en) « Keeping hope alive Real-life hero », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  57. (en) « Documentary on incest shocks viewers », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  58. (en) « Sunitha Krishnan: The Fight Against Sex Slavery », TED India
  59. (en) « Rebuilding Lives: Prajwala begins the construction of a new life-skills Center », Satyamev Jayate,
  60. (en) « Sunitha Krishnan: A year after TEDIndia #INKtalks », INK Talks,
  61. (en) « Women social entrepreneurs inspire attendees at TiEcon Delhi 2012 », INK Talks (consulté le )
  62. (en) « Sunitha Krishnan's 'Ente" audio CD released », Indiavision,
  63. (en) « I mortgaged my apartment to produce this film », India Today,
  64. (en) « The story of Naa Bangaru Talli is quite shocking. », Rediff Online News,
  65. (en) « International Prize for Pioneering Development Projects », AGFUND,
  66. (en) « Prajwala Wins National Award », The Hindu,‎ (lire en ligne)
  67. (en) « Real Heroes Award 2008 », Reliance Foundation,
  68. (en) « John Jay College Justice Awards 2011 », John Jay College of Criminal Justice,
  69. (en) « Vanitha Woman of the Year award for Sunitha », The New Indian Express,
  70. (en) « Living Legend Award 2013 », Human Symphony Foundation,
  71. (en) « Sunitha Krishnan: National Bravery Award 2013 » (consulté le )
  72. (en) « People of the Year 2014 », LIMCA Book of Records,

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.