Pierrepont-sur-l'Arentèle
Pierrepont-sur-l'Arentèle est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est et membre de la communauté de communes Vologne-Durbion.
Pierrepont-sur-l'Arentèle | |
Pont sur l'Arentèle. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges |
Maire Mandat |
Claude Husson 2020-2026 |
Code postal | 88600 |
Code commune | 88348 |
Démographie | |
Gentilé | Pierrepontais(es) |
Population municipale |
135 hab. (2020 ) |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 15′ 51″ nord, 6° 38′ 58″ est |
Altitude | 340 m Min. 322 m Max. 380 m |
Superficie | 6,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bruyères |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Pierrepontais[1].
Géographie
L'Arentèle qui arrose la commune naît au pied de l'Avison à Bruyères. La forêt de Saint-Hélène relie les villages de Pierrepont-sur-l'Arentèle et de Saint-Hélène
Communes limitrophes
Destord | Sainte-Hélène | |||
Nonzeville | N | Fremifontaine | ||
O Pierrepont-sur-l'Arentèle E | ||||
S | ||||
Gugnécourt | Grandvillers |
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'ruisseau l'Arentele, le ruisseau de Dracourt, le ruisseau le Petit Durbion, le ruisseau de Benaze et le ruisseau de la Soie[2] - [Carte 1].
L'Arentèle, d'une longueur totale de 21,1 km, prend sa source dans la commune de Bruyères et se jette dans la Mortagne à Saint-Gorgon, après avoir traversé cinq communes[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Pierrepont-sur-l'Arentèle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,4 %), prairies (33,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), zones urbanisées (0,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Au VIIe siècle, Saint Dié remontant les rives de l'Arentèle y est réputé y avoir fait étape et commencer la construction d'un monastère. Les habitants du village, mécontents de l'arrivée de nouveaux occupants, l'auraint chassé. Il aurait alors poursuivi sa route plus loin vers l'est et fonder la ville de Saint-Dié[11].
Politique et administration
Mairie
Intercommunalité
Pierrepont-sur-l'Arentèle fut une des communes fondatrices de la communauté de communes de l'Arentèle-Durbion-Padozel dont elle fut membre de 2003 à 2013.
Depuis le 1er janvier 2014 elle est intégrée à la communauté de communes Vologne-Durbion[12].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 135 habitants[Note 3], en diminution de 4,26 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint Gengoult-et-Saint Dié possède un clocher à bulbe à la mode du XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Blanck (1913-1993), ancien maire d'Épinal de 1977 à 1983, y est né.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Pierrepont-sur-l'Arentèle » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- référence manquante
- « Fiche communale de Pierrepont-sur-l'Arentèle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « l'ruisseau l'Arentele »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Ronsin, Saint-Diè-des-Vosges 13 siècles d'histoire : 669-1969, Publicité moderne, Saint-Dié-des-Vosges, 1969.
- Recueil des Actes Administratifs 2013 - Arrêté préfectoral n° 1251/2013 du 27 mai 2013
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.