Saint-Gorgon (Vosges)
Saint-Gorgon est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Saint-Gorgon | |
La mairie de Saint-Gorgon. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Rambervillers |
Maire Mandat |
Michel Gasse 2020-2026 |
Code postal | 88700 |
Code commune | 88417 |
Démographie | |
Gentilé | Gorgonnais, Gorgonnaises |
Population municipale |
379 hab. (2020 ) |
Densité | 66 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 29″ nord, 6° 38′ 57″ est |
Altitude | 303 m Min. 287 m Max. 347 m |
Superficie | 5,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Rambervillers (banlieue) |
Aire d'attraction | Rambervillers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Saint-Gorgonnais.
Géographie
Localisation
Saint-Gorgon est sur les rives de l'Arentèle.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mortagne, le ruisseau de la Colline des Eaux, l'ruisseau l'Arentele et le ruisseau Ancienne Mortagne[1] - [Carte 1].
La Mortagne, d'une longueur totale de 74,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léonard et se jette dans la Meurthe à Mont-sur-Meurthe, après avoir traversé 26 communes[2].
Le ruisseau de la Colline des Eaux, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Jeanménil et se jette dans la Mortagne à Rambervillers, après avoir traversé quatre communes[3].
L'Arentèle, d'une longueur totale de 21,1 km, prend sa source dans la commune de Bruyères et se jette dans la Mortagne sur la commune, après avoir traversé cinq communes[4].
La qualité des eaux des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Saint-Gorgon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rambervillers, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[8] et 5 451 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rambervillers dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), terres arables (13,6 %), zones urbanisées (7,5 %), prairies (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie
Le nom de la commune vient de Gorgonius, soldat romain martyrisé en Grèce, dont le corps a été ramené en 765 par l'évêque de Metz Chrodegang[15].
Histoire
L'implantation romaine est attestée par la présence d'une voie romaine (chemin Sondrot)[15].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2020, la commune comptait 379 habitants[Note 3], en diminution de 8,01 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Gorgon date du XIXe siècle.
- L'ancienne usine métallurgique de Fonteny, fondée au XVIIIe siècle, est recensée par l'Inventaire général du patrimoine culturel[20]. Le bâtiment est actuellement utilisé comme maison.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Gorgon » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- « Fiche communale de Saint-Gorgon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « la Mortagne »
- Sandre, « le ruisseau de la Colline des Eaux »
- Sandre, « l'ruisseau l'Arentele »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rambervillers », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rambervillers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Michel de La Torre, Guide de l'art et de la nature — Vosges, éd. Berger-Levrault, 1982.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no IA88000318, base Mérimée, ministère français de la Culture.