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Pierre Goybet

Pierre FrĂ©dĂ©ric Henri Goybet, nĂ© le Ă  Mostaganem (AlgĂ©rie) et mort le Ă  Yenne (Savoie), est un contre-amiral français, commandeur de la LĂ©gion d’honneur.

Pierre Goybet
Pierre Goybet
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  76 ans)
Yenne
Nationalité
Formation
Activité
PĂšre
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction

Biographie

Enfance

Pierre Frédéric Henri Goybet est l'aßné des enfants du général Mariano Goybet (1861-1943). Il est le petit fils de Pierre Jules Goybet, industriel, et de Marie Bravais, niÚce du physicien Auguste Bravais.

Pierre montre dĂšs son plus jeune Ăąge son goĂ»t pour la montagne. Il escalade le mont Blanc Ă  13 ans. Il manifeste aussi son dĂ©sir de servir dans la marine ; Ă©lĂšve au collĂšge de La Seyne puis au lycĂ©e Saint-Louis, il entre Ă  l'École navale le .

PremiÚres années de service

En 1908, Pierre Goybet fait la campagne du Duguay-Trouin en Atlantique et en Méditerranée comme aspirant.
Nommé enseigne de vaisseau de 2e classe en 1909 et attaché d'abord au service artillerie sur le Démocratie, il embarque ensuite sur le Montcalm pour de longs mois de navigation à travers la Méditerranée, la mer Rouge, l'océan Indien, les mers de Chine méridionale, orientale et du Japon et tout le Pacifique. il débarqué à Saïgon et embarqué sur la Manche pour une campagne d'hydrographie sur les cÎtes d'Annam et dans la baie d'Along, il est atteint d'une congestion au foie et rapatrié en 1911, sur le Polynésien de la compagnie des Messageries maritimes ; il reçoit sa nomination d'enseigne de vaisseau de 1re classe.

Au cours d'un congĂ© de convalescence de six mois, Pierre Goybet participe aux marches d'hiver de 1912 avec le 30e bataillon de chasseurs alpins commandĂ© par son pĂšre. De mai 1912 Ă  juillet 1914, il est embarquĂ© sur le Marceau, bateau-Ă©cole des torpilles, d'abord comme chef du service Ă©lectricitĂ© et de la compagnie de dĂ©barquement, puis comme officier Ă©lĂšve torpilleur. Il attendait au dĂ©pĂŽt d'ĂȘtre nommĂ© officier en second de la CircĂ© lorsque la guerre Ă©clate, ce qui maintient Ă  leur poste les seconds des unitĂ©s[1].

PremiĂšre Guerre mondiale

À la mobilisation, Le Vinh Long est armĂ© et Pierre Goybet y embarque comme chef des services (manƓuvre, et navigation ). Il participe au transport de mines de Bizerte Ă  Corfo, par Malte. Revenu Ă  Toulon, le Vinh-Long se prĂ©pare Ă  une nouvelle mission , lorsqu'on demande des officiers de Marine pour organiser la dĂ©fense de Paris. Goybet se porte volontaire.

De septembre 1914 Ă  janvier 1917, il sert au front d'abord comme second puis comme commandant de piĂšces de Marine[2], dans la forĂȘt de Champenoux, au bois des railleuses Ă  BathelĂ©mont, Ă  Thionville, Ă  Mourmelon-le-Petit, Ă  Hagenbach, enfin Ă  Verdun Ă  la piĂšce du Bois Bourrut.

Page 46 du livre de famille enluminĂ© Ă©crit par le gĂ©nĂ©ral Mariano Goybet, oĂč il retrace une partie de la carriĂšre de son fils Pierre Goybet.

DĂ©tachĂ© au sous-secrĂ©tariat d'État aux inventions en 1918, il met au point les nomogrammes des calculs de tir, dont il avait Ă©tabli les premiers systĂšmes, adoptĂ©s par la suite en France et en Italie[1]. .

En 1917 à Corfou, il embarque sur la Lorraine. Nommé lieutenant de vaisseau sur le Voltaire, il est choisi comme aide de camp par du capitaine de vaisseau Amet qui, une fois nommé contre-amiral, puis haut-commissaire, le garde avec lui, à Constantinople (13 novembre 1918)[2].

Entre-deux-guerres

AprĂšs un congĂ© de convalescence, Pierre Goybet est nommĂ© second du Service de renseignements maritimes Ă  Constantinople (1919-1921), puis devient le chef de ce service chef Ă  Port-SaĂŻd jusqu'en dĂ©cembre 1921. AprĂšs quelques mois Ă  Toulon, il obtient un congĂ© d'Ă©tudes en Égypte et Ă  Oxford qui lui vaut le brevet technique d'interprĂšte d’anglais[1].

De retour à Toulon, Pierre Goybet est affecté au laboratoire du centre d'études de mai 1923 à octobre 1925. Il commande ensuite pendant deux ans l'aviso Les Eparges, qui est rattaché au centre d'étude. Il est promu capitaine de corvette le . Il est nommé d'office professeur du cours des torpilles à l'école des officiers-élÚves. Il commande cette école d'octobre 1927 à octobre 1929.

Il embarque en octobre 1929 sur le contre torpilleur Chacal comme commandant en second. Le 13 janvier 1931, il part en mission pour l'Afrique du Sud avec le Tigre et le Primauguet. Le 7 mars 1931, il est promu capitaine de frégate. Le 21 avril, il embarque comme commandant en second du croiseur Primauguet. En mai 1932, il est commandant en second du bùtiment de soutien des sous-marins Jules Verne[3]

Assistance des pĂȘches Ă  Terre-Neuve

Le 20 juillet 1933, il commande la Ville d'Ys, un aviso qui effectue des missions d'assistance au profit de la flottille de pĂȘche au large de Terre-Neuve, du Labrador et du Groenland. À ce titre, il a de frĂ©quents contacts avec les Canadiens et AmĂ©ricains. Le PĂšre Yvon, hĂ©ros de la Grande Guerre, ancien aumĂŽnier des terre-neuvas, cinĂ©aste, marin et Ă©crivain embarque sur la Ville d'Ys. Il publie le livre, couronnĂ© par l'AcadĂ©mie française : Avec les pĂȘcheurs de Terre-Neuve et du Groenland. Le capitaine de frĂ©gate Pierre Goybet est nommĂ©ment citĂ© (p. 20-26-114-115-116)[4].

Photo originale de l'aviso Ville d'Ys qui a pour mission l'assistance des navires de pĂȘche au large de Terre-Neuve, du Labrador et du Groenland. Photo originale prise Ă  Terre-Neuve sous le commandement de Pierre Goybet (reproduite par son petit-fils Henri Goybet).

Pierre Goybet est fait lieutenant-colonel honoraire du Royal 22e RĂ©giment canadien en septembre 1935.

Il rentre le de cette mĂȘme annĂ©e. Il est nommĂ© le 20 juillet 1936, prĂ©sident de l'ESN de Toulon.

Il est promu capitaine de vaisseau le 3 février 1938.

Seconde Guerre mondiale

En 1939, il est nommĂ© commandant de la 3e division de contre-torpilleurs Bison, Épervier, Milan.

DĂ©barquement Ă  Aruba en mai 1940

Croquis du débarquement à Aruba par Pierre Goybet.

Il débarque à Aruba aux Antilles en mai 1940 avec le corps de débarquement du croiseur Primauguet pour défendre les dépÎts pétroliers de la Shell et de la Standard Oil[5] - [6].

« Je sais que l’amiral Antilles est satisfait de notre action. Mais qu‘en pense l’amiral Darlan, grand chef de la Marine ?

Je ne l’ai su que sept mois aprĂšs par un tĂ©moignage officiel de satisfaction pour les « hautes qualitĂ©s dont il a fait preuve pendant le sĂ©jour de son bĂątiment sur le thĂ©Ăątre de l’Atlantique ouest, et en particulier , pour l’esprit de dĂ©cision qu’il a montrĂ© dans l’opĂ©ration dĂ©licate de l’occupation d’Aruba »

J’aurai pu aussi bien ĂȘtre dĂ©montĂ© de mon commandement. Dans la vie du marin, c’est pile ou face
.Mais il y a des cas oĂč il faut jouer, surtout quand on ne joue pas pour soi, mais pour son pays. »

— Pierre Goybet - Contre-amiral, le 18 octobre 1946[7]

Le Primauguet (1924-1942) commandé par le capitaine de vaisseau Pierre Goybet.

Le Primauguet et l'or de la Banque de France

Entre le 17 mai et le 23 juin 1940 , plusieurs cuirassĂ© et croiseurs, dont le Primauguet commandĂ© par le capitaine de vaisseau Goybet ont soustrait l'or de la Banque de France ainsi que l'or et les bijoux de la Couronne belge aux mains des Allemands[8], 2800 Tonnes de mĂ©tal ont Ă©tĂ© conduits dans des pays considĂ©rĂ©s comme surs (États-Unis, Canada, Antilles, Afrique du Nord et Afrique Noire). Ces convois ont affrontĂ© la menace des avions et de la marine Allemande. Le 23 juin 1940 dans des conditions de mer Ă©pouvantables (pluie et vent) sont chargĂ©es 300 caisses d'or (or Français, suisse et Belge), des devises et les joyaux de la couronne Belge sur le Primauguet. Le 22 juin , le Primauguet est bombardĂ© mais sans ĂȘtre touchĂ©. Le capitaine de vaisseau Goybet dĂ©cide de demeurer au large de Bonne Anse. Le 22 juin Ă  23 heures, un chalutier le GeneviĂšve embarque caisses et colis pour les transfĂ©rer sur le Primauguet (transbordement qui dĂ©bute Ă  5 heures du matin). MalgrĂ© ses imposants 10 000 tonnes, le Primauguet Ă©tait trĂšs chahutĂ©. Le reprĂ©sentant de la Banque de France chargĂ© de superviser les opĂ©rations de transfert entre les deux navires, dit ceci : « Il Ă©tait presque impossible, mĂȘme pour des marins habituĂ©s de se tenir debout, sans avoir une main accrochĂ©e Ă  quelque chose de solide et plus de dix fois je me retrouvai Ă©tendu sur le pont ». AprĂšs deux jours de traversĂ©e, le Primauguet rentre le 23 juin dans le port de Casablanca. Ce fut la premiĂšre Ă©tape avant que les lingots et valeurs soient transfĂ©rĂ©s aux États-Unis[9].

À noter que ce croiseur, l'un des plus rapides de la marine nationale, Ă©tait le navire dĂ©signĂ© pour emmener le gouvernement français en cas de besoin. À noter que Jacques-Yves Cousteau y servira.

Accord avec le général de Gaulle[10] - [11]

Du 25 aoĂ»t au 2 dĂ©cembre 1940 Ă  Gibraltar, Pierre Goybet assure la liaison franco-anglaise puis prend pour la seconde fois le commandement du Primauguet. Le 14 septembre il appareille de Dakar pour escorter le Tarn pour ravitailler la Force Y Ă  Libreville au Gabon. Le 19 septembre, il est arraisonnĂ© par les croiseurs britanniques HMS Cornwall et HMS Delhi. Goybet est prĂȘt au combat[12] mais l'amiral BourraguĂ© s'y oppose[13]. À la suite de nĂ©gociations et comprenant que le combat est inutile, il fait route sur Casablanca oĂč il arrive le . Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle s'adresse au commandant du Primauguet : « Suis informĂ© de votre attitude et votre situation. Je tiens Ă  vous dire que si vous dĂ©sirez vous rendre Ă  Freetown pour vous ravitailler ou pour toute autre cause, vous pourrez le faire Ă  votre grĂ©. Dans ce cas je vous accorde ma parole d'honneur que vous et votre Ă©quipage resteront librement Ă  bord de votre navire et que vous pourrez ensuite si vous le dĂ©sirez, regagner Casablanca ». Ce que fait le Primauguet le 20 septembre 1940[14].

Le contre-torpilleur français Albatros, échoué au large de Casablanca, au Maroc le 4 décembre 1942. Sur son arriÚre, le croiseur léger français Primauguet. Les deux bùtiments ont été sérieusement touchés lors des combats de Casablanca, le 8 novembre 1942.

L'opération Torch à Casablanca

Carte des opérations.

Le , alors qu'il commande le port de Casablanca, le capitaine de vaisseau Pierre Goybet nĂ©gocie la reddition avec les AmĂ©ricains qui viennent de dĂ©barquer en Afrique du Nord. Il reçoit chez lui les gĂ©nĂ©raux George Patton, Geoffrey Keyes (en) et William H. Wilbur (en) aprĂšs trois jours de combat. À quai, le cuirassĂ© Jean Bart, inachevĂ©, est mis hors de combat. Le croiseur qu'il avait commandĂ© auparavant le Primauguet est coulĂ© ainsi que plusieurs contre-torpilleurs, torpilleurs, sous-marins et avisos, aprĂšs une lutte tant hĂ©roĂŻque qu'inutile. Les bĂątiments hors de combat sont Ă©chouĂ©s Ă  la cĂŽte ou sabordĂ©s pour Ă©pargner les Ă©quipages survivants[15].
C'est également en novembre 1942 qu'il reçoit ses étoiles de contre-amiral pour fait de guerre [16].

Accords Darlan-Clark

Accords signés à Alger, le 22 novembre 1942[17], par :

  • François Darlan - P.C.C. : le contre-amiral Battet, directeur du cabinet ;
  • Marck Clark - P.C.C. : le lieutenant de vaisseau Gagger, chef du secrĂ©tariat.

Préambule :

« Les forces des États-Unis et de leurs AlliĂ©s ont dĂ©barquĂ© en Afrique française du Nord dans le but d'empĂȘcher la domination de ce territoire par les forces allemandes ou italiennes et leurs alliĂ©s, afin de poursuivre la guerre par la dĂ©faite des puissances de l'Axe.

En vertu d'un commun accord entre les personnalitĂ©s officielles dirigeantes en Afrique française du Nord, l'amiral de la flotte, François Darlan, a Ă©tĂ© reconnu haut commissaire pour l'Afrique française. Il a Ă©tĂ© convenu par tous les Ă©lĂ©ments français intĂ©ressĂ©s et par les autoritĂ©s militaires amĂ©ricaines, que les forces françaises aideront et appuieront les forces des États-Unis et de leurs alliĂ©s pour chasser l'ennemi commun du sol d'Afrique, libĂ©rer la France et rĂ©aliser la restauration intĂ©grale de l'Empire français. Afin d'atteindre ce grand but et pour conclure les arrangements appropriĂ©s par la prĂ©sence en Afrique du Nord de forces considĂ©rables des armĂ©es amĂ©ricaines et de leurs alliĂ©s, l'accord ci-aprĂšs a Ă©tĂ© conclu Ă  Alger. »

Pierre Goybet fut juge d'instruction pour le compte de la Marine.

Retraite

De sa maison de Yenne en Savoie, il écrit de nombreux articles dans les journaux comme chroniqueur scientifique, parlant aussi bien de son expérience de marin que de sujets scientifiques ou de considérations philosophiques.

Famille

Outre son pÚre, le général Mariano Goybet, deux de ses oncles sont militaires : Henri Goybet (1868-1958) est capitaine de vaisseau et Victor Goybet (1865-1947) est général de division[18].

Le , Pierre Goybet Ă©pouse Ă  Toulon sa cousine germaine, Henriette Goybet, fille de son oncle Henri Goybet. Il avait obtenu pour ce faire une autorisation papale.

Le couple a quatre enfants :

  • Claude Goybet, officier de marine marchande
  • Marguerite Goybet
  • Françoise Goybet
  • Adrien Goybet, Chef de bataillon d'infanterie de Marine parachutiste, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, (3e gĂ©nĂ©ration de LĂ©gion d'honneur)[19]

Notes et références

  1. Mariano Goybet de son livre enluminé de famille sur les Goybet consultable archives de Savoie Cote IJ288.
  2. Les Goybet de la vallée de Yenne, 25.08.64, Henri Jaillard consultable aux Archives de Savoie.
  3. Site tradition école navale ainsi que site famille du chevalier Goybet. Pierre Frédéric Henri Goybet (1887 - 1963).
  4. RĂ©vĂ©rend PĂšre Yvon Capucin, ancien aumĂŽnier des terre-neuvas, Avec les pĂȘcheurs de Terre-Neuve et du GroĂ«nland, Rennes, Édition du noveliste de Bretagne, (lire en ligne).
  5. Charles D. Petitbone, The Organisation and Order of Battle of Militaries in World War II, Trafford publishing, (lire en ligne), p. 198.
  6. Philippe Masson, La marine Française et la guerre de 1939-1945, librairie Jules Talladier, , p. 486.
  7. Le Primauguet à l'aventure, par Pierre Goybet, 18 octobre 1946, La presse marocaine, Imprimeries réunies, Casablanca gérant Camille Aymard P5.
  8. Extraits de La Guerre des Financiers, par B. Mathieu, Ed. Economica, 1998 .
  9. Tristan Gaston-Breton, Sauvez l'or de la Banque de France, édition le cherche midi, p. 103-112, dépÎt légal novembre 2002.
  10. Alex Wassilieff, Un pavillon sans tache : de l'armistice au sabordage, la vérite, Paris, B. Grasset, , 334 p. (ISBN 978-2-246-37171-7, OCLC 230902974), p. 168 à 171
  11. Claude Paillat, L'occupation (Juin-1940-Novembre 1942), t. 4, Paris, Robert Laffont, .
  12. Anthony heckstall-Smith, La flotte convoitée, Presse de la cité, Paris, 1964 p. 184
  13. Site retraçant l'historique du croiseur Primauguet.
  14. John A. Watson, Échec à Dakar : Septembre 40, Paris, Robert Laffont, 1er trimestre 1968.
  15. Alex Wassilieff, Un pavillon sans tache : de l'armistice au sabordage, la vérite, Paris, B. Grasset, , 334 p. (ISBN 978-2-246-37171-7, OCLC 230902974), p. 285 à 295.
  16. Hervé Coutau-Bégarie et Claude Huon, Darlan, éditions Fayard, , p. 626.
  17. Hervé Coutau-Bégarie et Claude Huon, Ibid. p. 668-669.
  18. Revue Savoisienne P6 jules Philippe Directeur gérant 1917. La famille Goybet « s'est distingue de façon particuliÚre ». Lire en ligne.
  19. Bulletin AHH no 29 novembre 1987. Notice sur famille Goybet écrite par Monsieur Pierre Jaillard, président de l'héraldique de France. Lire en ligne.
Livre de famille de Mariano Goybet.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Bibliographie

  • Notes de Mariano Goybet de son livre enluminĂ© de famille sur les Goybet ; Henri Jaillard, les Goybet de la vallĂ©e de Yenne 25.08.64 ; informations d'Henri Goybet ; articles de Pierre Goybet contre-amiral.
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