Accueil🇫🇷Chercher

Pierre Carrier-Belleuse

Pierre Gérard Albert Carrier de Belleuse, dit Pierre Carrier-Belleuse, né le dans le 8e arrondissement de Paris (ancien) et mort dans le 16e arrondissement de Paris le [1] - [2], est un peintre français.

Pierre Carrier-Belleuse
Autoportrait (1898).
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre GĂ©rard Albert Carrier de Belleuse
Nationalité
Formation
Activité
RĂ©dacteur Ă 
Père
Mère
Louise-Anne Adnot (d)
Fratrie
Suzanne Carrier-Belleuse (d)
Louis-Robert Carrier-Belleuse
Henriette Carrier-Belleuse (d)
Marie Carrier-Belleuse (d)
Jeanne Carrier-Belleuse (d)
Clément Carrier-Belleuse (d)
Octavie Carrier-Belleuse (d)
Conjoint
Thérèse Duhamel-Surville (d) (à partir de )
Enfant
Pierrette Carrier-Belleuse (d)
signature de Pierre Carrier-Belleuse
Signature issue de la collection d'autographes formée par Félix et Paul Nadar.

Il est l’auteur de nombreux portraits de danseuses de l’Opéra. On lui doit également trois panoramas.

Biographie

Pierre Carrier-Belleuse est le fils du sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse et de Louise Anne Adnot. D’abord élève de son père, puis d'Alexandre Cabanel à l’École des beaux-arts de Paris, il expose pour la première fois au Salon de 1875. Il y reçoit une mention honorable en 1887. À l’instar de son père, son œuvre porte essentiellement sur la femme. Ses dessins de danseuses furent fréquemment reproduits dans Le Figaro illustré[3].

Il participe à l'Exposition universelle de 1889 et y remporte une médaille d'argent qui le met hors-concours. Il entre en 1890 à la Société nationale des beaux-arts et y est nommé sociétaire en 1893. Il y expose tous les ans des pastels qui font son succès. En 1895, il est nommé président de la Société internationale de peinture et de sculpture.

À partir de 1885, il ne travaille pratiquement plus qu’au pastel. Cette même année, il épouse Thérèse Duhamel-Surville, petite nièce d'Honoré de Balzac. De ce mariage naît une fille, Pierrette.

Il enseigne à l'Académie Julian à Paris dans les années 1890[4].

Pierre Carrier-Belleuse a beaucoup peint sur la côte d’Opale. Il possédait une villa sur le sommet d’une falaise, à Wissant. Les dunes avoisinantes lui ont fourni le cadre de plusieurs de ses œuvres. Il a participé à l’école de Wissant, fondée par ses amis les peintres Adrien Demont et Virginie Demont-Breton.

Le , il est nommé Rosati à Fontenay-aux-Roses[5].

Plaque commémorative au 31, boulevard Berthier à Paris.

De 1885 à 1932, il vit au 31, boulevard Berthier dans le 17e arrondissement de Paris, où une plaque commémorative lui rend hommage. Il est inhumé au cimetière Carnot de Suresnes[6], dans la même sépulture que l’écrivaine Laure Surville, grand-mère de l'épouse du peintre. Il était le frère du peintre Louis-Robert Carrier-Belleuse.

Ĺ’uvres

Les panoramas

Pierre Carrier-Belleuse est l'auteur de trois panoramas :

  • le Panorama de Notre Dame de Lourdes (1881) ;
  • le Panorama de Jeanne d’Arc (1889), se composant de huit tableaux reprĂ©sentant chacun une scène de l’épopĂ©e de la sainte. Y figurait Jeanne d’Arc dans son jardin Ă©coutant ses voix, le roi Charles VII et ses seigneurs Ă  Chinon, le siège d’OrlĂ©ans, la bataille de Patay, le sacre de Reims, la tentative sur Paris, la capture de Jeanne d’Arc, la place de Rouen, et Jeanne d’Arc sur le bĂ»cher ;
  • le PanthĂ©on de la guerre (entre 1914 et 1916), rĂ©alisĂ© en collaboration avec Auguste François-Marie Gorguet et avec l'assistance d'une vingtaine d'artistes. C’était alors le plus grand tableau du monde (45 402m), contenant près de 5 000 portraits de notables de la guerre français et alliĂ©s. L'Ĺ“uvre Ă©tait exposĂ©e dans un bâtiment spĂ©cialement Ă©difiĂ© pour l'abriter, Ă  cĂ´tĂ© de l'hĂ´tel des Invalides Ă  Paris.

Ĺ’uvres dans les collections publiques

  • Ĺ’uvres non localisĂ©es attribuĂ©es Ă  Pierre Carrier-Belleuse
  • La Danseuse (1897).
    La Danseuse (1897).
  • Ballet (vers 1900).
    Ballet (vers 1900).
  • Avant le ballet (1896).
    Avant le ballet (1896).
  • La Leçon de ballet (1914).
    La Leçon de ballet (1914).
  • Jeune femme adjustant son corset (1893).
    Jeune femme adjustant son corset (1893).
  • La Première pose (1900).
    La Première pose (1900).
  • Jeune ballerine tenant un chat noir (1895).
    Jeune ballerine tenant un chat noir (1895).
  • La Ballerine (1899).
    La Ballerine (1899).

Notes et références

  1. « Acte de naissance : vue 1/31 », sur Léonore (consulté le ).
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, no 1, vue 1/31.
  3. « Un soir d'abonnement », illustration de la couverture du Figaro illustré de sur figaro-illustre.e-monsite.com.
  4. « Pierre Carrier-Belleuse » sur sites.google.com/site/academiejulian.
  5. « La Fête des Rosati à Fontenay-aux-Roses », Le Petit Parisien, no 15812,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica, consulté le )
  6. Philippe Landru, « Suresnes (92) : cimetière ancien », sur landrucimetieres.fr, (consulté le ).
  7. Notice no 000PE030278, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « Le Miroir », notice no 000DE006900, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. « Tendres aveux. Mlle Litini et Mlle Bariaux, de l'Opéra », sur parismuseescollections.paris.fr.
  10. « Sur le sable de la dune », sur parismuseescollections.paris.fr.
  11. « Le Repos », sur parismuseescollections.paris.fr.
  12. « Au réveil », sur parismuseescollections.paris.fr.
  13. Notice no 00000095839, base Joconde, ministère français de la Culture.
  14. (en) « Flint Institute of Arts Opens The Art of Collecting Exhibition », sur Flint Institute of Arts, (consulté le ).

Bibliographie

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.