Perriers-en-Beauficel
Perriers-en-Beauficel est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 207 habitants[Note 1].
Perriers-en-Beauficel | |
L'Ă©glise Sainte-Anne. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
Lydie Brionne 2020-2026 |
Code postal | 50150 |
Code commune | 50397 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Perriotin |
Population municipale |
207 hab. (2020 ) |
Densité | 22 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 44âČ 13âł nord, 0° 59âČ 48âł ouest |
Altitude | Min. 75 m Max. 331 m |
Superficie | 9,30 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vire Normandie (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton du Mortainais |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Situé en val de Sée, Perriers-en-Beauficel est au nord du Mortainais. Son bourg est à 7 km à l'est de Saint-Pois, à 7,5 km à l'ouest de Sourdeval, à 14 km au nord-ouest de Mortain et à 15 km au sud-ouest de Vire[1].
La commune est traversĂ©e par la route dĂ©partementale no 55 qui relie ChĂ©rencĂ©-le-Roussel au sud-ouest Ă Gathemo au nord-est en passant par le bourg de Perriers. De ce bourg, la D 491 permet au nord-ouest de retrouver Saint-Michel-de-Montjoie et Saint-Pois, et la D 279 rejoint Brouains au sud-est. Ă partir des grands axes, l'accĂšs se fait par Villedieu-les-PoĂȘles (A84) Ă l'ouest, Vire au nord et Mortain au sud-est.
Perriers-en-Beauficel est dans le bassin de la Sée qui délimite le territoire au sud. Deux de ses affluents délimitent le territoire communal à l'ouest (le ruisseau de Pierre Zure) et à l'est. Un affluent du ruisseau de Pierre Zure collecte les eaux du nord du territoire, tandis que celles du sud sont livrées à la Sée par trois courts affluents directs.
Le point culminant (331 / 332 m) se situe au nord, prĂšs du lieu-dit la LĂšverie. Le point le plus bas (75 m) correspond Ă la sortie de la SĂ©e du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagĂšre.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Coulouvray-BoisbenĂątre », sur la commune de Coulouvray-BoisbenĂątre, mise en service en 1988[10] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 378,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12].
Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Granville â pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et Ă 45 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 11,9 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Perriers-en-Beauficel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vire Normandie, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe vingt communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (93,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (85,4 %), terres arables (8,5 %), forĂȘts (6,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Periers en 1412.
Albert Dauzat ne distingue pas l'origine de ce toponyme de celle des autres Péré/Périers/Perriers en l'attribuant au latin pirarius, « poirier »[24], ce qui n'est pas l'hypothÚse formulée par René Lepelley qui y voit le bas latin pratarius, « petits prés », du latin pratus, « pré »[25].
Histoire
Un « chùteau Ganne » existe jusqu'au XVIe siÚcle[27].
à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, Perriers est libéré le [27].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[30].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[32].
En 2020, la commune comptait 207 habitants[Note 9], en diminution de 7,17 % par rapport Ă 2014 (Manche : â0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Perriers-en-Beauficel a comptĂ© jusqu'Ă 921 habitants en 1806.
Lieux et monuments
- Ăglise Sainte-Anne du XVIIe siĂšcle.
- PrÚs de la mairie existe une stÚle retraçant les évÚnements de 1944.
- Vue d'ensemble.
- La nef.
- Le chĆur.
- PietĂ dans l'Ă©glise.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur trente ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Distances routiĂšres les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Coulouvray-Boisbenùtre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Perriers-en-Beauficel et Coulouvray-Boisbenùtre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Coulouvray-Boisbenùtre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Perriers-en-Beauficel et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- RenĂ© Lepelley, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de communes de Normandie, CondĂ©-sur-Noireau, Ăditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (Ă©ditĂ© erronĂ©), BNF 36174448), p. 196.
- RenĂ© Gautier et al. (prĂ©f. Jean-François Le Grand, postface DaniĂšle PolvĂ©-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Ăditions Eurocibles, coll. « InĂ©dits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 458.
- Daniel Delattre, La Manche, les 602 communes, Granvilliers, Ăditions Delattre, (ISBN 978-2-915907-09-4), p. 168.
- « Lucien Chottard passe la main », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Premier mandat de maire pour GeneviÚve Diart », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Perriers-en-Beauficel (50150) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
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- Résumé statistique de Perriers-en-Beauficel sur le site de l'Insee