Pedro Nel GĂłmez
Pedro Nel GĂłmez Agudelo nĂ© Ă AnorĂ, le et mort Ă MedellĂn, le , est un peintre, sculpteur, ingĂ©nieur, urbaniste, penseur colombien et un des plus importants muralistes latino-amĂ©ricains du XXe siècle, avec Diego Rivera et David Alfaro Siqueiros[1] - [2] - [3].
Naissance | |
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Décès | |
SĂ©pulture |
MusĂ©e Cimetière San Pedro (MedellĂn) |
Nationalité |
Colombien |
Activités |
Muraliste, peintre, sculpteur |
Autres activités |
Architecte, urbaniste |
Formation | Faculté des Mines de l’Université nationale |
Visionnaire pour qui l'expression artistique était un moyen de valoriser l'identité culturelle de la nation colombienne, il a contribué à révolutionner les arts plastiques de son pays. Selon lui, l'art devait servir aux générations futures : il peignait pour le futur ce qu'il voyait du passé et du présent de son peuple. Il a réalisé son œuvre dans une étonnante variété de disciplines : la fresque, l'architecture, la peinture, en particulier la peinture murale mais aussi à l'huile, l'aquarelle, ou encore la lithographie, la sculpture...
Il est considéré comme le plus grand muraliste de Colombie[4].
Biographie
Enfance et jeunesse
NĂ© dans le village minier d'AnorĂ, il passe son enfance Ă ItagĂĽĂ, dans la banlieue de MedellĂn. Dès cette Ă©poque, Pedro Nel GĂłmez se sent très attirĂ© par l'art et il commence Ă peindre très jeune. Cet intĂ©rĂŞt marquĂ© pour la peinture l'amène Ă demander Ă son père de le laisser vivre en suivant sa vocation. Mais ce dernier est rĂ©ticent, arguant que ce mĂ©tier ne lui garantira pas des revenus financiers satisfaisants, et le persuade de suivre une formation d'ingĂ©nieur. Pedro Nel accepte Ă condition de pouvoir Ă©tudier les arts en mĂŞme temps Ă l'Institut des Beaux-Arts de MedellĂn: il tirera amplement profit de ses connaissances d'ingĂ©nieur pour dĂ©velopper des propositions architecturales dans lesquelles il pourra intĂ©grer ses conceptions artistiques.
Carrière
DiplĂ´mĂ© comme ingĂ©nieur civil de l'École des mines de MedellĂn en 1922, il part en Europe en 1924 Ă©tudier la peinture en France, aux Pays-Bas, puis en 1926 Ă l'AcadĂ©mie des Beaux-Arts de Florence. Son sĂ©jour en Italie se prolonge jusqu'en 1930, il y apprend la technique de la peinture murale, qu'il adaptera aux conditions tropicales de la Colombie, Ă©tant le pionnier de cette technique. Ce sĂ©jour lui offre la possibilitĂ© de participer Ă diffĂ©rentes expositions d'artistes latino-amĂ©ricains, parmi lesquels son ami et collègue Eladio VĂ©lez.
Ses thématiques artistiques de l'époque reflètent une inspiration classique marquée. Des œuvres d'alors se détachent les Amazonomaquias, Le Martyre de Saint Jérôme, Leçon d'anatomie, Deux amies, Le vieux pont et La jeune fille innocente ainsi qu'une série thématique sur la mythologie grecque.
Dès son retour Ă MedellĂn en 1930, il est nommĂ© directeur de l'Institut des Beaux-Arts. En 1934, il expose 114 Ĺ“uvres dans la salle centrale du Capitole Ă Bogotá. Le prestige obtenu avec cette exposition lui permet de signer un contrat avec la municipalitĂ© de MedellĂn pour la dĂ©coration de l'hĂ´tel de ville d'alors (aujourd'hui MusĂ©e d'Antioquia), un ensemble de 11 peintures murales, premier cycle de son Ĺ“uvre murale. Dans ces peintures murales, situĂ©es dans diffĂ©rentes parties du bâtiment, il reprĂ©sente, dans son style très personnel, des scènes de la vie et du travail des hommes.
Il devient dès lors, et jusqu'Ă sa mort en 1984, un personnage central des arts, mais aussi de l'architecture et de l'urbanisme Ă MedellĂn. Il y fonde par exemple en 1946 la facultĂ© d'architecture de l'UniversitĂ© nationale, dont il occupe plusieurs fois le poste de doyen.
Ĺ’uvre
Fresques
On peut admirer depuis les rues de MedellĂn certaines des fresques de Pedro Nel GĂłmez, Ă commencer par la fresque monumentale peinte en 1956 pour la Banque populaire de MedellĂn. Ă€ la destruction de celle-ci pour la construction du mĂ©tro de la ville, entre 1985 et 1995, la fresque a Ă©tĂ© conservĂ©e dans une allĂ©e situĂ©e sous la station Parque BerrĂo :
- Histoire Ă©conomique et industrielle du DĂ©partement de Antioquia.
Musée d'Antioquia
Parmi les fresques du Musée d'Antioquia, Les forces migratoires, dans l'ancien bureau du maire, représente la migration des paysans vers les grandes villes et a entraîné une grande polémique.
Voici les onze fresques peintes dans l'ancien "palais municipal" :
- La table vide de l'enfant affamé ;
- La danse du café ;
- Le matriarcat ;
- Triptyque du travail : 1. De la brodeuse aux métiers à tisser électriques ; 2. Le problème du pétrole et L'énergie ; 3. Le travail et la maternité ;
- La RĂ©publique ;
- Le mineur mort ;
- L'angoisse de l'aliénation des mines ;
- Le batelier ;
- Les forces migratoires.
Ces fresques ont Ă l'Ă©poque soulevĂ© beaucoup d'intĂ©rĂŞt dans la sociĂ©tĂ©, mais en ont rĂ©veillĂ© l'anxiĂ©tĂ© : les conservateurs en critiquaient la thĂ©matique. Un des conseillers municipaux, JosĂ© MarĂa Bernal, s'y opposait par exemple vivement tant pour leur forme et leur contenu.
Casa-museo Pedro Nel GĂłmez
Par la suite, l'artiste commença la décoration de sa maison, qu'il transforma lui-même en musée :
1940, Casa Museo Pedro Nel GĂłmez, 3,83 m x 3,66 m.
- Hommage au village antioqueño ;
- Combat mythique entre les "femmes Ă un pied" et les mineurs ;
- La danse frénétique ;
- Vie et mort ;
- BolĂvar Ă©levĂ© par les mythes de la forĂŞt ;
- L'orpailleuse ;
- La vie descend de la Paysanne ;
- La vendeuse d'escargots ;
- L'orpailleur noyé ;
- La spirale nébuleuse ;
- La Sibylle du tropique ;
- Les chĂ´meurs ;
- Barequeras se reposant ;
- Esquisse flâneuse.
Ailleurs Ă MedellĂn
FacultĂ© des Mines de MedellĂn.
De nombreux autres Ă©difices de la ville comporte Ă©galement des fresques du muraliste, ainsi de la FacultĂ© des Mines de MedellĂn :
- Hommage à l'Homme : Naissance et mort ; Esprit religieux et esprit mystique ; Esprit scientifique et esprit artistique; Esprit de l'amitié humaine et esprit de la coopération humaine ;
- Histoire de la Nation ;
- L'explosion de la montagne ;
- Explosion de la flore ;
- Mineurs près des fleuves souterrains ;
- Le choc des deux vagues ;
- L'homme vainc la gravité.
Fresque dans la Faculté de chimie de l'université de Antioquia (aujourd'hui Colegio Mayor de Antioquia) :
- Histoire de la chimie à travers l'humanité.
Fresques à l'université d'Antioquia :
- Clinique LĂ©on XIII ;
- Le Sena de Pedregal.
La Bibliothèque pilote de MedellĂn abrite Ă©galement des fresques de Pedro Nel GĂłmez.
Ailleurs en Colombie
Fresques dans l'Institut de crédit territorial de Bogotá :
- L'homme et ainsi de suite ;
- Le drame du logement.
Ă€ la Banque populaire de Cali, on peut voir une fresque de 60 m2 du maestro.
Peinture
Les oeuvres de Pedro Nel Gómez sont visibles dans sa maison-musée, au Museo de Antioquia, à la Collection d'art de la banque de la république de Bogotá... En voici quelques-unes, témoignant de la diversité de ses techniques, de la permanence de son inspiration comme de l'évolution de son style, toutes extraites du catalogue de l'exposition de 2019 :
- Le martyre de saint JĂ©rĂ´me (1927, huile sur toile) ;
- Les Amazonomaquias (1928, huile sur toile) ;
- Paysage (1925-1929, aquarelle sur papier) ;
- Maternité, Doña Giuliana et ses deux fils aînés (1929, huile sur toile) ;
- Retour du théâtre (1933, huile sur toile) ;
- Nature morte (1934, aquarelle sur papier) ;
- La danse des cueilleurs de café (1936, aquarelle sur papier) ;
- Les Andes centrales (1944, aquarelle sur papier) ;
- Gaitán face à la foule (1948-1950, aquarelle sur papier) ;
- CĂ©sar Uribe Piedrahita (1950, pastel sur papier) ;
- L'exode rural (1950, huile sur toile) ;
- La mĂ´me Vargas (1956-1958, aquarelle sur papier) ;
- Hommage au maître Ricardo Rendón (1962, huile sur toile) ;
- Maternité, Doña Giuliana et son fils (1965, huile sur toile) ;
- Le rapt d'Europe sur le Magdalena (1970, aquarelle sur papier) ;
- MedellĂn depuis le musĂ©e (1982, huile sur toile).
Sculpture
Plazuela Nutibara Ă MedellĂn.
Reliefs et sculptures en bois, marbre et bronze :
- Femmes Ă©migrantes (relief en bois) ;
- Cacique Nutibara (bronze) ;
- Maternités au repos (relief en bois) ;
- La Barequera (sculpture sur bois) ;
- Orpailleuse mélancolique (sculpture sur marbre) ;
- Groupe d'orpailleurs (sculpture sur bois) ;
- Diogène (sculpture sur bois) ;
- Nus au repos (relief en bois).
Architecture
dessinĂ© par Pedro Nel GĂłmez, UniversitĂ© nationale de Colombie, antenne de MedellĂn.
- Design et construction de sa propre maison et de son atelier (aujourd'hui Maison-musée Pedro Nel Gómez) ;
- Design et construction du bâtiment de l’École des mines de MedellĂn (1938). On y voit notamment une coupole parabolique de 200 m2 ;
- Design et construction du bâtiment de la Faculté de chimie de l'université d'Antioquia, aujourd'hui siège social du Colegio Mayor d'Antioquia ;
- Cimetière universel de MedellĂn.
Urbanisme
- Participation Ă la conception d'une partie du quartier Laureles Ă MedellĂn dans lequel plusieurs autres urbanistes, comme Karl Brunner, ont participĂ©. Pedro Nel GĂłmez Agudelo se prĂ©senta aussi au concours pour le design de l'universitĂ© pontificale bolivarienne, mais ne rĂ©alisa aucune Ĺ“uvre ;
- Projet du quartier San Javier Ă MedellĂn ;
- Plan du cimetière universel ;
Il a aussi dessiné la zone urbaine de la municipalité d'Amalfi (Antioquia).
Vie privée
Lors d'un voyage Ă Florence, il rencontre Giuliana Scalaberni, qu'il Ă©pouse et qui sera jusqu'Ă sa mort un indĂ©fectible soutien moral et une source d'inspiration. Leurs enfants Germana et Giuliano naissent durant leur sĂ©jour en Italie. Mais lorsque Pedro Nel GĂłmez n'a plus les moyens de vivre Ă l'Ă©tranger, il se rĂ©sout Ă laisser son Ă©pouse et ses enfants en Italie et part se refaire Ă MedellĂn. Giuliana et ses enfants le rejoignent lorsque ses finances le permettent et leurs autres autres enfants naĂ®tront Ă MedellĂn : ĂŤtalo, Leonardo, ClĂo, EtiĂłn, Maximo et Vladimir.
Ă€ son arrivĂ©e Ă MedellĂn, Giuliana se rend pars le tramway d'alors sur la colline d'Aranjuez pour admirer la vallĂ©e d'Aburrá. La vue dĂ©gagĂ©e lui rappelle sa Florence natale. Elle convainc Pedro de construire une maison Ă cet endroit en argumentant que c'est un site aux paysages variĂ©s, propice Ă la conception d'Ĺ“uvres d'art. Dans l'idĂ©e de Giuliana, la maison devait ĂŞtre assez grande pour conserver les Ĺ“uvres et abriter ultĂ©rieurement un musĂ©e.
Pedro Nel dessine lui-même les plans de la maison (construite en réalité un peu en contrebas), mais Giuliana ne peut en voir la réalisation : elle mourra en 1964 d'un cancer de l'utérus. Le peintre respectera sa volonté et fondera onze ans plus tard la Maison-musée Pedro Nel Gómez. On peut d'ailleurs lire le nom de son épouse sur la plaque de fondation.
Giuliano, l'aĂ®nĂ© des enfants, meurt d'un cancer du poumon en 1969, ce qui affecte considĂ©rablement l'artiste[2]. En 1995, onze ans après la mort de son père, c'est Leonardo qui meurt d'un accident de la circulation. Le mausolĂ©e de la famille se trouve au MusĂ©e-cimetière San Pedro de MedellĂn, qui abrite Ă©galement les restes du père de l'artiste et de certains de ses proches.
Ítalo Gómez Scalaberni, son troisième fils, se signale par une carrière remarquée de musicien en Italie : violoncelliste, compositeur, mais aussi fondateur, animateur ou directeur de plusieurs institutions, tel L'Autunno Musicale (Automne musical) de Florence[2]. Il meurt en à Roccabernada[5].
HĂ©ritage
Outre sa production artistique, architecturale et urbanistique, le peintre novateur a suscitĂ© de profonds dĂ©bats artĂstiques et culturels. Ainsi de la controverse engendrĂ©e par ses fresques[2] : lorsque la municipalitĂ© attribue un contrat Ă Pedro Nel pour leur rĂ©alisation, l'audace de leur thème fait polĂ©mique. Il fait alors appel Ă son ami le peintre Eladio VĂ©lez pour intervenir dans le dĂ©bat. Celui-ci, peut-ĂŞtre jaloux de son succès, le poignarde dans le dos en lançant "qu'il ignorait que [Pedro Nel GĂłmez] avait Ă©tudiĂ© la peinture murale", et en lui rĂ©pondant "N'oublie pas, Pedro Nel, que moi aussi je connais Giotto, Masaccio et Masolino... ils m'interdisent de dĂ©fendre ton oeuvre."[1]
Celle-ci fait aujourd'hui partie d'un patrimoine que personne ne songerait plus à contester. Hélas, Pedro Nel Gómez a emporté dans la tombe le secret de la technique novatrice de ses fresques.
Pedro Nel Gómez est le maître que se sont donné et reconnu des peintres tels que Débora Arango, Jesusita Vallejo, Ana Fonnegra, Graciela Sierra ou encore Carlos Correa. Il influencera par la suite les peintres de la génération suivante : Horacio Longas, Rodrigo Arenas Betancur, Rafael Sáenz ou Fernando Botero.
Il est, avec Fernando Botero ou DĂ©bora Arango, et avec les nombreux artistes qu'ils ont entraĂ®nĂ©s dans leur sillage, pour beaucoup dans la qualification de "citĂ© des artistes" attribuĂ©e Ă MedellĂn.
La Casa museo Pedro Nel GĂłmez
Elle est situĂ©e Carrera 51B 85–24, Aranjuez, MedellĂn.
Depuis sa fondation en 1975, la Maison musĂ©e Pedro Nel GĂłmez a Ă©voluĂ© et propose diverses activitĂ©s qui cherchent Ă conserver, prĂ©server et faire connaĂ®tre l’œuvre d'un artiste qui a brossĂ© un large tableau des Ă©vĂ©nements marquants de la Colombie de son temps. SociĂ©tĂ©, politique, Ă©conomie et Ă©ducation sont les axes centraux de son Ĺ“uvre ; les visiteurs peuvent les apprĂ©cier, lors des frĂ©quentes expositions thĂ©matiques de la Casa museo, outre le charme de la maison qu'il a lui-mĂŞme bâti et l'Ă©clectisme de l'exposition permanente. Du vivant mĂŞme de l'artiste, le musĂ©e a reçu nombre de visiteurs cĂ©lèbres, comme Alfonso LĂłpez Michelsen, Julio CĂ©sar Turbay Ayala, LeĂłn de Greiff, Otto Morales BenĂtez ou Pablo Neruda.
Le musĂ©e est alors dirigĂ© par son fils Máximo. Il en laisse ensuite la charge Ă sa sĹ“ur ClĂo jusqu'en 2000. Elle prend alors sa retraite, laissant la direction Ă son frère Vladimir. Six ans plus tard, la maison-musĂ©e entre dans une crise financière telle qu'on envisage de fermer l'institution. Elle est heureusement sauvĂ©e avec l'appui de sociĂ©tĂ©s publiques et privĂ©es, au prix d'un changement au sein de la direction, et les portes du musĂ©es peuvent s'ouvrir de nouveau.
Actuellement (2020) le musĂ©e, animĂ© par Luis RendĂłn, propose de nombreuses activitĂ©s pour tous les publics, gratuitement pour les rĂ©sidents des estratos 1, 2 et 3 de la ville. La fondation de la Casa museo administre Ă©galement la Casa Gardeliana (Manrique central) et le Museo Ciudad MedellĂn (Pueblito Paisa).
Notes et références
- (es) Diego León Arango Gómez, Carlos Arturo Fernández et Pedro Nel Gómez, Pedro Nel Gómez, acuarelista, Universidad de Antioquia, , 123 p. (ISBN 978-958-655-845-7, lire en ligne)
- (es) Pedro Nel GĂłmez et Diego LeĂłn Arango GĂłmez, Pedro Nel GĂłmez y su Ă©poca : un compromiso del arte con la historia, Museo de Antioquia, (lire en ligne)
- (en) Edward Sullivan, Latin American Art, Phaidon Press, , 352 p. (ISBN 978-0-7148-3980-6, lire en ligne)
- (es) Fabiola Bedoya de FlĂłrez et David Fernando Estrada Betancur, Pedro Nel GĂłmez, muralista, Universidad de Antioquia, , 117 p. (ISBN 978-958-655-578-4, lire en ligne)
- (es) Ronal Castañeda, « Falleció Italo Gómez, hijo de Pedro Nel Gómez », sur www.elcolombiano.com, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- (es) Fabiola Bedoya de FlĂłrez et David Fernando Estrada Betancur, Pedro Nel GĂłmez, muralista, Universidad de Antioquia, , 117 p. (ISBN 978-958-655-578-4, lire en ligne).
- (es) Diego LeĂłn Arango GĂłmez, Pedro Nel GĂłmez : Relatos de naciĂłn (Catalogue de l'exposition Ă©ponyme), Bogota, Museo nacional de Colombia, .
Liens externes
- Site officiel de la Casa museo Pedro Nel GĂłmez
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Bénézit
- (en) Grove Art Online
- (en) Union List of Artist Names
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :