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Julio CĂ©sar Turbay Ayala

Julio CĂ©sar Turbay Ayala, nĂ© le Ă  Bogota - mort le Ă  Bogota est un homme d'État colombien. Il a Ă©tĂ© prĂ©sident de la RĂ©publique du au .

Julio CĂ©sar Turbay Ayala
Illustration.
Fonctions
Président de la République de Colombie
�
(4 ans)
Prédécesseur Alfonso López Michelsen
Successeur Belisario Betancur Cuartas
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bogota (Colombie)
Date de décÚs
Lieu de décÚs Bogota (Colombie)
Nationalité colombienne
Parti politique Parti libéral colombien

Julio CĂ©sar Turbay Ayala
Présidents de la République de Colombie

Biographie

Né dans une famille de commerçants d'origine libanaise, il commence tÎt sa carriÚre politique au sein du parti libéral : maire à 21 ans, il occupe la plupart des postes électifs et gouvernementaux de son pays.

En 1967, il est choisi comme représentant permanent de la Colombie auprÚs de l'Organisation des Nations unies, et en 1973, il est nommé ambassadeur de son pays à Londres. Sa candidature fut envisagée pour les élections de 1974, mais c'est finalement Alfonso López Michelsen qui défend les couleurs du libéralisme. En 1975, il est nommé ambassadeur à Washington, et l'année suivante, il est élu président du Sénat. Ses adversaires lui reprochent d'user du clientélisme pour servir ses ambitions politiques[1].

Élu prĂ©sident de la RĂ©publique en 1978, Turbay doit faire face aux actions armĂ©es du M19. Au dĂ©but de son mandat, il dĂ©cida d'imposer l'Ă©tat d'urgence en application de l'article 121 de la Constitution, pour lutter contre les mouvements subversifs et la gauche. Cette dĂ©cision fut l'objet de sĂ©vĂšres critiques tant Ă  l'intĂ©rieur du pays qu'Ă  l'Ă©tranger oĂč le gouvernement fut accusĂ© de se servir de la torture et des exĂ©cutions extra-judiciaires.

Le droit de grĂšve est suspendu et puni d’emprisonnement, outre la perte par les grĂ©vistes de leur travail. Les entreprises reçoivent l'ordre de dĂ©noncer les grĂ©vistes au ministĂšre du Travail[2]. Les syndicalistes et militants de gauche sont persĂ©cutĂ©s par les autoritĂ©s, et la torture se gĂ©nĂ©ralise contre les guĂ©rilleros capturĂ©s[1].

En 1979, il nĂ©gocie avec le M19 lors de la longue prise d'otages Ă  l'ambassade de la RĂ©publique dominicaine oĂč se trouvent pour un Ă©vĂšnement mondain l'ambassadeur des États-Unis et le nonce apostolique. Finalement, il obtient la libĂ©ration des otages contre une rançon versĂ©e au M19 et des billets d'avion pour Cuba pour les membres du commando[1].

En 1987, pendant le gouvernement de Virgilio Barco Vargas, Turbay fut nommé ambassadeur auprÚs du Saint-SiÚge.

En 1986, alors que le divorce reste illégal en Colombie, il obtient du Vatican l'annulation de son mariage avec Nydia Quintero Turbay, dont sont issus quatre enfants : Julio César, Diana, Claudia et María Victoria. Septuagénaire, il se remarie avec Amparo Canal. En août 1990, sa fille Diana, journaliste, est enlevée par les Extraditables et assassinée cinq mois plus tard pendant une opération de sauvetage de la police. Julio César Turbay Ayala a publié plusieurs livres sur la politique internationale, des biographies, comme celle de Simón Bolívar, le Libertador, ou des essais dans lesquels il développe ses idées politiques.

Il ne s'est pas retiré de la politique : en 2004, il quitte le parti libéral pour fonder Nueva Patria, parti dont l'objectif est la réélection du président Álvaro Uribe Vélez[1].

DĂ©cĂ©dĂ© en septembre 2005, il est enterrĂ© aux Cuevas de Sacromonte, dans l'École de la Chevalerie Militaire au nord de Bogota.

Notes et références

  1. « Julio Cesar Turbay Ayala, ancien prĂ©sident de la Colombie », Le Monde.fr,â€?/span> (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. « Colombie La grĂšve gĂ©nĂ©rale a Ă©tĂ© peu suivie en raison de mesures de sĂ©curitĂ© exceptionnelles », Le,â€?/span> (lire en ligne, consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

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