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Parigny-la-Rose

Parigny-la-Rose est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Parigny-la-Rose
Parigny-la-Rose
La mairie de Parigny-la-Rose.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Haut Nivernais-Val d'Yonne
Maire
Mandat
Charles Van Belleghem
2020-2026
Code postal 58210
Code commune 58206
Démographie
Gentilé Parignycois
Population
municipale
34 hab. (2020 en diminution de 15 % par rapport à 2014)
Densité 3,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 43″ nord, 3° 26′ 36″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 285 m
Superficie 8,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clamecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clamecy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Parigny-la-Rose
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Parigny-la-Rose

    Géographie

    Parigny-la-Rose est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Clamecy. La superficie de la commune est de 877 hectares. Son altitude varie entre 190 et 285 mètres[1]. Elle comptait 34 habitants en 2020, appelés les Parignycois et les Parignycoises.

    Le village est implanté dans le nord de la Nièvre, à environ 52 km de Nevers (par la route). Il est situé à km de Varzy et à 20 km au sud-ouest de Clamecy, son chef-lieu d'arrondissement.

    Lieux-dits et écarts

    Bousson, Motte (la), Motte-Migny (la), Parigny, Serre et Thurillon[2].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Parigny-la-Rose est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39 %), forêts (35,5 %), prairies (25,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    On relève la forme suivante du nom de la commune en 1535 : Perrigniacum (pouillé d'Auxerre)[10].

    La paroisse, autrefois relevant du diocèse d’Auxerre, est sous l’invocation de saint Baudèle (ou Baudel)[11]. Elle pourrait avoir pris ce titre à l’occasion de la translation des reliques du martyr chrétien par les moines de Cessy-les-Bois à la fin du IXe siècle[12].

    Il est à noter qu’il existe, dans l’Aube, une commune du nom de Périgny-la-Rose.

    Histoire

    Le monument aux morts.
    Croix donnée à la commune par son maire, le comte Andras de Marcy, en 1867.
    • La première mention connue du nom de la commune remonte à 1535.
    • En 1795, une couche de charbon de terre est prétendument découverte dans un pré[13], en bordure de la route reliant Parigny à Marcy ; des travaux de prospection sont entrepris, en partie exécutés par sept prisonniers de guerre, logés pour l’occasion au château de Serre, mais au bout de deux mois d'un rude labeur il faut se rendre à l’évidence : il n’y a pas de mine de charbon de terre à cet endroit[14].
    • La « maison d’école » est construite en 1888, entraînant une dépense, selon les uns, d’environ 18 000 francs et de 14 873 francs selon les autres ; elle n’est alors fréquentée que par 8 élèves de 6 à 13 ans ; la nomination d’une institutrice pour la diriger suscite les protestations d’une partie de la population[15].
    • En 1906[16], le nombre d'habitants de Parigny-la-Rose, qui compte 24 maisons, s'élève à 93 individus. La commune compte un curé, un instituteur, deux cantonniers, un garde champêtre et un garde particulier. Il n’y a aucun commerçant et un seul artisan : un maréchal-ferrant. La profession la plus représentée est celle de cultivateur (32), suivie par les ouvriers agricoles (8), les domestiques (4) et les fermiers (2). On recense également dans la commune 4 rentiers et rentières. Au total, on relève à Parigny 11 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni cabaretier ni sage-femme. Contrairement à bon nombre de communes nivernaises, les familles du village n’accueillent aucun « enfant assisté » ou nourrisson.
    • En 1933, Étienne Prestat, conseiller municipal de 78 ans, est assassiné pour un motif crapuleux et son corps est retrouvé carbonisé à son domicile[17].
    • En 1936, le village compte un aubergiste[18].
    • En 1938, le Syndicat des services publics et de santé installe une colonie de vacances dans « l’ancien château des ducs de Marcy », le château de Serre, au milieu d’un parc de 10 hectares comprenant deux vergers et un étang « peuplé de carpes »[19].
    • En 2015, la commune offre un monument aux morts à ses quatre poilus morts en 1914-1918 : René Billard, Albert Guidoux, Louis Fleury et Edmond Prestat[20]. Jusque-là, la commune ne disposait que d’une maquette en plâtre, Å“uvre du sculpteur varzycois Émile Boisseau, conservée dans l’église[21].

    Curés

    • André Dupin (1657), Louis Thierrat[22] (1705), Jacques Chauve (1880), Charles-Justin Lalfert (1906)...

    Instituteurs

    • Mle Genty (1888), Étienne-Gustave Lapertot (nommé en 1889), Pierre Guenot (1906), Charles-Henri Drillon (1911), Lucienne Guilloux (1936)...

    Seigneurs

    • Jean de Boirousseau, seigneur de Serre (1499)[23], Charles Andras, chevalier, seigneur de Serre, Parigny-la-Rose, Mhères et autres lieux (XVIIIe siècle)[24]...

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1867 Andras de Marcy
    1887 Edme Boisseau
    avant 1995 2014 Jean Monsinjon DVD Agent d'assurance
    mars 2014 2018 Maurice Nicolas[25]
    2018 En cours Charles Van Belleghen

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2020, la commune comptait 34 habitants[Note 3], en diminution de 15 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    190159203199178182201167171
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    185173165155149135121133110
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    999397688671737970
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    787477665240312937
    2015 2020 - - - - - - -
    3934-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Baudel (XVIe siècle), restaurée au XIXe siècle ; clocher ajouté en 1899[30].
    • Château de Serre (fin XVIIIe siècle)[31].
    Le lavoir.
    • Lavoir, notamment réputé pour sa charpente en arcs brisés « à la Philibert Delorme »[32], alimenté par une source qui, selon la légende, aurait jailli sous le sabot du cheval de saint Baudel, saint patron de la commune ; la toiture, menacée de délabrement, est l’objet d’une restauration en 2020[33].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
    2. « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clamecy », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, Paris, 1865.
    11. Baudèle naît à Orléans au milieu du IIIe siècle.
    12. Actes du 7e congrès de la Fédération des Sociétés savantes du Centre, Nevers, 1993.
    13. Le lieu-dit le Croc-de-la-Mine en perpétue la mémoire.
    14. Georges Marchand, « Une prospection houillère à Parigny-la-Rose en 1795 », Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, 1976.
    15. École de Parigny-la-Rose (1883-1902), Archives départementales de la Nièvre, 1T/327.
    16. Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 206/1.
    17. « Un cultivateur a été assassiné et les meurtriers ont fait brûler le cadavre de leur victime », Le Peuple, 18 mars 1933, sur gallica.bnf.fr.
    18. Recensement de 1936, Archives départementales de la Nièvre.
    19. Ce soir, 19 août 1938, sur retronews.
    20. « Nièvre : cent ans après, Parigny-la-Rose offre un monument aux morts à ses poilus de 14-18 », sur france3-regions.francetvinfo.fr, 11 novembre 2015.
    21. Georges Marchand, « Les Monuments aux morts de l’ancien canton de Varzy », Les Amis du vieux Varzy, no 33, 2022.
    22. Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
    23. Louis-Albert Morlon, Promenades en Morvan, Nevers, 1921, sur gallica.bnf.fr.
    24. Adolphe de Mullot de Villenaut, Nobiliaire de Nivernois, Nevers, 1900, sur gallica.bnf.fr.
    25. Maurice Nicolas est décédé en 2018.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. « Parigny-la-Rose, église Saint-Baudel », Sauvegarde de l’art français.
    31. Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
    32. Michel Villemin, « Le lavoir de Parigny-la-Rose », Les Amis du vieux Varzy, bulletin no 32, 2021.
    33. « Chef-d’œuvre en péril, le lavoir du village de Parigny-la-Rose est sauvé », Le Journal du Centre, 27 juin 2020.

    Voir aussi

    Article connexe

    Bibliographie

    • Georges Marchand, « Une prospection houillère à Parigny-la-Rose en 1795 », Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy,‎ , p. 51-56 (ISSN 0181-0596).
    • Fabrice Cario et Bérangère Delaporte, « Parigny-la-Rose : église Saint-Baudel », La sauvegarde de l'art français,‎ .

    Liens externes

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