Accueil🇫🇷Chercher

Opalinidae

Les Opalinidae (auparavant embranchement des Opalinidea) sont une famille de chromistes de l'embranchement des Bigyra, de la classe des Opalinea et de l’ordre des Opalinida.

Opalines

Les opalines, sont des protistes zooflagellĂ©s mesurant de 100 Ă  300 Âµm qui vivent dans l'intestin des vertĂ©brĂ©s Ă  sang froid.

Leurs flagelles sont courts et disposés en lignes longitudinales régulières. Ils se divisent par bipartition longitudinale et leur reproduction est réglée sur la période de reproduction de l'hôte.

Ces organismes vivent en parasites ou en synécie dans les intestins de Batraciens, Reptiles et Poissons.

La classification des opalines et très discutée et n'est toujours pas résolue.

Étymologie

Le nom de la famille vient du genre type Opalina, dérivé du latin opalis, opale (par allusion à l'opale, le minéral, dont le nom est lui-même issu du mot sanskrit upala signifiant « pierre précieuse »), et du suffixe latin -ina, « de la nature de », en référence aux couleurs vives (comme de l'opale) que revêtent les espèces de cet organisme.

En effet, en 1884, Purkinje & Valentin font la description suivante :

« Notre Opalina ranarum est sans aucun doute synonyme de Bursariae ranarum Ehrbg., à laquelle nous n'avons pas hésité à ajouter un nouveau nom, car elle ne présente pas de corps creux, ce qui est considéré comme un signe caractéristique du genre Bursariae. En raison de la splendeur et de la variété des couleurs de surface qui apparaissent en plein soleil, nous l'avons appelée Opalina[1]. »

Description

Les espèces du genre type Opalina sont des hétérocontes parasites que l'on trouve dans les intestins des grenouilles et des crapauds. Ils sont dépourvus de bouche et de vacuoles contractiles ; couverts de cils flagelliformes presque égaux.

Toutes les espèces sont des endosymbiotes obligatoires chez les vertébrés à sang froid, très probablement commensaux plutôt que parasitaires ; en effet ils sont saprobiontes (consommant de la matière morte), ce qui suggère ce rôle commensal.

Le corps est ovale, aplati en forme de feuille et recouvert d'une fine pellicule. La nutrition se fait par pinocytose.

Plusieurs noyaux, tous semblables, de petite taille et sphériques, sont répartis uniformément dans l'endoplasme.

L'organisme se reproduit par fission binaire longitudinale et transversale, ou par plasmotomie dans laquelle la division cellulaire est répétée encore et encore sans division des noyaux.

Les cellules filles s'enkystent avant de passer dans les matières fécales de leur hôte[2].

Liste des genres

Selon AlgaeBase (17 septembre 2022)[3] : aucune famille

Selon IRMNG (17 septembre 2022)[4]

  • Bezzenbergeria Earl, 1973
  • Cepedea Metcalf, 1920
  • Opalina Purkinje & Valentin, 1835 genre type
  • Protoopalina Metcalf, 1918
  • Protozelleriella Delvinquier, Markus & Passmore, 1991
  • Zelleriella Metcalf, 1920, nom. nud.

Selon GBIF (17 septembre 2022)[5] :

  • Cepedea Metcalf, 1920
  • Hegneriella Earl, 1971
  • Opalina Purkinye & Valentin, 1835
  • Protoopalina Metcalf, 1918
  • Protozelleriella Delvinquier, Markus & Passmore, 1991
  • Zelleriella Metcalf, 1920
Genres incertains ou non acceptés
  • Acuminata Amaro, 1966
  • Antunesia Amaro, 1966
  • Caudicula Amaro, 1966
  • Caudiculata Amaro, 1966
  • Cornucopioides Amaro, 1966
  • Filiformis Amaro, 1966
  • Globoides Amaro, 1966
  • Longa Amaro, 1966
  • Nipponica Amaro, 1966
  • Orientalis Amaro, 1966
  • Ovalis Amaro, 1966
  • Paucinucleata Amaro, 1966
  • Phrynomantidis Amaro, 1966
  • Plata Amaro, 1966
  • Plurinucleata Amaro, 1966
  • Promitotica Amaro, 1966
  • Pulchra Amaro, 1966
  • Spinifera Amaro, 1966
  • Xysteroides Amaro, 1966
  • Quelques Opalinidae
  • Protoopalina pingi du rectum des batraciens Hylarana guentheri et Pelophylax nigromaculatus
    Protoopalina pingi[6] du rectum des batraciens Hylarana guentheri et Pelophylax nigromaculatus
  • Cepedea longa
    Cepedea longa
  • Cepedea longa en microscopie Ă©lectronique
    Cepedea longa en microscopie Ă©lectronique
  • Protozelleriella devilliersi
    Protozelleriella devilliersi
  • Video d'Opalina ranarum (commensal de la grenouille)
  • Cellule vivante d'Opalina ranarum en microscopie optique. Vagues d'activitĂ© des flagelles visibles sous forme de lignes de crĂŞtes faisant un angle avec l'axe de la cellule
    Cellule vivante d'Opalina ranarum en microscopie optique. Vagues d'activité des flagelles visibles sous forme de lignes de crêtes faisant un angle avec l'axe de la cellule

Systématique

Le nom correct de ce taxon est Opalinidae Claus, 1874[7].

Publication originale

  • Purkinje, J.E. & Valentin, G. 1835. De phaenomeno generali et fundamentali motus vibratorii continui in membranis cum externis tum internis animalium plurimorum et superiorum et inferiorum ordinum obvii : commentatio physiologica. Wratislaviae : Sumptibus Aug. Schulz et Socii. [48][1] - [8].

Notes et références

Notes

    Références

    1. (en) Purkinje, J.E. & Valentin, G. 1835. De phaenomeno generali et fundamentali motus vibratorii continui in membranis cum e<xternis tum internis animalium plurimorum et superiorum et inferiorum ordinum obvii : commentatio physiologica (Sur le phénomène général et fondamental du mouvement vibratoire continu dans les membranes externes et internes de la plupart des animaux des ordres supérieurs et inférieurs : commentaire physiologique). Wratislaviae (Wrocław) : Sumptibus Aug. Schulz et Socii. (Éditeur) [48] : Lire en ligne
    2. Opalina Purkinje & Valentin, 1835. Atlas of Living Australia : lire résumé en ligne
    3. Guiry, M.D. & Guiry, G.M. AlgaeBase. World-wide electronic publication, National University of Ireland, Galway. https://www.algaebase.org, consulté le 17 septembre 2022
    4. Rees, T. (compiler). The Interim Register of Marine and Nonmarine Genera. Available from https://www.irmng.org at VLIZ, consulté le 17 septembre 2022
    5. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 17 septembre 2022
    6. Weidong Li, Chong Wang, Feng Huang, Ming Li, Frank Nilsen, Huiyu Liu et Jianlong Xu, « Redescription of Protoopalina pingi Nie, 1935 inhabiting the recta of Hylarana guentheri and Pelophylax nigromaculatus in China », Parasite, vol. 21,‎ , p. 46 (ISSN 1776-1042, PMID 25208482, PMCID 4160848, DOI 10.1051/parasite/2014021, lire en ligne)
    7. Brands, S.J. (ed.), 1989-present. The Taxonomicon. Universal Taxonomic Services, Zwaag, The Netherlands. [http://taxonomicon.taxonomy.nl/], consulté le 17 septembre 2022
    8. Australian Biological Resources Study Australian Faunal Directory. Austr. Gov., Dept. Agric., Water & Env. : voir en ligne

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.