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Opération Lumberjack

L'opération Lumberjack est une opération américaine de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Menée par la 1re armée des États-Unis au début de , elle avait pour objectif de prendre des villes allemandes stratégiques comme Cologne et de former une tête de pont alliée sur l'autre rive du Rhin.

Concept de l'opération

Le 21e Groupe d'armées britannique ayant fermement pris position sur la rive du Rhin, le général Bradley et son 12e Groupe d'armées américain préparent l'opération Lumberjack. Le plan est d'attaquer avec la 1re armée en direction du sud-est vers le confluent du Rhin et de l'Ahr, puis de s’orienter au sud pour aller à la rencontre de la 3e armée du général Patton, qui ferait dans le même temps mouvement au nord-est à travers l'Eifel. L'objectif est de prendre Cologne, de sécuriser le secteur de Coblence et d'amener le 12e Groupe d'armées aux rives du Rhin sur toute la zone au nord de la Moselle. Le 12e Groupe d'armées espère aussi encercler un grand nombre d'Allemands.

DĂ©roulement

Durant l'opération, la 1re et la 3e armées sont confrontées à la 15e armée et à la 5e Panzer Armee de la Wehrmacht[2]

Bradley lance l'opĂ©ration Lumberjack le 1er mars. Au nord, la première armĂ©e exploite rapidement la tĂŞte de pont sur l'Erft pour entrer Ă  Euskirchen le , puis Ă  Cologne le 5. En parallèle, la troisième armĂ©e avance dans l'Eifel jusqu'au Rhin. L'avancĂ©e des troupes amĂ©ricaines varie de 15 Ă  60 kilomètres.

Pont de Remagen

En arrivant aux abords de Remagen, la 9e division blindée découvre contre toute attente que le pont ferroviaire Ludendorff est toujours debout. L’assaut est mené immédiatement et le pont est pris le , bien que les défenseurs allemands aient tenté de le dynamiter. Les Alliés ont finalement une tête de pont sur le Rhin.

Les jours suivants, les Allemands tentent dĂ©sespĂ©rĂ©ment de dĂ©truire le pont, mais sans succès. Le gĂ©nĂ©ral Eisenhower demande alors Ă  Bradley de faire traverser cinq divisions pour tenir la tĂŞte de pont, mais ne laisse pas la 12e armĂ©e pousser son avantage dans l'immĂ©diat. Au contraire, le , il ordonne de limiter l'Ă©tendue de la tĂŞte de pont de Remagen Ă  40 km de large et Ă  16 km de profondeur. Le pont s'Ă©croule finalement le , mais entre-temps, les AlliĂ©s ont construit un pont flottant en parallèle.

Notes et références

  1. (en) text by Nigel Thomas, Foreign volunteers of the allied forces : 1939-45, Londres, Osprey, , 48 p. (ISBN 978-1-85532-136-6), p. 16
  2. Tessin, vol. 2, p. 283, et Tessin, vol. 4, p. 3.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Charles MacDonald, The last offensive, New York, Barnes & Noble, , 532 p. (ISBN 978-1-56619-928-5).
  • Georg Tessin, Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht and Waffen-SS 1939 - 1945, volume 2, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, 1973.
  • Georg Tessin, Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht and Waffen-SS 1939 - 1945, volume 4, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, 1975.

Articles connexes

Liens externes

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