Onhaye

En août 1914, le 148^e régiment d'infanterie français était stationné à Onhaye et y subit des pertes[2]. Le 33^e régiment d'infanterie français était également engagé dans la bataille et a subi de lourdes pertes.

Le 13 mai 1940, lors de la bataille de France, les Allemands de la 7. Panzer-Division (Erwin Rommel) ont traversé avec succès la Meuse dans la journée à Bouvignes. Dans la nuit du 13 au 14, les fusiliers du Schützen-Regiment 7 de l’Oberst Georg von Bismarck (fusiliers de la 7. Panzer-Division) attaquent en direction du village (qui est directement attaqué en fin de matinée du 14) qui est alors défendu par des éléments français du 77^e régiment d'infanterie, du 125^e régiment d'infanterie, du 5^e régiment de dragons portés et du 19^e régiment de dragons portés[3]. Les Allemands effectuent des « bombardements violents » et reçoivent le renfort de chars envoyés par Rommel qui prend place dans l'un d'eux, il est alors blessé dans cette action qui échoue sous le feu des canons de 25 mm de la 604^e batterie antichar française[3]. Les Allemands ne renoncent pas, et finalement ils prennent Onhaye vers 16h ce 14 mai 1940[4].

La commune d'Onhaye se compose de sept sections (ou anciennes communes) : Anthée, Falaën (repris parmi les plus beaux villages de Wallonie), Gerin, Onhaye, Serville, Sommière et Weillen.

Elle compte aussi plusieurs hameaux parmi lesquels Chertin, Foy, Fter, Hontoir, La Forge, Marteau, Miavoye, Ostemerée et Rostenne.

La commune située en Condroz namurois est une succession de tiges et de chavées. Ces dernières sont parfois empruntées par des rivières et ruisseaux affluents directs ou indirects de la Meuse qui, par ailleurs, coule à l'est de la commune sans jamais la pénétrer ni la longer. Ces cours d'eau sont la Molignée qui arrose La Forge, le Flavion qui passe à Ostemerée et Weillen et la Ftroule qui arrose Fter.

La route nationale 97 Dinant-Philippeville traverse la commune d'est en ouest en passant par Onhaye, Gerin et Anthée.

Le village d'Onhaye est un bourg étendu et étiré le long d'un tige (altitude jusqu'à 260 m) et sur le versant peu incliné s'orientant vers le sud. Le village se rassemble autour de l'église et de quelques fermes importantes. Il a été édifié en pierre calcaire mais aussi en brique dès la fin du XVIII^e siècle[5]. Le tracé de la route nationale 97 Dinant-Philippeville qui traversait le centre du village a été dévié par une section passant un peu plus au nord.

Au 1^er décembre 2019, le commun compte 3 238 habitants, 1 635 hommes et 1 603 femmes, soit une densité de 49,41 habitants/km² sur une superficie de 65,53 km²[7].

_{Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.}

• Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[8]

• Walhère d'Onhaye, saint catholique du XII^e siècle
• Antoine Laurent de Jacquier de Rosée
• Willy Maltaite, connu sous le nom d’artiste de Will
• Gérard Adam (1946- ), médecin et écrivain belge wallon contemporain, né à Onhaye.

• Les draisines de la Molignée à La Forge (ancienne gare de Falaën).

• André Lépine et Guy Heynen, « Rommel traverse l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Dinant à Landrecies, par Philippeville », Cahier du Musée de Cerfontaine, n^o 415,‎ 2009