Oh Mu
Oh Mu est une personnalité artistique italo-suisse, née en 1993 à Martigny, en Suisse, active dans les domaines de l'illustration et de la chanson, et activiste pour les droits des personnes autistes.
Naissance | |
---|---|
Nom de naissance |
Estelle Marchi |
Pseudonyme |
Oh Mu |
Nationalités | |
Activités |
Site web |
---|
Biographie
Evan Estelle Marchi[1] - [2], qui a la double nationalité italienne et suisse[3], naît en 1993[4] à Martigny, dans le canton du Valais, et y grandit[5] - [6]. Sa scolarité est marquée par le harcèlement et des burn-outs autistiques[7].
Après le conservatoire à Martigny[8] et des études en bande dessinée à Bruxelles[9] - [10], l'artiste prend le pseudonyme d'Oh Mu, décide de se lancer dans la musique et apprend en autodidacte la composition et la production[8].
Oh Mu, qui est non binaire[11] et autiste Asperger[8], milite aussi sur Internet via son compte Instagram dédié au handicap et à l’autisme[1].
Parcours artistique
Son nom d'artiste est tiré du film Nausicaä d'Hayao Miyazaki en référence aux « ömus », créatures chargées de protéger la forêt et capables d'entrer dans une « colère positive » indomptable[8]. Oh Mu explique ce choix comme suit : « C’était évident que j’allais m’appeler comme ça car, dans mon travail, l’idée de l’aliénation revient. Ces créatures [...] sont en dehors de l’humanité, peuvent être très violentes, mais elles veulent juste la paix. Il y avait cette idée de créatures aliénées, et de communication compliquée. »[12].
Son premier disque, Le Feu, décrit ses combats intérieurs. Sa notoriété débute avec le single C'est la vie, dont la mention dans les magazines Les Inrockuptibles et Le Nouvel Obs[3] propulse la reconnaissance de sa musique dans son Valais natal[6].
Sa musique est qualifiée d'electro-pop et alternative. Oh Mu se fait repérer sur Internet et co-produit ensuite ses albums avec le studio Soyuz[10]. L'artiste se produit sur scène depuis 2018, et assure en la première partie du groupe alternatif Bagarre à La Cigale[13] - [7].
Oh Mu effectue également une carrière indépendante dans le dessin. Ses œuvres exécutées au crayon ou au feutre offrent une approche brute d'un monde imaginaire et d'une autobiographie douloureuse[14].
Discographie
- 2016 : Needle, EP
- 2017 : Le Feu, EP
- 2018 : Oh Mu, EP
- 2020 : Daddy, single
- 2020 : Dingue, single
- 2020 : Contre-culture, EP
Notes et références
- Delphine Montera, « Contre Culture, La douce colère d’Oh Mu » [archive du ] , sur Barbi(e)turix, (consulté le )
- « Oh Mu » , sur tumblr (consulté le )
- Marie-Claude Martin, « Estelle Marchi: "Je dis tout à travers mon personnage de Oh Mu" », sur rts.ch, (consulté le )
- (en) « Estelle Marchi », sur discogs.com (consulté le ).
- Carole Boinet, « Oh Mu, "garçon sirène" electropop », sur Les Inrocks, (consulté le )
- Jean-François Albelda, « Oh Mu, une chanteuse valaisanne fait sensation en France » , sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- Morgane Giuliani, « Oh Mu autiste, androgyne, nouvelle icône d'une pop émancipée », sur nouvelobs, (consulté le )
- Sylvie Castella, « La colère positive », sur Coopération, (consulté le )
- Eléna Tissier, « Oh Mu, portrait d’une artiste symptomatique de l’ère moderne » , sur manifesto-21.com,
- « Oh Mu, rencontre avec la jeune artiste-illustratrice-chanteuse suisse », sur TV5 Monde, (consulté le )
- RedMarmotte, « Musique, expression et féminisme : quelques questions à Oh Mu », sur simonae.fr, (consulté le )
- Alice Randegger, « Oh Mu, tsunami d'empathie », sur EPIC-Magazine, (consulté le )
- « Montreux jazz »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur montreux jazz, (consulté le )
- « vagues survivantes », sur vaguessurvivantes tumbl (consulté le )