Oden
L'oden (ăă§ă) est un pot-au-feu japonais, c'est une sorte de nabe[1].
Oden | |
Oden | |
Autre(s) nom(s) | ăă§ă |
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Lieu dâorigine | Japon |
Place dans le service | Pot-au-feu |
Ingrédients | Gùteaux de poisson, légumes, bouillon |
Histoire
Les origines de l'oden remontent Ă un autre mets plus ancien : le dengaku, constituĂ© de brochettes de tofu, de konnyaku, gelĂ©e trĂšs rĂ©sistante Ă base de konjac, et de divers autres aliments bouillis puis enduits de pĂąte de soja fermentĂ©e (miso). Le plat tel quâon le consomme actuellement au Japon a fait son apparition au cours de lâĂšre Meiji (1868-1912)[1].
En plus de se dĂ©guster au restaurant ou aprĂšs lâavoir prĂ©parĂ© chez soi, l'oden peut Ă©galement ĂȘtre achetĂ© Ă emporter Ă un yatai (stand ambulant) ou dans un konbini (supĂ©rette). Câest la chaĂźne 7-Eleven qui a commencĂ© Ă en vendre en 1979 et depuis, les autres chaĂźnes ont suivi[1].
Appellations
L'oden est un plat originaire de la rĂ©gion de Kanto, ce qui fait qu'au Japon, il est souvent appelĂ© « ragoĂ»t de Kanto », c'est-Ă -dire, Ă Nagoya, Kanto ni (éąæ±ç ź) et dans le Kansai, Kanto daki (éąæ±çă).
Composition
Un oden consiste en des ingrédients longuement mijotés dans un bouillon de type dashi, préparé avec des algues konbu, de la bonite séchée (katsuobushi) et de la sauce de soja. Les ingrédients varient en fonction des régions mais sont généralement à base de poisson et de légumes, notamment du radis blanc japonais (daikon), ainsi que des tranches épaisses de tofu frit appelées atsuage. Ils se dégustent avec de la moutarde japonaise karashi[1].
Ingrédients populaires
- Atsuage[1]
- BĆuf (tendons : gyĆ«suji)[1]
- Chou farci en rouleau[1]
- Chikuwa, rouleau de pĂąte de poisson[1]
- Chikuwabu
- Ganmodoki, croquette de tofu aux légumes[1]
- Gobomaki Ă base de grande bardane
- Hanpen
- Ikayaki Ă base de seiche
- Kabocha, courge musquée trÚs peu fibreuse et savoureuse
- Kamaboko, quenelle Ă base de poisson
- Kinchaku, sac en tofu frit rempli de riz pilé[1]
- Konnyaku, coupé en laniÚres[1]
- Ćuf dur[1]
- Pomme de terre
- Radis blanc (daikon)[1]
- Satsuma age, pùté de poisson frit[1]
- Shirataki, nouilles Ă base de konjac[1]
- Shinjoage
- Tofu
- Tsukune[1]
Ingrédients locaux
Il existe des ingrédients utilisés trÚs localement, comme le chikuwa au tofu à Tottori, les germes de soja (moyashi) longues (plus de 15 cm) appelés oyashi à Miyazaki, le hanpen noir de Shizuoka, les pieds de porc à Okinawa, etc[2].
Mais il y a aussi des disparitĂ©s et prĂ©fĂ©rences rĂ©gionales : le tsumire (pĂątĂ© de sardine) est populaire dans la rĂ©gion du KantĆ et au sud du TĆhoku, alors que le kamaboko (demi-cylindre de pĂątĂ© de poisson blanc), est utilisĂ© Ă KyĆ«shĆ« et dans la rĂ©gion de la mer intĂ©rieure de Seto. Parmi les « ingrĂ©dients blancs » (çœç©, shiromono), le chikuwabu (pĂąte Ă base de farine de blĂ©) a une forte popularitĂ© dans le KantĆ, alors que le tofu et le tofu frit (yakidofu) sont trĂšs consommĂ©s dans le Japon de l'Ouest, dans les rĂ©gions du Hokuriku, ChĆ«goku et Shikoku[2].
Notes et références
- « « Oden » ou les délices du pot-au-feu à la japonaise », Le b.a.-ba du Japon, sur Nippon.com, (consulté le ).
- « Quâest-ce que les Japonais prĂ©fĂšrent manger en hiver ? », sur Nippon.com, (consultĂ© le ).