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Notre-Dame-du-Pré

Notre-Dame-du-PrĂ© est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Savoie, en rĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes. Village de montagne du massif de la Vanoise, en Tarentaise, il comptait 250 habitants en 2020.

Notre-Dame-du-Pré
Notre-Dame-du-Pré
Vue panoramique du chef-lieu de Notre-Dame-du-Pré en été.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Arrondissement Albertville
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Tarentaise
Maire
Mandat
Jocelyne Abondance Pourcel
2020-2026
Code postal 73600
Code commune 73190
DĂ©mographie
Gentilé Praverains
Population
municipale
250 hab. (2020 en diminution de 4,58 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 30′ 46″ nord, 6° 35′ 39″ est
Altitude Min. 536 m
Max. 2 556 m
Superficie 18,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Moûtiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moûtiers
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Notre-Dame-du-Pré
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Notre-Dame-du-Pré
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Notre-Dame-du-Pré

    Le territoire communal accueille une petite station de sports d'hiver.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Notre-Dame-du-PrĂ© est situĂ© Ă  15 km de MoĂ»tiers et Ă  13 km d'Aime, dans la vallĂ©e de la Tarentaise (Savoie). Sa commune intĂ©grĂ©e dans le SIVOM des communes du cĹ“ur de Tarentaise. De sa situation en balcon Ă  1 300 mètres, la commune malgrĂ© sa localisation sur le versant ubac de la vallĂ©e, est nichĂ©e dans une combe ensoleillĂ©e, Ă  l'abri du vent, surplombant l'Ă©troit de Siaix. Elle fait face au sud au massif de la Lauzière, le col de la Madeleine et Ă  la vallĂ©e des Bellevilles avec le Cheval Noir surplombant son entrĂ©e. Et sur sa face ouest, la montagne du Quermoz avec les villages de Montgirod et de Hautecour.

    L'accès du village en provenance de Moûtiers est à fort dénivelé, en lacets (environ 27, certains avancent même le nombre de 37), ce qui peut donner la sensation d'une ascension interminable, sa liaison, depuis Aime quant à elle est beaucoup plus douce, avec une route plus accessible et droite.

    Village des Plaines, depuis le roc Puppin (2019).

    Depuis les hauteurs de la commune, on bénéficie d'un panorama sur le mont Blanc, et la chaîne frontalière avec la Vallée d'Aoste.

    Le village n'est distant que de km de Montalbert, l'un des 10 villages du domaine skiable de La Plagne.

    Une sĂ©rie de pistes permettent de rejoindre Bozel et Champagny-en-Vanoise via le sommet du mont Jovet, point culminant de la commune Ă  2 558 mètres. Ces pistes Ă©taient dĂ©jĂ  utilisĂ©es depuis fort longtemps par les habitants des deux vallĂ©es pour se dĂ©placer, Ă©changer, et mener les bĂŞtes aux alpages.

    Depuis son sommet le mont Jovet offre une vue sur la plupart des grands sommets de la Vanoise, dont, la Grande Casse, le Mont Pourri, ou encore, le Grand Bec et la dent Parrachée.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Notre-Dame-du-Pré
    Aime-la-Plagne
    Saint-Marcel Notre-Dame-du-Pré
    Montagny Bozel

    GĂ©ologie

    La région de Notre-Dame-du-Pré est l'un des secteurs les plus complexes des Alpes.

    On y rencontre des terrains variés appartenant à quatre zones géologiques :

    1. la zone des brèches de Tarentaise ;
    2. la zone subbriançonnaise ;
    3. la zone briançonnaise ;
    4. la zone piémontaise.

    Le chef-lieu est bâti sur une écaille de schistes noirs et de grès houillers, orientée nord-est sud-ouest.

    Cette écaille sépare les brèches de Tarentaise des formations de la zone subbriançonnaise.

    Hauteville, installé sur un dépôt morainique, a pour substratum rocheux des calcaires petits bancs du Crétacé supérieur. Ces calcaires sont surmontés de brèches du Crétacé supérieur-Éocène qui déterminent les falaises à l'est de Hauteville. Au-dessus de ces falaises, Pré Communal, Bois de Pampraz, Bois du Sapey sont installés sur des schistes noirs et des grès micacés à lentilles d'anthracite de la zone houillère briançonnaise (existence d'anciennes mines de charbon au-dessus de Hauteville).

    Enfin, l'ensemble de ces terrains sont surmontés par la klippe du Mont Jovet à semelle plate et gypseuse, constituée de calcschistes de la zone piémontaise à lentilles de serpentine (marbre de Longefoy).

    Les contacts entre les différentes zones sont toujours jalonnés d'amas de gypse et de cargneules, parfois gigantesques (visibles à la base de la klippe du Mont Jovet comme par exemple à l'extrémité de la route goudronnée menant aux alpages).

    Conséquences sur la qualité des ressources en eau

    Les eaux captées sous la semelle gypseuse et les cargneules sont séléniteuses (sulfatées) et donc impropres à la consommation ; les bonnes sources sont à rechercher à la base de la klippe du Jovet au-dessus des gypses cargneules et autres calcaires, c'est le cas des sources de la Raynaud de la Côte ou de la combe de l'Aigue. L'épaisseur de la klippe étant réduite, le temps d'infiltration l'est également, et ces sources sont fragiles vis-à-vis des éventuelles pollutions.

    Urbanisme

    Typologie

    Notre-Dame-du-Pré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MoĂ»tiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), prairies (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), zones urbanisées (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Toponymie

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Vlôprâ, selon la graphie de Conflans[7].

    Histoire

    Monument aux Morts, situé au chef-lieu.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1990 2014 Henri Borlet
    2014 2020 Alain Buissière
    2020 En cours Jocelyne Abondance-Pourcel LR Directrice retraitée de l'IFAS de Moûtiers
    Conseillère départementale du canton de Moûtiers (2015 → )

    Population et société

    Les habitants des Chavannes sont appelés les Praverains[8].

    DĂ©mographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2020, la commune comptait 250 habitants[Note 3], en diminution de 4,58 % par rapport Ă  2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    470428502579667652528529483
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    460466467504502496602470459
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    591350315317298377397382352
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 - -
    281270272277270250250--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Notre-Dame-du-Pré est située dans l'académie de Grenoble.

    Économie

    Tourisme

    Vue panoramique du chef-lieu de Notre-Dame-du-Pré en hiver
    Vue panoramique de Notre-Dame-du-Pré en hiver.

    En 2014, la capacité d'accueil de la commune et station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 998 lits touristiques répartis dans 133 établissements[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit : 12 meublés ; une structure d'hôtellerie de plein air et 2 centres ou villages de vacances / maisons familiales[13].

    Infrastructures

    Trois téléskis avec différentes pistes pour tous niveaux sont disponibles.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Intérieur de l'église Notre-Dame-du-Pré.
    • L'Ă©glise Notre-Dame-du-PrĂ©, de style baroque, a Ă©tĂ© reconstruite en 1647 en changeant son orientation. Elle dĂ©tient un retable sculptĂ© par Pierre Antoine Marauet (après 1847)[14].
    • Le rocher d'escalade est situĂ© Ă  1 500 m d'altitude, Ă  km du village. Sur ce site d'escalade dit du Glaisy, 230 voies rĂ©parties en 17 secteurs ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es sur le rocher de type calcaire. Le site comporte aussi deux boucles de randonnĂ©e offrant une magnifique vue sur le village, la Lauzière et le mont Blanc.
    • Le hameau de Hauteville, Ă  30 min du village (accès uniquement Ă  pied), comptait encore au dĂ©but du XXe siècle, une centaine d'habitants. Il permet de voir un large panorama sur la vallĂ©e et MoĂ»tiers.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le Sol, Ă©crit par FrĂ©dĂ©ric Lefèvre et illustrĂ© par AndrĂ© KertĂ©sz, Ă©ditĂ© en 1931, qui relate la vie dans ce petit village de haute montagne.
    • Jean Nicolas, RenĂ©e Nicolas, Pascal LemaĂ®tre, La Savoie d'AndrĂ© KertĂ©sz, Ă©ditĂ© en 2004, qui rĂ©Ă©dite et commente les photos prises vers 1930-31 par le photographe AndrĂ© KertĂ©sz.
    • Une famille savoyarde : les Charlet de Notre-Dame-du-PrĂ© et Villard-sur-Doron, par Bernard Pajani, Ă©ditĂ© en .
    • Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 366-367. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[13].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moûtiers », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    8. Histoire des communes, 1982, p. 366.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    13. « La capacitĂ© d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consultĂ© en ) : « Les donnĂ©es dĂ©taillĂ©es par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hĂ©bergements (fichier : DĂ©tail des capacitĂ©s 2014, .xlsx) ».
    14. Marius Hudry, Sur les chemins du Baroque en Tarentaise, Volume 2, La Fontaine de Siloé - FACIM, , 335 p. (ISBN 978-2-84206-422-8, lire en ligne), p. 151-156.
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