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Naultinus grayii

Répartition

Distribution de Naultinus grayii en bleu foncé.

Cette espèce est endémique de Nouvelle-Zélande[1]. Elle se rencontre dans le nord de l'île du Nord.

Description

Morphologie

Naultinus grayii

Naultinus grayii a un aspect relativement élancé ayant une longueur museau-cloaque comprise entre 80 et 95 mm à l'âge adulte[2], ce qui donne un animal d'environ 200 mm avec la queue[3]. Cette dernière est fine et préhensile[4].

Les pupilles sont fendues et verticales. Sur la face dorsale du museau, les écailles sont de grande taille, plates et de forme pentagonale[5].

Couleurs

La couleur de base est généralement le vert clair, tirant sur le vert foncé sur le dessus, mais on rencontre également des spécimens plus sombres, tirant sur le marron. Des séries de gros points blancs son présents sur le dos, le long de deux lignes longitudinales.

Étymologie

Cette espèce est nommée en l'honneur du zoologiste anglais John Edward Gray (1800-1875)[6].

Son nom vernaculaire anglais, « Northland green gecko », « Gecko vert du Northland » en français, fait référence à sa couleur principale et à son aire de répartition qui est circonscrite au Northland.

En māori, comme les autres lézards du genre Naultinus, son nom vernaculaire est « kākāriki »[7] ou bien « moko kākāriki »[8]. Moko étant un terme générique désignant un lézard[9] et kākāriki voulant dire « être vert »[10], on pourrait traduire ce nom par « lézard qui est vert » ou bien plus simplement « lézard vert », ce qui rejoint le nom vernaculaire anglais des Naultinus : green tree gecko, « Gecko vert des arbres » en français.

En captivité

Naultinus grayii est une espèce très appréciée en tant que Nouvel Animal de Compagnie (NAC), notamment du fait de ses jolies couleurs et du fait qu'elle soit assez robuste[11].

Cet attrait conduit parfois des individus à tenter faire sortir par contrebande des geckos néo-zélandais de leur pays d'origine, et ce malgré l'interdiction formelle d'exporter ces animaux considérés comme étant sous « protection absolue »[12]. Des spécimens se vendent à des terrariophiles peu scrupuleux au marché noir, notamment en Europe ou des spécimens peuvent se négocier à environ 1 000 l'unité[13].

Publication originale

  • Bell, 1843 : The Zoology of the Voyage of H.M.S. Beagle Under the Command of Captain Fitzroy, R.N., during the Years 1832 to 1836. vol. 5, p. 1-51 (texte intégral).

Liens externes

Notes et références

  1. (en) Référence Reptarium Reptile Database : Naultinus grayii
  2. (en) Tony Jewell et Rod Morris, A photographic guide to reptiles and amphibians of New Zealand, New Holland Publishers, , 144 p. (ISBN 978-1-86966-203-5), p. 22
  3. Robb & Hitchmough, 1980 : Review of the genus Naultinus Gray (Reptilia: Gekkonidae). Records of the Auckland Institute and Museum, vol. 16, p. 189-200.
  4. (en) Hitchmough, « A systematic review of the New Zealand Gekkonidae », Doctoral Theses of the Victoria University of Wellington, Wellington, (lire en ligne)
  5. Naultinus grayii sur le site Internet du Landcare Research, consulté le 22 avril 2011.
  6. Beolens, Watkins & Grayson, 2009 : The Eponym Dictionary of Reptiles. Johns Hopkins University Press, p. 1-296
  7. (en) Terence Lindsey, Rod Morris, « Field Guide To New Zealand Wildlife », Harper Collins, 2000, p156
  8. Définition de l'expression moko kākāriki., consulté le 21 avril 2011.
  9. Définition du mot moko., consulté le 21 avril 2011.
  10. Définition du mot kākāriki., consulté le 21 avril 2011.
  11. Rowlands, R., 2002, « Selective Breeding Of the Green Tree Gecko (Naultinus elegans elegans) », consulté le 21 avril 2011.
  12. Condamnation d'un contrebandier de Naultinus grayii, consulté le 21 avril 2011.
  13. Arrestation d'un contrebandier de lézards néo-zélandais, consulté le 21 avril 2011.
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