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Natation aux Jeux olympiques d'été de 1924

Les épreuves de natation lors des Jeux olympiques d'été de 1924 organisés à Paris se déroulent du au .

Natation aux Jeux olympiques d'été de 1924
Description de l'image Swimming pictogram.svg. Description de l'image Olympic rings.svg.
Généralités
Sport Natation sportive
Éditions 7e
Lieu(x) Paris, France
Date au
Participants 211 engagés, 173 concurrents
Épreuves 11

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1896 1900 1904 1908 1912 1920 1924 1928 1932 1936 1948 1952 1956 1960 1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008 2012 2016 2020 2024

Le programme de la natation aux Jeux, qui a varié lors des éditions précédentes, est fixé en 1924 et reste inchangé jusqu'aux Jeux de Melbourne en 1956. Pour les hommes : en nage libre : 100, 400 et 1 500 mètres en individuel et un relais 4 × 200 mètres ; en dos : 100 mètres ; en brasse : 200 mètres. Pour les femmes : en nage libre : un 100 et un 400 mètres en individuel et un relais 4 × 100 mètres ; en dos : 100 mètres ; en brasse : 200 mètres.

Pour la première fois, les épreuves de natation ont lieu dans un bassin long de 50 mètres, permanent destiné à être conservé ensuite : le stade aquatique des Tourelles, construit par la Ville de Paris, Porte des Lilas. Pour la première fois aussi, les couloirs de nage sont matérialisés par des lignes de bouchons.

Comme lors des Jeux précédents, la domination des nageurs et nageuses des États-Unis est totale, laissant peu de place aux autres nations. Seuls la Britannique Lucy Morton, aux 200 mètres brasse et l'Australien Andrew Charlton aux 1 500 mètres nage libre empêchent les nageurs et nageuses américains de remporter toutes les médailles d'or.

Le 100 mètres nage libre masculin est dominé par le recordman du monde Johnny Weissmuller. La course attire 30 nageurs, le record de participation à une épreuve de natation depuis la recréation des Jeux. Pour la première fois aussi, tous les concurrents utilisent le crawl. La finale se déroule sous un beau soleil le dimanche devant un public nombreux de 7 000 spectateurs. Trois Américains constituent le podium, les frères Kahanamoku y rejoignant Johnny Weissmuller. C'est encore lui qui s'impose sur le 400 mètres nage libre masculin dont il détient aussi le record du monde. Le record olympique date des Jeux olympiques de 1912 ; il est donc battu à plusieurs reprises en séries et en finale. Weissmuller a fort à faire durant celle-ci face aux jumeaux suédois Arne et Åke Borg ainsi que l'Australien Andrew Charlton. L'Américain ne parvient à les distancer que dans la dernière longueur.

Organisation

L'organisation des épreuves nautiques aux Jeux de Paris est confiée au poloïste olympique Émile-Georges Drigny[1].

Stade nautique

deux photographies noir et blanc d'une piscine
La piscine des Tourelles pour les Jeux de 1924 : vide et remplie.

Pour la première fois, les épreuves de natation ont lieu dans un bassin permanent destiné à être conservé ensuite : le stade aquatique des Tourelles[N 1] - [1].

Au printemps 1921, lorsqu'il est certain que Paris va organiser les Jeux de 1924, se pose la question de la création des infrastructures. Dans un premier temps, la municipalité de Paris et le comité d'organisation lancent un concours d'architecture pour les divers stades et le village olympique. En parallèle, divers emplacements sont envisagés : le Stade Pershing réaménagé, le Parc des Princes ou la Porte Dorée. Le stade nautique est alors prévu dans les fossés des fortifications de Paris, Porte des Lilas, au nord-est de la ville. Finalement, en avril 1922, tous ces projets sont abandonnés quand le comité d'organisation passe un accord avec le Racing Club de France pour la construction des installations sur ses terrains à Colombes. Le stade nautique doit alors être construit avec des tribunes pouvant accueillir 3 000 personnes de façon permanente plus des tribunes provisoires pour 7 000 de plus lors des Jeux[2]. Malgré tout, fin mars 1923, la ville de Paris et le Conseil général de la Seine annoncent financer la construction du stade aquatique des Tourelles (à nouveau Porte des Lilas), pouvant lui aussi accueillir 10 000 personnes. Il est mis à la disposition de l'organisation des Jeux. Le stade nautique à Colombes est quant à lui presqu'achevé alors[3]. Il semble que l'État, par la voix du préfet, penche pour la solution parisienne[4]. Fin novembre 1923, la décision du comité d'organisation tombe définitivement : les épreuves de natation auront lieu aux Tourelles. Le stade aquatique de Colombes reste la propriété du Racing Club de France[5].

Les travaux sur le stade aquatique des Tourelles commencent le et sont prévus pour durer jusqu'en mars de l'année suivante. Le bâtiment repose sur 620 pieux de béton armé. Il mesure 74 mètres de long et 47 mètres de large, sur trois étages. Chaque étage accueille des vestiaires et des tribunes. Le bassin est long de 50 mètres et large de 18 mètres ; sa profondeur passe de 5 mètres d'un côté à 1,5 mètre de l'autre. Le bâtiment est prévu pour être recouvert après les Jeux[6] - [7]. Si la construction ne prend pas de retard, le budget est largement dépassé. En décembre 1923, la municipalité de Paris accepte de monter son financement à 2,4 millions de Francs-or pour couvrir l'augmentation des dépenses ; mi-janvier, le département de la Seine porte sa participation à 1,6 million de Francs-or[8] - [9]. Malgré tout, début janvier 1924, les responsables de la construction (architectes et directeur des travaux) sont sanctionnés[10]. Finalement, le stade nautique est inauguré le par un meeting de natation et de plongeon[11].

Émile-Georges Drigny, alors secrétaire général de la Fédération française de natation et de sauvetage, suggère un bassin différent de ceux des Jeux précédents, ce que la FINA accepte. Alors qu'il était long de 100 mètres à Londres en 1908, Stockholm en 1912 ou Anvers en 1920, pour la première fois, et pour tous les Jeux suivants, il est long de 50 mètres. La commission technique de l'organisation des Jeux et la Fédération française de natation et de sauvetage avaient demandé aux architectes de la piscine de prévoir des rigoles latérales pour briser les vagues, mais ne les avaient pas obtenues. Finalement, l'utilisation de « lignes d'eau » matérialisant des couloirs de nage par des lignes de bouchons a deux effets positifs. Les lignes de bouchons servent de brise-vague, remplaçant avantageusement les rigoles latérales. Surtout, elles évitent les réclamations pour gêne entre nageurs. Les lignes d'eau, utilisées pour la première fois lors des Jeux de Paris sont ensuite généralisées[1] - [12]. Un mécanisme contre les faux départs avait aussi été suggéré à la FINA qui avait refusé[12]. Enfin, il semble que le bassin des Tourelles ait disposé d'un système de chauffage de l'eau à une température idéale pour les nageurs[N 2] - [12].

L'Écho des Sports après le début des Jeux décrit favorablement la structure. Si l'apparence extérieure ne semble pas plaire aux Parisiens et si d'un premier abord les couloirs et escaliers intérieurs sont frais et labyrinthiques, les tribunes offrent non seulement une très belle vue sur Paris (« l'on dirait une piscine luxueuse sur le toit d'un immeuble parisien »), mais aussi sur les compétitions elles-mêmes. La piscine est lumineuse : les nageurs et nageuses sont visibles jusque dans l'eau, très claire, à l'inverse des Jeux précédents. Le tableau d'affichage et les haut-parleurs renseignent aussi de façon très compréhensible les spectateurs pas toujours au fait de la natation de compétition. La piscine est peut-être un peu trop lumineuse à la mi-juillet 1924. Des vendeurs à la sauvette autour des entrées proposent non seulement des journaux, des bonbons ou des jumelles, mais aussi des lunettes de soleil[13].

Finances

Le stade nautique mis à la disposition de l'organisation des Jeux avait donc été financé par la Ville de Paris et le département de la Seine.

Au total, sur les seize réunions (une par demi-journée), ce sont 41 945 spectateurs payants[N 3] qui ont été présents dans les tribunes. Les entrées payantes ont rapporté 416 410 francs-or[14]. En fonction de l'emplacement dans les tribunes, le prix du billet varie : plus on est haut, moins on paye. Dans la tribune la plus chère, les billets pour les places assisses vont (en fonction des réunions) de 12 à 50 francs. L'abonnement pour les seize réunions va de 300 à 400 francs. Dans les gradins debout, le prix du billet va de 4 à 12 francs et l'abonnement y varie de 80 à 100 francs. Tout en haut, les billets, délivrés uniquement pour la demi-journée (pas d'abonnement) vont de 2 à 5 francs[15].

Les après-midis de finales des 14 et ont attiré plus de 6 000 spectateurs payants, pour un stade de 10 000 places. À titre de comparaison, le stade d'athlétisme à Colombes, prévu pour 60 000 spectateurs[16] a accueilli, au plus, entre 18 000 et 21 000 spectateurs[17]. Les épreuves nautiques, avec le football, ont été considérées comme celles ayant remporté le plus grand succès populaire[12].

Programme

Le programme des épreuves est définitivement fixé et inchangé, au moins jusqu'aux Jeux de Melbourne en 1956[1]. Il est fixé lors du congrès de la FINA, en marge du congrès olympique de Lausanne, le [18].

Le programme masculin aux Jeux de Paris en 1924 est le même qu'aux Jeux de Londres en 1908 où il a commencé à être fixé : en nage libre : 100, 400 et 1 500 mètres et un relais 4 × 200 mètres ; en dos : 100 mètres ; en brasse : 200 mètres. L'éphémère 400 mètres brasse présent à Stockholm en 1912 et Anvers en 1920 a en effet été retiré définitivement du programme olympique masculin qui n'évolue alors plus jusqu'aux Jeux de Melbourne en 1956[19].

Le programme féminin continue à évoluer et à être étoffé. Il comptait deux épreuves à Stockholm en 1912 (en nage libre : un 100 mètres individuel et un relais 4 × 100 mètres) puis trois épreuves à Anvers en 1920 (en nage libre : un 100 et un 300 mètres en individuel et un relais 4 × 100 mètres). Aux Jeux de Paris en 1924, on monte à cinq épreuves : en nage libre : un 100 et un 400 mètres en individuel et un relais 4 × 100 mètres ; en dos : 100 mètres ; en brasse : 200 mètres. Ce programme féminin n'évolue plus non plus jusqu'aux Jeux de 1956[19].

Règlement

Le Comité international olympique a fixé lors de son congrès de 1921 à Lausanne les règles s'appliquant aux Jeux. Il a ainsi été décidé que comme pour tous les autres sports disposant d'une fédération internationale, le règlement de la natation aux Jeux de 1924 est celui mis au point par la FINA, tant en ce qui concerne les règles d'amateurisme que l'organisation des courses elles-mêmes et leur arbitrage. Ainsi, les interdictions liées à l'âge ou au sexe biologique sont abolies[20] - [21].

Les règles de la FINA concernant l'amateurisme sont rappelées dans le rapport des Jeux de 1928 à Amsterdam. Un nageur amateur ou une nageuse amatrice est défini comme n'ayant jamais nagé pour de l'argent, parié de l'argent sur sa course, parié de l'argent sur n'importe quelle course de natation et plus généralement n'ayant jamais parié d'argent sur une épreuve sportive. Un nageur amateur ou une nageuse amatrice est défini comme n'ayant jamais enseigné la natation, ou n'importe quel autre sport, contre rémunération. Un nageur amateur ou une nageuse amatrice est défini comme n'ayant jamais nagé volontairement contre un ou une adversaire qui n'aurait pas été amateur ou amatrice (sauf dans le cas de compétitions militaires ou navales) ; et si cela avait été le cas, involontairement, le nageur amateur ou la nageuse amatrice aurait alors dû énergiquement protester. En général, être professionnel dans n'importe quel sport fait devenir professionnel en natation[22]. Ces règles sont en fait les mêmes qu'à Stockholm en 1912[23]. On peut donc considérer que ce sont celles qui s'appliquent en 1924 à Paris.

Comme pour les Jeux précédents, le règlement concernant les costumes de nage reste strict. Les règles sont les mêmes pour les nageurs et les nageuses. Le costume doit être noir ou bleu foncé. Les bretelles aux épaules doivent faire au moins trois centimètres de large ; l'encolure ne peut pas descendre plus bas que huit centimètres depuis la base du cou (devant et derrière) ; l'emmanchure ne peut descendre à plus de huit centimètres de l'aisselle. Le costume doit descendre d'au moins dix centimètres depuis l'entrejambe sur les cuisses. Au niveau du bassin et des hanches, le nageur ou la nageuse doit porter soit un caleçon de bain sous le costume soit une jupe sur le costume. Dans un cas comme dans l'autre, caleçon comme jupe doivent être longs d'au moins huit centimètres. Tout signe distinctif (emblème national par exemple) ne peut décorer le costume de bain qu'au-dessus de la taille[24].

En ce qui concerne les épreuves elles-mêmes, comme pour les Jeux précédents, la sélection fonctionne par série et non au classement au temps. Les deux premiers de chaque série et le meilleur troisième sont qualifiés pour les demi-finales. Ensuite, les deux premiers de chaque demi-finale et le meilleur troisième sont qualifiés pour la finale[14].

Engagements

Alors que lors des premiers Jeux, les inscriptions étaient libres, parfois par club sportif voire individuellement, au fur et à mesure, des limitations ont été mises en place. Depuis Londres en 1908, les nageurs représentent leur pays uniquement[25]. Le congrès de la FINA, en marge du congrès olympique de Lausanne, fin a décidé la reprise des relations sportives avec l'Autriche et la Hongrie (même si France, Belgique et Royaume-Uni ont voté contre)[18]. Ces deux nations peuvent donc désormais participer aux Jeux, mais pas encore l'Allemagne[26]. À Londres en 1908 et Stockholm en 1912, un pays pouvait inscrire jusqu'à 12 nageurs ou nageuses par course[27] - [28]. Pour les Jeux de 1924, le nombre d'inscriptions possibles est ramené à trois nageurs ou nageuses par épreuve et un seul relais (avec la possibilité de deux remplaçants ou remplaçantes par relais). Les nations participantes doivent faire parvenir leur nombre (probable) d'engagés six semaines avant le début des Jeux, soit le ; la liste nominative des engagés doit parvenir au comité d'organisation trois semaines avant le début des Jeux, soit le . La date limite pour déclarer un forfait est fixée au soit dix jours avant les Jeux afin de donner le temps aux organisateurs de réorganiser les séries[29].

Au total, 23 nations engagent 211 nageurs et nageuses. En enlevant les forfaits, ce sont finalement 173 nageurs et nageuses qui participent aux épreuves des Jeux de Paris[30]. Les nageurs australiens ayant plus de 16 000 kilomètres à parcourir pour se rendre aux Jeux sont partis dès la fin avril. Après six semaines de mer, ils ont pu reprendre l'entraînement à la piscine des Tourelles début juin pour rattraper les semaines sans nager. Les nageurs japonais sont arrivés peu après. À titre de comparaison, les nageurs américains n'ont eu que six jours de mer et les Britanniques six heures. Les derniers nageurs, des Français, sont arrivés de Tourcoing la veille du début des épreuves[31].


Déroulement

Comme lors des Jeux précédents, la domination des nageurs et nageuses des États-Unis est totale, laissant peu de place aux autres nations. Seuls la Britannique Lucy Morton, aux 200 mètres brasse et l'Australien Andrew Charlton aux 1 500 mètres nage libre empêchent les nageurs et nageuses américains de remporter toutes les médailles d'or. Johnny Weissmuller prend la succession de Duke Kahanamoku sur le 100 mètres nage libre, mais en plus, il s'impose aussi sur le 400 mètres[32] - [1]. Les performances du Suédois Arne Borg, 4e sur le 100 mètres nage libre et deux fois deuxième sur les 400 mètres et 1 500 mètres nage libre marquent aussi les observateurs[12].

Johnny Weissmuller, vainqueur du 100 mètres chez les hommes et Ethel Lackie qui remporte la même distance chez les dames, sont tous deux entraînés par Bill Bachrach (en) qui est le coach de l'Illinois Athletic Club. Il faut attendre les Jeux de 1956 pour que ce fait se reproduise[1].

Les Jeux de Paris sont aussi marqués par une innovation sur le virage en sprint en nage libre. Jusque là, le nageur pratiquait ce qu'on appelait le « virage de surface » : il s'agrippait au mur, pivotait et ne lâchait le mur que lorsqu'il s'apprêtait à pousser. Après la Première Guerre mondiale, la nageur américain Perry McGillivray avait mis au point le « virage plongeant », rendu célèbre lors des Jeux de 1924 par Johnny Weissmuller, à tel point que le virage est surnommé « virage Weissmuller ». Le nageur se contente de toucher rapidement le mur tout en pivotant en même temps et il repart avec une poussée sous l'eau. La « culbute » n'arrive que plus tard et là encore uniquement sur le sprint. En effet, le « virage de surface » reste utilisé en demi-fond des années 1930 aux années 1950. Dawn Fraser lors de ses médailles sur le 100 mètres nage libre (de 1956 à 1964) continue à utiliser le « virage de surface », sans toutefois s'agripper. Il faut attendre le changement de règlement de la FINA en 1965 pour que la culbute se généralise[33].

Le programme est établi ainsi[34] - [35] :

  • Messieurs
    • 100 mètres nage libre : séries à 10 h 30 ; demi-finales à 15 h ; finale à 15 h
    • 400 mètres nage libre : séries à 15 h ; demi-finales à 10 h 30 ; finale à 15 h
    • 1 500 mètres nage libre : séries à 10 h 30 et 15 h ; demi-finales à 15 h ; finale à 15 h
    • 4 × 200 mètres nage libre : séries à 10 h 30 ; demi-finales à 15 h ; finale à 10 h 30[N 4]
    • 100 mètres dos : séries à 10 h 30 ; demi-finales à 10 h 30 ; finale à 15 h
    • 200 mètres brasse : séries à 10 h 30 ; demi-finales à 15 h ; finale à 15 h
  • Dames
    • 100 mètres nage libre : séries à 15 h ; demi-finales à 10 h 30 ; finale à 15 h
    • 400 mètres nage libre : séries à 15 h ; demi-finales à 15 h ; finale à 15 h
    • 4 × 100 mètres nage libre : finale à 10 h 30[N 5]
    • 100 mètres dos : séries à 15 h ; demi-finales à 10 h 30 ; finale à 15 h
    • 200 mètres brasse : séries à 15 h ; demi-finales à 15 h ; finale à 15 h

100 mètres nage libre masculin

photographie noir et blanc : hommes plongeant dans un bassin
Départ de la première demi-finale du 100 mètres nage libre masculin. De gauche à droite (de haut en bas) : Duke Kahanamoku (USA) fini 1er ; Clayton Bourne (Canada) 5e ; Orvar Trolle (Suède) 4e ; Katsuo Takaishi (Japon) 3e ; István Bárány (Hongrie) 6e ; Samuel Kahanamoku (USA) 2e.
Rang Pays Nom Temps
1Weissmuller, JohnnyJohnny Weissmuller59 sRecord olympique
2Kahanamoku, DukeDuke Kahanamoku1 min 1 s 40
3Kahanamoku, SamuelSamuel Kahanamoku1 min 1 s 80
4Borg, ArneArne Borg1 min 2 s
5Takaishi, KatsuoKatsuo Takaishi1 min 3 s
6Trolle, OrvarOrvar TrolleDécision du jury
6e temps des demi-finales

Le record olympique date des Jeux olympiques de 1920, établi en demi-finale par le tenant du titre Duke Kahanamoku. Mais, Johnny Weissmuller qui été le premier homme à passer sous la minute détient le record du monde depuis 1922, en 58 s 60[36]. Les séries ont lieu le à 10 h 30 ; les demi-finales le même jour à 15 h[34] - [37].

Trente nageurs venus de quinze pays s'affrontent, le record de participation à une épreuve de natation depuis la recréation des Jeux[38]. Pour la première fois aussi depuis la recréation des Jeux, tous les concurrents utilisent le crawl pour la nage libre. Les séries sont facilement dominées par les favoris. Ceux-ci s'affrontent lors de demi-finales beaucoup plus rapides. Malgré tout, Weissmuller relâche son effort lors de sa course, se contentant d'assurer la victoire, gage de qualification en finale. Il bat tout de même le record olympique[36].

La finale se déroule sous un beau soleil le dimanche à 16 h[36] devant un peu moins de 7 000 spectateurs ; le reste du programme comprend la finale du 100 mètres nage libre dames et deux finales de plongeon[39]. D'après le journal L'Auto, le stade aurait été plein et on aurait refusé du monde[40]. Cette demi-journée est considérée par les organisateurs comme l'apothéose des compétitions nautiques et elle leur rapporte près de 80 000 Francs-or[41].

La tribune officielle accueille les princes Carol de Roumanie et Gustave-Adolphe de Suède, le baron Pierre de Coubertin et le comte Jean de Castellane, président de la Fédération française de natation et de sauvetage. Ces quatre hommes remettent les récompenses des compétitions[40].

Johnny Weissmuller, qui avait participé à la finale du 4 × 200 mètres le matin, s'y était contenté d'assurer l'avance de son équipe pour pouvoir être sûr de remporter le 100 mètres l'après-midi. Il a malgré tout une course assez facile tout en battant quand même son récent record olympique. Il devance largement ses compatriotes, les deux frères Kahanamoku. Le podium est donc intégralement américain. Le Suédois Arne Borg n'a pas démérité, ratant de peu le podium. Le Japonais Katsuo Takaishi réalise pour sa part une belle course[40]. Comme pour toutes les autres épreuves, le jury accorde la sixième place « symbolique » de la finale au sixième temps des demi-finales, et donc non qualifié[36].

La médaille d'argent de Kahanamoku sur le 100 mètres nage libre est sa dernière médaille olympique ; sa première remontait aux Jeux de Stockholm, douze ans plus tôt[32] - [42].

400 mètres nage libre masculin

Rang Pays Nom Temps
1Weissmuller, JohnnyJohnny Weissmuller5 min 4 s 20Record olympique
2Borg, ArneArne Borg5 min 5 s 60
3Charlton, AndrewAndrew Charlton5 min 6 s 60
4Borg, ÅkeÅke Borg5 min 26 s
5Hatfield, JackJack Hatfield5 min 32 s
6Smith, LesterLester Smith (en)Décision du jury
6e temps des demi-finales

Le record olympique date des Jeux olympiques de 1912, établi en finale par le Canadien George Hodgson en 5 min 24 s 40[43]. Le record du monde appartient alors à l'Américain Johnny Weissmuller depuis mars 1923 en 4 min 57 s[44]. Au total, sur l'ensemble des courses, sept nageurs sont passés sous le record d'Hodgson[43].

Les séries ont lieu le mercredi en fin d'après-midi et les demi-finales le le matin[43] - [45]. Les séries sont facilement dominées par les favoris. Le record olympique vieux de 12 ans est battu à deux reprises en première et troisième série. Johnny Weissmuller le bat à nouveau en demi-finale, tout en gérant son effort se contentant d'assurer sa qualification en finale. L'affrontement entre les frères suédois Arne et Åke Borg donne lieu à une belle deuxième demi-finale qui réjouit le public[43] - [46].

La finale se déroule le vendredi à 15 h[44] - [45] devant un public nombreux : un peu plus de 4 000 spectateurs[14] - [47].

La course est très disputée, avec un Johnny Weissmuller moins dominateur, ou un Arne Borg plus combattif que prévu. Après un bon départ, ce dernier s'accroche à l'Américain. Aux 100 mètres, c'est même le Suédois qui vire en tête en 1 min 4 s 20 contre 1 min 4 s 80 à Weissmuller. Les deux hommes restent au coude à coude. Ils virent ensemble aux 200 mètres en 2 min 23 s, avec un petit avantage à Weissmuller. Cependant, Borg repasse devant aux 300 mètres et vire en 3 min 45 s 20. Johnny Weissmuller produit son effort lors de la dernière longueur et réussit à distancer d'à peine un mètre cinquante Arne Borg à l'arrivée. Le record olympique est à nouveau largement battu. Pour la troisième place, l'Australien Andrew Charlton part moins vite et gère sa course à distance. Aux 300 mètres, il a huit mètres de retard. Il produit alors un énorme effort qui le ramène dans les pieds de Borg. Le quatrième, le Suédois Åke Borg, frère jumeau d'Arne Borg et le cinquième, le vétéran britannique Jack Hatfield (31 ans) n'ont jamais inquiété les nageurs du podium. Ils nagent ensemble la quasi-totalité de la course avant que le Suédois distance le Britannique dans les derniers cent mètres[43] - [47]. Comme pour toutes les autres épreuves, le jury accorde la sixième place « symbolique » de la finale au sixième temps des demi-finales, et donc non qualifié[44].

  • photographie noir et blanc : 5 hommes plongeant
    Départ de la finale. De gauche à droite : Johnny Weissmuller (USA) ; Arne Borg (Suède, déjà dans l'eau) ; Andrew Charlton (Australie) ; Åke Borg (Suède, frère de Arne Borg) ; Jack Hatfield (UK).
  • photographie noir et blanc : 2 hommes nageant
    Arrivée de la finale. Ligne 1 : Johnny Weissmuller (USA vainqueur) ; ligne 2 : Arne Borg (Suède deuxième).
  • photographie noir et blanc : 3 hommes en maillot de bain
    Podium du 400 mètres nage libre hommes : De gauche à droite : Andrew Charlton (Australie) 3e ; Johnny Weissmuller (USA) 1er ; Arne Borg (Suède) 2e.

1 500 mètres nage libre masculin

Rang Pays Nom Temps
1Charlton, AndrewAndrew Charlton20 min 6 s 60Record du monde et record olympique
2Borg, ArneArne Borg20 min 41 s 40
3Beaurepaire, FrankFrank Beaurepaire21 min 48 s 40
4Hatfield, JackJack Hatfield21 min 55 s 60
5Takaishi, KatsuoKatsuo Takaishi22 min 10 s 40
6Borg, ÅkeÅke BorgDécision du jury
6e temps des demi-finales

L'épreuve de 1 500 mètres nage libre masculin a eu lieu du au [48] - [49]. 22 nageurs venus de 12 pays s'affrontent[50].

Le record olympique date des Jeux olympiques de 1912, établi en finale par le Canadien George Hodgson en 22 min. Le record du monde appartient alors au Suédois Arne Borg en 21 min 35 s 60[44].

Les séries se font en deux temps le dimanche : trois le matin et les deux dernières dans l'après-midi. Le matin, Andrew Charlton (17 ans) bat le vieux record olympique d'Hodgson ainsi que le record du monde de Borg. Ce dernier reprend son bien l'après-midi même lors d'une course où cette volonté est clairement affichée, à tel point qu'il devance le second, le Japonais Katsuo Takaishi de 100 mètres. Les performances des « vétérans », l'Australien Frank Beaurepaire (33 ans) et le Britannique Jack Hatfield (31 ans) qui se qualifient tous deux en demi-finale sont appréciées du public. Durant les séries, le phénomène se produit aussi, dans une moindre mesure pour les records de France des 800 et 1 500 mètres nage libre : battus le matin par Jean Rebeyrol, ils sont améliorés à nouveau dans l'après-midi par Salvator Pellegry[48] - [51].

Les demi-finales le lendemain sont moins agitées. Les deux favoris nagent dans la même série. Charlton s'impose facilement dans ce qui préfigure la finale. La seconde demi-finale est marquée par une belle empoignade entre Beaurepaire et Takaishi, avec Åke Borg (frère jumeau du recordman du monde) dans le rôle d'arbitre. Si les deux premiers entrent en finale, Borg réalisant le 6e au total n'est pas qualifié, mais, le jury lui accorde la sixième place « symbolique » de la finale[48] - [52].

En finale, la lutte tant attendue entre l'Australien Andrew Charlton et le Suédois Arne Borg qui avaient tous deux battu le record du monde lors des séries tourne court. En effet, si Borg passe en tête aux 100 puis 200 mètres, il est dépassé par son rival qui, nageant tout en puissance se détache peu à peu. Aux 500 mètres, Charlton est irrémédiablement en tête. Aux 1 000 mètres, il devance Borg de 25 mètres et de plus de 40 mètres à l'arrivée. Les temps de passage du vainqueur sont de 1 min 8 s aux 100 mètres, 2 min 26 s 60 aux 200 mètres, 10 min 35 s aux 800 mètres et 13 min 19 s 60 aux 1 000 mètres pour un nouveau record du monde de cette distance. À l'arrivée, le record du monde de Borg, établi deux jours plus tôt est amélioré de plus d'une minute, en 20 min 6 s 60. Même Borg explose son meilleur temps de près de 30 secondes. L'Australien Frank Beaurepaire, déjà médaillé de bronze sur cette distance à Londres en 1908 et Anvers en 1920, pourtant doublé aux 1 350 mètres par son compatriote, complète le podium[48] - [53].

  • photographie noir et blanc : des hommes plongent dans une piscine
    Départ d'une série du 1 500 mètres nage libre le dimanche .
  • photographie noir et blanc : 5 hommes plongeant
    Départ de la finale du 1 500 mètres nage libre masculin. De bas en haut : Frank Beaurepaire (Aus) ; Jack Hatfield (GBR) ; Andrew Charlton (Aus) ; Katsuo Takaishi (Jap) ; Arne Borg (Swe).
  • photographie noir et blanc : un homme dans l'eau touche le mur
    Arrivée de la finale du 1 500 mètres nage libre : Andrew Charlton touche en vainqueur.
  • photographie noir et blanc : 2 hommes en maillot de bain
    Andrew Charlton (1er) à droite et Arne Borg (2e) à gauche.

4 × 200 mètres nage libre masculin

La médaille de bronze de l'Australien Frank Beaurepaire sur le 4 × 200 mètres nage libre est aussi sa dernière médaille olympique ; sa première remontait aux Jeux de Londres, seize ans plus tôt[42].

100 mètres dos masculin

Rang Pays Nom Temps
1Kealoha, WarrenWarren Kealoha1 min 13 s 20Record olympique
2Wyatt, PaulPaul Wyatt1 min 15 s 40
3Bartha, KárolyKároly Bartha1 min 17 s 80
4Blitz, GérardGérard Blitz1 min 19 s 60
5Rawlinson, AustinAustin Rawlinson1 min 20 s
6Saito, GiyoGiyo Saito (en)Décision du jury
6e temps des demi-finales
photo noir et blanc d'hommes partant d'un mur en dos
Départ de la finale.

L'épreuve de 100 mètres dos masculin a lieu du au [54]. Tous les concurrents choisissent définitivement le style « dos crawlé », utilisé pour la première fois par Harry Hebner lors des Jeux olympiques de 1912 à Stockholm[55].

Le record olympique date des Jeux olympiques de 1920, établi en séries par l'Américain Warren Kealoha en 1 min 14 s 80. Le record du monde appartient au même Kealoha en 1 min 12 s 40.

Le nageur hawaïen Warren Kealoha domine la compétition de bout en bout. Il améliore son propre record olympique en séries puis en finale. Les séries ont lieu très tard dans la matinée à cause de problèmes d’organisation des épreuves de plongeon qui se déroulent avant. Elles sont marquées par la disqualification pour départ anticipé d'un des favoris, l'Américain Henry Luning, qui avait pourtant réalisé le deuxième temps général. Le nageur français Émile Zeibig bat le record national et se qualifie en demi-finale. L'ordre d'arrivée des demi-finales est celui de la finale. Les deux nageurs américains Kealoha et Wyatt prennent rapidement la tête de la course et virent quasiment ensemble à mi-parcours. Kealoha fournit son effort dans les derniers 25 mètres. Il distance à l'arrivée son compatriote Wyatt de 2,5 mètres et conserve ainsi son titre en améliorant à nouveau le record olympique. Les trois autres nageurs ne peuvent que se disputer la troisième marche du podium, sans espoir de rattraper les Américains. Cette seconde course tourne à l'avantage du Hongrois Bartha[54] - [1] - [56] - [57] - [58].

200 mètres brasse masculin

Rang Pays Nom Temps
1Skelton, RobertRobert Skelton2 min 56 s 60
2De Combe, JosephJoseph De Combe2 min 59 s 20(Record de Belgique)
3Kirschbaum, WilliamWilliam Kirschbaum3 min 1 s
4Linders, BengtBengt Linders3 min 2 s 20
5Wyss, RobertRobert Wyss3 min 5 s 60
6Henning, ThorThor HenningDécision du jury
6e temps des demi-finales

Le 200 mètres brasse masculin a lieu du au [59] - [49]. La finale se déroule le jeudi en fin d'après-midi[59] - [45] devant un public d'un peu plus de 4 000 spectateurs[14]. Avec 16 nations engagées, cette course établit le record des nations représentées lors des épreuves de natation[60].

Le record olympique remonte aux Jeux olympiques de Stockholm en 1912, établi en finale par l'Allemand Walter Bathe en 3 min 1 s 80. Le record du monde appartient à un autre Allemand, Erich Rademacher, en 2 min 50 s 40 depuis le printemps 1924.

Dès les séries, le vieux record olympique tombe, battu par l'Américain Robert Skelton en 2 min 56 s. De son côté, le Hongrois recordman du monde du 100 mètres brasse, Márton Sipos part vite et ne parvient pas à tenir la distance. Il n'entre pas en demi-finale. Celles-ci sont un duel à distance entre les deux favoris l'américain Skelton et le Belge Joseph De Combe qui se neutralisent, réalisant le même temps pour gagner chacun leur course. Cependant, l'affrontement attendu en finale entre les deux hommes n'a pas lieu. Skelton part vit et contrôle la course de bout en bout. De Combe ne réussit même qu'à accrocher la deuxième place que dans la dernière longueur. Il bat malgré tout le record de Belgique de la distance tandis que les trois premiers nagent plus vite que le record olympique de 1912[59] - [61].

Le style de nage du vainqueur l'Américain Robert Skelton surprend les observateurs : il ramène très rapidement les bras vers l'avant, lui permettant d'augmenter sa fréquence[62].

100 mètres nage libre féminin


400 mètres nage libre féminin

La jeune (quinze ans) Martha Norelius est la première championne olympique de l'histoire du 400 mètres nage libre[1].

4 × 100 mètres nage libre féminin


100 mètres dos féminin

Sybil Bauer est la première championne olympique de l'histoire sur 100 mètres dos[1].

200 mètres brasse féminin

La Britannique Lucy Morton est la première championne olympique de l'histoire sur 200 mètres brasse. Dans cette course, la Néerlandaise Marie Baron avait nagé 3 min 22 s 6 en séries, soit cinq secondes plus vite que la première qualifiée l'Américaine Agnes Geraghty et dix secondes plus vite que la finale. Elle a cependant été disqualifiée pour virage incorrect[1].

Podiums

Les trois premiers ou premières de chaque sont récompensés d'une médaille et d'un diplôme olympique : une médaille de vermeil (argent recouvert d'or) au premier ; une médaille d'argent au deuxième ; une médaille de bronze au troisième[63].

Hommes

Épreuves Or Argent Bronze
Nage libre
100 m Johnny Weissmuller
États-Unis
59 s (RO)
Duke Kahanamoku
États-Unis
1 min 1 s 4
Samuel Kahanamoku
États-Unis
1 min 1 s 8
400 m Johnny Weissmuller
États-Unis
5 min 4 s 2 (RO)
Arne Borg
Suède
5 min 5 s 6
Andrew Charlton
Australie
5 min 6 s 6
1 500 m Andrew Charlton
Australie
20 min 6 s 6 (RM) et (RO)
Arne Borg
Suède
20 min 41 s 4
Frank Beaurepaire
Australie
20 min 48 s 4
Dos
100 m Warren Kealoha
États-Unis
1 min 13 s 2 (RO)
Paul Wyatt
États-Unis
1 min 15 s 4
Károly Bartha
Hongrie
1 min 17 s 8
Brasse
200 m Robert Skelton
États-Unis
2 min 56 s 6
Joseph De Combe
Belgique
2 min 59 s 2
William Kirschbaum
États-Unis
3 min 1 s
Relais
4 × 200 m nage libre États-Unis
Ralph Breyer
Harrison Glancy
Wally O'Connor
Johnny Weissmuller
9 min 53 s 4 (RM) et (RO)
Australie
Andrew Charlton
Moss Christie
Frank Beaurepaire
Ernest Henry
10 min 2 s 2
Suède
Arne Borg
Åke Borg
Orvar Trolle
Georg Werner
10 min 6 s 8

Femmes

Épreuves Or Argent Bronze
Nage libre
100 m Ethel Lackie
États-Unis
1 min 12 s 4
Mariechen Wehselau
États-Unis
1 min 12 s 8
Gertrude Ederle
États-Unis
1 min 14 s 2
400 m Martha Norelius
États-Unis
6 min 2 s 2 (RO)
Helen Wainwright
États-Unis
6 min 3 s 8
Gertrude Ederle
États-Unis
6 min 4 s 8
Dos
100 m Sybil Bauer
États-Unis
1 min 23 s 2 (RM) et (RO)
Phyllis Harding
Grande-Bretagne
1 min 27 s 4
Aileen Riggin
États-Unis
1 min 28 s 2
Brasse
200 m Lucy Morton
Grande-Bretagne
3 min 33 s 2
Agnes Geraghty
États-Unis
3 min 34 s
Gladys Carson
Grande-Bretagne
3 min 35 s 4
Relais
4 × 100 m nage libre États-Unis
Euphrasia Donnelly
Gertrude Ederle
Ethel Lackie
Mariechen Wehselau
4 min 58 s 8 (RM) et (RO)
Grande-Bretagne
Florence Barker
Constance Jeans
Grace McKenzie
Vera Tanner
5 min 17 s
Suède
Aina Berg
Gulli Ewerlund
Wivan Pettersson
Hjördis Töpel
5 min 35 s 6

Tableau des médailles

Rang Pays Médaille d'or Médaille d'argent Médaille de bronze Total
1 États-Unis 9 5 5 19
2 Grande-Bretagne 1 2 1 4
3 Australie 1 1 2 4
4 Suède 0 2 2 4
5 Belgique 0 1 0 1
6 Hongrie 0 0 1 1
Total11111133

Annexes

Bibliographie

  • Comité olympique français, Natation, Paris, Comité olympique français, , 30 p. (lire en ligne). [Fascicule de règlement spécifique à la natation, publié par le COF]
  • (it) Aronne Anghileri, Alla ricerca del nuoto perduto : I protagonisti, le storie, i fatti dimenticati di un secolo vissuto in acqua, t. 1, Milan, Cassina de' Pecchi, SEP editrice S.R.L., , 670 p. (ISBN 88-87110-27-1).
  • (it) Aronne Anghileri, Alla ricerca del nuoto perduto : le statistiche, t. 2, Milan, Cassina de' Pecchi, SEP editrice S.R.L., , 130 p. (ISBN 88-87110-27-1).
  • A. Avé (dir.), Les Jeux de la VIIIe Olympiade Paris 1924 : Rapport officiel, Paris, La Librairie de France, , 852 p.
  • (en) Erik Bergvall, The Fifth Olympiad : The Official Report of the Olympic Games of Stockholm 1912, Stockholm, Wahlström & Widstrand, , 1117 p. (lire en ligne).
  • (en) Theodore Andrea Cook, The Fourth Olympiad being The Official Report : The Olympic Games of 1908 Celebrated in London, Londres, British Olympic Association, , 794 p. (lire en ligne).
  • Françoise Hache, Jeux olympiques : La flamme de l'exploit, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes », , 176 p. (ISBN 2-07-053173-2).
  • François Oppenheim, Histoire de la natation mondiale et française, Paris, Chiron, coll. « Chiron-Sports », , 359 p. (ISBN 2-7027-0265-1).
  • (en) Ellen Phillips, The Olympic Century : VIII Olympiad, Paris 1924 & St-Moritz 1928, Los Angeles, World Sport Research & Publications Inc., , 176 p. (ISBN 1-888383-08-9).
  • (en) George van Rossem (dir.), The Ninth Olympiad : Being the Official Report of the Olympic Games of 1928 Celebrated at Amsterdam, Amsterdam, J. H. De Bussy, , 1020 p..
  • Gérard Schaller (dir.) et Jacques Hennaux (dir.), Les Jeux olympiques : d'Athènes à Athènes, t. 1, Paris, L'Équipe, , 272 p. (ISBN 2-9512031-7-9).

Notes

  1. À Athènes en 1896, les épreuves ont lieu dans la baie du Pirée ; à Paris en 1900 dans la Seine ; à Saint-Louis en 1904 dans le lac artificiel d'un parc de la ville ; à Londres en 1908 dans un bassin creusé dans le stade olympique ; à Stockholm en 1912 dans un bassin éphémère installé dans une baie de la ville ; à Anvers en 1920 dans un bassin éphémère dans les douves des fortifications. (Oppenheim 1977, p. 29-32 et 58-62).
  2. À Anvers, l'eau était de 12 °C et 16 °C (Oppenheim 1977, p. 62), (Anghileri 2002, p. 130).
  3. En plus des spectateurs payants, entre 500 et 600 personnes assistent aux épreuves à titre gracieux, principalement les autres nageurs et les journalistes. (Avé 1924, p. 443)
  4. Alors que n'étaient prévues que séries et finale, le nombre de participants a obligé à faire des demi-finales.
  5. Seule la finale est nagée, étant donné le peu de participantes (Avé 1924, p. 488).

Références

  1. Oppenheim 1977, p. 63.
  2. Avé 1924, p. 42-46.
  3. Avé 1924, p. 47, 50 et 437.
  4. « L'Auto : Quelle histoire que ces Jeux olympiques de 1924 ! », sur Gallica, (consulté le ).
  5. « L'Auto : Les épreuves olympiques auront lieu à la piscine des Tourelles », sur Gallica, (consulté le ).
  6. « L'Auto : Le stade nautique des Tourelles sera prêt en mars 1924 », sur Gallica, (consulté le ).
  7. « L'Auto : La natation et les Jeux olympiques », sur Gallica, (consulté le ).
  8. « L'Auto : Á l'Hôtel de ville : le stade nautique », sur Gallica, (consulté le ).
  9. « L'Auto : Des subventions aux Jeux olympiques », sur Gallica, (consulté le ).
  10. « L'Auto : Natation : sanctions... », sur Gallica, (consulté le ).
  11. « L'Auto : L'inauguration du Stade olympique des Tourelles », sur Gallica, (consulté le ).
  12. Avé 1924, p. 437.
  13. « L'Écho des sports : Voyage autour d'une cuvette », sur Gallica, (consulté le ).
  14. Avé 1924, p. 443.
  15. Avé 1924, p. 444.
  16. Avé 1924, p. 50.
  17. Avé 1924, p. 97.
  18. « L'Auto : Le congrès international de Lausanne », sur Gallica, (consulté le ).
  19. Oppenheim 1977, p. 39.
  20. Avé 1924, p. 77-78.
  21. Comité olympique français 1924, p. 12.
  22. van Rossem 1928, p. 751.
  23. Bergvall 1913, p. 98 et 1068.
  24. Comité olympique français 1924, p. 29.
  25. Oppenheim 1977, p. 41.
  26. Hache 1992, p. 55 et 59.
  27. Cook 1908, p. 40 et 570.
  28. Bergvall 1913, p. 67-68.
  29. Comité olympique français 1924, p. 20-21.
  30. Avé 1924, p. 448-456, 474-478, 485-488 et 727-762.
  31. « Le Miroir des sports, page 92 », sur Gallica, (consulté le ).
  32. Hache 1992, p. 59.
  33. Oppenheim 1977, p. 64-65.
  34. Avé 1924, p. 441-442.
  35. Comité olympique français 1924, p. 23-25.
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  37. Comité olympique français 1924, p. 24-25.
  38. Avé 1924, p. 446 et 448.
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  40. « L'Auto : Les Jeux olympiques ; le tournoi de natation », sur Gallica, (consulté le )
  41. Avé 1924, p. 446.
  42. Oppenheim 1977, p. 64.
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  44. Avé 1924, p. 454.
  45. Comité olympique français 1924, p. 24.
  46. « L'Auto : Les Jeux olympiques ; le tournoi de natation », sur Gallica, (consulté le )
  47. « L'Auto : Les Jeux olympiques ; le tournoi de natation », sur Gallica, (consulté le )
  48. Avé 1924, p. 456.
  49. Comité olympique français 1924, p. 23.
  50. Avé 1924, p. 454 et 456.
  51. « L'Auto : Le tournoi de natation », sur Gallica, (consulté le ).
  52. « L'Auto : Le tournoi de natation (p. 1 et 3) », sur Gallica, (consulté le ).
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  54. Avé 1924, p. 449.
  55. Avé 1924, p. 448-449.
  56. « L'Auto : Le tournoi de natation », sur Gallica, (consulté le ).
  57. « L'Écho des sports : Les records tombent toujours aux Tourelles », sur Gallica, (consulté le ).
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  60. Avé 1924, p. 449-450.
  61. « L'Auto : Le tournoi de natation », sur Gallica, (consulté le ).
  62. « L'Auto : Le tournoi de natation », sur Gallica, (consulté le ).
  63. Avé 1924, p. 78.


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