Natashquan (municipalité)
Natashquan est une municipalité du Québec située dans la municipalité régionale de comté de la Minganie et la région administrative de la CÎte-Nord[2]. Natashquan est le village natal de Gilles Vigneault, poÚte, auteur, compositeur, interprÚte, conteur, un artiste de renommée internationale qui a donné ses lettres de noblesse à ce village.
Natashquan | |||||
Administration | |||||
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Pays | Canada | ||||
Province | Québec | ||||
RĂ©gion | CĂŽte-Nord | ||||
Subdivision régionale | Minganie | ||||
Statut municipal | Municipalité | ||||
Maire Mandat |
Henri Wapistan 2021-2025 |
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Code postal | G0G 2E0 | ||||
Constitution | |||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Natashquanais, Natashquanaise | ||||
Population | 262 hab. () | ||||
Densité | 0,38 hab./km2 | ||||
Blason populaire | Macacain, Macacaine[1] | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 11âČ nord, 61° 49âČ ouest | ||||
Superficie | 69 543 ha = 695,43 km2 | ||||
Divers | |||||
Fuseau horaire | UTCâ05:00 | ||||
Indicatif | +1 418, +1 581 | ||||
Code géographique | 2498025 | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽte-Nord
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽte-Nord
Géolocalisation sur la carte : Québec
GĂ©olocalisation sur la carte : Canada
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Natashquan provient du mot innu-aimun Nutashkuan qui a pour signification exacte « lĂ oĂč lâon chasse lâours »[3].
GĂ©ographie
Climat
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â19 | â18,1 | â12 | â3,9 | 1,3 | 6,3 | 10,3 | 9,9 | 5,7 | 0,3 | â5,6 | â13,7 | â3,2 |
TempĂ©rature moyenne (°C) | â13,5 | â12,7 | â7,1 | â0,3 | 5,5 | 10,7 | 14,4 | 14,1 | 10 | 4,2 | â1,9 | â9 | 1,2 |
TempĂ©rature maximale moyenne (°C) | â8 | â7,2 | â2,2 | 3,4 | 9,7 | 15 | 18,5 | 18,2 | 14,2 | 8,1 | 1,9 | â4,3 | 5,6 |
Record de froid (°C) date du record |
â42,8 1991 |
â37,2 1934 |
â33,7 1997 |
â22,5 1994 |
â12,8 1943 |
â3,9 1942 |
1,1 1921 |
â1,1 1934 |
â7,8 1942 |
â15 1974 |
â25,6 1933 |
â35 1942 |
â42,8 17/1/1991 |
Record de chaleur (°C) date du record |
8,2 1979 |
7,5 2010 |
12,8 1932 |
17,8 1942 |
23,9 1918 |
27,5 2003 |
29,1 2018 |
28,3 1925 |
26,1 1942 |
19,9 2003 |
14,4 1931 |
9,4 1939 |
29,1 21/7/2018 |
Ensoleillement (h) | 103,3 | 120,9 | 146,6 | 165,3 | 205,6 | 224 | 235,3 | 227,8 | 171,4 | 126 | 96,4 | 87,2 | 1 909,8 |
Précipitations (mm) | 91,4 | 69,6 | 90,4 | 80,3 | 86,1 | 88 | 105,4 | 92,2 | 95 | 103,6 | 103,4 | 93,9 | 1 099,3 |
dont neige (cm) | 79,5 | 61,2 | 67,7 | 30,8 | 4,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 | 34,9 | 72,3 | 355,5 |
Nombre de jours avec précipitations | 19,1 | 16,7 | 16,1 | 14,3 | 14,1 | 12,8 | 15 | 12,8 | 13,7 | 15,1 | 15,4 | 17,7 | 182,8 |
Nombre de jours avec neige | 18,7 | 15,7 | 14 | 8,8 | 1,5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 9,2 | 16,1 | 86 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
â8 â19 91,4 | â7,2 â18,1 69,6 | â2,2 â12 90,4 | 3,4 â3,9 80,3 | 9,7 1,3 86,1 | 15 6,3 88 | 18,5 10,3 105,4 | 18,2 9,9 92,2 | 14,2 5,7 95 | 8,1 0,3 103,6 | 1,9 â5,6 103,4 | â4,3 â13,7 93,9 |
Moyennes : ⹠Temp. maxi et mini °C ⹠Précipitation mm |
Municipalités limitrophes
Histoire
Le territoire de Natashquan est Ă l'origine frĂ©quentĂ© par les Innus. Vers 1710, un poste de traite est Ă©tabli par les Français Ă l'embouchure de la riviĂšre Noutascouan (ainsi appelĂ©e par les AmĂ©rindiens). Vers 1830, c'est la compagnie de la Baie d'Hudson qui exploite ce poste de traite[8]. Il se fait rĂ©guliĂšrement de la pĂȘche Ă la morue au large des cĂŽtes. En 1855, « une goĂ©lette nommĂ©e La Mouche, ayant Ă son bord une vingtaine de rĂ©fugiĂ©s de Havre-Aubert, accoste dans la baie de Natashquan[9]. Ce sont des pĂȘcheurs acadiens, assommĂ©s de taxes, qui proviennent des Ăles-de-la-Madeleine. Ils s'installent de façon dĂ©finitive dans cette baie, rĂȘvant d'une vie meilleure[10] - [9]. Parmi ces gens, on trouve des Vigneault, des Cormier, des Chiasson, des Lapierre. Ils fondent ainsi la mission de Notre-Dame-de-Natashquan[8]. L'annĂ©e suivante, les Landry rejoignent le groupe dĂ©jĂ installĂ© Ă Natashquan.
Ces gens vivent de la pĂȘche Ă la morue, de chasse au loup-marin, de la trappe, de la fourrure. Un systĂšme de troc existe pour aider les gens Ă survivre.
Vers 1857-1858, trois compagnies de pĂȘche s'installent Ă Natashquan, mais une seule s'implantera vĂ©ritablement Ă l'ouest de la Petite Natashquan: celle des frĂšres De La Perelle, des Jersiais (de l'Ăle anglo-normande Jersey). En effet, Edward et Elia De La Perelle quittent la compagnie Robin pour former leur propre sociĂ©tĂ©: ils fondent la De La Perelle Brothers et ils seront prĂ©sents Ă Natashquan pendant huit ans (jusqu'en 1876.) Ils font surtout de la pĂȘche Ă la morue et de la chasse au loup-marin. Cette compagnie sera en opĂ©ration pendant plus de quatre-vingts ans.
Les habitants vivent les premiĂšres annĂ©es, de 1855 Ă 1860, sans paroisse ni Ă©glise. « Les premiers prĂȘtres oblats, Charles Arnaud, Louis Babel ou encore lâabbĂ© Jean-Baptiste Ferland, visitent rĂ©guliĂšrement Natashquan dans leurs tournĂ©es missionnaires. »[11]. En 1859, c'est le dĂ©but de la construction d'un lieu de culte. L'Ă©glise est construite par Hilaire Carbonneau, un bĂątisseur qui construira plus tard le presbytĂšre (1904) et l'Ă©cole (1913). Les pionniers profitent du fait qu'une barque, le Flora, vient s'Ă©chouer sur les bancs de Natashquan pour rĂ©cupĂ©rer le bois de l'Ă©pave, qui leur sert Ă construire des maisons, mais surtout l'Ă©glise[12]. L'annĂ©e suivante, en 1860, un autre naufrage, celui du Bohemian, un voilier amĂ©ricain chargĂ© de bois, profite encore aux habitants. La compagnie De la Perelle rachĂšte la cargaison de bois de cette Ă©pave et celle-ci aide les pionniers Ă poursuivre la construction de leur Ă©glise[11]. Le , l'abbĂ© François-Magloire Fournier, premier prĂȘtre rĂ©sidant Ă Natashquan bĂ©nit la chapelle qui porte le nom de ImmaculĂ©e-Conception[10]. C'est un lieu de priĂšre et de rassemblement. Le prĂȘtre Fournier Ă©crit dans son rapport sur la mission de Natashquan en : « Le dimanche, lorsque je suis prĂ©sent Ă la mission, câest toujours pour eux une grande joie dâassister Ă la messe qui est chantĂ©e par six chantres, enfants dâune dizaine dâannĂ©es, que jâai exercĂ©s durant les longs mois de lâhiver. Ils chantent dĂ©jĂ avec aplomb la messe royale, la messe double majeure⊠»[11]
En 1869, le canton de Natashquan est proclamé. En 1872, « la population de Natashquan est de deux cent quarante-trois habitants »[8]
En 1876, la compagnie de La Parelle change de mains: « Ainsi la compagnie De la Parelle fut achetĂ©e par les Robin en 1876... »[10] Natashquan est alors un grand centre de pĂȘche, le plus animĂ© de la CĂŽte-Nord. Le premier magasin gĂ©nĂ©ral du village est ouvert en 1882 par Alfred Vigneault et sert bien souvent de comptoir d'Ă©change pour la nourriture et autres nĂ©cessitĂ©s contre des fourrures et du poisson. En 1886, aprĂšs des annĂ©es difficiles oĂč la pĂȘche Ă la morue et la chasse au loup-marin sont presque nulles, une famine oblige des habitants (32 familles) Ă quitter Natashquan pour aller s'Ă©tablir sur des terres comme agriculteurs Ă Saint-ThĂ©ophile en Beauce, sous l'Ă©gide de lâabbĂ© François-de-Borgia Boutin[11]. Toutefois, plusieurs reviendront au village et la pĂȘche reprendra. En 1887, la Charles Robin and Company est achetĂ©e par les Collas et devient la Charles Robin, Collas and Company[8].
Les moyens de communication sont trĂšs restreints: ils se font par la voie de la mer. Puis, peu Ă peu, ils s'organisent. En effet, en 1890, le premier bureau de poste prend vie sous l'Ă©gide de Alfred Vigneault. En 1898 (une autre source dit 1896[9]), la prolongation de la ligne tĂ©lĂ©graphique jusqu'Ă Natashquan permet au tĂ©lĂ©graphe d'entrer en fonction. Du cĂŽtĂ© de l'Ă©ducation, en 1899, des religieuses de Notre-Dame-du-Bon-Conseil de Chicoutimi arrivent au village pour aider Ă l'Ă©ducation des enfants. (Ce sera vers 1913 que « Lâinstruction sâorganise, tout dâabord dans la maison de Jean Vigneault, ensuite Ă la Vieille Ă©cole, construite en 1913, et au couvent[9].)» En 1903, arrivent Ă Natashquan les pĂšres Eudistes, des Français. « Câest sous leur direction que les premiers conseils, municipal, scolaire et de fabrique, sont Ă©tablis, que le service mĂ©dical est assurĂ© par la bienveillance du MinistĂšre de la SantĂ© de QuĂ©bec, que dâautres amĂ©liorations de moindre importance mais indispensables sont faites dans la paroisse.»[11]. En 1907, c'est la constitution de la municipalitĂ© du canton de Natashquan et le premier conseil municipal prend vie[8].
Le poste de traite opéré par la Hudson's Bay company est abandonné en 1914. Du cÎté des communications, le travail se poursuit: le téléphone fait son apparition (le téléphone à cornet) en 1918[9]. En 1923, selon le site de la municipalité de Natashquan, le premier avion atterrit au village. En 1953, le gouvernement fédéral crée la réserve amérindienne des Innus[8]. C'est à la fin des années cinquante que l'électricité arrive progressivement dans les maisons. La télévision fera son apparition dans les années soixante-dix.
Au cours des annĂ©es 1980, le village connaĂźt le dĂ©clin de la pĂȘche. Le , le phare de Natashquan est abandonnĂ© dĂ©finitivement par le gouvernement fĂ©dĂ©ral.
Avant 1996, les moyens pour se rendre Ă Natashquan Ă©taient par bateau ou par avion. Mais, en 1996, c'est l'inauguration officielle de la route 138, reliant Natashquan Ă Havre-Saint-Pierre et, ce faisant, au reste du QuĂ©bec. La route 138 remplace de plus en plus le port de Natashquan pour le ravitaillement du village en produits de toutes sortes, dont les produits pĂ©troliers. Cette route favorise la vocation touristique de Natashquan et de sa rĂ©gion. Mais, par le fait mĂȘme, elle favorise aussi l'exode de se habitants.
Le village de Natashquan est, d'aprÚs son maire actuel, un « lieu de rencontre entre Acadiens et Innus, [...] un village unique au riche passé et à l'avenir prometteur. » [13]
Aujourd'hui, le village mise sur la culture, l'industrie touristique et la pĂȘche.
Le , la municipalité du canton de Natashquan change son statut pour celui de municipalité[14].
Description
Natashquan est reliée depuis 1996 au réseau routier provincial, via la route 138. « Natashquan, le pays raconté » par le poÚte chansonnier Gilles Vigneault, a d'abord été celui des Innus, qui forment avec les Acadiens du village un coin que l'on a surnommé l'Innucadie.
Les deux communautés, Natashquan et Nutashquan, sont réunies par un long croissant sablonneux, la baie de Natashquan.
Port d'embarquement pour rejoindre les agglomĂ©rations isolĂ©es de la Basse-CĂŽte-Nord Ă bord d'une desserte maritime hebdomadaire, le village vivait autrefois de la pĂȘche. Il attire de plus en plus le tourisme. Une promenade de bois « Le Parcours des Anciens » permet de longer le littoral.
Les Galets
Construit sur une avancĂ©e rocheuse d'une centaine de mĂštres carrĂ©s, cet ancien port de pĂȘche est formĂ© d'une sĂ©rie de petits bĂątiments appelĂ©s magasins du galet et de la grave. On y entreposait des articles de pĂȘche et des accessoires pour les pĂȘcheurs et le traitement du poisson. On comptait une trentaine de bĂątiments au dĂ©but du XXe siĂšcle. Des vigneaux Ă©taient installĂ©s pour le sĂ©chage de la morue. Avec le dĂ©clin de la pĂȘche, le site est peu Ă peu dĂ©laissĂ©. Il ne subsiste qu'une douzaine de bĂątiments, classĂ©s site historique le .
DĂ©mographie
Population
Langues
En 2011, sur une population de 245 habitants, Natashquan (CT) comptait 95,9 % de francophones, 2 % d'anglophones et 2 % d'allophones (innu-aimun) [17].
Administration
Les Ă©lections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[18].
Natashquan Maires depuis 2002 | |||
Ălection | Maire | QualitĂ© | RĂ©sultat |
---|---|---|---|
2002 | Jacques Landry | Voir | |
2005 | Voir | ||
2009 | Voir | ||
2013 | André Barrette | Voir | |
2017 | Voir | ||
sept. 2020 | Marie-Claude Vigneault | Voir | |
2021 | Henri Wapistan | Voir | |
Ălection partielle en italique Depuis 2005, les Ă©lections sont simultanĂ©es dans toutes les municipalitĂ©s quĂ©bĂ©coises |
ĂvĂšnements
Natashquan est un des rares endroits au QuĂ©bec oĂč se fĂȘte encore la Mi-CarĂȘme. La Mi-CarĂȘme, comme son nom l'indique, coupe en deux la pĂ©riode d'austĂ©ritĂ© menant Ă PĂąques.
Chaque été, depuis 2006, Natashquan est l'hÎte du Festival du conte et de la légende de l'Innucadie.+ Ce festival se veut du mouvement du renouveau du conte. C'est le rendez-vous de la musique, du conte, de la parole et de la culture. On y retrouve aussi de la danse. « Ce festival unique en son genre compte sur une programmation qui met en valeur la cohabitation plus que centenaire entre les Innus et les descendants des Acadiens dans ce coin de pays. »[20]. M. Bernard Landry, ancien 1er ministre du Québec, en a été le président d'honneur en 2014.
Communications
- Radio CKNA inc. (FM 104,1),
- Radio montagnaise de Natashquan
- Société canadienne des Postes
- Journal Communautaire Le Portageur,
- Centre dâInterprĂ©tation Le Bord du Cap
- AĂ©roport de Natashquan
- Relais Nordik inc. (transport maritime)
Personnalités
- Gilles Vigneault est né à Natashquan
- Gabriel Landry, artiste peintre né à Chicoutimi en 1922
- Tobie Landry, artisan né à Natashquan.
Culture
- Gilbert Bécaud a interprété une chanson intitulée Natashquan
Notes et références
- Jean-Yves Dugas et Gabriel Martin, RĂ©pertoire des gentilĂ©s officiels du QuĂ©bec, Sherbrooke, Ăditions du FleurdelysĂ©, coll. « Renardeau arctique » (no 3), , p. 109
- « Natashquan », sur Répertoire des municipalités du Québec
- « Le Québec se dévoile », sur Grandquebec.com
- « Rapport de données quotidiennes pour octobre 2003 », Environment Canada (consulté le )
- « Rapport de données quotidiennes pour juillet 2018 », Environment Canada (consulté le )
- « Rapport de données quotidiennes pour février 2010 », Environment Canada (consulté le )
- « Rapport de données quotidiennes pour juin 2003 », Environment Canada (consulté le )
- « Natashquan (municipalité de canton) », sur Mémoire du Québec
- « Historique de Natashquan », sur le site de la municipalité de Natashquan
- « Il était une fois... », sur le site de la Corporation de développement patrimonial, culturel et touristique de Natashquan
- Les 150 ans de lâĂ©glise de Natashquan, par Bernard Landry, en collaboration avec Guillaume Hubermont, SociĂ©tĂ© Historique du Golfe
- Journal lâAquilon, 4 fĂ©vrier 1956.
- « Mot du maire », sur le site de la municipalité de Natashquan
- Modifications aux municipalitĂ©s, « Modifications aux municipalitĂ©s », Modifications aux municipalitĂ©s du QuĂ©bec,â (lire en ligne).
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Natashquan, CT » (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Natashquan, CT » (consulté le )
- Population selon la langue parlée le plus souvent à la maison. Recensement de 2011 dans les municipalités et la MRC de la CÎte-Nord.
- « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
- « Natashquan tourne une page dâhistoire avec le dĂ©part de son maire », sur Radio-Canada, .
- « 9e Festival du conte et de la légende de l'Innucadie: Bernard Landry, un porte-parole sur mesure », sur Ma Presse
Annexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :