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Murianette

Murianette est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune se situe à l'est de Grenoble et fait partie de la métropole Grenoble-Alpes Métropole.

Murianette
Murianette
Vue générale prise du chemin de la tour.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
CĂ©dric Garcin
2020-2026
Code postal 38420
Code commune 38271
DĂ©mographie
Gentilé Murianettois
Population
municipale
859 hab. (2020 en diminution de 1,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 142 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 11′ 28″ nord, 5° 49′ 13″ est
Altitude Min. 213 m
Max. 999 m
Superficie 6,07 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meylan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Murianette
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Murianette
Liens
Site web murianette.fr

    Ses habitants sont appelés les Murianettois et les Murianettoises.

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Murianette se situe à km de Grenoble. Ce village est situé au carrefour de deux grandes villes, Domène et Gières. Au pied du massif de Belledonne, il domine à la fois la vallée du Grésivaudan et l'Agglomération Grenobloise. Ce village de passage dans la région du Grésivaudan est assez urbain dans le centre, mais très rural autour en raison de sa situation géographique.

    Notons la présence à proximité de l'Aérodrome de Grenoble-Le Versoud et de la base de loisirs du Bois Français.

    Communes limitrophes

    Principaux quartiers

    Les Barrières.
    • La Perrière
    • Champ des rages
    • Le Bourg
    • Le PrĂ© Cottin
    • Le Petiot
    • L'Église
    • La Briot
    • Les Rivets
    • Les Barrières

    Lieux-dits

    • La Tour
    • Les Jacques
    • Les Jappins
    • Les Perrets
    • Combeloup
    • La PĂ©rĂ©rĂ©e

    Urbanisme

    Typologie

    Murianette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Grenoble, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[4] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), terres arables (22,3 %), prairies (20,6 %), zones urbanisées (7,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    L'intégralité du territoire de Murianette est située en zone de sismicité no 4, comme l'ensemble des communes de l'agglomération grenobloise[10].

    Terminologie des zones sismiques[11]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Toponymie

    La Tour Ravier.

    Origine du nom

    Murianette ne doit son nom ni à la culture du murier, ni à l’occupation très discutée des Maures (ou Sarrazins). L’origine du nom provient de l'existence d'une ferme ou domaine Gallo-Romain appartenant à Maurius, situé au bas du bourg, aux deux lieux-dits Murianette. Il existait deux autres domaines, dont celui de Denisius qui était situé au lieu-dit La Denise, aux Perrets. Le Perthuis du Sarrazin ne doit pas son nom à la présence des Maures, mais signifie « grotte du défilé » (Sarrazin est une déformation de Serrare en latin, resserrer) et doit son nom au défilé étroit qui domine le Périmint.

    La vallée gallo-romaine du Grésivaudan a été envahie au début du Ve siècle par les Burgondes, venus de Germanie. Comme ces gens étaient blonds roux, les Gallo-Romains les appelèrent les Russus (mot latin qui signifie blond-roux), d'où les noms de lieux et de personnes en Roux (Chamrousse, Croix Rousse, Col du Rousset, Roux, Rousselet, Rosseti etc.). Les Burgondes construisaient des lieux fortifiés (Burg, Bourg (à Domène) Meaubourget (à la Pérérée). Ils défrichaient des terres (Reuten en Allemand qui a donné : champ roti, les routes etc.).

    Le plus ancien Ă©crit mentionnant le nom de Murianette date de 993 "Mandus in villa vocabulo mariana".

    La tour de Murianette est attestée par une formule du XIIe siècle : in molari supra Maurianettam (sur la colline au-dessus de Murianette)[12].

    L'origine des noms de lieux sur la commune

    • La PĂ©rĂ©rĂ©e, La Perrière, les Perrets : du latin Petra, Pierre - dĂ©signe un endroit oĂą se trouvaient des rochers ou des ruines anciennes. Il faut rappeler qu'Ă  la PĂ©rĂ©rĂ©e se trouve le Meaubourget, lieu fortifiĂ© des Burgondes (de Burg, Bourg, lieu fortifiĂ©). Aux Perrets se trouvait le domaine agricole du gallo-romain Denizius (la Denise) et Ă  la Perrière se situait le domaine gallo-romain du Sentillon ce qui expliquait la prĂ©sence de ruine, donc de pierres.
    • Champ des rages : rages, rajas, rajasse, rachais, rochat viennent du latin Radix, racine. Le champ des rages est donc le champ des racines, c'est-Ă -dire une zone de dĂ©frichement. Il correspond, Ă  Essarton, Essart, = terre dĂ©frichĂ©e, et aussi Ă  Taillat (forĂŞt dĂ©frichĂ©e et transformĂ©e en taillis) et aussi Ă  Routes qui vient du mot germanique Reudes, Reuten. Zone de dĂ©frichement (ailleurs Rotty, cĂ´te Rotie, le Roti, champ Roti).
    • La Pièce : mot d'origine gauloise signifiant champ.
    • Le Martinet : du latin Marcus transformĂ© en Martelus, le marteau. Il s’agissait d'un marteau Ă  bascule qui, mis en mouvement par une roue came, servait Ă  battre le mĂ©tal. La roue Ă©tait animĂ©e le plus souvent par une chute d'eau donc se trouvait près d'un ruisseau.
    • Les Goings : peut provenir du latin Cuneum terre en coin, ou aussi du gaulois Connius, ou encore d'une terre provenant des cognassiers.
    • Les Rivoires : du latin Robur chĂŞne, Robaria chĂŞneraie (on trouve aussi Ravorie, la Rivoire, Rivière).
    • Le Rivet : du latin Rivus, le ruisseau et de lĂ  la terre qui est près de ce ruisseau.
    • Le Petiot : de petit, adjectif ou nom d'une personne.
    • Les Charmettes : du latin Carpinus le charme. Lieu oĂą Ă©taient plantĂ©s des charmes.
    • Les Diots : dĂ©signe un lieu sacrĂ©, du mot gaulois Devo.
    • La Cournard : vient de cornouille, petit arbuste habituel des lisières de bois[12].

    Histoire

    Édifice religieux

    Au XIe siècle, l'église Saint-Félix de Murianette est la possession de l'évêque de Grenoble.

    Elle est consacrée en 1100 sous le nom de Saint-Jean, futur Saint-Hugues.

    Données historiques

    Un certain Guigon Ravier est mentionné en 1260, parmi les propriétaires de terrain de la paroisse du Touvet, où une branche de cette famille se maintient pendant le Moyen Âge. Concernant directement le territoire de Murianette, Guillaume Ravier passe reconnaissance en 1267 à la comtesse de Genevois, pour deux moulins et une terre à Domène, pour lesquels il devait des cens et 9 sols de plaid et Aymon Ravier, également de Murianette, reconnaît pour sa part à l'évêque de Grenoble des possessions à Montbonnot et dans la paroisse de Domène, en 1281. En 1299, le même Aymon rend hommage à Amédée, comte de Genève, pour une tour et une maison au lieu-dit de Murianette, près de la gorge, 2 moulins à Domène et une forêt près de l'Isère. Il semble probable que le Jean Ravier qui tient maison forte dans la description du mandement de Gières en 1339, est en fait celui de Murianette : en effet, la question des limites du mandement de Gières est souvent posée et 5 feux de la paroisse de Murianette sont rattachés au mandement de Gières. Un noble Guigues Ravier, damoiseau de Murianette âgé de 35 ans, est cité parmi les témoins du comte de Genève dans son procès contre le dauphin en 1387. En 1540, le dénombrement de Guigues Guillermier, écuyer, mentionne, en plus d'une maison au Touvet : en la paroisse de Murianette une maison forte avec un héritage contenant terre prés du bois, et vignes par le moyen de l’évêque de Grenoble seigneur de Murianette, valant 30 lt. en revenu charges déduites etc. Il s'agit sans doute du même site[12].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Mairie de Murianette.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 1977 Georges Avallet DVD ...
    1977 2003 Dominique Lefebvre DVG ...
    2003 2014 Gilles Moulin DVG ...
    2014 2018 Lucie Grillo DVD Retraitée
    2018 en cours CĂ©dric Garcin DVD ...

    Jumelages

    La commune de Murianette n'est jumelée à ce jour avec aucune ville.

    Toutefois la commune de Murianette participe et contribue à des projets de développement d’une fédération de 200 groupements de paysans, à Gomponsom, au centre du Burkina Faso. Ces projets visent à favoriser, sans créer de déséquilibre, le développement économique, social et culturel de cette communauté villageoise d’un peu plus de 20 000 habitants via l’association les Amis de Gomponsom “Murianetto-Domènoise”.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2020, la commune comptait 859 habitants[Note 4], en diminution de 1,6 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225226233225259267268289311
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    312320270264248251265255256
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    231251236256267299305255340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    416418467529542614697713811
    2014 2019 2020 - - - - - -
    873862859------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rattachée à l'académie de Grenoble, Murianette possède son propre groupe scolaire appelé Raffin-Dugens composé de deux classes de maternelles, quatre classes élémentaires, une bibliothèque et un restaurant scolaire.

    L'établissement scolaire a été surnommé Raffin-Dugens en hommage à un ancien instituteur de la commune et ancien député de l'Isère Jean-Pierre Raffin-Dugens entre 1910 et 1919.

    Le nouvel établissement scolaire de la commune a été mis en service en 2004 afin de remplacer l'école actuelle du bourg positionnée dans l’enceinte de la mairie. En effet, l'ancienne école était devenue trop petite à la suite de l’accroissement démographique de la commune dans les années 2000.

    • L'Ă©cole maternelle.
      L'Ă©cole maternelle.
    • La bibliothèque.
      La bibliothèque.
    • L'Ă©cole primaire.
      L'Ă©cole primaire.

    Transports

    Chemin de fer

    La commune est traversée par le réseau ferré de France reliant notamment Grenoble à Montmélian.

    Murianette ne possède toutefois pas de gare de voyageurs ni de marchandises.

    La gare la plus proche se situe sur la commune de Gières, la Gare Grenoble-Université-Gières.

    Dans le passé, la gare de Domène était également ouverte aux voyageurs : elle fut fermée par la SNCF.

    Transports urbains

    La route et la piste cyclable, entrée de Murianette de Gières.

    Murianette bénéficie d'une bonne desserte de transport en commun par le réseau de Transports de l'Agglomération Grenobloise.

    La ligne de bus 15 (frĂ©quence de passage de 7 Ă  15 min en heure de pointe) traverse les villes de Domène, Murianette, Gières, Saint-Martin-d'Hères et Grenoble dans les deux sens de circulation de 5h30 Ă  21h30 chaque jour sauf le 1er mai.

    Ses terminus sont les suivants :

    • Grenoble - Verdun PrĂ©fecture
    • Domène - Les Arnauds / Les Chenevièves

    Économie

    La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[17].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Tour Ravier.
    • La Tour Ravier, dite « Tour du diable », du XIIIe siècle[18]

    « Le diable apparaissait dans la tour chaque fois qu'un habitant du village se trouvait à l'article de la mort », dit la légende locale à laquelle le petit édifice doit son nom actuel. À une centaine de mètres au-dessus de Murianette et jouxtant l'ancien chemin montant au cimetière et aux petites localités de la partie supérieure de la commune, il occupe un ressaut des premiers contreforts de Belledonne, bordé au sud-ouest par la gorge profonde du ruisseau de Murianette et au nord-ouest par la pente raide descendant vers le village. La plate-forme était dotée en complément d'un mur d'enceinte dont on peut encore voir le soutènement, côté vallée.

    De plan approximativement carré, neuf mètres par dix mètres trente - la tour est bâtie sur un terrain pentu et s'élève sur deux niveaux côté montagne, tandis qu'un rez-de-chaussée s'ajoute côté vallée. Elle comptait il y a vingt ans encore un étage supplémentaire, comme le montre une vieille photo, mais la couleur différente et les parois plus minces laissent penser à une surélévation postérieure. Les murs, dont l'épaisseur à la base est d'environ un mètre, se composent d'un appareil irrégulier et non taillé, de dimension moyenne. Sur les deux faces non protégées de la tour, complétant le dispositif de défense, s'ouvraient des meurtrières : deux au nord-est, sur la partie supérieure du mur, simples fentes non appareillées d'environ dix centimètres de large sur soixante dix centimètres de haut, et deux au sud-est, plus grandes, dont l’ébrasement est encore visible de l'intérieur. Au premier étage, côté vallée, se trouve une petite fenêtre aujourd'hui bouchée, encadrée de briques et d'aspect ancien avec son arc plein cintre. Au premier étage encore, mais sur la face sud-ouest et contre un angle de la tour, se distingue une petite porte rectangulaire murée encadrée d'arrachements de murs, éléments probables d'une latrine. Le bâtiment fut largement réutilisé jusqu'à nos jours - habitation, grange - et subit un certain nombre de modifications. De vastes baies, cernées de briques furent percées au XIXe siècle. À l’intérieur, le rez-de-chaussée fut couvert d'une voûte en briques de forme surbaissée dont la calotte vient visiblement doubler les murs.

    L'unique texte ancien mentionnant la tour de Murianette remonte à 1299[18]. Aymon Ravier rendit hommage, à cette date, à Amédée, comte de Genève, pour une tour et une maison au dit lieu de Murianette, près de la gorge. Quelques années auparavant, en 1267, son père, Guillaume Ravier, de Murianette, avait passé reconnaissance à Marie, comtesse du Genevois, pour deux moulins et une terre à Domène, sans qu'il soit question de la tour. Il est donc possible qu'elle ait été érigée entre ces deux dates.

    L'Ă©glise.

    Édifiée à la fin du XIe siècle et consacrée en 1100 sous le nom de Saint-Jean par l’évêque de Grenoble, futur Saint-Hugues, elle a la caractéristique d’avoir un chœur légèrement penché par rapport à la nef, comme cela existe dans certaines églises anciennes pour rappeler le Christ qui penche sa tête en expirant. Une autre caractéristique est l'enterrement dans le sol de certains morts, probablement les curés et des notables, les autres l'étant dans le parvis de l’église jusqu'en 1860. C’est en refaisant le sol en 1976 que des ossements sont apparus.

    L'Ă©glise a Ă©tĂ© remaniĂ©e plusieurs fois. La charpente daterait du XVIIe siècle aux dires d’un spĂ©cialiste. Ă€ la fin du XIXe siècle, dans les annĂ©es 1890, l'Ă©glise a Ă©tĂ© allongĂ©e, un nouveau fronton, percĂ© en haut d'une grande lunette, a Ă©tĂ© construit, supportant la cloche. La sacristie a Ă©tĂ© refaite dans le bras nord du transept (la chambre des morts Ă©tant dans le bras sud). Un porche en pierre moulĂ©e, soutenue par deux colonnes, a Ă©tĂ© construit. Les vitraux datent de l'Ă©poque. Tous ces travaux ont Ă©tĂ© permis par la gĂ©nĂ©rositĂ© des Chartreux qui firent une donation de 4 000 francs en 1889, travaux oĂą l'on inaugura la nouvelle technique en pierres moulĂ©es comme on peut en voir Ă  la mairie, Ă  l'Ă©glise de Domène ou sur la sacristie et la lunette de l'Ă©glise Saint-Jean. Cette technique se mariait mal avec le style du XIe siècle.

    En 1978, la municipalité a essayé de restituer le cachet ancien de l'église en remplaçant le fronton par une dépassée de toit au sud, dominée par un clocheton, et en supprimant le porche dont les colonnes ont été dressées à nouveau autour du monument aux morts, au cimetière. Autant que faire se peut, on a fait un crépi rustique pour cacher l'appareil en pierres moulées, et le plafond en plâtre a été déposé pour mettre en valeur la charpente. Les vitraux ont été restaurés en 2000.

    Consacrée sous le nom de Saint-Jean, l'église s'est vu attribuer pour une raison encore inconnue un second patron, Saint-Félix. Sur le registre municipal qui mentionne la donation des Chartreux en 1889, il est écrit que l'église était dédiée à Saint Jean-Baptiste et à Saint-Félix.

    • Mairie
    • Château Loire
    Le château Loire.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. carte des zones de sismicité, Site de la préfecture de l'Isère
    11. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    12. Jacques Bruno, Le Graisivaudan : toponymie et peuplement d'une vallée des Alpes, Grenoble, 1977
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
    18. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 374-376.
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