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Moriville

Moriville est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Moriville
Moriville
L'église Notre-Dame de Grâce.
Blason de Moriville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Épinal
Maire
Mandat
Alain Gamet
2020-2026
Code postal 88330
Code commune 88313
Démographie
Gentilé Morivillois
Population
municipale
421 hab. (2020 en diminution de 1,41 % par rapport à 2014)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 57″ nord, 6° 25′ 56″ est
Altitude 348 m
Min. 300 m
Max. 383 m
Superficie 25,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charmes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Moriville
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Moriville
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Moriville
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Moriville
Liens
Site web www.moriville.fr

    Ses habitants sont appelés les Morivillois.

    Géographie

    Localisation

    Localisation dans le département.
    Situation géographique de Moriville.

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Portieux[1] - [Carte 1].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Moriville.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Moriville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), prairies (28,4 %), terres arables (10,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Anciennes graphies : Murini villa en 1134 ; Alodium Morivillœ en 1172 ; Moringvilla en 1226 ; Ecclesia Muri Vile au XIIIe siècle ; Moriville en 1413 ; Moreville en 1475 ; Moriville en 1505 ; Mouriville en 1534 ; Mauriville en 1625 ; Moriviller en 1656 ; Mauritii Villa en 1756[9].

    Histoire

    La première mention de la localité date de 1114 sous le nom de Maurtivilla ou Murini Villa, dans un titre relatif au prieuré de Belval.

    En 1172, Pierre de Brixey, évêque de Toul, confirme la donation par Gérard, comte de Vaudémont de la cense de Bedon et de celle de Soisonpré sur le ban de Moriville[10].

    Il semble que le village ait appartenu pendant quelque temps au duché de Bourgogne, notamment en 1227[11].

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, Moriville était le chef-lieu d'une féauté1. Selon l'abbé Pierfitte, les territoires de Châtel-sur-Moselle, Rehaincourt, Portieux et Hadigny-lès-Verrières sont issus du démembrement du ban de Moriville[12]. Le premier découpage eu lieu vers 1104 lorsque l'évêque de Toul retrancha la paroisse de Portieux[13].

    1 : une féauté était un territoire dont le seigneur était le vassal d'un plus puissant.

    Ancien régime

    La commune dépendait directement du duc de Lorraine et du bailliage de Châtel pendant le règne du duc Léopold. En 1718, ce prince fait un don à Madame Charlotte Eraldine D'Anglure, veuve de Georges de Lambertye, ancien maréchal de Lorraine et Barrois. Il lui accorde, pour sa vie durant seulement, les hautes, moyennes et basses justice de Moriville ainsi que le domaine dépendant[14].

    Au spirituel, Moriville dépendait de la paroisse de Châtel-sur-Moselle, doyenné d’Épinal.

    En 1854, la commune est à son tour frappée par l'épidémie de choléra qui sévit dans la région. La presse régionale annonce le décès de 83 personnes victime de cette maladie[15].

    Guerre de 1870

    Carte postale de Moriville montrant la chapelle et l'église, sur la route de Rambervillers.
    Carte postale de Moriville montrant la chapelle et l'église, sur la route de Rambervillers.

    Comme beaucoup d'autres communes occupées par les prussiens, Moriville a eu son lot de réquisitions et de sanctions arbitraires en 1871. Le maire de l'époque refusa d'abord d'accéder à la demande de fourrage présentée par un sous-officier hussard, sachant bien qu'il ne serait jamais remboursé. Quatre jours plus tard, le maire recevait une injonction qui ne souffrait ni discussion, ni délai. Le gouvernement français remboursa, avec plusieurs années de retard, une partie des sommes avancées par les communes et par les particuliers qui pouvaient justifier ces réquisitions[16].

    Chemin de fer

    Moriville a bénéficié d'une gare de voyageurs de 1871 à 1935 sur la ligne de Charmes à Rambervilliers. Le choix de l'emplacement de ce que l'on appelait une station donna lieu à un véritable clochemerle. En l'absence de maire, le conseil municipal est présidé par le premier adjoint dont les sympathies républicaines ne sont pas partagées par le préfet impérial. L'assemblée municipale choisi d'implanter la gare au lieu-dit Boispré. Il se dit alors que l'opposition ayant le soutien de la préfecture, elle fait nommer par décret impérial un maire conservateur. Ce choix ne fut pas du goût de la majorité qui démissionna, laissant un conseil composé de seulement cinq membres sur douze. Cela ne dérangea pas le nouveau maire qui s'empressa d'annuler le premier emplacement et de choisir une nouvelle implantation, sur le chemin de Damas. Le conseil municipal étant incomplet, cette décision était illégale mais aucune autorité ne s'en émut. L'enquête publique diligenté par la préfecture confirma ce choix. Entre temps, survint la guerre de 1870 et l'effondrement du régime impérial. Des élections eurent lieu en 1871 et c'est le premier adjoint qui fut élu maire. Il dénonça alors la délibération de son prédécesseur et les nouvelles autorités furent contraintes de reconnaître les faits et d'annuler du même coup l'enquête publique. Compte tenu des tensions locales, on demanda aux habitants de se prononcer soit en faveur de Boispré, soit en faveur du chemin de Damas. Le résultat fut sans équivoque. Les électeurs choisirent Boispré par 85 vois contre 72. Une nouvelle enquête publique eut lieu. Très curieusement, elle choisit le chemin de Damas et cette décision fut entérinée par les autorités départementales[17]. Cette affaire permit à la presse régionale de publier de nombreuses lettres anonymes qui envenimèrent les débats[18].

    Bureau de poste

    Un bureau de poste pour les communes de Moriville et de Damas-aux-Bois fut mis en service à Moriville le 1er mai 1894[19].

    Dissolution du conseil municipal

    En 1906, constatant que le conseil est divisé en deux camps égaux et que, par voie de conséquence, plus aucune décision ne peut être prise, le Président de la République publie un décret décidant la dissolution de l'assemblée municipale[20].

    Politique et administration

    Patrimoine rural : le lavoir conservé dans son état originel
    Patrimoine rural : le guéoir habilement valorisé en réserve incendie ; avec le lavoir au fond

    Budget et fiscalité 2014

    En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[21] :

    • total des produits de fonctionnement : 304 000 €, soit 695 € par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 285 000 €, soit 652 € par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 8 000 €, soit 19 € par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 80 000 €, soit 183 € par habitant ;
    • endettement : 252 000 €, soit 577 € par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 14,38 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,90 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,39 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,89 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 18,69 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 après 1830 Henry Banneraut
    1870 1871 Sébastien Parisot bonapartiste nommé par le préfet
    1871 1889 Banneraut républicain élu
    conseiller d'arrondissement
    officier d'académie
    mars 2001 mars 2008 Gérard Asseline
    mars 2008 avril 2014 Robert Choux
    avril 2014 En cours Alain Gamet

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

    En 2020, la commune comptait 421 habitants[Note 3], en diminution de 1,41 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    481527525618647690702739735
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    748731714776798785763764740
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    696567575511487401463418411
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020
    393389380401434438431433421
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Maurice construite en 1857-58, consacrée en 1858, et son orgue de 1829 de Jean-Nicolas Jeanpierre[26].
    • Chapelle dédiée à Jésus et Marie[27].
    • Monument aux morts[28] - [29].
    • L'église Notre-Dame de Grâce.
      L'église Notre-Dame de Grâce.
    • La mairie.
      La mairie.
    • L'école.
      L'école.
    • Ancienne gare (Carte postale début 1900).
      Ancienne gare (Carte postale début 1900).

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Moriville Blason
    Tranché : au 1er d'or à un arbre arraché de sinople, au 2d d'azur à un rencontre de cerf d'or ; à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent brochant sur la partition[30].
    Détails
    Adopté en 2002 et modifié en .

    Blason populaire et folklore

    Les habitants de Moriville sont surnommés les loups[31] - [32].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Moriville » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

    1. « Fiche communale de Moriville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Paul (1870-1943) Auteur du texte Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / rédigé par Paul Marichal,..., (lire en ligne)
    10. Documents rares ou inédits de l'histoire des Vosges. Tome septième ([Reprod.]) / publ. au nom du Comité d'histoire vosgienne par J.-C. Chapellier,... et G. Gley,..., (lire en ligne), p. 7-11
    11. Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain Auteur du texte et Palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain (Nancy) Auteur du texte, « Mémoires de la Société d'archéologie lorraine », sur Gallica, (consulté le ), p. 12
    12. Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain Auteur du texte et Palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain (Nancy) Auteur du texte, « Bulletin mensuel de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain », sur Gallica, (consulté le ), p. 24
    13. Léon Auteur du texte Gaire, Châtel-sur-Moselle : ses heurs et ses malheurs, des origines à nos jours / abbé Gaire,..., (lire en ligne), p. 6
    14. André (1834-1920) Auteur du texte Lecler, Généalogie de la maison de Lambertie, par l'abbé A. Lecler,... (15 juin 1895.), (lire en ligne)
    15. L'Espérance : courrier de Nancy, , 4 p. (lire en ligne), p. 3
    16. Émile (1865-1937) Auteur du texte Chantriot, La Lorraine sous l'occupation allemande, mars 1871-septembre 1873 : une occupation militaire d'après guerre / par Emile Chantriot,..., (lire en ligne), p. 125
    17. « Le Mémorial des Vosges : politique, agriculture, industrie, commerce », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 2-3
    18. « Le Mémorial des Vosges : politique, agriculture, industrie, commerce », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 3
    19. « L'Espérance : courrier de Nancy », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 3
    20. « Le Mémorial des Vosges : Journal républicain progressiste », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 2
    21. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur Internet Archive).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 398 à 400
      Présentation de l'orgue de l’église Saint-Maurice sur la commune de Moriville
      .
    27. Chapelle dédiée à Jésus et Marie.
    28. Monument aux morts.
    29. Mémorial.
    30. « 88313 Moriville (Vosges) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    31. « blason populaire, Cartographie des blasons populaires (sobriquet par village, sobriquets) en Langue lorraine-romande et en Picard », sur cherbe.free.fr (consulté le )
    32. Jean (1927-2001) Auteur du texte Vartier, Sobriquets, quolibets de Lorraine et du Bassigny / Jean Vartier, (lire en ligne)
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