Montmirey-le-Château
Montmirey-le-Château est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Montmirey-le-Château | |||||
Mairie et monument aux morts de Montmirey-le-Château | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Jura nord | ||||
Maire Mandat |
Martin Daune 2020-2026 |
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Code postal | 39290 | ||||
Code commune | 39361 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mireymontois | ||||
Population municipale |
194 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 28″ nord, 5° 32′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 204 m Max. 293 m |
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Superficie | 8,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Authume | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Champagney Pointre |
Dammartin-Marpain | |||
Montmirey-la-Ville | N | Brans Offlanges | ||
O Montmirey-le-Château E | ||||
S | ||||
Moissey |
Urbanisme
Typologie
Montmirey-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,8 %), terres arables (40 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La seigneurie de Montmirey et son château se trouvaient dans le bailliage de Dole et étaient souvent le lieu de résidence des comtes de Bourgogne comme le prouvent plusieurs de leurs chartes souvent datées de cet endroit. Le comte-duc Philippe Ier de Bourgogne (1346-1361), dit Philippe de Rouvre(s), donnait cette terre à Amédée IV de Genève ; Hugues II de Chalon-Arlay en devenait propriétaire par son mariage avec Blanche, fille d'Amédée III de Genève et sœur d'Amédée IV. En 1398 le comte-duc Philippe II de Bourgogne, dit Philippe le Hardi, la réunissait à son domaine[8].
Cette terre comprenait un fief qui avait donné son nom à la maison dont étaient issus les seigneurs de Montmirey, le premier connu étant Guillaume de Montmirey qui était témoin, vers l'an 1092, de la donation faite à l'église de Besançon par Étiennette, comtesse de Bourgogne, épouse de Guillaume Ier, comte de Bourgogne. En 1136 Hugues de Montmirey contribuait à la fondation de l'abbaye d'Acey avec Renaud III de Bourgogne ; et Simonin de Montmirey, écuyer se déclarait homme lige de Jean Ier de Chalon-Arlay (fils cadet du comte-régent de Bourgogne Jean le Sage) en novembre 1293[8].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Montmirey-les-Charmes[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2020, la commune comptait 194 habitants[Note 3], en augmentation de 7,78 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Ruine d'un château médiéval datant de Mahaut d'Artois, ennemie jurée du seigneur de Rochefort (début du XIVe siècle).
- Croix pattées (3)
- Croix, à la sortie dir. Montmirey-la-Ville, Rue de l'Église et Route de Brans
- Église de la Nativité-de-la-Vierge, Rue de l'Église
- Fontaines, Rue de Champagney et à La Ruelle (sur la route de Brans)
- Lavoir-fontaine, Grande Rue
- Mairie, Rue de l'Église
- Monument aux morts, Rue de l'Église
- Statue mariale, Rue de l'Église
- Croix (route de Brans)
- Croix (près église)
- Croix (entrée dir. Montmirey-la-V.)
- Église de la Nativité-de-la-Vierge
- Fontaine de La Ruelle
- Fontaine
- Lavoir
- Statue mariale
Personnalités liées à la commune
- André Poncet, général de division, né le à Pesmes, mort le à Montmirey-le-Château
- Zoé Julliot, photographe dite Zozo
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Jean Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, édition Jean-Antoine Vieille, 1757, p. 280 à 282 books.google.fr
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- histoire généalogique des sires de Salins
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean Bourge, « Robert Roy salué à son départ de la mairie », La Voix du Jura, 13 janvier 2005, p. 40
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.