André Poncet
André Poncet, né le à Pesmes (Haute-Saône) et mort le à Montmirey-le-Château (Jura), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
André Poncet | ||
Naissance | Pesmes (Haute-SaĂ´ne) |
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Décès | (à 82 ans) Montmirey-le-Château (Jura) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1771 – 1811 | |
Faits d'armes | Prise de la redoute au siège de New-Port en 1778 | |
Distinctions | Croix de Chevalier de Saint Louis décernée en 1783 | |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 6e colonne. | |
Autres fonctions | Page de la Dauphine Marie Antoinette de 1770 à 1774 ; Prêfet du département du Jura du 16 ventose an VIII (8 mars 1800)au 1°avril 1809 | |
Famille | Fils de Pierre Joseph Poncet Maire de Pesmes et d'Antoinette Tissot de la Baume ; Marié en 1798 avec Thérèse Angélique Picard de Champagnelot 8 enfants | |
armoirie "coupé de sable sur argent à une croix ancrée de l'un dans l'autre" Riestap Fasc XXV | ||
Biographie
En 1771, à 16 ans, il commence sa carrière militaire comme simple grenadier au Régiment d'Infanterie d'Auvergne avec lequel il participe à la campagne d'Amérique. Il se distingue à Bataille de Yorktown.
Nommé adjudant au retour de son régiment en France, sous-lieutenant le , il est promu au grade de capitaine au 18e régiment d'infanterie le . Ses talents militaires et son courage l'ayant fait mettre plusieurs fois à l'ordre du jour de l'armée, il devient général de brigade à l'armée du Nord le 19 mars 1794. Sa belle conduite à la bataille de Fleurus le , où il est atteint d'un éclat d'obus, lui vaut le , le grade de général de division. Employé dans l'armée de Sambre-et-Meuse, il se trouve au siège de Maastricht en , et en 1796 il commande pendant quelque temps la place de Luxembourg.
Mais à Coblence en , il est sanctionné pour des frais de table exagérés[1] : il est admis au traitement de réforme le , et mis à la retraite en . Il s'installe à Pesmes, sa ville natale, dont il devient maire.
En 1814, une altercation avec le général autrichien Wimpfen de l'armée d'occupation le conduit devant le conseil de guerre. Il est condamné à mort, mais l'intervention de sa femme lui sauve la vie. Il est exilé en Hongrie. Il y reste prisonnier cinq mois à Monkasth, forteresse située dans le comté de Beregszász.
De retour en France, il se retire de la vie publique et s'installe à Montmirey-le-Château où il meurt le .
Distinction
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 6e colonne (l’Arc indique PONCET).