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Molluscicide

Un produit molluscicide est une substance active ou une préparation ayant la propriété de tuer les mollusques (limaces, ou escargots, y compris aquatiques). Les hélicides sont les produits qui en théorie ne ciblent que les escargots.

Application de molluscicide. Pour tuer les escargots porteurs de parasites, le biologiste des pĂȘches Andrew Mitchell et le prĂ©posĂ© Ă  l'entretien Robert Ideker (conduisant un tracteur) appliquent une solution de cuivre

En protection des cultures, les molluscicides sont employés principalement pour tuer les limaces et les escargots. Ils sont aussi utilisés pour des raisons sanitaires en zone tropicale, pour lutter contre certaines parasitoses telles que les schistosomiase pour lesquelles l'escargot est un hÎte intermédiaire obligatoire.

Le plus utilisé, en agriculture, est le métaldéhyde présenté sous forme de poudre blanche qui est hautement inflammable.


Il existe Ă©galement en agriculture des anti-limaces Ă  base de phosphate de fer commercialisĂ©s le plus souvent sous forme de granulĂ©s bleus. Il semblerait que les granulĂ©s colorĂ©s en bleu limitent l’attirance des oiseaux. Le phosphate de fer est une substance naturelle d’origine minĂ©rale classĂ© selon l’article L. 253-6 du code rural et de la pĂȘche maritime comme produit de biocontrĂŽle et ses caractĂ©ristiques propres les rendent utilisables en agriculture biologique[1]. En France ces produits sont Ă©ligibles au Certificat d’Economie des Produits Phyto (CEPP).

Certains anti-limaces utilisés en agriculture peuvent également combiner les deux matiÚres actives (métaldéhyde et phosphate de fer). Ces formulations ne peuvent pas prétendre au classement biocontrÎle et utilisable en agriculture biologique à cause de la présence de métaldéhyde.

Il existe aussi d’autres types de molluscicides tels que la biĂšre, les cendres ou encore  des plantes naturellement molluscicides, mais l’efficacitĂ© de ces produits n’a pas Ă©tĂ© prouvĂ©e par une homologation.

Principes d'action et toxicité

Les molluscicides à base de métaldéhyde

Il y a autant de modes d’action qu’il y a de substances actives molluscicides. De mĂȘme, les modes d’utilisation peuvent diffĂ©rer entre les molluscicides. Les molluscicides constituĂ©s de mĂ©taldĂ©hyde sont un dĂ©shydratant qui provoque chez les mollusques l'Ă©mission d'une bave trĂšs abondante. L'animal Ă©puise ses rĂ©serves hydriques et meurt dĂ©shydratĂ©. Il est d’usage de visualiser l’efficacitĂ© d’un molluscicide Ă  base de mĂ©taldĂ©hyde grĂące aux trainĂ©es de baves laissĂ©es par les limaces / escargots ainsi que par les cadavres de mollusques morts dans le champ. Ces molluscicides sont connus pour leur efficacitĂ© et leur rapiditĂ© d’action (qui s’étend de quelques heures Ă  quelques jours).

Les mĂ©taldĂ©hydes ont aussi Ă©tĂ© testĂ© et utilisĂ© contre les infestations de gros escargots aquatiques (jusqu'Ă  deux mille escargots par mĂštre carrĂ© mesurĂ©s aux Philippines dans des Ă©tangs de piscicultures[2]), mais en nĂ©cessitant de fortes doses (120 kg/ha d'une formulation Ă  10 % de mĂ©taldĂ©hyde en saison humide en zone tropicale[2]), car il se dĂ©grade plus rapidement dans l'eau. Il s'est montrĂ© plus efficace qu'une formulation Ă  25 % de niclosamide[2]

Les molluscicides Ă  base de phosphate de fer

Les produits Ă  base de phosphate de fer agissent uniquement par ingestion. Ils perturbent le systĂšme digestif du mollusque, stoppe assez rapidement l’alimentation et provoque la mort quelques heures Ă  quelques jours plus tard. Le phosphate de fer agit Ă©galement sur le mĂ©tabolisme du calcium et bloque la sĂ©crĂ©tion de bave des mollusques. Alors, pour se protĂ©ger de la dĂ©shydratation, les limaces s’enterrent et finissent par mourir dans le sol (impossible pour les escargots Ă  cause de leur coquille)[3].

Ainsi, la mesure de l’efficacitĂ© des molluscicides Ă  base de phosphate de fer est visible par la rĂ©duction des dĂ©gĂąts sur les cultures puisqu’on ne trouve pas ou peu de traĂźnĂ©e de bave et de cadavre.

Autres substances

Ces substances ne sont pas homologuĂ©es, ainsi leur efficacitĂ© et toxicitĂ© n’ont pas Ă©tĂ© officiellement prouvĂ©es, bien qu’ils sembleraient qu’elles aient des propriĂ©tĂ©s molluscicides avĂ©rĂ©es.

  • Les inhibiteurs de l'acĂ©tylcholinestĂ©rase, hautement toxiques pour les animaux Ă  sang chaud (homme y compris), qui agit immĂ©diatement sur les invertĂ©brĂ©s comme un poison de contact. Le molluscicide N-trityl morpholine (Frescon) a un effet inhabituel sur le systĂšme nerveux central des limnĂ©es. L'animal intoxiquĂ© produit des impulsions nerveuses regroupĂ©es en explosions spontanĂ©es et synchrones, qui semblent pouvoir rĂ©sulter d'interfĂ©rence du produit avec les processus de contrĂŽle de l'influx nerveux[4]. Le Frescon se lie irrĂ©versiblement, au niveau de deux sites d'action dans les cellules nerveuses et musculaires de la LimnĂ©e et interfĂšre avec les canaux ioniques qui dans la membrane cellulaire contrĂŽlent la rĂ©gulation des Ă©changes chlorure/bicarbonate entre l'intĂ©rieur et l'extĂ©rieur de la cellule, ce qui pourrait en faire un outil pharmacologique pour l'homme et l'animal[5] - [6].
  • un fond de biĂšre dans un pot enterrĂ© au niveau du sol, est souvent utilisĂ© dans les jardins. Il attire les limaces Ă  plusieurs mĂštres Ă  la ronde. Elles s'y noient ;
  • le latex non filtrĂ© d'une euphorbe (Euphorbia splendens ) est un puissant molluscicide (testĂ© au BrĂ©sil pour contrĂŽler les escargots du genre Biomphalaria, hĂŽtes intermĂ©diaires d'un schistosome (Schistosoma mansoni). Il s'est montrĂ© efficace durant 14 mois[7]. Il semble faiblement toxique pour les autres animaux aquatiques et photobiodegradable, et facile Ă  appliquer[7]. (De nombreux latex Ă©tant allergĂšnes, avec sensibilisation possible, une Ă©valuation toxicologique plus complĂšte est utile) ;
  • Dimidiata Apodytes (Icacinaceae) est une autre plante « molluscicide » Ă©tudiĂ©e dans le cadre de la lutte contre la schistosomiase en Afrique du Sud. Sa toxicitĂ© (aiguĂ« et subaiguĂ«) a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e sur certains mammifĂšres conformĂ©ment aux critĂšres de l'Organisation de coopĂ©ration et dĂ©veloppement Ă©conomiques (OCDE). L'extrait en a Ă©tĂ© classĂ© comme non toxique et non irritant. La matiĂšre sĂšche des feuilles et les extraits aqueux en sont considĂ©rĂ©s comme sĂ»rs depuis 1997 (pour des essais prĂ©liminaires sur le terrain)[8] ;
  • Ambrosia maritima est une autre plante molluscicide testĂ©e en Afrique. Au SĂ©nĂ©gal, 400 mg/L de feuilles sĂšches de la plante, dans les criques de la riviĂšre Lampsar ont tuĂ© de 54 Ă  56 % des escargots Bulinus en 15 jours. Deux essais de traitement (150 mg/L et 300 mg/L) dans un canal d'irrigation fermĂ© a tuĂ© en 15 jours jusqu'Ă  77 % des Biomphalaria pfeifferi, mais avec une recolonisation rapide ensuite. Ces essais ont montrĂ© que la quantitĂ© de feuilles nĂ©cessaire pour faire chuter de 80 % le nombre d'escargots aquatiques Ă©tait trop importante pour que A maritima soit une solution intĂ©ressante pour les programmes de lutte contre la schistosomiase[9] ;
  • certaines molĂ©cules naturellement produits par les plantes, sont molluscicides et font l'objet de recherches[10] ;
  • d'autres molĂ©cules vĂ©gĂ©tales, les saponines sont Ă©tudiĂ©es, et ont Ă©tĂ© trĂšs efficacement testĂ©es contre Pomacea canaliculata (Golden apple snail, ou GAS pour les anglophones), avec des saponines (saponines bidesmosidiques) extraites de l'enveloppe amĂšre du grain du quinoa (Chenopodium quinoa) qui est aujourd'hui un sous-produit sans valeur commerciale[11]. L'extrait pur est inactif jusqu'Ă  121 ppm (soit environ 35 ppm de saponines), mais le traitement des balles par l'alcali augmente l'effet molluscicide en convertissant les saponines de type bidesmosidique Ă  plus de monodesmosides actives (En laboratoire, le produit a tuĂ© 100 % des escargots en 24 heures pour une exposition Ă  33 ppm de produit. Étonnamment aucune toxicitĂ© pour les poissons (poisson rouge ou tilapia) n'a Ă©tĂ© relevĂ©e, mĂȘme Ă  la concentration maximale testĂ©e (54 ppm), alors que les autres molluscicides commerciaux disponibles (niclosamide par exemple) tuent les poissons Ă  des doses infĂ©rieures Ă  celles qui tuent les escargots Pomacea canaliculata. Sur le terrain dans le nord de l'Argentine les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© similaires[11]. L'enveloppe du grain contient un mĂ©lange de saponines connues et nouvelles (de type bidesmosidiques et monodesmosidiques). On ne sait pas encore pourquoi le produit devient plus efficace aprĂšs alcaninisation et avec une teneur plus Ă©levĂ©e en saponines monodesmosidiques. Les donnĂ©es disponibles suggĂšrent l'implication de plusieurs composĂ©s hydrophobes qui se forment aprĂšs traitement alcalin et qui ont une plus grande affinitĂ© avec le cholestĂ©rol prĂ©sent dans les branchies des escargots[11].

Utilisation et efficacité

Les dĂ©gĂąts de limaces peuvent ĂȘtre extrĂȘmement rapides et les granulĂ©s existants sur le marchĂ© ont un dĂ©lai d’action intrinsĂšque Ă  leur formulation et leur matiĂšre active. Il est recommandĂ© d’anticiper les risques d’avoir des limaces / escargots sur la parcelle agricole avant que les dĂ©gĂąts ne soient irrĂ©mĂ©diables. Il existe aujourd’hui des outils d’anticipation du risque (Outils d'Aides Ă  la DĂ©cision, grilles de risque
).

Bien que leur rapiditĂ© et modes d’actions soient diffĂ©rents, l’efficacitĂ© des deux principales familles de molluscicides homologuĂ©es (mĂ©taldĂ©hydes et phosphate ferrique) sont Ă©quivalentes Ă  moyen termes. En revanche dans des conditions froides et humides, les molluscicides Ă  base de mĂ©taldĂ©hydes ont une efficacitĂ© limitĂ©e[12]. En revanche celle-ci est excellente en conditions chaudes et sĂšches.

L’efficacitĂ© des produits molluscicides varie donc selon la formulation, la matiĂšre active, les conditions mĂ©tĂ©orologiques, et le respect des consignes d'utilisation (les granulĂ©s doivent ĂȘtre rĂ©partis de maniĂšre homogĂšne sur le sol et en quantitĂ© suffisante en fonction de l’infestation. Selon la cible, les granulĂ©s doivent ĂȘtre posĂ©s en surface ou non enterrĂ©s).

La recherche essaye de trouver des moyens d'augmenter la durĂ©e de libĂ©ration de la matiĂšre active molluscicide, par exemple en la liant dans une matrice gĂ©latineuse rĂ©ticulĂ©e (hydrogel)[13]. Dans un cas, l'efficacitĂ© (mesurĂ©e en termes de mortalitĂ© quotidienne atteignant 100 % des escargots) a Ă©tĂ© portĂ©e de 52 Ă  73 jours[13], mais ceci expose aussi les espĂšces non cibles plus durablement.

Toxicologie

Certains molluscicides peuvent produire chez l'homme des allergies cutanées (ja), par exemple les produits à base de clonitralide (Bayluscide)[14] - [15] - [16].

Écotoxicologie

Le mĂ©taldĂ©hyde commence Ă  ĂȘtre dĂ©criĂ©, en raison de son profil toxicologique et Ă©cotoxicologique.

En effet, les produits Ă  base de mĂ©taldĂ©hyde ne sont pas totalement spĂ©cifiques aux limaces et peuvent Ă©galement ĂȘtre ingĂ©rĂ©s et intoxiquer des auxiliaires tels que les hĂ©rissons. De plus, cette matiĂšre active, en raison de son faible Koc, est sujet Ă  une mobilitĂ© importante dans le sol vers le milieu aquatique, et peut subir un fort lessivage aprĂšs des Ă©pisodes pluvieux et se retrouver dans les eaux de surface[17]. Enfin, la forte polaritĂ© du mĂ©taldĂ©hyde rend trĂšs difficile le traitement des eaux de boisson, en raison de la faible efficacitĂ© des techniques conventionnelles de traitement de l’eau (charbon actif) sur ce type de molĂ©cule.

Le phosphate de fer en raison de sa solubilitĂ© extrĂȘmement faible dans l’eau, de l’ordre de 1,86x10-12 g/L, ne subit alors pas de lessivage aprĂšs des Ă©pisodes pluvieux. De plus, le phosphate de fer Ă  une action spĂ©cifique aux mollusques, il n’agit donc pas sur la faune auxiliaire[18].


Parmi les problÚmes toxicologiquement préoccupants induits par cette classe de pesticides figurent :

  • la rĂ©manence des produits ;
  • la biodisponibilitĂ© de certaines molĂ©cules pour des espĂšces non-cibles ;
  • la diffusion dans l'environnement (via le lessivage notamment), hors de la parcelle traitĂ©e ; Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1990 que des molluscicides comme le mĂ©thiocarbe (aujourd'hui interdit en Europe) formulĂ© en granulĂ© diffusent dans l'environnement et sont actifs bien au-delĂ  du bord de la parcelle traitĂ©e. Par exemple, des granulĂ©s de mĂ©thiocarbe diffusĂ©s Ă  l'automne 1987 sur deux parcelles (36 Ă— 36 m ) ensemencĂ©es en blĂ© se sont montrĂ©s d'abord efficaces, comme attendu, dans la parcelle-mĂȘme, (avec environ 70 % des limaces tuĂ©es, au vu des mortalitĂ©s dĂ©duites des piĂšges posĂ©s sur les parcelles, et comparĂ©s aux parcelles non traitĂ©es), mais dans les mois qui ont suivi, le nombre de limaces et escargots a aussi diminuĂ© dans les piĂšges des parcelles voisines Ă  2, 4 8 et 16 mĂštres du bord de la parcelle traitĂ©e, alors qu'« il n'y avait aucune preuve d'importants mouvements de limaces entre les parcelles pendant cette pĂ©riode »[19] ;
  • les limaces ou escargots intoxiquĂ©s ou en train de mourir, ou en dĂ©composition peuvent Ă  leur tour intoxiquer des espĂšces non-cibles , dont leurs prĂ©dateurs (oiseaux dont volailles ou espĂšces-gibier Ă©ventuellement), reptiles , amphibiens , micromammifĂšres , ou invertĂ©brĂ©s tels que vers luisants ou carabes tels que le colĂ©optĂšre Abax Ater , tous deux auxiliaires de l'agriculture ), voire des micromammifĂšres[20] ;
  • les traitements par enrobage de graine sont de plus en plus frĂ©quents. Ils peuvent tuer les oiseaux et micromammifĂšres granivores, au point qu'on a songĂ© utiliser le mĂ©thiocarbe de l'enrobage chimique des graines Ă  la fois contre les escargots et les souris domestiques (Mus domesticus qui en Australie se nourrit aussi des semis dans les champs[21] ). Un appĂątage contenant du mĂ©thiocarbe tue jusqu'Ă  46 % des souris prĂ©sentes, ce qui est moins que quand on traite un blĂ© tĂ©moin Ă  la strychnine (86-94 % des souris sont alors empoisonnĂ©es[21] ). et qui confirme que les souris survivantes refusent de manger les appĂąts au mĂ©thiocarbe excĂ©dentaire et que le mĂ©thiocarbe « n'est pas susceptible d'ĂȘtre un rodenticide utile sur le terrain »[21] . Ceci montre aussi que l'enrobage de graines au mĂ©thiocarbe, ou des appĂąts mĂ©thiocarbe pourraient causer une mortalitĂ© de rongeurs et granivores assez importante pour mettre en pĂ©ril des espĂšces menacĂ©es de rongeurs granivores susceptibles de se nourrir dans les champs agricoles[21] ;
  • Certains molluscides en granulĂ© Ă  base de FePO4 contiennent une molĂ©cule qui est chĂ©latrice (qui facilite le dĂ©placement des mĂ©taux vitaux, lourds ou toxiques dans le sol et dans les organismes), et qui pourrait affecter les plantes cultivĂ©es qui l'absorbent[22] Une expĂ©rimentation in vitro rĂ©cente (2013) a conclu que l'agent chĂ©lateur (qui fait intrinsĂšquement partie de ce pesticide) a amĂ©liorĂ© la phytodisponibilitĂ© du Fe pour la plante, mais a aussi facilitĂ© l'absorption par la plante de mĂ©taux toxiques ou indĂ©sirables prĂ©sents dans la solution nutritive. L'absoption du cadmium (Cd) en particulier a nettement augmentĂ© dans les pousses exposĂ©es ce qui selon les auteurs « indique un effet environnemental potentiellement nĂ©faste »[22] ;
  • le fait de massivement tuer des limaces, escargots et escargots aquatiques sur des surfaces importantes a des impacts environnementaux significatifs :
    • une partie de la chaine alimentaire disparait (limaces et escargots sont une source importante de nourriture pour de nombreuses espĂšces),
    • si l'effet se manifeste hors des champs, la vĂ©gĂ©tation qui n'est plus contrĂŽlĂ©e pousse plus vite et Ă©vapotranspire plus, et elle est alors plus haute en Ă©tĂ© quand il fait sec et chaud, ce qui augmente Ă  la fois le stress hydrique pour l'Ă©cosystĂšme tout entier, et le risque d'incendie ,
    • la rĂ©manence et la toxicitĂ© de ces produits (hors produit de biocontrĂŽle type phosphate de fer) cause la disparition souvent durable de certains prĂ©dateurs naturels des limaces et escargots (carabes, lucioles, oiseaux, reptiles, amphibiens) et la rĂ©gression d'autres (oiseaux, hĂ©risson, etc. ), ce qui favorise les pullulations rapides de limaces, qui encouragent Ă  leur tour Ă  utiliser des molluscicides.

Références

  1. B. Speiser, C. Kistler, Field tests with a molluscicide containing iron phosphate, Crop Protection, vol. 21, n° 5, juin 2002, p. 389-394 (Résumé)
  2. R. M. Coloso, I. G. Borlongan, R. A. Blum, Use of metaldehyde as a molluscicide in semi-commercial and commercial milkfish ponds, Crop Protection, vol. 17, n° 8, novembre 1998, p. 669-674 (résumé)
  3. « Slug Tracking Trial - YouTube », sur www.youtube.com (consulté le )
  4. R. B. Moreton et D. R. Gardner, Frescon: Neurophysiological action of a molluscicide, Cellular and Molecular Life Sciences, vol. 32, n° 5, 611-612, DOI 10.1007/BF01990192 (Résumé)
  5. Fiche Inist/CNRS intitulée Frescon: a possible new pharmacological tool, 1989, vol. 93, n° 1, p. 69-75 (33 réf.) (consulté le 13 février 2011)
  6. B. L. Brezden, D. R. Gardner ; Calcium entry blockers inhibit contractures induced by the molluscicide Frescon in Lymnaea stagnalis smooth and cross-striated muscles ; Pesticide Biochemistry and Physiology, vol. 20, n° 3, décembre 1983, p. 269-277 (Résumé)
  7. Virgínia T. Schall, Maurício C. Vasconcellos, Roberto S. Rocha, Cecília P. Souza, Nelymar M. Mendes ; The control of the schistosome-transmitting snail Biomphalaria glabrata by the plant Molluscicide Euphorbia splendens var. hislopii (syn milli Des. Moul): a longitudinal field study in an endemic area in Brazil, Acta Tropica, vol. 79, n° 2, 25 mai 2001, p. 165-170, résumé
  8. Therese D. Brackenbury, C. C. Appleton, G. Thurman ;Mammal toxicity assessment of the plant molluscicide, Apodytes dimidiata (Icacinaceae), in South Africa, Acta Tropica, vol. 65, n° 3, 30 mai 1997, p. 155-162 (Résumé)
  9. J. Belot, S. Geerts, S. Sarr, A. M. Polderman, Field trials to control schistosome intermediate hosts by the plant molluscicide Ambrosia maritima L. in the Senegal River Basin, Acta Tropica, vol. 52, no 4, janvier 1993, p. 275-282
  10. Asafu Maradufu, John H. Ouma ; A new chalcone as a natural molluscicide from Polygonum senegalense ; Phytochemistry, vol. 17, n° 4, 1978, p. 823-824
  11. Ricardo San Martín, Karine Ndjoko, Kurt Hostettmann ; Novel molluscicide against Pomacea canaliculata based on quinoa (Chenopodium quinoa) saponins, Crop Protection, vol. 27, n° 3-5, mars-mai 2008, p. 310-319 (Résumé)
  12. « Antilimace : une rapidité d'action variable selon les conditions et les produits », sur Réussir Grandes Cultures : le média des céréaliers (consulté le )
  13. Laila H. Emara ; The development of slow-release molluscicide in a biodegradable gelatin matrix ; Journal of Controlled Release, vol. 31, n° 3, octobre 1994, p. 255-261, DOI 10.1016/0168-3659(94)90007-8 (Résumé)
  14. J.A. Cook, R.F. Sturrock, G. Barnish, An allergic skin reaction to a new formulation of the molluscicide clonitralide (Bayluscide), Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, vol. 66, n° 6, 1972, p. 954-955
  15. P. Andrews, J. Thyssen et D. Lorke, The biology and toxicology of molluscicides, bayluscide, Pharmacology & Therapeutics, 1983, vol. 19, n° 2, 1982, Elsevier Science, p. 245-295, DOI 10.1016/0163-7258(82)90064-X
  16. M. M. Ishak, A. A. Sharaf, A. H. Mohamed, Studies on the mode of action of some molluscicides on the snail, Biomphalaria Alexandrina: II. Inhibition of succinate oxidation by Bayluscide, sodium pentachlorophenate, and copper sulphate, Comparative and General Pharmacology, vol. 3, n° 12, décembre 1972, p. 385-390 (Résumé)
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  18. « Effets toxiques des matiÚres actives - SAgE pesticides », sur www.sagepesticides.qc.ca (consulté le )
  19. D.M. Glen, C.W. Wiltshire, R.C. Butler, Slug population changes following molluscicide treatment in relation to distance from edge of treated area, Crop Protection, vol. 10, n° 5, octobre 1991, p. 408-412 (Résumé)
  20. D.M. Glen, C.W. Wiltshire, C.J. Langdon, Influence of seed depth and molluscicide pellet placement and timing on slug damage, activity and survival in winter wheat, Crop Protection, vol. 11, n° 6, décembre 1992, p. 555-560 (Résumé)
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  22. Freitag, S., Krupp, E. M., Raab, A., & Feldmann, J. (2013). Impact of a snail pellet on the phytoavailability of different metals to cucumber plants (Cucumis sativus L.). Environmental Science: Processes & Impacts, 15(2), 463-469.

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