Mine de Kosaka
La mine de Kosaka (ć°ćé±ć±±, Kosaka Kozan) est l'une des plus grandes exploitation de cuivre, plomb et zinc du Japon[1]. Elle se situe dans la rĂ©gion du TĆhoku au nord du pays dans la ville de Kosaka dans la prĂ©fecture d'Akita. La mine a des rĂ©serves estimĂ©es Ă 30 millions de tonnes de minerai composĂ©es de plomb Ă 2,84%, zinc Ă 8,48%, 1,1 million onces d'or et 177,3 million onces d'argent[1].
ć°ćé±ć±±
Ressources | |
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Exploitant | |
Ouverture |
1816 |
Fermeture |
1990 |
Histoire
En 1816, l'exploitation des gisements d'or et d'argent commence sur l'initiative du clan Nanbu du domaine de Morioka sous le contrÎle de la guilde des mineurs Fujita-gumi. AprÚs la restauration de Meiji, en 1871, la mine est nationalisée, et en 1873, le conseiller étranger allemand Curt Netto est recruté par le gouvernement de Meiji et chargé de la modernisation de la mine[2]. En 1884, la mine est privatisée et vendue à Fujita-gumi, qui deviendra plus tard la compagnie Dowa (en), l'un des plus grands producteurs de métaux non-ferreux du Japon[3].
AprĂšs 1901, l'amĂ©lioration des technologies de fusion des mĂ©taux permettent Ă la compagnie d'exploiter son grand gisement de « minerai noir » (un mĂ©lange de cuivre, zinc, et plomb). Afin d'attirer les travailleurs dans cette rĂ©gion reculĂ©e, la compagnie construit la plupart des infrastructures locales, comme des logements, un hĂŽpital, un thĂ©Ăątre, ainsi qu'une voie ferrĂ©e pour connecter la ville Ă la ligne principale Ću Ă Ćdate. En 1907, la mine est la plus grande productrice de cuivre du Japon[4]. NĂ©anmoins, les habitants locaux commencent Ă se plaindre dans les annĂ©es 1910 et 1920 de l'augmentation de la pollution de l'air et de l'eau par la fonderie de la mine, un cas similaire Ă celui de la mine de cuivre d'Ashio[5].
L'exploitation est interrompue durant la Seconde Guerre mondiale en raison de l'épuisement progressif des minéraux. Une nouvelle veine est cependant découverte dans les années 1960 ce qui permet à la mine de reprendre l'exploitation jusqu'en 1990.
Statut
Datant de l'Ăšre Meiji, la bureau de direction de la mine de Kosaka et le thĂ©Ăątre Korakukan kabuki sont dĂ©signĂ©s Biens culturels importants en 2002. La mine elle-mĂȘme n'est plus active et son site est maintenant occupĂ©e par l'une des plus grandes installations de traitement de dĂ©chets du secteur privĂ© du Japon.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Kosaka mine » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Mineral deposits of Northern Asia », docstoc.com, (consulté le )
- Walther DĂ€britz, FĂŒnfzig Jahre Metallgesellschaft, 1881-1931: Denkschrift, , 72â84 p. (lire en ligne)
- Herbert. Japan's Emergence as a Modern State/ page 131
- Hunter. Institutional and Technological Change in Japan's Economy, page
- Wilkening. Acid Rain Science and Politics in Japan. Page 62
- Hunter, Janet. Institutional and Technological Change in Japan's Economy: Past and Present. Routledge. (2112) (ISBN 113420681X)
- Norman. E. Herbert. Japan's Emergence as a Modern State. UBC Press (2000), (ISBN 0774808233)
- Wilkening, Kenneth E. Acid Rain Science and Politics in Japan: A History of Knowledge and Action Towards Sustainability. MIT Press, (2004), (ISBN 0262731665)
- Modern Industrial Heritage