Miguel Etchecolatz
Miguel Osvaldo Etchecolatz, né le à Azul (Argentine) et mort le à San Miguel (Argentine)[1], est un policier argentin, bras droit du général Ramón Camps (en) sous la période de la dictature militaire de 1976 à 1983.
Naissance | |
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Décès |
(à 93 ans) San Miguel |
Nom de naissance |
Miguel Osvaldo Etchecolatz |
Nationalité | |
Activité |
A travaillé pour | |
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Personne liée |
Ramón Camps (en) |
Condamné pour |
Séquestration (), torture (), meurtre |
Biographie
Directeur des enquêtes de la police provinciale de Buenos Aires de à , il s'occupe de la coordination des opérations de répression et gère 21 centres de détention clandestins concentrant la plupart des desaparecidos du pays[2]. C'est également lui qui supervise personnellement la séquestration, la torture et le meurtre de plusieurs lycéens de Bahia Blanca, enlevés dans la nuit du au , dite nuit des Crayons.
Poursuivi pour ce crime et d'autres (participation à des vols de bébés, disparition forcée de Jorge Julio López etc.) après la fin de la dictature militaire, il est condamné à plusieurs reprises à de lourdes peines de prison au cours de différents procès en 1986, 2004, 2006, 2014, 2016, 2018, 2020[3] et 2022[4].
Références
- (es) « Murió el represor Miguel Etchecolatz a sus 93 años », sur ElDestapeWeb.com, (consulté le )
- (es) Nora Veiras, « Para llamar la atención », Pagina/12, 4 septembre 2010
- « Un ancien tortionnaire argentin condamné à la prison à vie pour la 8e fois », Le Journal de Montréal, (consulté le )
- « Un ancien tortionnaire de la dictature condamné une 9e fois à la perpétuité », Le Journal de Montréal, (consulté le )
Articles connexes
- Christian von Wernich, aumônier de la police de la province de Buenos Aires condamné pour crimes contre l'humanité
- Juicio por la Verdad
- Poursuites judiciaires contre les crimes commis lors de la dictature argentine